SOCIAL - Ce mercredi, la ministre du Travail, des solidarités et de la condition féminine a présenté en Conseil des ministres un projet d’arrêté transmettant à l’assemblée de la Polynésie française un projet de loi du Pays modifiant les conditions d’admission au régime de solidarité (RSPF).

En Janvier 2016, quelques jours après l'annonce du retour de l'Etat au financement du Régime de Solidarité de la Polynésie Française (RSPF), le gouvernement Fritch avait engagé des réformes pour en durcir les conditions d'accès.
Pourtant, six mois plus tard, les membres du gouvernement se sont aperçus que ces conditions d'accès pénalisaient un certain nombre de ressortissant et "mettaient en exergue des situations iniques et incohérentes."
La loi de Pays sur le RSPF a généré des refus d'admission dans plusieurs cas :
Ce mercredi, la ministre du Travail, des solidarités et de la condition féminine a présenté en Conseil des ministres un projet d’arrêté transmettant à l’assemblée de la Polynésie française un projet de loi du Pays modifiant les conditions d’admission au régime de solidarité (RSPF).
Le projet permet de restaurer l’équité sociale. Il a également pour objet de clarifier les procédures et de rendre plus efficiente la gestion de certaines allocations (handicap et vieillesse). Il instaure le principe selon lequel l’affiliation au RSPF est un préalable nécessaire pour bénéficier des prestations et allocations servies et financées par ce régime.
Rédaction web avec compte-rendu du conseil des ministres
Pourtant, six mois plus tard, les membres du gouvernement se sont aperçus que ces conditions d'accès pénalisaient un certain nombre de ressortissant et "mettaient en exergue des situations iniques et incohérentes."
La loi de Pays sur le RSPF a généré des refus d'admission dans plusieurs cas :
- Pour les demandeurs privés de toutes ressources au moment du dépôt de leurs demandes ;
- Pour les salariés effectuant moins de 80 heures par mois (mais percevant plus de 87 346 Fcfp), qui, alors même qu’ils cotisent, ne peuvent bénéficier ni de la couverture maladie, ni des prestations familiales servies par le régime des salariés.
Ce mercredi, la ministre du Travail, des solidarités et de la condition féminine a présenté en Conseil des ministres un projet d’arrêté transmettant à l’assemblée de la Polynésie française un projet de loi du Pays modifiant les conditions d’admission au régime de solidarité (RSPF).
Le projet permet de restaurer l’équité sociale. Il a également pour objet de clarifier les procédures et de rendre plus efficiente la gestion de certaines allocations (handicap et vieillesse). Il instaure le principe selon lequel l’affiliation au RSPF est un préalable nécessaire pour bénéficier des prestations et allocations servies et financées par ce régime.
Rédaction web avec compte-rendu du conseil des ministres