SANTÉ - Le conseil de l'ordre reproche à François Laudon des propos "anti confraternels" tenus à l'encontre des agents expatriés lors d'une interview
![L'ancien directeur de la Santé François Laudon blâmé par le Conseil de l'ordre des médecins]( "L'ancien directeur de la Santé François Laudon blâmé par le Conseil de l'ordre des médecins")
François Laudon a demandé à la chambre disciplinaire de première instance de déclarer cette poursuite irrecevable et non fondée. Mais comme l'annonçait la Dépêche, jeudi dernier, la chambre a considéré que les propos tenus par le médecin étaient "profondément déplacés" et "contraires au devoir de bonne confraternité", et lui a infligé un blâme.
Rédaction web
La décision de la chambre disciplinaire de première instance de la Polynésie française de l'Ordre des médecins a été affichée ce vendredi : elle prononce un blâme contre l'ancien directeur de la Santé. L'ordre des médecins avait porté plainte en août contre François Laudon, alors directeur de la Santé, pour "manquements au code de déontologie médicale de la Polynésie française".
Dans un entretien publié dans la Dépêche du 14 mai dernier, le directeur de la Santé expliquait, en parlant du directeur du bureau de Veille sanitaire : "(...) à chaque fois qu'Henri Pierre (Mallet, ndlr) venait me voir, je peux dire que je lui tirais les oreilles, car hélas pour lui, le métier, je le connais (...) Sa production de travail n'était pas satisfaisante. Si vous ajoutez à cela des problèmes relationnels qu'il avait avec beaucoup de monde..."
Ses propos à destination de son prédécesseur, Xavier Malâtre, ont également retenu l'attention du conseil.
Dans un entretien publié dans la Dépêche du 14 mai dernier, le directeur de la Santé expliquait, en parlant du directeur du bureau de Veille sanitaire : "(...) à chaque fois qu'Henri Pierre (Mallet, ndlr) venait me voir, je peux dire que je lui tirais les oreilles, car hélas pour lui, le métier, je le connais (...) Sa production de travail n'était pas satisfaisante. Si vous ajoutez à cela des problèmes relationnels qu'il avait avec beaucoup de monde..."
Ses propos à destination de son prédécesseur, Xavier Malâtre, ont également retenu l'attention du conseil.
François Laudon a demandé à la chambre disciplinaire de première instance de déclarer cette poursuite irrecevable et non fondée. Mais comme l'annonçait la Dépêche, jeudi dernier, la chambre a considéré que les propos tenus par le médecin étaient "profondément déplacés" et "contraires au devoir de bonne confraternité", et lui a infligé un blâme.
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