INCENDIAIRE - Les enquêteurs de la DSP ont résolu, la semaine dernière, une affaire peu habituelle. En février dernier, la société Poly Goudronnage, située dans la vallée de la Tipaerui, avait été ravagée par un incendie. Le feu, qui a fait pour 174 millions de francs de dégâts, n’était pas le fruit d’un accident.

Après de longs mois d’investigations, les policiers ont en effet découvert que l’une des salariées de la société avait demandé à l’un de ses amis d’incendier l’entreprise. La raison ? La jeune femme dérobait des chèques à la société qu’elle utilisait dans des commerces en échange de sommes en liquide.
Elle aurait escroqué de la sorte son employeur de plus de six millions de francs. Mais sentant que l’étau se resserrait, elle avait décidé d’effacer toute trace de son forfait. Elle avait également demandé à la personne qu’elle avait mandaté pour incendier la société (contre 20 000 francs) de dérober les ordinateurs. Là aussi pour tenter de masquer ses agissements.
C’est finalement grâce à la géolocalisation des téléphones portables que les enquêteurs ont découvert le pot aux roses. Le soir du sinistre, la jeune femme "bornait" à proximité des lieux et elle était entrée plusieurs fois en contact avec l’incendiaire.
Une information judiciaire a été ouverte pour incendie volontaire et émission de chèques volés. Les mis en cause ont reconnu les faits. L’enquête se poursuit.
Elle aurait escroqué de la sorte son employeur de plus de six millions de francs. Mais sentant que l’étau se resserrait, elle avait décidé d’effacer toute trace de son forfait. Elle avait également demandé à la personne qu’elle avait mandaté pour incendier la société (contre 20 000 francs) de dérober les ordinateurs. Là aussi pour tenter de masquer ses agissements.
C’est finalement grâce à la géolocalisation des téléphones portables que les enquêteurs ont découvert le pot aux roses. Le soir du sinistre, la jeune femme "bornait" à proximité des lieux et elle était entrée plusieurs fois en contact avec l’incendiaire.
Une information judiciaire a été ouverte pour incendie volontaire et émission de chèques volés. Les mis en cause ont reconnu les faits. L’enquête se poursuit.
J-B. C.