DÉPART - Ambiance de fête, ce vendredi matin, au palais de justice de Papeete où le personnel et les autorités de l’Etat et du Pays ont rendu hommage au procureur général François Badie qui quitte ses fonctions après avoir dirigé le parquet général durant deux ans. Une troupe marquisienne a été conviée pour l’occasion et le magistrat n’a pas hésité à se risquer au haka sous les yeux de ses invités. Son successeur Thomas Pison est attendu le 8 août au fenua.

Bien que retraité de la magistrature, François Badie, dont le curriculum vitae rend compte de la (très) riche carrière professionnelle, n’entend pas rester inactif.
« Je vais essayer de me mettre à la disposition des autorités dans mes sphères de compétences. J’ai beaucoup travaillé à l’international, en Outre-mer. J’ai participé au suivi des accords de Nouméa. Il n’est pas exclu, si mes services sont acceptés, que je continue à travailler dans ce domaine. Pourquoi pas, peut-être, pour le suivi des accords de Papeete » auprès du ministère de l’Outre-mer, confit-il.
Une façon de ne pas rompre totalement avec le fenua. Au sujet du climat social en Polynésie, le magistrat se dit « d’un naturel optimiste ». « Il y a des problèmes, ici, qui ne sont pas supérieurs à ce que l’on trouve dans d’autres endroits, même plutôt moindres ». Mais la consommation d’ice demeure inquiétante.
« C’est un vrai danger pour la santé publique et qui induit tout un tas d’autres délinquances. Je crois que, maintenant, nous avons bien amélioré la façon de détecter les trafics et de les réprimer », dit-il.
François Badie plaide également pour davantage de prévention et se félicite, à ce titre, de la récente création du Conseil de prévention de la délinquance et de celle du Conseil de la famille : « c’est très positif ».
Sur un plan plus personnel, le procureur général dit avoir apprécié son séjour en Polynésie : « C’est toujours un petit déchirement de partir ».
Un tifaifai a été offert par le personnel du tribunal au couple Badie avant que le magistrat ne s’essaie au haka marquisien au côté notamment du substitut général José Thorel et du contre-amiral Denis Bertrand.
J-B. C.
« Je vais essayer de me mettre à la disposition des autorités dans mes sphères de compétences. J’ai beaucoup travaillé à l’international, en Outre-mer. J’ai participé au suivi des accords de Nouméa. Il n’est pas exclu, si mes services sont acceptés, que je continue à travailler dans ce domaine. Pourquoi pas, peut-être, pour le suivi des accords de Papeete » auprès du ministère de l’Outre-mer, confit-il.
Une façon de ne pas rompre totalement avec le fenua. Au sujet du climat social en Polynésie, le magistrat se dit « d’un naturel optimiste ». « Il y a des problèmes, ici, qui ne sont pas supérieurs à ce que l’on trouve dans d’autres endroits, même plutôt moindres ». Mais la consommation d’ice demeure inquiétante.
« C’est un vrai danger pour la santé publique et qui induit tout un tas d’autres délinquances. Je crois que, maintenant, nous avons bien amélioré la façon de détecter les trafics et de les réprimer », dit-il.
François Badie plaide également pour davantage de prévention et se félicite, à ce titre, de la récente création du Conseil de prévention de la délinquance et de celle du Conseil de la famille : « c’est très positif ».
Sur un plan plus personnel, le procureur général dit avoir apprécié son séjour en Polynésie : « C’est toujours un petit déchirement de partir ».
Un tifaifai a été offert par le personnel du tribunal au couple Badie avant que le magistrat ne s’essaie au haka marquisien au côté notamment du substitut général José Thorel et du contre-amiral Denis Bertrand.
J-B. C.