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Concours Voix des Outre-mer : un prix d’encouragement pour Tinalei

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Ils étaient 16 candidats au concours Voix des Outre-mer pour 5 prix. Tinalei a décroché un prix d’encouragement. Une satisfaction pour la jeune fille, connue au fenua pour sa participation à un autre concours : La France a un incroyable talent.

« Fière d’avoir représenté la Polynésie Française pour la première fois au concours Voix des outre mer », a réagi sur les réseaux, la jeune Tinalei.

🌟 Et c'est ainsi que s'achève cette troisième édition du Concours Voix des Outre-mer à l’Opera Bastille, Quelle…

Publiée par Voix des Outre-mer sur Samedi 23 janvier 2021

Le sénateur Teva Rohfritsch était dans le public de l’Opéra Bastille vendredi pour encourager la représentante du fenua. « J’ai eu l’honneur et la fierté de pouvoir assister à huis clos au concours des voix d’outremer, concours de chants lyriques, et de soutenir notre Tinalei ! (…) Bravo à Tinalei qui pour cette première a remporté un des 5 prix sur les 16 candidats avec de nombreux artistes expérimentés ! Super fier pour elle et pour notre fenua », s’est réjoui Teva Rohfritsch qui a partagé quelques images du concours.

Bonjour à tous. J’ai eu l’honneur et la fierté de pouvoir assister à huis clos au concours des voix d’outremer, concours…

Publiée par Teva Rohfritsch sur Samedi 23 janvier 2021

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Le titre « Maeva » du trio Amui, numéro 1 des ventes itunes… en Norvège

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Ils font partie des 12 formations en finale de l’Eurovision France. Le trio Amui formé par Vaheana Fernandez, Eva Ariitai et Ken Carlter, est plutôt confiant.

Selon Ken Carlter qui l’annonce sur les réseaux sociaux, la chanson Maeva qu’ils présentent, était en tête des ventes Itunes en Norvège vendredi en catégorie World music, et 56e en catégorie « All genres ». Un signe, selon le chanteur, que l’Europe est prête à accueillir leur musique.

Ce samedi, Maeva avait disparu du classement en Norvège sur le site de Apple.

La finale de l’Eurovision France aura lieu le 30 janvier. Le trio Amui a toutes ses chances de pouvoir représenter la France, et le Fenua au concours Eurovision 2021 qui se tiendra en mai à Rotterdam.

La belle nouvelle du jour : "Amui – Maeva" N°1 des ventes Itunes en Norvège dans la catégorie World Music, et 56ème en…

Publiée par Ken Carlter sur Samedi 23 janvier 2021

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Maupiti se prépare pour le festival Taste of tahiti 2021

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Après Huahine, Bora Bora, Raiatea et Tahaa, Maupiti se lance et annonce sa participation au Festival Taste of Tahiti 2021… Un déplacement soutenu par la commune. La troupe compte une quarantaine de danseurs, musiciens, chorégraphes et choristes. Ce week-end, la troupe « Maurua i tera ra manu » accueillait les organisateurs du festival. L’occasion de leur présenter une partie de leur spectacle… AMBIANCE

« Deux semaines avant le départ, on nous annonce que le Hura Tapairu est annulé. Du coup les jeunes, ils avaient mal. Même moi j’avais mal, j’étais déçue. Tout notre travail est parti à l’eau. Du coup, avec cette annulation on a pensé à trouver d’autres projets et on est tombés sur le Taste of Tahiti » raconte Teheimana Taputu, présidente de l’association Maurua i tera ra tau.

Pour célébrer cette rencontre, la troupe a choisi des chants et danses qui mettent en valeur l’histoire et les légendes de Maurua (autre nom de Paupiti, NDLR) « l’île secrète ». Pour le maire Woulingson Raufauore, « C’est une fierté immense… Immense, parce que, c’est la première fois dans l’histoire de Maurua que des jeunes garçons et filles ont voulu apporter notre histoire, notre culture au travers du monde. C’est-à-dire aux Etats-Unis et donc évidemment que nous sommes prêts à les soutenir… Il faut soutenir ce genre d’association pour la première fois, évidemment que je suis extrêmement fier.« 

Une rencontre très enrichissante, pour beaucoup, ce voyage est le rêve de toute une vie. Beaucoup d’entre eux n’ont jamais quitté la Polynésie. « Oui, j’ai carrément hâte de partir à l’étranger, parce que j’aime danser et ça me fait plaisir d’apporter ma culture à l’étranger » confie Sharon, danseuse. « C’est sûr que cela me fait plaisir, parce que c’est aussi la première fois que Maupiti se produira aux Etats-Unis… » nous dit Lehi, choriste.

Maurua i tera ra manu s’envolera au mois d’octobre. La troupe est attendue à Temecula, Las Vegas et Orange Conty.

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Aute : une entreprise veut développer des produits à base d’hibiscus

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C’est sur un terrain de 1000 m2, que pousseront bientôt des hibiscus par milliers. Ils serviront à concrétiser le projet de Tehotu et Vaitiare. La fleur aux multiples vertus sera transformée pour en faire divers produits. Un projet qui a germé alors que Tehotu travaillaient en métropole dans l’aéronautique : « C’est un projet que j’ai depuis longtemps, que j’ai eu en France avec l’idée de rentrer au fenua. J’ai essayé de développer un concept autour de l’hibiscus. C’était pour participer au développement économique du fenua et vraiment revenir dans mon pays. (…) En France, j’ai un couple d’amis qui m’a invité chez eux à manger et la femme qui est africaine, m’a préparé une boisson à l’hibiscus. Ça m’a beaucoup intrigué et lorsque j’ai goûté cette boisson, je me suis dit qu’il y avait beaucoup de potentiel à développer puisqu’ici on est entourés de cet hibiscus. (…) Auparavant j’étais dans l’aéronautique. J’étais technicien chez Airbus et j’ai décidé de tout quitter et de revenir. Là je me forme et j’apprends« , raconte Tehotu Tanata, co-fondateur de l’entreprise Aute (Tahiti Hibis).

Une reconversion professionnelle et une idée qui ont séduit le French tech Tremplin. Le grand concours de start-up a permis aux jeunes entrepreneurs de concrétiser leur projet. Depuis et avec l’aide de leur entourage, ils feront bientôt pousser une variété bien précise d’hibiscus : « On est en train de faire les platebandes et ensuite on va positionner la bourre de coco, faire le paillage et on commencera la plantation. On prévoit 800 à 900 pieds d’hibiscus. Ce sera la nurserie. De cette nurserie on aura toutes nos plantes mères pour continuer le projet sur d’autres terrains. »

Crédit Tahiti Nui Télévision

Pour l’heure, Tehotu et Vaitiare fabriquent ce sirop à base d’hibiscus. A plus long terme, ils ont pour ambition de créer une gamme plus étoffée comme du thé, du vinaigre, de la liqueur ou encore des friandises. Mais pas facile de se lancer lorsqu’on est jeune alors ils vous invitent à participer au projet : « On demande aux gens, ce qui veulent bien nous soutenir, on va créer une plateforme de crowdfunding pour récolter des fonds. Les gens auront la possibilité d’adopter un bébé hibiscus. Chaque bébé hibiscus sera au nom du parrain et quand la plante sera grande, on fera une bouture, on mettra en pot et on enverra le pot à chaque parrain qui nous aura aidé. »

Le Pays a notamment participé au projet en mettant à disposition un terrain de 5 hectares situé à Raiatea. Sans compter l’aide précieuse de l’incubateur PRISM de la CCISM, pour que la toute jeune société baptisée Aute ou hibiscus en tahitien, prenne vie.

Crédit Tahiti Nui Télévision

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Des orques observées aux Raromatai

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Ce n’est pas la première fois que des orques sont observées dans les eaux du fenua. De la famille des dauphins, les orques sont bien présentes en Polynésie. Ce sont des prédatrices et non des tueuses, précise l’association de protection des mammifères marins, Mata Tohora.

Plusieurs ont été observées ces derniers jours aux Raromatai : « une dizaine à 500 mètres de la passe de Maupiti, 5 dont 1 jeune entre Huahine et Raiatea… » mentionne Mata Tohora sur les réseaux sociaux ce samedi.

Les orques peuvent mesurer de 7 à 9.5 m adultes et peser de 4 à 8 tonnes. Elles peuvent vivre jusqu’à 70 ans pour les mâles et 90 ans pour les femelles en milieu naturel…

🤩 Depuis plusieurs jours, elles sont là : Raiatea, Huahine, Maupiti… 😍 Elles, les orques, grandes nomades toujours en…

Publiée par Mata Tohora sur Samedi 23 janvier 2021

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Covid-19 : vers un reconfinement en métropole ?

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Dans un entretien au journal Le Parisien paru dimanche, le ministre de la Santé Olivier Véran dit attendre « d’être fixé sur les effets du couvre-feu ». « On le sera la semaine prochaine », précise-t-il. « Si ça ne baisse pas et si les variants [du Covid-19] commencent à se diffuser partout », le gouvernement « prendra des mesures supplémentaires », prévient-il. « Et cela s’appelle le confinement. »

« Il n’y a pas de décision prise, et les prochains jours seront décisifs », a indiqué le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal, lors de l’émission de France 3 Dimanche en Politique. Mais « par principe, tous les scenarii sont sur la table ».

Du côté des médecins, la question est tranchée. « Nous nous avançons vers un confinement, c’est nécessaire pour nous permettre de repartir et de rebondir à la fin du printemps et de l’été avec toute la France qui veut se mettre au travail », a déclaré dimanche sur Franceinfo Denis Malvy, membre du Conseil scientifique et chef du service des maladies infectieuses et tropicales au CHU de Bordeaux.

« Le confinement apparaît vraiment irrémédiable, la question qui se pose maintenant, c’est dans quel délai« , a renchéri Karine Lacombe, cheffe de service des maladies infectieuses à l’hôpital parisien Saint-Antoine, dans Le grand jury sur RTL/Le Figaro/LCI.

« Nous, scientifiques, considérons qu’on ne peut pas attendre »

Karine Lacombe, cheffe de service des maladies infectieuses à l’hôpital parisien Saint-Antoine

« Nous, scientifiques, considérons qu’on ne peut pas attendre (…) parce qu’il est toujours beaucoup plus efficace, d’être en préventif que de mettre en place un confinement alors qu’on est déjà au bord de craquer », a-t-elle poursuivi. Plusieurs indicateurs montrent que « nous arrivons à un seuil de saturation du système hospitalier ».

Les hôpitaux français comptaient samedi près de 25 900 patients malades du Covid-19, dont quelque 2 900 dans un état grave, en service de réanimation. Des chiffres stables par rapport à la veille, après plusieurs jours d’une lente progression. Redescendu début décembre, le nombre des hospitalisations reste depuis sur un plateau compris entre 24 000 et un peu moins de 26 000.

Un confinement semblable à celui d’octobre « permettrait de faire un compromis entre la nécessité sanitaire et les besoins d’une vie économique », estime Karine Lacombe, qui souhaite garder les écoles ouvertes, « pour le bien-être des enfants ».

« La situation permet la continuité scolaire. Mais nous sommes vigilants », assure pour sa part le ministre de l’Education nationale Jean-Michel Blanquer au journal JDD. « Tout notre travail consiste à éviter cette hypothèse (d’une fermeture des établissements), même si elle reste concevable en cas de nécessité absolue. L’école reste essentielle pour nos enfants ».

15 millions de vaccinés en juin

Par ailleurs, depuis la nuit de samedi à dimanche, présenter un test PCR négatif réalisé 72 heures avant est devenu obligatoire pour les voyageurs en provenance de l’Union européenne (UE) dans les ports et aéroports français. 

Cette obligation s’appliquait déjà depuis la mi-janvier aux voyageurs en provenance des autres pays.

Les contrôles, réalisés principalement dans les ports et aéroports , concernent actuellement quelque 62 000 personnes par semaine selon le ministre délégué chargé des Transports Jean-Baptiste Djebbari. Mais les travailleurs frontaliers et le transport terrestre en sont exemptés.

À Roissy-Charles-de-Gaulle, où des barnums destinés aux tests ont été installés au terminal qui regroupe les vols européens, cette nouvelle règle « ne va pas changer grand chose », a expliqué une source aéroportuaire à l’AFP.

La plupart de ces voyageurs ont déjà un test, les autres pourront effectuer un test antigénique sur place et « la seule inconnue sera le temps d’attente », a-t-elle précisé.

Sur le front du vaccin, le Premier ministre, Jean Castex, a pu se réjouir samedi que le pays ait franchi le seuil du million de vaccinés contre le virus responsable du Covid-19, au moins avec une première injection.

Fixé pour la fin janvier, ce palier a été franchi quatre semaines après le début de la campagne française de vaccination.

Ces vaccinés font partie des publics prioritaires (personnes âgées en Ehpad ou de plus de 75 ans, soignants de plus de 50 ans…), et le taux de vaccination de la population s’échelonne de 0,2% en Guyane à 2,3% en Bourgogne-Franche-Comté. Au-delà, la ministre déléguée à l’Industrie, Agnès Pannier-Runacher, s’est dite « raisonnablement confiante » que la France dépasse son objectif de vacciner « 15 millions de personnes » d’ici au mois de juin et a tenu à rassurer sur les livraisons de doses: plus de 1,9 million ont déjà été reçues.

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À Rurutu, la langue et la culture enseignées à l’école

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C’est une demi-journée un peu particulière pour les 314 enfants du groupe scolaire de Moerai. Durant cette matinée, ils réapprennent ce qui constitue une partie de leur patrimoine culturel. Pas de mathématiques, ni de conjugaisons et autres disciplines typiques du premier cycle. À la place, du tressage de pandanus ou encore de la teinture de moré enseignés en langue Rurutu.

« Nous voulons que la langue se perpétue à l’école et dans les familles, les foyers, et même dans les écoles du dimanche. Et nous invitons les animateurs des écoles du dimanche à parler la langue pendant ces moments-là. C’est très important pour nos élèves, souligne Nuupure Riveta, directrice du groupe scolaire Moerai. Parce que si nous ne faisons pas ça aujourd’hui, c’est une langue qui tend à disparaître parce qu’on ne l’entend presque plus, à part chez les personnes âgées. »

L’apprentissage de la langue se fait par tous les moyens : la musique avec l’apprentissage du toere ou encore de orero, mais aussi par l’alimentation.

« Les enseignants disent ‘oui mais ils ne me répondent pas en reo, ils ne me parlent pas’. Mais les enfants, on le sait tous, ne parleront pas de suite mais au moment des activités c’est à nous d’impulser ça au niveau des classes, de faire en sorte que les enfants parlent. Depuis novembre, on a vu de véritables progrès« , note la directrice.

Le dispositif de classe bilingue à Rurutu est établi sur 3 ans. Il devrait être mis en place dans d’autres établissements dans les îles avoisinantes.

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Enfants à « haut potentiel » : un problème de « formation des enseignants » en Polynésie

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TNTV : Vous avez soutenu une thèse à l’Université de Nantes sur la cause polynésienne de l’intelligence « processus des identifications et mode de scolarisation des enfants à haut potentiel en Polynésie », autrement dit, vous vous êtes intéressés aux élèves surdoués. Tout d’abord pourquoi « haut potentiel », pourquoi ce terme ?
Christian Tamarii, docteur en sciences de l’éducation :
« Un enfant à haut potentiel est un enfant qui est en avance par rapport aux enfants de sa classe d’âge. Il est en avance sur le plan intellectuel, sur le plan mental, mais au plan affectif ça ne change pas ce qui peut causer quelques soucis d’adaptation. C’est pour ça qu’il est urgent que l’enfant soit très vite identifié, soit pris en charge, soit stimulé à juste titre pour éviter une orientation pathologique. »

On évalue à combien le nombre d’enfants surdoués en Polynésie ?
« Au cours des 4 dernières années, j’ai trouvé des enfants à haut potentiel dans tous les milieux sociaux, même dans les milieu socialement défavorisés. J’en ai trouvé un peu moins d’une centaine. (…) Ce sont des enfants qui ont passé des tests avec des psychologues scolaires, des psychologues libéraux (…) Ils ont passé le test de QI, ils ont un QI d’au moins 130. C’est le seuil de détermination mais ce n’est qu’un chiffre, c’est une indication parce que l’intelligence ne se mesure pas en chiffre. Ces résultats permettent de situer l’enfant dans un échantillonnage établi au sein de sa population. Il indique le ‘rang’ de l’enfant uniquement. »

Est-ce qu’il est difficile d’identifier un enfant surdoué ? Certains ne passent-ils pas au travers des radars finalement ?
« Si justement parce qu’il y a un problème chez nous, un problème de formation des enseignants. Nous avons des psychologues uniquement dans les écoles publiques. Il y en a dans toutes les écoles publiques, dans tous les archipels et les écoles protestantes et écoles adventistes n’en ont pas. L’école catholique n’en a que deux pour des milliers d’enfants. Cela oblige les parents à aller voir le libéral. La consultation varie entre 20 000 et 40 000. À ce prix là, les enfants à haut potentiel issus de milieux socialement défavorisés risquent de ne pas rencontrer le psychologue. »

Donc ils passent au travers des radars… Du coup l’école ne propose pas grand-chose, est-ce que le Pays prend en compte lui aussi ces enfants surdoués ? Qu’est-ce qui est fait ?
« Il n’y a pas de filière spécialisée en Polynésie pour ces enfants mais il y a une poignée d’enseignants qui s’investissent. Ce n’est pas une thématique totalement inconnue en Polynésie. (…) »

Est-ce qu’il y a des projets, concrètement, à l’avenir pour ces enfants surdoués ?
« Revenons sur la détection des enfants : il y a le repérage par le haut, qui s’appuie sur des tests psychométriques, et les résultats des enfants qui sont des résultats éminemment excellents. Et il y a une détection par le bas qui est fondée sur des signes cliniques comme l’ennui parce que ce sont des enfants qui s’ennuient en classe, ça ne va pas assez vite et ce n’est pas assez compliqué. L’hyperactivité, des troubles de comportement, troubles d’apprentissage, il y a des enfants autistes qui sont aussi à haut potentiel, mais tous les autistes ne sont pas des enfants à haut potentiel. Il s’avère que ces enfants qui sont détectés par le bas, souffriraient de la pâleur du système éducatif normatif. De ce fait ils peuvent être en difficulté et en échec, et parfois le haut-potentiel est accompagné de vulnérabilité affective. »

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Ninja warrior : un participant venu de Polynésie va en finale

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Bertrand, 33 ans est sauveteur en mer au fenua. Il a fait 15 000 km pour participer à l’émission tournée à Cannes en métropole. « Je suis sauveteur en mer sur hélicoptère au sein de la Marine nationale actuellement à Tahiti. Mon métier consiste à aller chercher tout type de personnes en danger, ça va d’une extinction de feu à une recherche de personnes perdues en montagne. On se sent utile. Je suis content de me coucher, je suis content d’être fatigué, d’avoir sauvé une vie. Ce métier, c’est vraiment quelque chose que je voulais faire depuis tout petit. La recherche, l’adrénaline, l’action, c’est un peu comme Ninja warrior : il faut être sportif et avoir beaucoup de mental. Malgré mon mètre 60 de taille, je suis du genre plutôt à tenter l’impossible », a-t-il déclaré en guise de présentation.

Le jeune homme a été le premier à s’élancer sur le parcours. Et il s’est rapidement révélé être un redoutable concurrent. En demi-finale, il a affronté David Maury, un père de famille athlétique de 47 ans, alors 10e au classement provisoire.

Bertrand a réalisé le parcours en un temps record. Il accède à la finale en 2e position au classement général. La suite au prochain épisode, samedi prochain sur votre chaîne TNTV…

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Ces restaurateurs ont investi… en pleine crise

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Investir en ces temps de crise : une décision difficile à prendre. Teiva LC a agrandi son établissement de Papeete en y ajoutant 19m2 supplémentaires. Il passe à 115m2, et ce n’est pas pour augmenter sa capacité d’accueil… « Je ne veux pas accueillir plus de monde. L’idée c’est vraiment de pouvoir offrir un maximum de confort à la clientèle qui arrive, et c’est vrai qu’avec les gestes barrières, toutes ces choses qu’il faut respecter, je me devais d’offrir un espace un peu plus conséquent pour respecter. (…) On est face à quelque chose qui nous est complètement inconnu et on essaie de taper un peu partout, de faire ce qu’il faut pour que la clientèle réponde présent. Et puis on avance, « tapea te paari ». On est là vraiment pour avancer et trouver les solutions. »

Annabelle quant à elle, est arrivée au fenua depuis peu. Elle a décidé de prendre un nouveau départ en investissant dans la reprise d’un restaurant en plein centre-ville. 25 millions de Fcfp ont été nécessaires pour la rénovation. Elle a eu le courage et l’audace d’ouvrir en pleine crise sanitaire. « C’était le moment d’investir pour redonner un peu d’élan, un peu de travail. (…) Les gens ont besoin de sortir, d’aller au restaurant, de vivre (…) On a fait plus de 25 millions de travaux pour pouvoir redonner vie à ce lieu qui est principal en centre-ville. On est très bien placés mais c’est un lieu qui c’était laissé allé avec le temps. »

La capacité d’accueil du restaurant est de 80 couverts mais le soir où nous avons tourné, alors que le week-end débutait, le restaurant n’a servi que 7 couverts. « En même temps on ne fait pas beaucoup d’animations parce qu’on vient de commencer et qu’on n’a pas encore des budgets qui nous permettent de… Et puis voilà, on n’est pas connus. Et puis il y a la covid. Donc c’est vrai que ce n’est pas évident. Mais on tient on est là et on va se laisser le temps d’avancer au fur et à mesure. (…) Je pense qu’on a tout intérêt à rester confiants. (…) C’est difficile mais ça ne va pas durer (…) Il faut être positifs. »

Crédit Tahiti Nui Télévision

Les restaurateurs que nous avons rencontrés sont généralement conscients de la chance qu’ils ont de pouvoir ouvrir, contrairement à ceux de métropole. « Je pense tout de même qu’on est assez privilégiés ici en Polynésie par rapport à ce qui se passe dans le monde, estime Teiva LV. Je croise les doigts pour que mes confrères et moi on puisse quand même continuer à vivre, survivre. »

Certains restaurateurs aimeraient pouvoir fermer plus tard, pour pouvoir servir plus de clients et faire un meilleur chiffre.

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Journée internationale du sport féminin : chez les Marmouyet, le football de mère en fille

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« Le foot féminin avant c’était un ensemble de copines qui voulaient jouer au foot et on s’y est mises. Pour les hommes, avant, les femmes c’était à la maison pour garder les enfants et faire le ma’a. Une femme n’avait rien à faire sur les terrains de foot, se souvient Leila Marmouyet. On n’a jamais cessé de jouer au foot, et puis après on a arrêté de jouer en association, et on a créé Tefana football féminin avec mamie Juliette. C’était la gardienne du terrain de Tefana. On s’est lancées. Là c’était vraiment la compétition. »

C’est le début d’une lignée de footballeuses. Ses filles s’épanouiront aussi dans ce sport : « Moi mes filles, d’abord je les ai mises à la danse. Elle n’aimaient pas. Donc je les ai mises au foot. Et elles s’y sont plus. »

Lire aussi : Vaihei Samin ou le ballon rond dans le sang

Aujourd’hui, sa petite-fille Vaihei Samin est un véritable symbole pour la jeunesse polynésienne. Elle évolue actuellement en métropole. « Elle est partie quand même à 15 ans. J’ai toujours voulu que ma petite-fille aille plus loin avec l’appui de ses parents. »

En juillet dernier, Maima, la fille de Leila et maman de Vaihei décède des suites d’une longue maladie. « Ma fille n’est plus là. Elle s’est sacrifiée pour sa fille. Elle n’a même pas pensé à sa maladie. Pour elle s’était sa fille, sa fille, sa fille »

« Ça fait bizarre, on n’arrive toujours pas à y croire même après 6 mois. C’est difficile à accepter mais on ne peut que vivre avec. Elle était comme ma soeur, ma meilleure amie, ma psychologue, tout, que ce soit dans le sport ou autre chose, ma maman a toujours trouvé les mots se souvient Vaihei Samin. Elle m’a toujours accompagnée, même si les matchs étaient à la Presqu’île. En France c’était compliqué mais elle a toujours voulu venir. Maintenant je sais qu’elle sera toujours avec moi et je vais continuer, pour elle. »

Pour Leila, l’avenir du football, « c’est le football féminin. Qu’elles fassent comme Vaihei, aller jusqu’au bout de leurs rêves. »

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Le Maupiti Express 2 va-t-il maintenir sa desserte jusqu’à Maupiti ?

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S’il est une chose sur laquelle tout le monde est d’accord, c’est bel et bien le désenclavement de l’île… Depuis que le Maupiti Express2 a repris ses rotations entre bora/Maupiti en octobre dernier, la population, les commerçants et les pension de familles sont moins lésés…

« Oui, il y avait une bonne demande de frêt. C’est pour cela que l’on a insisté et ça c’est concrétiser. On a quelques touristes quand même, mais enfin ce n’est pas ce que l’on avait avant. Donc il faut laisser le temps se faire et je pense que cela va repartir tout doucement dans le courant de cette année… Il faut être positif quoi », lance Gérald Sachet armateur du Maupiti Express II

Crédit Tahiti Nui Télévision

Une rotation hebdomadaire rendue possible grâce au partenariat du Pays… Mais après 3 mois d’activité, le capitaine émet quelques réserves, quant au maintien de cette ligne, trop peu rentable pour couvrir à elle seule, les charges de la société : « Ça risque de poser problème c’est sûr, parce que on est tout de même 11 à bord du bateau. C’est un équipage tout de même, parce qu’on a beaucoup de main d’œuvre, il faut porter les colis, il faut rentabiliser tout ça, il y a un capitaine, un second, un mécanicien, ça coûte hein ! Mais c’est normal et si on ne peut vraiment pas faire autrement, ben on va arrêter, qu’est que tu veux ? On va garder les lignes qui sont rentables comme Bora-Tahaa-Raiatea… »

Le maire Woulingson Raufauore espère que la navette maintiendra ses rotations. Elle est un moteur essentiel au développement économique de l’île : « Certainement qu’il y aura encore une discussion avec le gouvernement et le Ministre pour éventuellement subventionner à nouveau cet armateur-là. C’est absolument nécessaire parce que, il y a tellement de touristes qui veulent venir chez nous, on a fait un constat positif et nous souhaitons et c’est un souhait extrêmement fort, que le Maupiti Express continu la desserte sur Maupiti, parce qu’on en a besoin. »

Pour rentabiliser la desserte, l’armateur a proposé au Ministère de tutelle, de desservir également Mopélia, pour convoyer le coprah, y amener des vivres et déposer ou récupérer les familles sur place. En attendant, la desserte vers Maupiti est toujours assurée.

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La Nouvelle-Zélande enregistre son premier cas local de Covid-19 en plus de deux mois

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Une femme de 56 ans, récemment rentrée d’Europe, a été testée positive dix jours après avoir effectué une quarantaine obligatoire de deux semaines. 

Elle avait observé des symptômes du nouveau coronavirus plusieurs jours avant d’être testée.

Une recherche active des cas contact a été lancée, la femme et son époux ayant passé plusieurs jours dans la région de Northland, au nord de l’archipel, alors qu’elle était potentiellement contagieuse. Ils auraient visité une trentaine de lieux.

Le ministre de la Santé Chris Hipkins a déclaré qu’il était encore trop tôt pour décider si un confinement total ou partiel devait à nouveau être mis en place.

« Nous ne connaissons ni l’origine ni la souche de l’infection », a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse. 

La femme est rentrée en Nouvelle-Zélande le 30 décembre après avoir passé quatre mois en Europe, principalement en Espagne et aux Pays-Bas. Elle est sortie le 13 janvier de l’hôtel où elle avait été placée quarantaine à Auckland.

Le directeur général de la santé de Nouvelle-Zélande, Ashley Bloomfield, a précisé que les deux tests de dépistage auxquels elle s’était soumise lors de sa quarantaine avaient été négatifs et son mari n’avait montré aucun symptôme.  

Depuis le 18 novembre, le pays n’avait recensé aucun cas local de coronavirus. 

Les autorités étudient les images des caméras de vidéo-surveillance afin de voir si la femme a contracté le virus lorsqu’elle se trouvait en quarantaine. 

Les plus de 600 personnes qui se trouvaient dans l’hôtel au même moment ont été invitées à s’isoler et à se soumettre à un nouveau test de dépistage du Covid-19.

Il s’agit de la deuxième fois, en Nouvelle-Zélande, qu’une personne rentrant de l’étranger présente des symptômes du nouveau coronavirus après avoir été autorisée à quitter son centre de quarantaine. 

La Nouvelle-Zélande a été largement saluée pour sa bonne gestion de la pandémie, avec un bilan de 25 morts attribués au Covid-19 et 1 927 cas confirmés sur une population totale de quelque 5 millions d’habitants.

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La Croix rouge cherche des marraines pour Les enfants du fenua

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Malgré la crise sanitaire, la Croix rouge continue à rechercher des marraines pour Les enfants du fenua. La Croix rouge n’avait pas lancé d’appel lors de la rentrée du mois d’août, car elle a dû s’adapter à la situation sanitaire. Mais si la crise est loin d’être terminée, les enfants eux ont toujours besoin d’un soutien éducatif.

Vous pouvez parrainer un enfant, en apportant un soutien financier ou en donnant de votre temps une à deux fois par semaine. Pour plus d’information, contactez le 87 74 17 05.

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Les salles de jeux, toujours fermées, tirent la sonnette d’alarme

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Depuis le mois de novembre les salles de jeux et de loisirs sont fermées. Seules celles dédiées exclusivement à l’accueil d’enfants de moins de 11 ans ont pu échapper à la fermeture administrative. S’agissant pour la majorité d’équipements électroniques, il faut régulièrement entretenir le matériel ou faire des mises à jour et bien entendu, sans aucune rentrée d’argent.

« Le commerce, il ne fonctionne plus. Il faut être honnête. Trois mois sans avoir de rentrée d’argent, je ne sais pas comment c’est possible de pouvoir survivre sachant que la salle, en étant fermée, a quand même des charges… », confie Christophe Chung-Wong, co-gérant de In Game Tahiti.

Les charges mensuelles varient entre 250 000 et 500 000 Fcfp. Elles s’accumulent et les créanciers s’impatientent. La majorité des salles de jeu ont perçu les aides pour compenser les salaires de leurs employés mais quasiment aucune pour le manque à gagner et les charges fixes.

Chez Réalité Virtuelle Tahiti par exemple, la faute est imputable à un très mauvais « timing »… « Ce qui s’est passé, explique Hinarii Win Symington, gérante de l’établissement, c’est que l’année dernière, après un an d’efforts pour pouvoir ouvrir, on a ouvert, il y a eu le confinement presque une semaine après même pas, donc on a refermé. On a pu rouvrir en mai. Ensuite on s’est fait fermer encore une fois puisque là, en novembre, on s’est fait fermer. Et depuis, pas d’aide, rien du tout puisqu’on fait partie des entreprises qui ont été ouvertes après le 10 mars donc on n’a rien du tout. Pour l’instant… on attend. »

Après le confinement du mois de mars, les salles de jeux avaient pourtant appliqué des règles de sécurité sanitaire strictes. Les mêmes que celles des salles de cinéma par exemple qui, paradoxalement, ne sont pas fermées…

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Tribunal foncier : qu’est-ce qu’un assesseur et quel est son rôle ?

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Ils étaient 24 à prêter serment : 17 sur l’île de Tahiti, 5 aux îles Sous-le-Vent et 2 aux Marquises. Après la prestation de serment, direction le tribunal foncier où chacun reçoit un dossier complet sur leurs futurs travaux. Sur les 24 juges assesseurs, 8 ont déjà officié durant les trois années écoulées. La principale difficulté qu’ils ont pu rencontrer est le manque d’information des justiciables.

« Ce qui manque parfois, c’est que les gens n’apportent pas tout leur dossier, ou ne préviennent pas toute la famille. Or, chaque fois qu’on a un dossier à préparer, il faut prévenir toute la famille. Il faut que chacun des membres de la famille qui est coïndivisaire puisse apporter son avis, soit négatif, soit positif, qu’importe. Mais il faut le faire, explique Simone Grand, assesseure au tribunal foncier. Et parfois il y a des dossiers qui traînent parce qu’il n’y a pas toutes les pièces justificatives. Mais ce dont je suis très heureuse, de faire partie de cette équipe, c’est le dévouement que je rencontre dans l’équipe du tribunal, chez les greffiers, partout, vraiment tout le monde a envie que ça soit réglé. »

Ce tribunal foncier est le seul de toute la République française. La fonction d’assesseur est également unique. C’est le résultat d’un travail engagé en 2004 lors de la réforme statutaire. Il faudra attendre 2017 pour qu’un texte officialise la création du premier tribunal foncier. Rémunérés 10.000 Fcfp par vacation, les assesseurs permettent aux juges professionnels d’avoir une vision historique et sociologique des dossiers fonciers.

« Et puis le droit doit être accessible à la population, estime Laetitia Ellul-Curetti, magistrate coordinatrice du tribunal foncier. La justice doit être proche des gens pour être comprise et nous on a tendance à employer des termes juridiques qui ne sont pas toujours accessibles. Comme ils participent avec nous aux jugements, souvent ils relisent et nous disent : ‘là tu devrais expliquer un peu plus, parce que le justiciable ne comprendra pas’. Donc il participe à rendre des décisions plus justes et plus adaptées à la population, et aussi plus compréhensibles. Donc il rapproche la justice des citoyens. J’ai énormément appris au contact des assesseurs. »

Conformément à la loi, le mandat des assesseurs est d’une durée de 3 ans renouvelable. Ils bénéficient de prérogatives mais également d’obligations, comme le secret des délibérations.

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Le tribunal mixte de commerce de Papeete note une chute des procédures en 2020

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Alors qu’en 2019, le tribunal mixte de commerce avait enregistré 339 procédures nouvelles, ce chiffre a sensiblement baissé en 2020 : 232, soit -31.56% d’une année sur l’autre. Mais la Polynésie française ne fait pas exception. En métropole aussi, l’activité des tribunaux de commerce a nettement décliné cette année passée. « Il n’y a jamais eu aussi peu de défaillances d’entreprises en 2020 », inscrit le tribunal mixte de commerce dans son bilan.

Concernant les conciliations, (procédure ouverte aux personnes exerçant une activité commerciale ou artisanale qui éprouvent des difficultés juridiques, économiques ou financières, avérées ou prévisibles, et ne se trouvent pas en état de cessation des paiements depuis plus de 45 jours), elles sont quant à elle en hausse.

Alors qu’en 2019, le tribunal n’avait enregistré que 10 conciliations, ce chiffre a plus que doublé en 2020 : 22 conciliations ont été ordonnées. « Et encore, ce chiffre ne recense pas toutes les demandes d’ouverture de conciliation qui n’ont pas abouti, souvent parce que la situation de l’entreprise était déjà trop dégradée (cessation de paiements consommée) ou parce que le chef d’entreprise n’a pas donné suite à sa prise de contact initiale », précise le tribunal avant de poursuivre :

« Incontestablement, la crise occasionnée par les mesures de lutte contre la covid a incité les chefs d’entreprise à recourir au dispositif de conciliation, dont il convient de rappeler l’intérêt et la souplesse. Intérêt renforcé puisque cette année, le Législateur local a adopté la loi du Pays n° 2020-12 du 21 avril 2020 portant diverses mesures d’urgence en matière économique en raison de l’épidémie de covid-19 dont une des dispositions interdit toute voie d’exécution et toute procédure contentieuse durant le déroulement de la conciliation à l’encontre de l’entreprise qui fait l’objet d’une procédure de conciliation. »

Enfin, le tribunal note un nombre stable de liquidations prononcées : 143 en 2019 ; 141 en 2020. Mais précise tout de même que « cette stabilité en absolu cache mal une augmentation relative du nombre de liquidations prononcées. Toujours plus de liquidations : le mouvement amorcé il y a 5 ans se poursuit. »

Parallèlement, le nombre d’ouverture de redressement judiciaire diminue (82 en 2019 et 64 en 2020), ce qui signifie, qu’en plus, les liquidations sont de plus en plus directes, sans passer par la période d’observation.

Le tribunal mixte de commerce conclue son bilan en confiant qu’il « ne décèle, ni dans son activité juridictionnelle de l’année passée et du premier trimestre à venir, ni dans ses missions prospectives et préventives, une augmentation de défaillances d’entreprises ».

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Covid-19 : 60 nouveaux cas testés positifs en 72h, un nouveau décès

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Selon les derniers chiffres de la plateforme covid transmis ce lundi, 60 personnes ont été testées positives à la covid-19 en 72 heures. Un chiffre qui semble montrer que la baisse de l’épidémie se poursuit en Polynésie. On note cependant un nouveau décès d’une personne ayant contracté la covid-19. 20 personnes sont en cours d’hospitalisation dont 11 en service de réanimation.

Concernant la vaccination, depuis le 18 janvier, 1 161 personnes ont reçu la première dose de vaccin.

7000 personnes pourront être vaccinées au fenua. En priorité, les personnes âgées de plus de 75 ans, plus fragiles. Le vaccin est gratuit et non obligatoire.

Lire aussi – Covid-19 en Polynésie : les mesures de restriction prolongées jusqu’au 15 février

Les mesures de restriction prises pour éviter la propagation du virus, parmi lesquelles le couvre-feu de 21 heures à 4 heures du matin pour Tahiti et Moorea, ont été prolongées jusqu’au 15 février.

Bilan au premier semestre 2020

Le premier cas confirmé en Polynésie a été dépisté le 10 mars. Un total de 62 cas dont 32 cas importés avaient été confirmés entre le 10 mars et le 25 juin 2020.

Par ailleurs, en cas de symptômes évocateurs, sachez que le centre d’appel du bureau de veille sanitaire de la direction de la Santé sera ouvert le 1er janvier de 8 à 13 heures : 40 455 000. si votre état est alarmant appelez le 15.

Retrouvez la courbe de l’évolution de l’épidémie en Polynésie et les chiffres dans le Pacifique en cliquant ICI

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Coronavirus : le variant sud-africain détecté en Nouvelle-Zélande

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Une femme de 56 ans qui était récemment rentrée d’Europe a été testée positive samedi, 10 jours après avoir achevé sa quarantaine obligatoire de deux semaines à l’isolement.

Le bilan de la Nouvelle-Zélande dans le combat contre la Covid-19 a été salué à l’étranger, l’archipel totalisant moins de 2.000 cas depuis le début de la pandémie. Au total, 25 décès ont été imputés à la Covid-19 dans ce pays.

Cette femme de 56 ans est la première personne à avoir été contaminée localement depuis la mi-décembre, et elle est atteinte d’une souche de virus vraisemblablement plus contagieuse.

« La souche d’infection est le variant sud-africain et la source de l’infection est très probablement une autre personne qui était rentrée » de l’étranger, a annoncé lundi le ministre de la Santé Chris Hipkins. 

Elle aurait été contaminée pendant sa quarantaine par une personne qui se trouvait au même étage qu’elle et qui a été testée positive deux jours avant que cette femme ne finisse sa quarantaine.

Après sa sortie de quarantaine, elle s’est rendue dans la région du Northland, à la pointe nord du pays, et a présenté des symptômes de la Covid-19 pendant plusieurs jours avant d’être testée positive.

Deux de ses proches, dont son mari, ont depuis été testés négatifs. Le directeur général de la Santé Ashley Bloomfield a estimé que s’ils n’avaient pas été contaminés, c’était probablement du fait du type de symptômes que la femme présente.

« Elle n’a pas parlé de symptômes respiratoires, c’était davantage des douleurs musculaires, ce qui fait qu’elle n’a peut-être pas propagé tant que ça le virus », a-t-il dit.

Le ministre australien de la Santé, Greg Hunt, a de son côté fait part de sa « grande inquiétude » et son gouvernement a annoncé la suspension pendant au moins 72 heures de la disposition qui permet aux Néo-Zélandais arrivant en Australie d’être exemptés de quarantaine.

« Nous optons pour une prudence totale en attendant d’en savoir plus », a-t-il dit aux journalistes à Canberra. « Ces changements entrent en vigueur immédiatement. »

M. Hunt a exhorté les Néo-Zélandais projetant de prendre un vol pour l’Australie dans les trois prochains jours à revoir leurs plans, étant donné qu’il leur faudra observer une quarantaine de 14 jours comme tous les autres visiteurs arrivant de l’étranger.

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Australie : un homme retrouvé après avoir disparu 18 jours dans le bush

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Robert Weber, âgé de 58 ans, a été retrouvé dimanche matin près d’un barrage par un propriétaire local, après avoir été vu pour la dernière fois le 6 janvier sortant d’un hôtel de Kilkivan, à environ 200 kilomètres au nord de Brisbane.

Selon la police du Queensland, le véhicule de M. Weber s’était enlisé sur une route qu’il ne connaissait pas. « Il est resté près de sa voiture avec son chien pendant trois jours avant de se trouver à court d’eau », a précisé la police dans un communiqué.

« Il est parti à pied et s’est perdu puis est resté près d’un barrage où il a survécu en dormant par terre, buvant l’eau du barrage et mangeant des champignons », poursuit le communiqué.

Des recherches aériennes et terrestres avaient été suspendues au bout d’une semaine à passer au peigne fin « une zone dense de bush, de rivières, de barrages et de terrain escarpé par temps pluvieux ».

Robert Weber a été hospitalisé « souffrant de l’exposition aux éléments mais sain et sauf », selon la police. Son chien n’a pas été retrouvé.

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