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Covid : aucun nouveau cas ni hospitalisation en 24h

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Depuis le début de l’épidémie, 144 personnes ayant contracté le covid sont décédées.

Pour rappel, en cas de symptômes évocateurs, sachez que le centre d’appel du bureau de veille sanitaire de la direction de la Santé sera ouvert le 1er janvier de 8 à 13 heures : 40 455 000. si votre état est alarmant appelez le 15.

Retrouvez la courbe de l’évolution de l’épidémie en Polynésie et les chiffres dans le Pacifique en cliquant ICI

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Ouverture des inscriptions pour les courses de porteurs de fruits

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Après les va’a taie dimanche dernier, le Heiva Tu’aro ma’ohi se poursuit avec les courses des porteurs de fruits mercredi 14 juillet, au parc Paofai.

Conditions d’inscription

  • Tous les athlètes devront se présenter en tenue locale, pareu. Les chaussures en fibre locale sont acceptées.
  • Le cordage de fixation des fruits devra être fait de fibre végétale uniquement.
  • Le filet en fibre végétale sera également admis (pas de panier).
  • Le dimension du bois devra être comprise entre 1,2 et 1,5 mètre maximum, pour un diamètre de 120 à 150 millimètres.

Les catégories ouvertes sont les suivantes :

  • Feia Api : hommes âgés de 15 à 19 ans, pour une charge de 15 kg sur un parcours de 1 tour + un demi-tour ;
  • Masters : hommes âgés de plus de 40 ans, pour une charge de 30 kg, sur un parcours de 2 tours ;
  • Vahine Open : les femmes de 16 à 34 ans, pour une charge de 10 kg, sur un parcours de 1 tour + un demi-tour ;
  • Open Tane : hommes de 20 ans et plus, débutants uniquement, pour une charge de 15 kg, sur un parcours de 1 tour + un demi-tour ;
  • Vahine Master : femmes de 35 ans et plus, pour une charge de 10 kg, sur un parcours de 1 tour + demi-tour ;
  • Tu Hau : hommes âgés de 20 à 39 ans, pour une charge de 30 kg, sur un parcours de deux tours. Les engagés doivent se présenter avec leur charge ;
  • Aito : catégorie ouverte si au minimum 5 athlètes s’y engagent. Il faut avoir 20 ans et plus, pour une charge de 50 kg sur un parcours de 1 tour + demi-tour.

Les athlètes devront se présenter au Parc Pa’ofai entre 12h00 et 15h00 pour la pesée des charges, la visite médicale et l’inscription.

Le public est invité à se présenter le long du parcours à partir de 15h00. La remise des prix débutera aux alentours de 17h00 et sera suivie par des spectacles traditionnels.

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Les autorités célèbrent la première journée de la Police nationale

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Ce vendredi matin, les autorités du Pays et de l’Etat se sont rassemblées à l’occasion de la première cérémonie de la journée de la police nationale. Le Haut-Commissaire Dominique Sorain, mais aussi le Président Edouard Fritch étaient présents.

Cette événement, désormais commémoré chaque 9 juillet, est l’occasion d’honorer la mémoire des policiers décédés en service, de rendre hommage aux blessés et de célébrer les hommes et les femmes ayant choisi de dédier leur vie professionnelle à la Police Nationale.

Pour Mario Banner, directeur de la sécurité publique, “c’est aussi une journée qui relève un peu plus de la cohésion. C’est pour rapprocher un peu les fonctionnaires de police entre eux et leur apporter tout le soutien du Haut-Commissaire, de l’autorité de la Police, de manière à bien démontrer qu’il s’agit d’une famille. On profite bien souvent de ce type d’événement pour mettre des gerbes pour les policiers morts pour la France, mais également pour remettre des médailles d’honneur de la Police Nationale”.

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Fête du 14 juillet : circulation altérée en centre ville

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A l’occasion de la fête nationale du 14 juillet, il est demandé aux usagers de la route de ne pas stationner leur véhicule ce mercredi, de minuit à 11h, dans toute l’avenue Pouvana’a a Oopa, dans la rue des poilus tahitiens entre l’Académie tahitienne et la direction de la sécurité publique et dans la rue du Bataillon du Pacifique.

Tout véhicule ne respectant pas ces consignes sera retiré par les services de sécurité.

Concernant les résidents de l’avenue de Sainte-Amélie, à Papeete :

  • la circulation dans l’avenue du Bataillon du Pacifique sera interdite de 9h00 à 11h00 ;
  • la circulation dans l’avenue Pouvana’a a Oopa sera interdite au niveau de l’intersection de l’avenue du Commandant Destremeau jusqu’au rond-point de la Présidence, de 6h00 à 11h00 ;
  • de 9h00 à 10h15, ils seront autorisés à emprunter en sens inverse la rue du Dr Cassiau, située entre la Mc Donald’s et le parking Tarahoi, ainsi que la rue Dumont D’Urville, pour accéder à leur domicile.

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Pocket, le chien renifleur dressé pour fouiller les poches

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C’est un nouveau brigadier un peu spécial qui vient renforcer la lutte contre les produits stupéfiants. Pocket et son maître, Marcel Kwong, ont suivi 5 semaines d’entrainement en France hexagonale puis deux autres in situ à Tahiti pour que le chien s’habitue à son nouvel environnement.

Dans le hall de la mairie de Papeete, Jean-Pierre Veneut, formateur cynotechnique, a caché de l’ice, des billets de banque et du cannabis dans plusieurs recoins. Le duo que forme Pocket et Marcel prouve son efficacité.

“Le cannabis, c’est un phénomène dit “rivière”, c’est-à-dire que c’est comme si on ouvrait un robinet et ça s’étale. Donc le chien va prendre la molécule de très très loin et va devoir remonter à la source”, explique Jean-Pierre Veneut, détaillant les différentes matières olfactives qui devront être détectées par Pocket.

“Par contre, en ce qui concerne l’Ice, puisque c’est une matière de synthèse, elle réagit par petites pulsions. Donc ce sont des pulsions qui s’échappent des contenants. Cependant, le conducteur doit aussi avoir un rôle d’enquêteur, il doit diriger notablement son chien. Le travail, c’est un travail d’équipe complet”.

En ce qui concerne les billets de banque, “c’est une matière plombée, c’est-à-dire qu’elle se pose et elle ne diffuse ça. De part l’incitation habile du conducteur sur des endroits privilégiés, là bien sûr le chien va le détecter”, avance Jean-Pierre Veneut.

Grâce à des entraînements réguliers, Pocket affine ses compétences afin de repérer l’Ice, le cannabis et les billets de banques (crédit photo : Tahiti Nui Télévision)

Avec son chien, Marcel Kwong a un contrat de mariage pour au moins 8 ans. Pocket sera son nez et le policier les yeux lors des perquisitions. Pour parfaire le travail, le berger belge malinois devra poursuivre son entraînement à raison de trois séances hebdomadaires. Car être un chien policier n’est pas une mince affaire.

“Qu’il y ait du monde ou pas, il faut qu’il soit concentré sur l’objectif à atteindre”, détaille Marcel. “Je l’aide un peu avec les désignations lorsqu’à un moment donné, il ne sait pas trop où aller. Là où un produit est susceptible d’être caché, je le désigne”.

Papeete est la première commune à investir dans un animal spécialement dressé pour la lutte contre l’ice. La brigade cynophile compte déjà deux chiens pour appuyer les équipes d’intervention.

Pocket pourra intervenir en renfort en dehors de la capitale, lors d’opérations conduites par la DSP, la gendarmerie ou les douanes.

“Une convention a été signée pour mutualiser les moyens pour la lutte contre le trafic de drogues, avec la gendarmerie, la douane, la DSP. Non seulement pour les entraînements mais aussi pour tout ce qui va être opérationnel”, explique Roger Lamy, directeur de la Police Municipale.

Face à des trafiquants qui usent d’ingéniosité pour dissimuler des produits stupéfiants ou l’argent issue de la drogue, les forces de l’ordre ont aussi adapté l’entrainement des chiens pour aiguiser encore plus leur odorat. Avant d’embarquer pour la Polynésie, Pocket a déniché près d’1 million de Fcfp et 50 grammes de cannabis.

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Pénurie de riz : quelles alternatives ?

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Nathalie Convert est formatrice en agro-transformation. A partir des produits locaux que l’on trouve dans tous les jardins, elle invente des recettes faciles à réaliser et qui nécessitent peu de matériels. Son ustensile fétiche du moment : une râpe à julienne que l’on peut trouver pour moins de 300 Fcfp dans les commerces.

“Avec ça, on peut faire des juliennes mais également des pâtes. Des pâtes de légumes, de tubercule, des tagliatelles de uru, de taro, et c’est juste génial“. Car pour Nathalie, il est facile de “réapprendre à faire autrement qu’avec du riz ou des pâtes”.

Une râpe à julienne, l’ustensile fétiche de Nathalie qui permet de créer des juliennes et des pâtes avec nos produits locaux (crédit photo : Tahiti Nui Télévision)

Aujourd’hui, la formatrice partage justement sa recette de pâtes de uru et de riz de patates douces. Il suffit de faire de la julienne de uru et de broyer les patates douces avant de les cuire moins de 5 minutes dans de l’eau. Des recettes faciles à base de produits du fenua, le résultat est tout simplement bluffant.

“Là je propose deux versions à base de patate douce et de uru, pour accompagner les plats en sauce, tous les plats que vous avez l’habitude de consommer, mais en utilisant des produits qui viennent du jardin”, explique Nathalie. “L’avantage avec les produits locaux, c’est qu’il y a zéro emballage, que la plupart du temps, ça vient du fond du jardin, donc c’est gratuit, et en plus, au niveau du temps de préparation, c’est beaucoup moins long que de faire cuire du riz ou des pâtes. Donc c’est plus facile, c’est économique et écologique, on a tout à y gagner”.

Avec sa râpe à juliennes, Nathalie créer facilement des pâtes de uru (crédit photo : Tahiti Nui Télévision)

D’autant plus que le fenua abonde de fruits et légumes tout au long de l’année.

“La réponse est toujours venue de nos terres. De transformer le uru, le taro, la banane, et pas juste pour le ma’a tahiti, d’en faire de véritables bases alimentaires, et c’est comme ça que ça se faisait avant. On doit revenir à une consommation plus proche de notre culture et plus proche de nos habitudes”, urge Nathalie.

Ces pénuries rencontrées depuis le début de la crise, c’est l’occasion de changer nos habitudes alimentaires et de consommer plus de produits locaux. L’un des objectifs du pays est d’ailleurs de tendre vers l’autosuffisance.

Pour faire du riz de patate douce, il suffit de les broyer dans un mixeur avant de les cuire moins de 5 minutes dans de l’eau (crédit photo : Tahiti Nui Télévision)

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Les Terroirs de Mahaena ouvrent leurs portes

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Ce vendredi matin à Mahaena, le orero de Teriihomai a invité les visiteurs mais surtout les habitants de la section à se retrouver. Tous les vendredis soirs et samedis en journée, la population de Mahaena pourra profiter d’un mini Heiva. Les plus de 14 ans pourront s’affronter en sport traditionnels, sous l’œil avisé des responsables des trois quartiers.

“Ici, derrière la mairie, ça sera le volleyball et le football en journée et en soirée aussi et le samedi, c’est le kayak et la natation”, détaille Vahinetua Neuffer, bénévole.

Les petits aussi pourront se dégourdir et apprendre dans des ateliers plus ludiques. Et pour soutenir les familles dont les activités principales sont l’agriculture, l’horticulture et l’artisanat, un chapiteau pour exposer leurs produits est ouvert tous les jours.

“Nous tous, on habite Mahaena et on expose toutes sortes de produits, comme les paniers, les chapeaux, les colliers“, présente Célina Paari, présidente de l’association artisanale Manahere.

Mahaena compte plus de 1 000 habitants et l’opération en est à sa première édition. L’objectif de l’association Ia Hotu o Mahaena et de la commune : occuper ces jeunes durant les vacances de juillet.

“On entend tout le temps dans les médias, dans la télé, il y a des bagarres partout. Pour nous à Mahaena, c’est le seul moyen pour occuper les jeunes, pour ne pas qu’ils aillent n’importe où”, explique Abel Teihotu, maire délégué du district.

“Auparavant, on se déplaçait sur Papenoo, et cette année, on a décidé de rester dans notre petit district”, témoigne Monoihere Pahuiri, une habitante. Pour Miriama Tairua, qui réside elle aussi à Mahaena, “c’est une bonne initiative, par rapport aux jeunes déjà. Par rapport aussi aux artisans, ça leur permet de nous montrer ce qu’ils font”.

Seuls les habitants du district pourront participer aux « Terroirs de Mahaena ». Les inscriptions se font auprès des responsables de quartiers. De quoi divertir les petits et grands jusqu’au 31 juillet.

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Tahiti Ti’a Mai : Une demande en mariage surprise

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Manahau Tahiti – Hura

Jean-Marie Biret Toromona et sa compagnie Manahau est un électron libre de la danse traditionnelle polynésienne. Rentrer dans leur univers, c’est faire preuve de patience et de résilience, c’est aussi s’assurer d’un voyage initiatique aux portes d’une pédagogie – pierre angulaire du fonctionnement de la troupe – restaurant les valeurs humaines au travers de l’éducation familiale, le plaisir de s’attacher à son pays et son patrimoine puis de retrouver ses racines mais aussi l’estime de soi et son identité polynésienne.

A tout seigneur tout honneur, il leur revient donc d’ouvrir la 5ème soirée du festival en contant la belle et émouvante histoire d’un peuple des pirogues. D’emblée, la sophistication des pas de danse n’échappe pas au public présent, peu habitué aux représentativités contemporaines. Ces pas issus de combinaisons propres à Manahau, mais dont l’émotion émane à coup sûr, sont répertoriés, avec des bases transmises par Mamie Louise Kimitete, et bénéficient d’une recherche sans cesse renouvelée. Ces pas feront mouche dans le coeur de ceux qui seront réceptif. Les pirogues double à grand voile, voguant sous d’autres cieux, emportent avec ses jeunes, en devenir, le savoir des Tupuna “pour ne pas avoir à se réinventer”. Une invitation à l’émancipation et au voyage qu’il ne fallait surtout pas manquer.

O Marama – Hura

L’association ‘O Marama a vu te jour en octobre 2009 avec pour but de réaliser et organiser des activités en rapports avec la danse traditionnelle et folklorique. L’objectif principal de sa création était également de pouvoir participer au Hura Tapairu 2009 durant lequel le groupe remporte le 1er prix.
L’association ‘O Marama doit son existence à Monsieur Marama Dugan qui la préside jusqu’à ce jour. Marama a évolué au sein des divers groupes du Heiva i Bora Bora et du Heiva i Tahiti au cours de 32 années passées, puis à Raïatea et Tahaa. Le groupe a déjà participé au Heiva i Tahiti en 2012. Il a également participé au Heiva i San Diego en 2016. Cette année la troupe est très heureuse de participer au festival Tahiti Ti’a Mai et se retrouve donc pour la deuxième fois sur la scène mythique de To’ata. Et ce soir, si l’on se fie à la clameur du public, c’est une apothéose pour la troupe. L’orchestre en particulier, presque à lui seul, donne le ton sur les rythmes des pahu et des toere, les danseurs sont comme entrés en transe. Les voix ne sont pas en reste car celles, en mode nostalgie du “Tahiti d’antan”, d’Irma Prince suivi par la déclamation pleine d’assurance et de maturité d’une toute jeune ‘orero, ravissent les oreilles. Danseurs et danseuses, peu nombreux, offrant une époustouflante démonstration d’énergie, de toute beauté et en toute simplicité, avec tifaifai, rima’i, vélos, pareu, joie de vivre et sonorités entrainantes – tout en vrac – une recette parfaite pour sortir le public de sa torpeur. Ah non ce n’est pas tout…le fa’arapu endiablé de la meilleure danseuse de O Marama achève de conquérir de la plus belle des manières le coeur du public.

Tamanui Apato’a No Papara – Tarava Tuha’a Pae et Tuki

Ce soit nous assistons à la prestation du seul groupe de chant avec Tamanui Apato’a No Papara. Cette dernière voit le jour le 5 février 2017, est dirigée par Joseph Tarina, son Ra’atira ti’ati’a himene étant représenté par Tetaria Hatitio, c’est Teropa Nitotemo qui a composé les chants pour le tarava et Anne-Marie Iotua pour le tuki.

En 2019, Tamanui Apato’a No Papara remporte les 1er prix en tarava tuha’a pae ainsi qu’en himene ru’au ainsi que celui du meilleur costume, et ce soir cela se remarque.

Sur le thème de “Te Pape ‘e te farereira’a / L’eau et la rencontre” les chants content l’abondance de l’eau où la vie coule en découle. La culture polynésienne offre au thème de l’eau, bien que récurrent, une place de choix et l’inspiration coule tout naturellement de source pour Tamanui Apato’a no Papara louant ses bienfaits avec des voix qui prennent aux tripes.

Tahiti Ora – Hura

La troupe créée en 2008 est dirigée par Tumata Robinson. Après plusieurs tournées internationales, cela fait 7 ans pour Tahiti Ora que la troupe n’a pas participé aux festivités du Heiva. Après de nombreuses distinctions, la troupe se fait remarquer, à deux reprises en 2011 et 2014, en recevant le prestigieux prix Madeleine Moua pour le plus beau spectacle ainsi qu’une pluie de récompenses. Puis la pandémie est passée par là mettant un terme à cet élan en 2020. Tout comme le Phénix renaissant de ses cendres pour friser la perfection technique, le public ce soir restant seul juge, car point de compétition, c’est un Taupiti.

Pour ce soir la direction de l’orchestre est confiée à Kamaho’i Tu i’a tandis que les chorégraphies vont aux Lehia Mama pour les vahiné et Jérôme Tematua et Kaley Teriitahi pour les Tane. Le Ra’atira et ‘orero sera Olivier Lenoir sur un thème écrit par Simone Grand, également auteure du texte des chants et ‘orero. Pour la composition du aparima Orihaerera’a i Papeete, ce sera le chanteur Silvio Cicero et pour le Piti ae tara, Henry Tehani.

“ORIHAERERA’A” / “Promenade”, le thème écrit par Simone, conte l’histoire de Mahine qui vit à Tahiti. Son cousin, Tino, qui vit dans les Tuamotu, va pour la première fois visiter sa famille de Tahiti. Les préparatifs vont bon train pour recevoir Tino qui va découvrir, en compagnie de sa cousine Mahine, la ville de Papeete et la vie à Tahiti pour la première fois.

Texte et Photos : Stéphane Sayeb / Tahiti Zoom

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Le variant Delta se répand-il au fenua ?

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Le variant Delta originaire d’Inde sera-t-il le prochain virus majoritaire en Polynésie ? Cette question commence à se répandre chez tous les spécialistes du territoire qui craignent une nouvelle vague de contamination sur le Fenua.

Selon le dernier bulletin épidémiologique hebdomadaire, un résident revenant de France et porteur du variant Delta n’aurait pas respecté les protocoles sanitaires et les mesures de quarantaine. Cette personne, non vaccinée et dont on ignore la commune de résidence, devait effectuer une quarantaine de 10 jours dans un lieu identifié et validé par les autorités. En plus d’avoir transgresser les règles d’isolement, ce résident n’aurait pas fourni les tests obligatoires à J+4 et J+8 et aurait eu des contacts à l’extérieur durant cette période. Toujours selon le bulletin épidémiologique, il aurait déjà contaminé deux autres personnes.

Un comportement irresponsable qui pourrait engendrer une contamination due au variant à grande échelle. Car le Delta, même s’il ne semble pas plus virulent que le virus souche, est 40 à 60% plus contagieux que le variant Alpha, apparu en Angleterre fin 2020.

Ce porteur du variant Delta a été verbalisé pour non-respect du protocole sanitaire et des investigations sont menées. Les autorités souhaitent identifier les personnes qui auraient été en relation avec ce porteur pour juguler au plus vite le virus. 

Pourtant, le Delta avait déjà fait son apparition sur le territoire. Mais les mesures en place avaient permis d’en empêcher une propagation, comme l’explique Dr Henri-Pierre Mallet, épidémiologiste à la plateforme Covid. “Jusqu’à maintenant, les cas précédents étaient détectés précocement et donc a priori, n’avaient pas eu le temps de contaminer leur entourage, avaient suivi dans la majorité des cas les mesures. Mais en tout cas, on n’a pas détecté des cas autochtones dans les cas précédents”.

Mais concrètement, à quoi s’exposent ces personnes non respectueuses des protocoles sanitaires ? Comme le stipule l’arrêté pris par le Haut-commissaire, le fautif s’expose à une amende de 5ème classe de 178 998 Fcfp maximum. Si le contrevenant ne respecte toujours pas la procédure, il risque une amende de 447 494 Fcfp accompagnée de 6 mois de prison et d’une peine complémentaire de travail d’intérêt général.

Les autorités sanitaires appellent toujours la population à se faire vacciner contre la covid et ses variants afin “d’éviter une nouvelle vague qui pourrait avoir des conséquences en terme d’hospitalisation et de mortalité”, selon Dr Henri-Pierre Mallet. Malheureusement ces mêmes spécialistes n’ont toujours pas trouvé de sérum contre l’incivilité de certains…

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Sortie de conflit chez Sabena Technics

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Car il y a un mois, malgré la venue du Pdg de la société en Polynésie, les grévistes n’avaient toujours pas trouvé d’accords convenables. C’est la reprise d’une vingtaine de techniciens de Sabena Technics par Jet Aviation, fin juin, qui a ouvert la porte à une sortie de conflit. Sur la soixantaine d’emplois menacés par la perte du marché des Gardians, 24 contrats ont pu être directement transférés vers la société suisse.

Ce lundi, les syndicats et la direction de Sabena Technics ont enfin réussi à trouver un terrain d’entente. Comme le stipule Tahiti Infos, le protocole de fin de conflit signé par les deux partis assure de permettre l’indemnisation de 42 employés. Chaque salarié bénéficiera ainsi d’une indemnité de licenciement d’1,5 million de Fcfp et d’une prime d’ancienneté variant en fonction de sa date d’entrée dans l’entreprise.

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Jeunesse : une journée pour promouvoir les centres de vacances

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La cote des centres de vacances et de loisirs est en baisse. Selon l’Union Polynésienne pour la Jeunesse (UPJ), cela est dû au développement des autres activités de loisirs et au fait que les parents laissent le choix aux enfants. Quant aux coûts d’inscription, compris entre 13 000 Fcfp et 29 000 Fcfp par semaine, s’il est un frein pour beaucoup de familles non-boursières, les associations avancent des solutions.  

“Il y a quand même des dispositions qui sont mises en place par les directeurs de centres de vacances”, assure Tao’ahere Maono, Directeur général des services d’UPJ. “Dans les îles éloignées, aux Marquises par exemple, quand les parents ne peuvent pas assurer la prise en charge d’un centre de vacances pour cinq enfants, comment ça se passe ? Et bien, il y a une contribution en nature. Moi, quand j’étais aux Marquises, il m’est arrivé de recevoir des fruits. C’est dire en fait toute la participation de l’association dans ce combat pour accueillir les enfants en centre de vacances”.

Cette année, les centres de vacances accueillent plus de 9 000 enfants. Un chiffre trop faible selon l’UPJ. Afin de promouvoir ces dispositifs d’accueil, une journée de rencontres des différents centres de vacances est organisée le jeudi 15 juillet, à Hitia’a o te Ra, au complexe sportif de Vaiti.

“Cette journée, c’est pour dire que les centres de vacances peuvent participer à la réussite scolaire, pour éviter que les enfants, quand ils vont devenir grands, fassent des casses. C’est maintenant qu’il faut structurer les enfants”, explique Sylvie Teariki, secrétaire générale de l’UPJ.

En 2019, cette journée de rencontres avait rassemblé 1 684 jeunes et encadrants. Cette année, les organisateurs attendent plus de 1 200 personnes.

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Une cartouche du jeu vidéo Zelda vendue 870 000 dollars

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“C’est la pièce maîtresse” de cette vente qui se déroule pour partie en ligne jusqu’à dimanche et qui comprend “443 lots”, a expliqué à l’AFP Eric Bradley, un porte-parole de la société basée à Dallas. Datée de 1987, la pièce était toujours scellée dans son emballage d’origine.

Pour la maison d’enchères, il s’agit d’un “record mondial pour un jeu vidéo”, devant la vente, en avril dernier, toujours chez Heritage Auctions, d’une cartouche du jeu vidéo Super Mario Bros pour Nintendo NES datant de 1986 (660 000 dollars).

Heritage n’a pas communiqué sur l’identité du ou des acheteurs.

Mélange d’aventure, d’action et d’exploration dans un univers de magie, Zelda est l’un des titres les plus marquants de l’histoire du jeu vidéo et une figure de proue pour Nintendo, qui l’a toujours à son catalogue pour ses consoles Switch.

Depuis plusieurs années, les jeux vidéos rétro connaissent un succès grandissant auprès de joueurs nostalgiques.

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Tahiti Fashion Week : mannequins, inscrivez-vous !

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La Tahiti Fashion Week cherche ses mannequins pour l’édition 2021 ! L’événement aura lieu les 6, 7 et 8 octobre prochains. Celles qui souhaitent défiler lors de l’événement peuvent dès aujourd’hui envoyer leur candidature.

La Tahiti Fashion Week a permis de mettre en lumière certains talents, telle que Heitiare Wan qui mène désormais une belle carrière dans le mannequinat, travaillant avec des marques de renommées internationales, comme Giorgio Armani ou encore Miu Miu.

L’année dernière, l’événement avait eu lieu uniquement en ligne.

Inscription par mail sur tahitifashionweek@gmail.com

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Un championnat de Polynésie de développé couché après 2 années blanches

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Tous les adeptes de force athlétique sont ravis de retrouver les compétitions. C’est surtout l’occasion pour chacun d’évaluer son propre niveau. L’exercice se fait en solo : ils ont une minute pour soulever la charge et trois essais pour valider la performance.

“Le principe, c’est de soulever la plus haute barre. Après, nous aurons des classements par catégories”, explique Andy Faremiro, président de la commission fédérale de force athlétique.

L’un après l’autre, ils effectuent leurs trois essais tout en augmentant la charge. Certains y arrivent sans problème, d’autres ont un peu de mal.

Du haut de ses 14 ans, Andy Faremiro Junior est le plus jeune compétiteur et son avenir en tant que sportif est très prometteur. La fédération polynésienne d’haltérophilie, musculation et disciplines associées a pu constater de belles performances, notamment après près de deux années de sommeil.

“En fait, ils n’ont pas lâché chez eux. Ils ont peut-être des salles privées, mais je vois que certains ont toujours un bon niveau”, indique la président de la commission fédérale.

Prochain rendez-vous : le championnat de Polynésie 3 mouvements au mois d’octobre. Un voyage à l’étranger est envisagé pour préparer les meilleurs de la discipline. Les jeux du Pacifique Sud en 2023 aux îles Salomon restent bien sûr l’objectif principal de la fédération.

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A Maupiti, il veut planter 6000 arbres fruitiers

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Temataru est aujourd’hui à la retraite mais son énergie est toujours intacte et il a décidé de la mettre au service de son île, Maupiti. Sur un lopin de terre, il a mis en pot et marcotté plus de 6 000 pieds d’arbres fruitiers. Objectif : aller vers plus d’autonomie alimentaire.

“Nous avons utilisé des bouteilles en plastique pour faire germer les plantes car nous n’avons pas beaucoup de budget. Pareil pour notre serre : il n’y a que l’ombrière que nous avons réussi à acheter et après, on s’est débrouillé avec ces feuilles de palmier”, explique Temataru.

Malgré des moyens restreints, l’homme bénéficie de l’aide de 4 jeunes en CAE. Ils souhaitent bientôt planter ces milliers de pieds tout autour de l’île. Le pari est lancé mais il faudrait encore plus de petites mains selon Temataru : “il me faudrait encore 4 CAE car ce n’est pas assez. Il faudrait un groupe pour s’occuper de la plantation, la récolte et le marcottage, et un autre groupe pour aller planter en bord de route”.

Car son projet, commencé en début d’année, est de pouvoir anticiper des problèmes éventuels d’approvisionnements par bateau et, à termes, de ne plus dépendre de l’extérieur. Un engagement fort auquel ont adhéré les jeunes en CAE qui l’aident.

“Tout ce qu’on fait, c’est pour l’avenir de nos enfants. Avec tous ces problèmes qu’il y a en France, je pense qu’ils arriveront aussi un jour chez nous”, s’inquiète l’un des jeunes.

Les pieds devraient être plantés à la mi-juillet autour de l’île mais aussi sur le motu, dans la cour de la nouvelle infirmerie, et à l’aéroport de Maupiti.

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Les marchés aux puces font leur retour

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Les marchés aux puces, un lieu très apprécié par la population. On y fait de belles rencontres mais aussi de bonnes affaires. En raison des restrictions sanitaires, seulement 100 exposants ont pu trouver une place à Bel air et ils étaient en majorité heureux des bénéfices récoltés en seulement une matinée.  

“Ca fait très longtemps, alors là ils sont contents !”, se réjouit Irimeta Fanaura, la présidente de l’association Maeva. “Tous les exposants sont heureux aujourd’hui parce qu’ils ont bien vendu”.

“Quand ça a stoppé, d’un côté, c’était un peu nul parce qu’on ne pouvait plus venir s’acheter des choses ou vendre. Donc c’est resté dans les placards pendant un bon moment. Là, ça a bien marché aujourd’hui, on a quand même bien vendu”, se satisfait Angélina qui est venue exposer ce jour-là.

Ce marché a repris depuis trois semaines, les vendeurs ont beaucoup de produits à céder. Des outils, du textile, des fleurs… l’animation est également assurée. L’occasion pour les familles de se faire un peu d’argent.

“Deux ans que je ne suis pas revenue. Comme ma fille part en France, elle est en train de liquider tout son linge. Elle va faire ses études, comme ça il n’y aura plus tout ça à la maison”, se contente Micheline, elle aussi venue pour vendre ses affaires.

Compte-tenu du nombre important de stands, les gestes barrières restent applicables. Prochain rendez-vous, le 31 juillet, sur ce site de Faaa.  

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Une cartouche Super Mario 64 vendue 1,56 million de dollars aux enchères

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Une cartouche scellée du mythique “Super Mario” pour console Nintendo 64 a été vendue dimanche pour 1,56 million de dollars, un nouveau record pour un jeu vidéo selon la maison d’enchères américaine Heritage Auctions.

“C’est le premier jeu à jamais avoir été vendu aux enchères pour plus d’un million de dollars”, a expliqué à l’AFP Eric Bradley, un porte-parole de la société basée à Dallas, au Texas (Etats-Unis).

Heritage avait déjà établi un premier record vendredi: une cartouche pour les consoles d’antan Nintendo NES de “La légende de Zelda” avait été adjugée à 870.000 dollars.

Cette cartouche de “Super Mario 64” date de 1996 et utilise pour la première fois la 3D. 

C’est “la seule copie connue à recevoir la note de 9.8 A++” de la société d’expertise de jeu vidéo Wata qui évalue l’état des cartouches, a souligné Eric Bradley, précisant que cette note était “la plus haute que pouvait recevoir un jeu vidéo rétro”.

Mario, petit plombier hyperactif à moustaches coiffé d’une casquette rouge, est un des plus grands héros de l’histoire du jeu vidéo et a contribué au succès mondial de Nintendo. 

Apparu en 1981 comme le personnage de “Jumpman” dans le jeu “Donkey Kong”, il a été renommé “Mario” en 1985 et a connu de nombreuses aventures, avec son frère Luigi ou au volant d’un kart.

Depuis plusieurs années, les jeux vidéos rétro connaissent un succès grandissant auprès de joueurs nostalgiques.

En avril dernier, une cartouche du jeu vidéo Super Mario Bros pour Nintendo NES datant de 1986 avait atteint 660.000 dollars aux enchères, toujours chez Heritage Auctions.

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Festival Tahiti Ti’a Mai : Clap de fin

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Tamari’i Anau – Hura

C’est à la toute fraîche troupe de Tamari’i Anau que revient la joie d’ouvrir cette dernière soirée de festival et de jouer à guichet fermé. Créé tout récemment en avril 2021, dirigé par Fifi Huta-Dany avec pour Ra’atira ti’ati’a, Anatole Teraaitepo, ce sont 6 groupes de la perle du Pacifique qui ont tenu à venir à ce festival Tahiti Ti’a Mai. Tamari’i Anau est composé de plusieurs artistes issus des 6 différents groupes de l’île de Bora Bora qui ont remporté le 1er prix du Heiva I Bora Bora. Leurs artistes ont tous participé au Heiva i Bora Bora, beaucoup l’on même fait depuis plus de 20 ans. Certains ont déjà fait des tournées aux USA ou à Hawaii. Le plus beau moment du groupe est certainement celui-ci, car c’est ensemble que les 6 groupes de la perle du pacifique ont tenu à offrir à offrir une prestation digne de ce nom. Leur thème “Le feu, la vie / Te Ahi Ora” écrit par Frédérick Terorohauepa, également auteur et compositeur des chants, assisté de Françoise Postma et Anatol Teraaitepo, conte l’histoire d’un peuple vivant dans l’ignorance, le froid et la peur puis, en cherchant et s’interrogeant, trouve sa voie grâce au soleil puis au feu, la chaleur, lumière et enfin le bonheur. A noter, la belle interprétation du ‘Ôrero principal en la personne de Apatoroma Tevahitua.

Tamari’i Outu’ai’ai – Tārava Tahiti et ru’au

Magnifique prestation en chants par Tamari’i Outu’ai’ai, groupe né en 2018 et dirigé par Eric Tepa, Ra’atira ti’ati’a himene, également en binôme avec Stanislas et Nuupure Tiaoao, auteurs du thème et des chants assisté pour la composition de Annette et Maire Teriimana. Aucun palmarès pour le moment au nom du groupe cependant les personnes qui le compose sont des professionnels du himene Maohi de la paroisse protestante de Arue. En effet, ils participaient au Heiva i Tahiti depuis 2007 sous le nom de groupe Ui Api no Arue qui a obtenu de nombreux prix : 1er prix en Tarava et 1er prix en ru’au, 1er prix en ute paripari et aussi meilleur Raatiraa ti’ati’a. C’est la légende de la rivière Tutai-paapaa de Arue, “Te anavai Tutai-paapaa i Arue” qui est chantée ce soir là. Une lutte héroïque entre la population fréquentant ce lieu et un monstre prenant la forme d’un crabe géant. Une lutte se terminant grâce au héros Pofai-o-tara à la naissance de cette rivière.

‘O Faa’a – Tārava Tahiti et ru’au

S’ensuit le second groupe Tārava Tahiti avec ‘O Faa’a, créé en 2010, dirigé par Pascal Mauahiti avec pour Ra’atira ti’ati’a himene, Adam Leon, celui-ci a souhaité prendre comme thème, “Tupaia”, le souvenir des personnalités renommées de la culture polynésienne. Pour le himene tarava Tahiti, c’est un paripari fenua de Papara, écrit par Teura Tane et Huarepo Vahine puis traduit en français par Flora Devatine, que débute leur prestation, cela afin de rendre hommage à son chef de chorale Moe a Moe, et le fameux chant qu’ils interprétèrent en 1959. Moe a Moe était un chef de chorale admiré de tous lorsqu’il dirigeait le groupe Tamari’i Papara. Ce thème illustre aussi les liens privilégiés qui existent entre Faaa et le district de Papara. C’est Serge Tuarautuia qui est l’auteur du thème et le compositeur des chants. Pour le ru’au, la troupe interprète l’histoire de l’enfant et sa pirogue Ma’ohi – te Tama e Tôna Va’a Ma’ohi- écrit par Henri Hiro et mis en note par Penina Teikiotiu Ita’e-te-taa. Marna Penina a gagné à plusieurs reprise le prix du meilleur Tarava Raromata’i ainsi que celui du meilleur ru’au. Le palmarès de la troupe parle de lui-même : en 2013 : 1er prix Tarava Raromata’i, en 2016 : 3ème prix Tarava Raromata’i, en 2017 : 3ème prix Tarava Raromata’i, et enfin en 2019 : 1er prix Tarava Raromata’i. Partager et raviver le souvenir de deux grands artistes du Fenua est une très belle occasion offerte au public venu nombreux.

Hitireva – Hura

Hitireva est un groupe de danse créé en 2006, dirigé et chorégraphié par Kehaulani Chanquy. Avec pour chef d’orchestre, Weever Viriamu et Ra’atira, Patu Mamatui et Ôrero, Taoahere Maono. Les chanteurs sont Teiva LC, Eimeo Brillant, Béatrice Ellis et Warren Teaniniuraitemoana. Cette troupe de ‘Ori tahiti participe principalement aux évènements culturels du pays, Hitireva regroupe des amoureux, convaincus et passionnés de la culture locale. La troupe a décidé de participer pour célébrer la danse, les chants et les percussions mais aussi pour contribuer à porter le flambeau de nos ainés qui ont œuvré et mis en avant les coutumes, l’histoire et les légendes de notre fenua. Hitireva exprime une grande pensée pour tous ceux qui nous ont quitté et ceux qui ont contribué à sa progression. Cette année, Hitireva célèbre ses 15 ans d’existence et compte, à ce jour, sept participations au Heiva I Tahiti. La troupe souhaite donc partager un moment de rassemblement, d’enrichissement et de partage culturel afin d’encourager la transmission et le partage, dans le respect de ses valeurs, elle présente ce soir un spectacle regroupant les moments les plus forts de ses précédentes prestations primées au Heiva i Tahiti et écrites par Jacky Bryant. 1er Tableau – “Motu” (2014), 2ème Tableau – “E ‘u a tau” (2012), 3ème Tableau – “E Parauparau Te ‘Ofa’i” (2018), 4ème – “Te Fa’a” (2009), 5ème Tableau – “E ao te po” (2010), 6ème Tableau – “Tapa’o a Tupaïa” (2019), 7ème et dernier Tableau – “Tifai To’u Hiro’a” (2016). Sept fabuleux thèmes pour un patchwork des sens, de l’identité et de la culture Polynésienne qui ont enthousiasmé le public.

Demain, Dimanche 11 juillet 2021, 18h à To’ata, une soirée supplémentaire pour contempler et applaudir les splendides prestations des troupes Toakura et O tahiti E où les bénéfices de la soirée seront offerts à père Christophe, pour le centre Te Vaiete. A ne pas manquer !

Texte et Photos : Stéphane Sayeb / Tahiti Zoom

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Les enfants de Maupiti en Harley Davidson

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Qui ne connaît pas le vrombissement des Harley Davidson ? Lorsque les engins sortent un à un de la cale du Terevau Piti, c’est toute l’île de Maupiti qui est en admiration.

L’association Tahiti Harley Riders fait des heureux. Habitués du tour de l’amitié, les bikers proposent aux enfants de Maupiti une balade à moto.

“C’est notre objectif d’offrir une balade aux enfants. Je pense que Tavana a touché le point sensible, les enfants”, explique Emile Pavaouau, président de Tahiti Harley Riders. “On va faire un premier tour puis des petits parcours avec le reste des enfants pour que tout le monde profite de cette balade”.

Les enfants prennent la pause sur les bolides avec émerveillement. C’est la première fois qu’autant de grosses cylindrées se retrouvent sur une si petite île. Tous ont hâte de faire un tour.

Les promenades se succèdent toute l’après-midi. Plus d’une centaine d’enfants ont bénéficié d’une balade autour de l’île, dont le pourtour fait seulement 9km.

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Les jeunes se perfectionnent au windsurf

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Intégrer ce stage de formation dispensé par un cadre technique fédéral est une aubaine pour ces jeunes de 12 à 20 ans. Car progresser en planche à voile nécessite des acquis, voire des automatismes. La première partie du stage se déroule à terre. Le cours du jour porte sur le « jibe », un geste technique qui demande beaucoup de maîtrise.

“On doit vraiment maîtriser cette planche à voile, c’est quelque chose de très vivace, très nerveux”, explique Aurélien Le Metayer, cadre technique fédéral de planche à voile. “Chaque positionnement de pied et de main peut faire la différence, et donc leur amène un petit peu presque des automatismes pour que le jour de la course, quand il y a beaucoup de monde, ils n’aient plus à réfléchir sur leurs manœuvres”.

“Si on tombe au jibe, à la manoeuvre, on perd énormément de temps. Il suffit pas d’avoir une bonne vitesse, il faut pouvoir tourner rapidement”, explique Gwenaël Zampieri, moniteur de voile.

Mais avant d’atteindre la perfection du geste, il faut s’entraîner et c’est justement l’objectif de ces quatre jours de formation. Sur le plan d’eau, les véliplanchistes mettent en pratique leurs apprentissages. Mais c’est plus facile à dire qu’à faire…

“Un jibe, c’est un virage. Donc si tu tombes au jibe, tu perds beaucoup de vitesse et ça peut vite te coûter beaucoup de places, parce que tous ceux de derrière vont commencer à te doubler”, indique Tara Urban-Romero, jeune windsurfeuse de Tahiti. “C’est ce qu’on a vu au Championnat de Polynésie. Le jibe, c’est là où on gagne des places, où on en perd, donc c’est vraiment une des bases”.

“C’est un geste technique très compliqué. Ca n’a l’air de rien comme ça, mais il faut coordonner tout, le haut du corps, le bas du corps, la position de la planche en fonction de la force du vent. Enfin, il y a beaucoup de choses à prendre en compte”, pointe du doigt Gwenaël Zampieri.

Savoir évoluer dans tout type de vent fait aussi parti de la formation. Lorsque la houle se calme, c’est l’occasion de revenir sur les fondamentaux, comme le rappelle Gwenaël Zampieri : “c’est un sport en pleine nature, donc on est tributaire des conditions météos qui peuvent changer. Donc là, on se retrouve avec des conditions qui sont compliquées. Mais c’est une bonne chose, parce qu’ils réapprennent les bases du windsurf qui sont de réussir à stabiliser sa planche, à tourner dans toutes les conditions possibles”.

Cette formation permet aussi aux cadres d’évaluer les performances de chacun et de préparer les meilleurs à des rencontres de niveau international, pour peut-être un jour suivre les pas de la championne de windsurf, Mathilde Zampieri.

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