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Vigilance orange fortes pluies aux îles du Vent, Sous-le-Vent et Tuamotu Ouest

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« Un temps perturbé intéresse Tahiti et Moorea, les Raromatai ainsi que les Tuamotu Ouest ce dimanche avec des cellules orageuses, des averses localement fortes et accompagnées de grains orageux », annonce le Haut-commissariat.

« Les précipitations devraient être plus fréquentes cet après-midi et jusqu’en première partie de nuit, présageant de forts cumuls de pluies. Un début d’accalmie est attendu lundi, progressivement, dans le courant de la journée », ajoutent les services du représentant de l’État.

Les populations des archipels concernés sont donc invitées à la prudence et « à respecter strictement les consignes de sécurité suivantes », notamment « limiter ses déplacements » et « ne pas s’approcher des rivières en crue, ni des grands caniveaux situés le long des routes qui peuvent se transformer en torrent ».

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Edouard Fritch : « on a besoin de créer l’unité des autonomistes aujourd’hui, plus que jamais »

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Tahiti Nui Télévision : Vous attendiez vous à une telle annonce du président de la République ?
Edouard Fritch, président du Tapura Huira’atira : « Je vais répondre à la question, mais je voudrais malgré tout remercier ces électeurs qui se sont déplacés. On n’était pas nombreux, bien sûr, comme vous l’avez rappelé, un taux de participation très bas. Mais merci en tous les cas à ceux qui ont mis leur bulletin pour soutenir la liste de madame Hayer, où figurait Moerani Frebault. Je suis heureux pour un jeune, il ne sera pas à l’Assemblée de Bruxelles, mais c’est un jeune qui a su conquérir, je pense, il est parti à la conquête de la confiance de nos électeurs. Merci à tous que ce soit les lecteurs lambda que les mairies qui nous ont reçu pendant cette campagne.
Alors, oui, il fallait s’y attendre un petit peu, puisque Bardella, avait annoncé la couleur il y a quelques temps déjà. Quand on a 41% dans les sondages, c’était sûr qu’il allait gagner. Mais c’est la réponse du président qui nous a un petit peu étonnés, surtout la rapidité du calendrier qu’il a proposé. Laisser trois semaines de campagne aux uns et aux autres pour le renouvellement de l’Assemblée nationale, qui est quand même l’organe le plus important…
Il y a le Sénat, mais au Parlement, c’est l’Assemblée nationale. En tous les cas chez nous, on n’a pratiquement pas le temps de faire campagne, puisque la Polynésie est quand même aussi grande que l’Europe.
« 

TNTV : Justement, ce n’est pas risqué pour le président Macron de partir dans de nouvelles élections législatives ?
Edouard Fritch : « Je pense que, c’est une analyse qui m’est propre, je pense que le président Macron, aujourd’hui, après tout ce qui a été dit sur sa gouvernance, veut transmettre le relais de l’exécutif au Front national, parce qu’effectivement, les tensions sont trop grandes aujourd’hui. Et je crois qu’il a compris que les Français veulent voir autre chose. Donc, on passe le relais.
Si peu de temps, c’est parce qu’effectivement, normalement, le Front national devrait arriver au pouvoir à l’issue des élections du 7 juillet. Et puis ce serait une nouvelle aventure pour la France. Je crois que cette décision est réfléchie, parce que ça doit faire déjà quelques semaines que le président a dû imaginer ce scénario. »

TNTV : Comment vous préparez vous pour ce nouveau scrutin ? La première mission est de désigner à des candidats. Est-ce qu’il y a des noms que vous avez déjà confirmés aujourd’hui ?
Edouard Fritch : « J’ai presque envie de vous dire qu’effectivement, la campagne électorale va tourner autour d’une stratégie. C’est quand même de noter que tout le monde soit bien conscient que nous venons de perdre quelques mois à l’Assemblée nationale. Et le bilan n’est pas mitigé. Le bilan est nul. Rien, rien, rien concernant la vie de la Polynésie n’est passé à l’Assemblée. Donc, il faut les remplacer. C’est notre mission. Aujourd’hui, c’est d’apporter une alternative à l’Assemblée nationale.
Alors, j’ai envie de vous dire que, bien sûr, que la condition sine qua non, pour ce qui me concerne, en tout cas, avant de partir en campagne, c’est que nous puissions nous réunir. Je suis un petit peu désolé de revenir à chaque fois sur cette plateforme autonomiste, mais on a besoin de créer l’unité des autonomistes aujourd’hui, plus que jamais. Plus que jamais, parce qu’on va parler de la métropole.
On va parler du Parlement français. On va parler de là où on va discuter du futur institutionnel de notre pays. Il est important qu’aujourd’hui, on a affirmé effectivement que nous voulons reconstruire la confiance avec la métropole, demander à la métropole de ne pas oublier et d’évacuer tous les litiges qu’on a vécus avec beaucoup, beaucoup de souffrance ces derniers temps.
Donc il faut se préparer, mais il faut passer par ça. L’unité, ça doit se créer. L’unité, ce n’est pas facile. L’unité, c’est une accumulation de souffrances. Il faudra faire des concessions. »

TNTV : Vous avez déjà commencé ?
Edouard Fritch :
« On a commencé déjà, vous le savez, avec Gaston Floss, avec le groupe de A Here ia Porinetia à l’Assemblée de Polynésie française. Je pense que c’est une volonté partagée aujourd’hui. Nous avons tous, et nous sommes tous conscients, qu’il faut faire quelque chose. Maintenant, il faut faire un trait sur nos égos et essayer de composer, de s’aider et de se dire que ce n’est pas moi le pito du monde. Je ne suis pas incontournable.
Il faut aujourd’hui préparer le renouveau de la politique ici en Polynésie française et c’est avec les jeunes, justement, que nous allons le faire. »

TNTV : Justement, c’est l’objet de la question suivante ? Est-ce que vous allez faire, cette fois-ci, le pari de la jeunesse, comme le Tavini l’avait fait lors des dernières législatives ? On pense, par exemple, à Moerani Frébault…
Edouard Fritch : « Oui, mais bien sûr. On va faire le pari de la jeunesse. Pas de n’importe quelle jeunesse. Il faut que ça soit une jeunesse qui s’investit. Il faut que ça soit une jeunesse qui se prépare. Il faut que ça soit une jeunesse qui veuille, réellement, au fond d’elle-même, se battre pour la politique.
Parce que là aussi, c’est beaucoup de sacrifices de faire de la politique. Moerani est un exemple extraordinaire. Il a eu la chance, effectivement, de travailler dans la politique, puisqu’il travaille avec sa mère dans la commune d’Atuona, donc il a vécu dans la politique.

Et c’est ça qu’il faudrait que l’on puisse obtenir avec les autres candidats, que nous allons mettre en liste. Mais ce ne sera pas que des candidats Tahpura. Vous le savez aujourd’hui, puisque je ne vous parle d’unité. Il faudrait effectivement veiller à ce qu’on mette sous les rails des jeunes qui ont envie de se battre, être utiles à leur Pays. »

TNTV : Et vous, Président Fritch, vous avez été député en 2010. Est-ce que vous pourriez vous représenter ?
Edouard Fritch : « Trop vieux. (rires) Non, je peux partager mon expérience. C’est ce que je fais avec Moerani que je suis de très près.
Mais voilà, on peut partager notre expérience sans être devant. C’est fini. On a fait notre temps, ça fait 40 ans que je suis en politique. Ça suffit, je crois. Il faut pouvoir transmettre le relais. La transgénérationnelle, elle existe aussi en politique. Il faut qu’on la mette en chantier.

TNTV : Aux dernières législatives et aux Territoriales, vous avez été sanctionnés par les électeurs polynésiens. Pensez-vous que les Polynésiens sont prêts à vous soutenir à nouveau ?
Edouard Fritch : « Il faudra leur faire de bonnes propositions. Il faudra leur faire d’abord preuve de notre maturité, l’unité. Ça va être très compliqué compte tenu du calendrier que nous avons. Mais je pense que le Polynésien aujourd’hui vient de vivre une année avec la nouvelle majorité, avec ce qu’elle a souhaité mettre en place en pensant que les choses allaient évoluer, qu’on allait voir quelque chose de neuf. On n’a pas vu quelque chose de neuf. Donc il faut qu’on soit là hauteur pour proposer, pour faire de nouvelles propositions, une nouvelle politique économique, une nouvelle politique sociale. Et ça, il faut qu’on y travaille. Et on va y arriver. Et ça commencera par l’Assemblée nationale.« 

TNTV : Ce sera ma dernière question : trois semaines de campagne. C’est très court. Avez-vous les moyens de faire campagne dans tous les atolls et les îles de Polynésie ?
Edouard Fritch : « La campagne, ce sont les idées, l’argent. Il faut aller dans les îles. On a besoin d’aller sensibiliser. C’est beaucoup de temps. Et c’est là peut-être qu’on aura beaucoup de problèmes, c’est que le temps nous est court. Lorsque vous pensez que le candidat de la première (circonscription, NDLR), c’est effectivement Pirae, mais c’est aussi les Tuamotu. Mais c’est aussi les Marquises. Vous imaginez. C’est 1 500 km. Aller aux Gambier, c’est 1 700 km. C’est très compliqué. Donc, il faudra concilier ces trois paramètres. Mais on saura le faire parce que ce ne sera pas la première fois et on est essaiera de travailler en équipe. »

TNTV : Le premier tour des législatives se tiendra le 29 juin. Est-ce que vous y voyez un signe ou une coïncidence ?
Edouard Fritch :
« C’est ça le jour de l’autonomie. Et je suis content que ça se passe ce jour-là. Et on fera beaucoup de prières pour que les choses aillent bien le 29 juin 2024. »

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Législatives : en cas de victoire du RN, Jordan Bardella sera Premier ministre

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Suite à la dissolution de l’Assemblée nationale d’Emmanuel Macron et à la victoire du Rassemblement national aux élections européennes, ce dimanche, Marine Le Pen a assuré qu’en cas de victoire lors des élections législatives anticipées, Jordan Bardella deviendra Premier ministre, et non elle, lors d’un entretien sur TF1 ce lundi.

« Depuis des mois, nous travaillons avec Jordan Bardella dans le cadre d’un couple exécutif dans le but de remplir au mieux les fonctions que les Français nous confieraient. Moi vers la présidence de la République, lui vers Matignon, il n’y a aucune raison de changer cela« , a fait valoir la triple candidate à l’élection présidentielle.

Main tendue à Reconquête et LR (Les Républicains)

Marine Le Pen a par ailleurs assuré que le RN était « bien sûr capable » de ne pas présenter de candidat face à des candidats LR avec lesquels un accord aurait été trouvé, afin de « faire le rassemblement » lors des législatives anticipées des 30 juin et 7 juillet.

« C’est ce sur quoi nous travaillons mais avec des points politiques sur lesquels chacun se met d’accord. (…) Je pense qu’avec un grand nombre d’élus, nous le sommes » , a-t-elle expliqué sur TF1, évoquant « un projet fondé sur deux grands chantiers, la défense du pouvoir d’achat et le redressement de l’économie et la lutte contre l’insécurité et l’immigration » .

La triple candidate malheureuse à l’élection présidentielle avait reçu dans l’après-midi sa nièce Marion Maréchal, tête de liste des zemmouristes de Reconquête.

« J’ai rencontré d’ailleurs un certain nombre d’autres responsables pour pouvoir justement construire cette majorité » , a-t-elle assuré, en considérant que « c’est ce que les Français attendent de nous » . 

« Ils ont lancé un signal clair. Ils ont dit: « Nous souhaitons que l’on change de direction » . Eh bien, nous leur disons chiche! Nous sommes prêts à le faire, avec enthousiasme (et) soulagement, parce que je pense qu’on fait gagner ainsi trois ans au pays » , a poursuivi Mme Le Pen, appelant à « être capable de rassembler, de s’ouvrir à tous les hommes et les femmes de bonne volonté qui sont des patriotes, qui clairement sont en désaccord avec la politique d’Emmanuel Macron et qui souhaitent venir avec nous pour construire une majorité stable » .

« On a une chance historique de permettre au camp national de remettre la France sur les rails » , a-t-elle dit » .

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Sonic 2 la projection à Paofai reportée au samedi 15 juin

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La projection sur écran géant du film Sonic 2 était programmée ce samedi 8 juin dans les jardins de Paofai. En raison des risques d’intempéries, la Brigade Verte, a préféré annuler l’événement et le reporter à samedi 15 juin, à 17 heures.

L’organisation prévient en avance néanmoins des risques d’annulation si la météo n’est pas favorable.

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Gaël Tevaimoana Meslien, un enfant de Moorea avocat à Montréal

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Il est l’un des rares Polynésiens à avoir passé le Barreau au Québec. Enfant de Moorea, Gael Meslien a réalisé un rêve : devenir avocat. Le jeune homme, originaire de Afareaitu, a, très jeune, su qu’il souhaitait porter la robe. « Au lycée déjà, quand ma professeure d’histoire m’a posé la question de ce que je voulais faire plus tard, j’ai répondu « du droit ». J’ai toujours voulu être avocat. Je me suis vite rendu compte que le droit était la pierre angulaire du fonctionnement d’une société. »

Il se lance donc dans une licence en droit à l’université de la Polynésie et décide ensuite de poursuivre ses études en métropole, à Lyon. Là-bas, il décroche un Master 1 en droit des affaires. « Une fois mon diplôme obtenu, je me suis aperçu que mon bagage académique était plus axé sur des compétences juridiques polynésiennes avec ma licence, et franco-européennes avec mon premier master. Ma curiosité m’a poussé à opter pour une formation qui me permettrait d’acquérir des compétences juridiques internationales. » Il intègre donc un Master 2 en droit des affaires comparé. C’est durant cette année qu’il découvre le Canada, lors d’un échange avec l’université de Montréal. C’est le coup de foudre. Son diplôme français en poche, il décide d’y retourner.

« Montréal m’a tellement plu que j’ai décidé de poursuivre mes études au Canada au sein de l’université de Montréal. J’ai effectué mes équivalences dans le but de passer les examens du Barreau de Québec. » À ce moment, son entourage montre un peu d’appréhension. « Ma famille a toujours été là pour moi depuis le début, mais ils ne comprenaient pas ma décision au début », se souvient Gaël.

« quand on a un objectif, il faut aller jusqu’au bout. Il y a des sacrifices à faire, mais ça vaut la peine. »

« Tout le monde me pose la même question : pourquoi ne pas avoir passé le CRFPA en France ? Ça prend 6 mois pour devenir officiellement avocat au Québec là où ça prendrait deux ans en France. Sans compter que le taux de réussite au Québec oscille entre 60 et 70% alors qu’en France, on est de l’ordre de 10% de taux de réussite. Le choix est vite fait », explique le jeune homme.

Le Polynésien admet pour autant que l’adaptation au Canada n’a pas été facile. « J’étais au Canada en plein covid. Tout était fermé. On était en restriction. C’était compliqué (…) En hiver, il fait jusqu’à moins 30. Ce n’est pas évident. Mais quand on a un objectif, il faut aller jusqu’au bout. Il y a des sacrifices à faire, mais ça vaut la peine. »

Gaël compte bien revenir un jour exercer chez lui en Polynésie. « Je viens de prêter serment, je suis avocat. Je ne peux pas exercer en France. Mais depuis 2010, il y a une entente franco-québécoise qui permet de demander d’être inscrit au barreau de Paris, de Papeete sous réserve d’effectuer un examen oral. »

Pour le désormais avocat, il est important de revenir aux sources, « d’honorer ses racines » : « De nombreux polynésiens oublient leurs racines et ne veulent pas revenir. Ils pensent qu’ils sont trop diplômés et n’auront pas d’emploi. Je ne suis pas d’accord. »

Son rêve ? Aider à dynamiser l’économie du fenua. Me Meslien exerce actuellement dans un cabinet de Montréal spécialisé « dans l’implantation de sociétés étrangères. On a une clientèle internationale. On a une clientèle qui œuvre dans les nouvelles technologies et les énergies renouvelables. Je pense que cette clientèle pourrait venir s’adapter et respecter la culture et le savoir-faire polynésien tout en donnant une nouvelle vision pour dynamiser l’économie locale. Je pense que mon bagage et le fait que je sois natif me permettront de mener à bien ces projets. » Il espère avoir l’occasion de discuter de ses ambitions avec les dirigeants du fenua, pourquoi pas le président du Pays en personne.

Mais avant de revenir sur sa terre natale dans quelques années, Gaël a d’autres projets. Il souhaite que son parcours puisse inspirer les plus jeunes. Et pour cela, il compte organiser, avec d’autres amis polynésiens et diplômés hors du territoire, des visio-conférences « type questions réponses à destination des Polynésiens qui auraient des questions sur la poursuite des études à l’international. Pour dissiper leurs inquiétudes et susciter chez eux une curiosité, pour qu’ils quittent le fenua, aillent chercher des compétences avant de revenir. » Il invite déjà les établissements scolaires intéressés à le contacter.

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Moetai Brotherson « confiant » pour les trois députés Tavini sortants

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Moetai Brotherson revient de son premier déplacement à Paris après le remaniement ministériel opéré à la marge, début juin. Le président du Pays a notamment rencontré la ministre déléguée chargée des Outre-mer Marie Guévenoux, et signé un Contrat de Développement et de Transition (CDT) entre le Pays et l’État.

Impossible pour le président polynésien de ne pas évoquer la dissolution surprise de l’Assemblée nationale par Emmanuel Macron à l’issue du scrutin européen de dimanche. En 2022, son parti, le Tavini Huiraatira, avait réussi le tour de force d’envoyer au palais Bourbon trois députés indépendantistes, dont lui-même. Un an après les Territoriales victorieuses pour le Tavini, les critiques de l’opposition autonomiste sont virulentes. Celle-ci ne boudera pas la possibilité de prendre sa revanche électorale le 30 juin et le 7 juillet.

« Je suis confiant » assure toutefois Moetai Brotherson à nos partenaires d’Outremers360°. « Je pense qu’on a toujours potentiellement les meilleurs candidats. Les trois députés sortants s’ils se représentent, sont pour moi les meilleurs candidats, sans préjuger d’éventuels nouveaux candidats que présenteront les autres parties. Mais s’ils représentent les mêmes personnes qu’en 2022, je ne vois pas en quoi ça changerait la donne de leur côté  » , a estimé le président polynésien. 

Pour l’heure, les députés sortants n’ont pas officiellement déclaré leurs intentions pour ces législatives anticipées. Une réunion du parti a eu lieu à huis clos au QG du Tavini ce dimanche. Moetai Brotherson, qui rejoint la Polynésie ce lundi, évoque des discussions entre les députés et les instances dirigeantes du parti à son retour, « pour définir notre stratégie à ces législatives qui vont, arriver très vite et se dérouler également très vite puisqu’il y aura à peu près deux semaines de campagne » .

Moetai Brotherson dit aussi « observer de près » les appels à l’union à gauche. En 2022, les candidats du Tavini Huiraatira s’étaient présentés sous l’étiquette Nupes, et aujourd’hui les premiers appels à renouveler l’union se heurtent, entre autres, à la personnalité de Jean-Luc Mélenchon. « À un moment donné, si la gauche veut que ça fonctionne, il va falloir effectivement que certains égos arrivent à s’effacer. Parce que l’enjeu est de taille : si la gauche ne veut pas être réduite à la portion congrue (…), il est temps de se mettre autour d’une table et d’y aller ensemble » .

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La Nouvelle-Zélande veut mettre fin à une interdiction de l’exploration pétrolière et gazière

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« Le gaz naturel nous est crucial pour nous éclairer et pour faire marcher notre économie, en particulier durant les pics de consommation », s’est justifié le ministre néozélandais de l’Énergie et des Ressources naturelles, Shane Jones, dans un communiqué.

Le ministre prévoit également d’assouplir les procédures d’appels d’offres pour les demandes d’exploration pétrolière.

Il a précisé que le secteur pétrolier et minier contribuait au PIB à hauteur de plus de 1,1 milliard d’euros en 2020-2021.

« Lorsque le gouvernement précédent (travailliste, ndlr) a interdit les explorations en 2018 (…) cela a également réduit les investissements dans la poursuite du développement de nos gisements de gaz connus », a ajouté le ministre, membre du gouvernement de centre droit au pouvoir depuis novembre.

Chloe Swarbrick, députée écologiste, a réagi à cette annonce en déclarant que le gouvernement « nourrissait le feu du changement climatique avec le gaz et le pétrole ».

« Nous pouvons disposer d’une économie plus durable et plus efficace en donnant la priorité aux énergies propres », a-t-elle affirmé.

Cette annonce intervient au lendemain de manifestations organisées dans plusieurs grandes villes de Nouvelle-Zélande, s’opposant à une autre initiative du gouvernement souhaitée pour stimuler l’économie.

Cet autre projet de loi permettrait d’accélérer les autorisations pour les grands projets d’infrastructure et de contourner plusieurs réglementations environnementales.

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Le combat « anticolonial », nouvel angle d’attaque azerbaïdjanais contre la France

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Quelques drapeaux azerbaïdjanais brandis pendant la crise en Nouvelle-Calédonie ont rendu visibles les liens, a priori surprenants, entre des activistes kanak, guyanais, antillais ou polynésiens décidés à rompre avec Paris et le pays du Caucase dirigé d’une main de fer par Ilham Aliev.

C’est début juillet 2023, dans la capitale azerbaïdjanaise, que leur partenariat prend forme avec la création du Groupe d’initiative de Bakou (GIB), dont la profession de foi dépeint un outre-mer français à feu à et sang – des Antilles en proie à « un génocide par substitution », des ressources « pillées » en Guyane… – et appelle à « amplifier (les) luttes jusqu’à l’émancipation totale (des) peuples ».

Au fil de réunions à Bakou, New York ou Genève, ce groupe actif sur les réseaux sociaux va agréger des mouvements indépendantistes d’Outremer, mais aussi le parti corse Nazione, en ciblant exclusivement les « méfaits du système néo-colonial français ».

Ce tropisme relève « peut-être d’une coïncidence mais (…) ce n’est pas de la faute du Groupe d’initiative si ces colonies sont françaises », se justifiait dans une vidéo en février Abbas Abbasov, directeur général azerbaïdjanais de cette structure au statut ambigu.

Si le GIB s’affiche en plateforme non-gouvernementale, ses liens avec Bakou sont attestés par le chef de l’Etat azerbaïdjanais lui-même.

« Le Groupe d’initiative de Bakou est notre enfant », déclarait en janvier, dans une vidéo sous-titrée en français, le président Aliev, en promettant de contribuer au « processus de libération des colonies françaises ».

– « Rétorsion » –

La montée en puissance de cette structure a accompagné l’escalade diplomatique entre Bakou et Paris qui a culminé lors du conflit du Haut-Karabakh fin septembre. La France avait alors apporté un soutien inconditionnel à l’Arménie, grand rival de l’Azerbaïdjan, et les frictions n’ont cessé de s’accumuler depuis.

En novembre, la France a vu la main de Bakou derrière une opération de désinformation liée aux JO et l’a plus récemment accusé d’ingérence pendant les émeutes en Nouvelle-Calédonie, des allégations rejetées par Bakou.

« Sur les Outre-mer, nous constatons une activité extrêmement forte de ceux qui veulent nuire à la France », a insisté fin mai le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin, avançant l’hypothèse d’une « rétorsion » face aux positions de Paris sur le Karabakh.

Ces frictions laissent de marbre les mouvements indépendantistes associés au Groupe d’initiative de Bakou.

« On sait que l’Azerbaïdjan a son agenda géopolitique, mais ce qui nous intéresse, c’est de nous libérer du joug colonial. Le reste ne nous concerne pas », affirme à l’AFP Jean-Jacob Bicep, secrétaire général du parti indépendantiste guadeloupéen UPLG.

Le dirigeant n’ignore pas que l’Azerbaïdjan est régulièrement mis à l’index pour ses atteintes aux libertés, mais refuse toute « leçon » : « L’Arabie Saoudite n’est pas championne des droits de l’homme et pourtant la France lui vend des armes. »

– « Dépendance » –

Même son de cloche chez le président Moetai Brotherson, dont le parti Tavini Huiraatira a rejoint le GIB.

« Le militant indépendantiste que je suis vous dira qu’il ne voit pas où est le problème (…). Si vous avez une voiture japonaise, est-ce que cela veut dire que vous soutenez la chasse à la baleine ? », disait-il mi-mai.

En réalité, ces mouvements espèrent profiter de la caisse de résonance du Groupe de Bakou pour internationaliser leur combat. « Il y a un enjeu de poser la question du droit à l’autodétermination à son juste niveau, c’est-à-dire devant les Nations unies », expliquait le parti corse Nazione, cité fin mai sur France Bleu.

Ses dirigeants, tout comme les indépendantistes guyanais et martiniquais, n’ont pas répondu aux sollicitations de l’AFP.

Ce compagnonnage fait des vagues chez ceux qui ne souhaitent pas rompre avec la France.

« Qu’est-ce qui justifie qu’aujourd’hui, on aille s’acoquiner avec une dictature ? Je ne comprends pas : on parle d’une indépendance vis-à-vis de la France et à côté de ça on veut créer une autre dépendance », observait fin mai Edouard Fritch, chef du principal parti d’opposition polynésien.

Une chose est sûre : l’action du Groupe de Bakou cible un point faible de la France en la renvoyant à son passé colonial et aux difficultés sociales de ses territoires en Outre-mer. 

« C’est le propre de ces opérations par proxy’ qui visent à utiliser une vulnérabilité d’un pays pour l’amplifier et servir ses intérêts propres », analyse Maud Quessard, spécialiste des guerres informationnelles à l’Irsem, qui prévient : « Avec peu de moyens, on peut être très efficace. »

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En images : retour sur les deux dernières soirées du Taupiti Ana’e Heiva des écoles

Pas de manèges à Vaitupa cette année

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« C’est une grosse déception. Ça sera un grand manque à gagner » déplore Antoine Puputauki, vice-président de l’association des forains de Faa’a.

Alors qu’ils avaient eu toutes les autorisations nécessaires pour s’installer sur le grand terrain à Vaitupa, comme l’année dernière, l’annonce d’Emmanuel Macron hier, de dissoudre l’Assemblée nationale, a sonné le glas du tiurai à Faa’a. En effet, c’est sur ce même terrain que seront installés les bureaux de vote des nouvelles élections législatives, ainsi que le parking. Impossible donc d’y installer les papio.

C’est une première depuis la création de l’Association des forains de Faa’a il y a déjà plus de 18 ans. « Certaines familles ne vivent que des manèges. Elles vont voir, chacune, comment faire… aller mettre quelques manèges à Papara etc. » indique Antoine Puputauki.

Une déception aussi pour petits et grands qui se rendaient aux manèges chaque année à Vaitupa pour passer de bons moments en famille.

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La 5G arrive à Papeete

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Annoncée en grande pompe au cours d’une conférence de presse organisée au siège de Vodafone, vendredi dernier, la 5G est officiellement disponible depuis ce lundi pour certains abonnés de l’opérateur. Prix d’entrée pour pouvoir en profiter : 8900 Francs par mois.

Modules de formule 1 sur les visuels relayés par Vodafone, effet de vitesse et démonstration téléphone en main du directeur général Patrick Moux : la 5G au fenua – seulement à Papeete pour le moment – se veut répondre aux meilleurs standards mondiaux.

Elle sera, dans un calendrier pas encore clairement établi, étendue aux autres communes de Polynésie. « La 5g représente des investissements lourds (…) On travaille dans le temps (…) on ne joue pas sur la marge, on joue sur la quantité et la durée » , a indiqué Patrick Moux.

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À Mahina, des voiles traditionnelles pour accueillir la flamme olympique

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Des voiles traditionnelles et des planches de surf pour accueillir la torche olympique : rien de tel pour donner une couleur Polynésienne au relais de la flamme, programmé le jeudi 13 juin. Le décor de la route de la Pointe Vénus sera paré de ses plus beaux atouts pour donner le ton aux riverains, à partir de 14h30.

Maintenir les ouvrages sur les pilonnes n’a pas été de tout repos pour Angela et son équipe. Installés il y a une semaine, les panneaux ont été fragilisés par les intempéries. « Il y a eu trop de vent, il pleuvait aussi, ça faisait glisser les attaches (…) Mais pour l’instant, on a pu attacher 41 voiles jusqu’à Venustar » , se félicite-t-elle.

L’agente à la mairie de Mahina – et couturière – a été aidée par Teriihei dans le long travail de démontage, de réparation ou de reprise. Seule bénévole, elle a rejoint les équipes communales il y a 3 mois pour vivre cette journée historique. « On veut que ça soit joli et que ça marque l’histoire en Polynésie ! Que ça fasse plaisir tout le monde ! Et que tout le monde voit un peu le relai de la flamme olympique » , sourit-elle.

Lire aussi – Relais de la flamme à Tahiti : ce qui sera fermé le 13 juin

Plus de 70 voiles ont ainsi été confectionnées avec des tissus faraoti plus de 70 voiles. Conçus par le maire Damas Teuira, les motifs posés par le graffeur JOP’S symbolisent la navigation traditionnelle et les valeurs des jeux olympiques.

De grandes voiles seront positionnées à la Pointe Venus jeudi. Les pirogues traditionnelles conduiront la flamme olympique de la baie de Matavai jusqu’à la plage de Tefauroa. Sept relayeurs dont la miss Tahiti Mehiata Riaria la porteront jusqu’au stade Venus, où les attend une chorale de plus de 1400 écoliers de Hitia’a o te Ra.

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Nouvelle-Calédonie : la dissolution de l’Assemblée nationale acte de facto le retrait du dégel du corps électoral

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L’annonce de la dissolution de l’Assemblée nationale a mis en suspens de nombreux travaux parlementaires : la loi sur la fin de vie, la réforme de l’assurance-chômage ou encore, en Outre-mer, les deux projets de loi Mayotte, la commission d’enquête sur le nucléaire dont la députée Mereana Reid Arbelot était rapporteure, et la réforme constitutionnelle visant à ouvrir le corps électoral provincial calédonien.

Cette dernière, qui a mis le feu aux poudres sur l’archipel, était vivement critiquée par les indépendantistes, et défendue par l’aile dure des non-indépendantistes. Lors de sa visite éclaire le jeudi 24 mai dernier, Emmanuel Macron avait donné un temps de répit, laissant jusqu’à début juillet pour un retour au calme et la reprise du dialogue, avec l’engagement de mettre de côté la réforme sur le corps électoral si la sécurité était revenue et les discussions sur l’avenir de l’archipel reprises.

Depuis, les indépendantistes ainsi qu’une partie des non indépendantistes, l’aile plus centriste, avait demandé une parole claire, actant le retrait de cette réforme pour laisser une chance aux discussions, dans un climat plus calme et serein. Selon les informations d’Outremers360, le chef de l’État aurait dû annoncer le retrait de la réforme cette semaine, mais finalement, la dissolution de l’Assemblée nationale l’a définitivement enterrée. Du moins, dans sa forme actuelle.

« La dissolution met fin au projet de loi constitutionnelle sur la Nouvelle-Calédonie tel qu’il a été voté par les deux chambres puisque son article 2 donne pour date-limite d’application -même s’il peut ne pas être appliqué ou devenir caduc en cas d’accord- la date du 1er juillet » confirme ainsi le conseiller d’État Alain Christnacht, artisan des accords de Matignon et Nouméa. Le second tour des Législatives étant prévu le 7 juillet, il sera impossible de réunir le Parlement le 1er juillet.

« Et après le 7 (juillet, ndlr), le Congrès ne pourra pas voter un texte qui comporte une limite au 1er juillet. Il faudra éventuellement tout revoter dans les deux chambres car le Congrès ne peut pas modifier un texte voté par les deux chambres » conclut-il.

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Maintien de la vigilance orange « vagues-submersion »  sur la Société

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Îles du Vent

Vagues-submersion de niveau Orange
La houle longue de Sud-Sud-Ouest atteint encore 3 mètres 50 à 4 mètres mardi matin, puis s’amortit progressivement de 3 mètres à 3 mètres 50 en journée. Elle atteint les 2 mètres mercredi.
La moitié Sud de Moorea (de Haapiti à Atiha et Afareaitu) ainsi que les zones allant de Faa’a jusqu’à Papara, Papeari et la Presqu’île (de Vairao à Teahupo’o et au Te Pari) à Tahiti sont plus exposées à cet aléa.

Îles Sous-le-Vent

Vagues-submersion de niveau Orange
Maintien de Suivi : Iles sous le Vent, Mopelia.
La houle longue de Sud-Sud-Ouest atteignant encore 3 mètres 50 à 4 mètres mardi matin, puis s’amortissant progressivement de 3 mètres à 3 mètres 50 en journée. Elle atteint les 2 mètres mercredi.

Australes

Fin de suivi : Australes.
La houle longue de Sud-Ouest s’amortit à 3 mètres 50 mardi, puis 2 mètres à 2 mètres 50 mercredi.

Plus d’infos sur meteo.pf

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Championnats d’Europe d’athlétisme : Teuraiterai Tupaia en finale du javelot

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Il se rapproche un peu plus d’un sacre historique. Ce mardi au Stade olympique de Rome, le champion polynésien du javelot Teuraiterai Tupaia s’est qualifié pour sa première finale à l’échelle européenne, à la faveur d’un jet à 81,46 mètres.

Le recordman de France (86,11 mètres en mai) est dans une forme olympique -c’est le cas de le dire- et s’offre ainsi une finale internationale dès son premier grand championnat. Une performance dont il ne s’est toutefois pas pleinement satisfait. « Il y a eu beaucoup de stress parce que c’est mon tout premier championnat, bien que je sois parmi les cinq premiers européens, derrière il y a quand même du lourd et c’est toujours assez stressant d’entrer comme ça dans un concours de qualif » , a déclaré Tupaia au micro de France Télévisions, s’estimant « frustré  » mais déjà tourné vers la finale de ce mercredi (20h28 heure locale).

De bon augure avant les Jeux de Paris, où Tupaia peut rêver d’une médaille.

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Législatives 2024 : discussions à huis clos au Tavini Huira’atira

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Après 2 ans de mandat, les députés Tematai Le Gayic, Steve Chailloux et Mereana Reid Arbelot ont perdu leur siège à l’Assemblée nationale. Le Tavini Huira’atira s’est réuni dimanche soir pendant plus de 3 heures pour discuter de la stratégie à adopter. Le parti décide de soutenir à nouveau les mêmes candidats pour ces nouvelles élections législatives. Mais les ex-députés sont-ils prêts à repartir en campagne ? Pas de réponse officielle pour l’instant. Tematai Le Gayic, Steve Chailloux et leurs équipes de campagne semblent en tous les cas prêts. Quant à Mereana Reid Arbelot, elle est actuellement à Paris et ne s’est pas encore prononcée.

Le Tavini Huira’atira a enchaîné les réunions toute la journée de lundi, mais aucun cadre ou membre du parti n’a accepté de s’exprimer face caméra. Une réunion était annoncée à midi au QG du parti à Faa’a. La vice-présidente du Pays et quelques élus étaient sur place. Mais c’est en fait au même moment à l’Assemblée de Polynésie française, dans le bureau d’Antony Géros, que se tenait la réunion. Les principaux intéressés y ont réalisé une visioconférence de plusieurs heures avec le président du Pays en déplacement à Paris. Malgré de multiples demandes, aucun cadre du parti n’a souhaité commenter le contenu des échanges, mais Moetai Brotherson s’est confié à nos confrères d’Outremers 360° : « Je suis confiant (…) Les trois députés sortants, s’ils se représentent, sont pour moi les meilleurs candidats, sans préjuger d’éventuels nouveaux candidats que présenteront les autres partis. Mais s’ils représentent les mêmes personnes qu’en 2022, je ne vois pas en quoi ça changerait la donne de leur côté ».

Le président du Pays sera de retour au fenua ce mardi 11 juin. Après d’autres discussions à huis clos, le Tavini dévoilera sans doute officiellement ses 3 candidats.

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La Nouvelle-Zélande abandonne son plan de taxation des rots et pets de vache

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« Le gouvernement s’est engagé à respecter nos obligations en matière de changement climatique, sans fermer les exploitations agricoles », a déclaré le ministre néozélandais de l’Agriculture, Todd McClay.

Une nouvelle loi sera présentée au Parlement ce mois-ci afin d’exclure le secteur agricole d’un nouveau plan de tarification des émissions.

« C’est absurde de devoir délocaliser des emplois et des moyens de production, alors que des pays moins économes en carbone produisent la nourriture dont le monde a besoin », a ajouté le ministre.

Environ six millions de vaches et 26 millions de moutons paissent en Nouvelle-Zélande. Un peu moins de la moitié des émissions de gaz à effet de serre provient de l’agriculture, le bétail en étant le principal responsable.

Les rots et flatulences des bovins rejettent du méthane, tandis que l’urine du bétail laisse échapper de l’oxyde nitreux dans l’atmosphère.

Le précédent gouvernement travailliste, mené par Jacinda Ardern, avait dévoilé en octobre 2022 ce projet ciblant les animaux d’élevage, qui avait suscité l’ire des éleveurs, afin d’espérer parvenir à l’objectif de zéro émission de gaz à effet de serre d’ici à 2050.

Le nouveau gouvernement de centre-droit souhaite quant à lui aider les agriculteurs à réduire les émissions grâce à la technologie, sans réduire la production ou les exportations, a déclaré le ministre de l’Agriculture.

Dimanche, le ministre de l’Énergie et des Ressources naturelles avait déclaré son intention de revenir sur l’interdiction des nouvelles explorations pétrolières et gazières décidée en 2018, ce qui a provoqué l’indignation de l’opposition et de groupes de défense de l’environnement.

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Législatives anticipées : deux recours déposés devant le Conseil constitutionnel

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« Ce qui est reproché, ce sont des problématiques de délai qui vont rendre les élections trop courtes », explique Jean-Baptiste Soufron, membre de l’Association de défense des libertés constitutionnelles (Adelico), portant le premier recours. 

La loi dispose que la dissolution de l’Assemblée nationale et le premier tour du scrutin doivent être séparés de 20 jours minimum.

En l’état, le premier tour doit se tenir le 30 juin en France métropolitaine. La dissolution, elle, a été effective le 9 juin. Or, un vote anticipé est prévu dans certaines circonscriptions, notamment en Outre-Mer (le 29 juin et le 6 juillet en Polynésie française, Ndlr) et à l’étranger. Ces scrutins ne respecteraient donc pas les 20 jours de délai.

« Le choix d’organiser le premier tour le dimanche 30 juin porte gravement atteinte à la sincérité du scrutin », établit le recours de l’Adelico.

Les requérants craignent aussi que la courte campagne ne soit trop difficile à organiser pour les candidats. Mettre en place la propagande électorale, les clips de campagne ou les associations de financement prend du temps. « Ça pourrait dissuader des candidatures » affirme Jean-Baptiste Soufron.

Pour les Français établis à l’étranger, le vote par procuration et le vote électronique « ne peuvent pas être organisés dans des conditions de sécurité optimale », établit également le recours.

« Il faudrait ajouter quelques jours au délai qui était prévu » annonce Jean-Baptiste Soufron. Pour ce faire, le scrutin devrait d’abord être annulé, avant d’être convoqué à nouveau.

Le deuxième recours, déposé par Olivier Taoumi, porte sur le même décret.

Le recours de LFI devrait être déposé mercredi. Il porte aussi sur le décret de convocation des élections et proteste contre le gel des nouvelles inscriptions sur les listes électorales pour les deux tours des législatives. « Emmanuel Macron prive ainsi des millions de personnes de leur droit de vote« , dénonce le parti dans un communiqué.

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La Société d’astronomie de Tahiti cherche un nouveau terrain

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Ils ont reçu 80 demandes en 24 heures pour leur dernière séance d’observation du ciel à Faa’a. La Société d’astronomie de Tahiti (SAT) va devoir quitter le site qu’elle occupe en face de l’aéroport d’ici juillet-août, annonce-t-elle. Le terrain, qui appartient à l’Aviation civile, a été vendu.

Créée en 1997, la SAT organise chaque mois des séances d’initiation à l’astronomie ouvertes à tous à partir de 10 ans. Des séances qui attirent le public polynésien, mais pas seulement : « On est sollicités par beaucoup de touristes. Ils veulent le ciel austral qui est un ciel unique », explique Balakrishnan Mounirattinam, animateur.

L’association d’une vingtaine de bénévoles, dont plusieurs diplômés de l’observatoire de Paris, a bien l’intention de poursuivre ses activités. Pour cela, elle recherche un nouveau terrain. Un dossier a été déposé lundi à la DAF. L’association s’intéresse à plusieurs sites, dont un, situé à Mahina.

Plusieurs projets sont dans les cartons de la société d’astronomie locale. La SAT souhaiterait « fédérer » toutes les associations qui éduquent sur la thématique du ciel. Objectif : conserver le « patrimoine culturel » que constituent les connaissances sur le ciel austral.
Elle envisage aussi de construire un vrai planétarium qui serait accessible aux écoles, au grand public, mais aussi aux associations.

Depuis l’année dernière, l’observatoire de la SAT est reconnu par le MPC (Minor Planet Center), le centre d’astrophysique qui dépend de l’IAU (union astronomique internationale). Les bénévoles ont été contactés par des scientifiques pour participer à différents travaux explique Balakrishnan Mounirattinam.

Les membres de la SAT souhaitent continuer à transmettre leur passion pour l’observation du ciel austral et espèrent attirer l’attention du Pays sur l’importance de transmettre.

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Rapprochement des forces autonomistes en vue des législatives

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Il n’aura pas fallu attendre longtemps pour que les autonomistes, Gaston Flosse et le Amuitahiraa o te nunaa maohi en tête, ne se rangent en ordre de bataille pour les élections législatives anticipées, suite à la dissolution de l’Assemblée nationale par Emmanuel Macron dimanche dernier. Dès lundi matin, le Vieux Lion s’est rendu à la mairie de Pirae avec Pascale Haïti et Bruno Sandras pour y rencontrer le leader du Tapura Huiraatira, Édouard Fritch.

Les ambassadeurs Orange travaillent déjà avec leurs homologues Rouge à l’assemblée de la Polynésie Française et ont soutenu Moerani Frébault lors des élections européennes. Si le Tapura a réuni son conseil politique hier soir, le Amuitahiraa et A here ia Porinetia doivent encore consulter leur base, ce mardi. « Il faut vraiment établir cette plateforme. C’est le souhait du Amuitahiraa et du Tapura Huiraatira » , affirmait hier soir Gaston Flosse. À en croire ce dernier, « c’est bien parti » entre les deux forces autonomistes. « Le problème, c’est les autres » , concluait-il.

Et notamment Ia ora te nunaa, dont la tête pensante Teva Rohfristsh a assuré qu’il souhaitait se joindre au rassemblement. « Le rapprochement a été concluant lors du scrutin qui vient de s’achever. (…) J’ai bien compris qu’Édouard Fitch, pour l’instant, menait ses discussions séparément, et c’est logique, par partis politiques. Et il sera le moment ensuite, j’espère, de nous voir tous ensemble » , annonce le sénateur. Partout, on parle d’indépendance, alors que c’était censé être le sujet reporté au Calendes grecques lors de la dernière élection. Les électeurs polynésiens ont été trompés. Au nom d’une alternance, ils ont été trompés (…) Il faut sortir de cette impasse » .

Un seul candidat pour le Tapura

Enfin, si A here ia Porinetia -à travers les élus non-inscrits Nicole Sanquer et Nuihau Laurey- et le Tapura travaillent régulièrement ensemble à l’assemblée de la Polynésie française, l’harmonie se fera-t-elle également pour les législatives ? Edouard Fritch les a rencontrés ce matin pour en discuter, avant de poursuivre les négociations avec les autres partis. L’ancien président du Pays dit son parti prêt à ne présenter qu’un seul candidat -Moerani Frébault?- dans l’optique du partage des circonscriptions au fenua. Les quatre formations ne pourront, en effet, pas toutes être représentées au Palais Bourbon, où seuls trois députés polynésiens siègent.

De son côté, le Tavini Huiraatira a tenu des discussions à huis-clos une bonne partie du lundi. Si rien n’est officiel, les députés sortants Steve Chailloux, Mereana Reid-Arbelot et Tematai Le Gayic ont rapidement reçu le soutien du président du Pays Moetai Brotherson depuis Paris, avant son retour au fenua.

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