Le chiffre d’affaires mensuel du transporteur, qui est de l’ordre de 17 millions d’euros en temps normal, peine à atteindre les 7,5 millions d’euros actuellement, a indiqué son directeur général Georges Selefen lors d’une conférence de presse.
Les objectifs en nombre de passagers sont divisés par deux pour l’année 2024 : la compagnie prévoit désormais d’en transporter 220 000 à 230 000, contre les 455 000 initialement prévus.
Aircalin a subi de plein fouet la fermeture aux vols commerciaux de l’aéroport international de La Tontouta, resté inaccessible par la route durant des semaines.
Des barrages avaient été érigés à partir de la mi-mai par des militants indépendantistes protestant contre une réforme électorale accusée de marginaliser la population autochtone kanak.
Dans le cadre de la révision à la baisse de son programme de vols, la compagnie a décidé de suspendre la liaison entre Nouméa et Tokyo à partir de septembre, et celle avec Melbourne avec effet immédiat.
Entre 35 à 40% des près de 500 salariés de la compagnie ont été placés en chômage partiel et tous les investissements ont été gelés.
Le remboursement des dettes, en particulier celui du prêt garanti par l’État (PGE), a été rééchelonné sur les années 2025 à 2028.
Pour retrouver de l’activité, Georges Selefen a annoncé que le projet de nouvelle ligne reliant Nouméa à Paris via Bangkok pourrait être accéléré et voir le jour d’ici décembre, en fonction des autorisations.
Le directeur général a également fait savoir que les actionnaires des trois compagnies du territoire (Aircalin, Air Calédonie et Air Loyauté) avaient engagé des discussions en vue d’une possible fusion pour rationaliser la desserte aérienne calédonienne.
La Nouvelle-Calédonie est toujours en proie aux troubles, près de deux mois après leur déclenchement.
Aircalin a pour sa part été victime mardi soir d’une tentative d’intrusion dans une agence commerciale à Nouméa, au cours de laquelle « un individu a brisé la vitre » avant d’être « rapidement appréhendé par la police », selon un communiqué de la compagnie, qui a annoncé une plainte.
Pour l’heure, ce problème « ne fait l’objet d’aucune politique publique et ne semble pas être pris en compte dans les programmes de construction et de rénovation des prisons », déplore l’association Notre Affaire à tous, qui « utilise le droit comme un levier stratégique de lutte contre la crise environnementale ».
Comme toute la population, les détenus des 188 établissements pénitentiaires français peuvent être exposés à la canicule, mais ce risque revêt pour eux une signification particulière, du fait de leur difficulté à accéder à une douche ou aérer leur cellule.
« Ce n’est pas un concept, cela atteint les gens dans leur chair », a insisté lors d’une conférence de presse le délégué général de l’association, Jérémie Suissa.
En outre, « les cours de promenade sont souvent inadaptées en cas de périodes de fortes chaleurs car elles sont entièrement bétonnées, sans arbres, parfois même sans auvent ou préau permettant de s’abriter », relèvent les auteurs du rapport, soulignant que « la surpopulation carcérale rend encore plus invivable une vague de chaleur ».
Autre risque lié au changement climatique, le phénomène de retrait-gonflement des argiles, qui peut dégrader le bâti. Plus de la moitié des prisons françaises sont exposées à un risque « moyen ou fort » sur ce plan, pouvant entraîner des fissures dans les murs, des fenêtres non jointives, des ruptures de canalisation, et donc peser sur les conditions de vie des détenus, insiste l’ONG.
Plus d’un quart des prisons sont par ailleurs exposées à un risque « modéré à important » d’inondation, 12% peuvent être touchées par un feu de forêt. Et huit établissements sont concernés par le risque de montée des eaux ou de submersion marine, dont trois – toutes en outre-mer, en Nouvelle-Calédonie, en Guyane et à Wallis – risquent de se retrouver « sous le niveau de la mer du fait du dérèglement climatique ».
L’association appelle les pouvoirs publics à « identifier » les prisons les plus vulnérables pour « prioriser leur fermeture, leur réfection ou leur aménagement », adapter et « végétaliser » les bâtiments actuels, malgré les contraintes sécuritaires et « éviter l’implantation de nouvelles prisons dans des zones submersibles à l’horizon 2100 ».
Dans une déclaration transmise à l’AFP, l’administration pénitentiaire a assuré qu’elle avait « lancé un projet » visant à « identifier » les effets du changement climatique et les « besoins et moyens possibles d’adaptation » des prisons.
Le recours à des solutions anti-canicule « classiques » (telles la ventilation, ou des dispositifs de protection solaire) est nécessairement limité en prison par les contraintes de sécurité, toutefois « les nouveaux programmes de construction intègrent les enjeux de lutte contre la chaleur », a-t-elle assuré.
Revendiquant une « politique volontariste » dans ce domaine, l’administration a souligné que depuis 2017 elle avait doublé son budget dédié à la rénovation des établissements, et qu’elle s’abstenait de toute façon de construire de nouvelles prisons dans des zones inondables.
Le phénomène, qui n’avait pas été observé à cette période de l’année depuis 2015, a surpris les touristes et les habitants des villes voisines, habitués, ces dernières années, à admirer ce spectacle naturel à partir de septembre.
« Les 11-12 millimètres de pluie (tombés en avril), ainsi que les nuages bas qui ont été très intenses dans la région et qui mouillent ces surfaces chaque nuit, ont contribué à activer ces plantes », a expliqué auprès de l’AFP César Pizarro, responsable de la conservation de la biodiversité à l’Office national des forêts du Chili.
L’expert souligne toutefois que ce phénomène n’a rien à voir avec ce que l’on appelle le « désert fleuri » qui se produit au printemps dans l’hémisphère nord. Car ce paysage s’étend habituellement sur une superficie d’environ 15 000 km2. Or aujourd’hui, les fleurs apparaissent sur une surface beaucoup plus petite, de l’ordre de 300 à 400 km2.
(Crédit photo : Patricio LOPEZ CASTILLO / AFP)
Et lorsque le « désert fleuri » est à son apogée, plus de 200 espèces de plantes sont en fleurs. Aujourd’hui, le principal protagoniste est la « patte de guanaco », une fleur violette qui ne nécessite pratiquement pas d’eau et préfère les sites sablonneux.
Bien que l’ampleur de cette « anomalie » de floraison précoce du désert soit encore en cours d’analyse, les scientifiques n’ont pas encore déterminé si « ce qui s’est passé au cours des hivers 2015 et 2024 est directement lié au changement climatique ou non, ou aux phénomènes El Niño ou La Niña », ajoute M. Pizarro.
Dernière victime en date : la ville de Mahina, dont les serveurs ont été attaqués mardi dernier à 4 heures du matin. « Les serveurs de la Ville de Mahina ont été la proie de personnes malveillantes en paralysant les accès aux données du NAS disque de stockage et aux serveurs. Nos équipes informatiques (…) se sont attelés à la tâche en intervenant dans les services de la Mairie : déconnection du réseau analyse et recherche des menaces potentiels » , écrit la ville sur sa page Facebook.
La brigade de lutte contre la cybercriminalité de la gendarmerie nationale de Papeete est intervenue, précise la commune. Une enquête est en cours d’instruction.
C’est à Motu Tuanai que la visite des Miss débute, aux côtés des tresseurs de filets. Les jeunes femmes les aident à remonter une partie des tresses sur les barges pour les déplacer. Une opération physique.
« C’est émouvant et je trouve que ce qui est beau, c’est de voir toutes les générations s’entraider, les hommes s’entraider dans la joie de vivre. Ça représente vraiment bien notre peuple polynésien » confie Temanava Domingo, Miss Tahiti 2024.
« On est là aussi pour mettre la main à la pâte et c’est bien de voir aussi comment est-ce que ça se passe avant, parce que c’est toute une organisation. Moi, je ne pensais pas d’ailleurs que c’était aussi lourd, c’est très physique, et que ça rassemblait autant de monde » confie Ravahere Silloux, Miss Tahiti 2023.
Élue le 21 juin dernier, Temanava Domingo effectue son premier déplacement hors Tahiti, et Maupiti l’a déjà conquise : « Vraiment, on est émerveillé, c’est incroyable. Il y a une belle énergie et un bel événement comme celui-ci, c’est unique ».
« C’est vrai que Maupiti, c’était ma première destination en tant que Miss Tahiti, et j’ai gardé une place spéciale. Franchement, la population, l’accueil… j’ai été touchée par eux et donc je suis très heureuse de pouvoir me rendre une deuxième fois ici. Franchement, je n’avais qu’une hâte, c’était de venir à la pêche aux cailloux » ajoute Ravahere Silloux.
« J’ai eu la chance de pouvoir assister à une pêche aux cailloux à Kaukura dans les Tuamotu quand j’avais 7 ans. Donc 20 ans plus tard, je reviens à Maupiti pour assiter à la pêche aux cailloux, très traditionnelle ici. C’est une joie, c’est un honneur même » se réjouit Herehia Sanford, Miss Heiva 2024.
Une pirogue spéciale a été préparée pour transporter les reines de beauté sur le site de la pêche aux cailloux ce jeudi.
Les Miss participeront également, comme chaque année, au défilé anticipé du 14 juillet.
L’annonce n° 43895 publiée au JOPF du 11 juin 2024 prévoit un bail de droit privé d’une durée maximale de 60 ans pour chacun des 3 lots suivants :
Lot 1 : construction d’un bâtiment mixte (pouvant jumeler les possibilités d’habitat, avec le commerce, l’artisanat et les services) sur une portion de la parcelle AM20 bordant le boulevard Pomare sur une largeur de 17 m ;
Lot 2 : construction d’un parking silo d’environ 200 places sur le reliquat de la parcelle AM20 et la bande Nord de la zone parking de l’AM 17 ;
Lot 3 : rénovation de l’immeuble Farnham sur une partie de la parcelle AM17.
L’ensemble des deux parcelles représente un terrain d’une superficie de près de 3 600 m², dont 900 m² occupés par l’immeuble Farnham. Les 2 700 m² restants sont libres de construction. Les nouvelles constructions pourront atteindre les hauteurs limites imposées par le PGA de Papeete.
Les lauréats seront responsables du financement, de la conception, de la construction, de l’exploitation et de l’entretien des projets. Ils devront également obtenir toutes les autorisations administratives nécessaires et assurer la viabilité commerciale de leur projet.
Les modalités de soumission aux lots ainsi que les modalités de leur jugement sont définies dans le règlement de consultation disponible sur simple demande à bureau.marches@grandsprojets.pf
Jeudi soir, le ciel reste encombré par des nuages bas, ils peuvent à l’occasion déclencher de brèves averses. Vendredi, la couche nuageuse s’affine très légèrement, laissant parfois entrevoir quelques éclaircies en journée. En soirée, les nuages reprennent position près des îles. Samedi, la journée est très nuageuse, voire maussade, rythmée régulièrement par des pluies et par quelques grains. Vent modéré d’Est-Sud-Est à Sud-Est jeudi avec des rafales autour de 50/60 kilomètres/heure. Mer forte. Houle courte d’Est Sud-Est d’1 mètre. Houle longue de Sud-Sud-Ouest autour de 3 mètres à 3 mètres 50 jeudi soir, s’amortissant à 3 mètres vendredi puis à 2 mètres 50 samedi.
Tahiti et Moorea
Jeudi soir, le ciel est très nuageux, mais les précipitations restent rares, pouvant toucher ponctuellement les versants Sud de Tahiti et la Presqu’île. Vendredi, de belles éclaircies sont de retour sur les côtes Nord et Ouest de Tahiti et Moorea tandis que les nuages occupent la Presqu’île en s’accompagnant parfois de courtes averses. Samedi, les timides éclaircies du matin cèdent rapidement la place à une dégradation plus franche à partir de la mi-journée : les averses et les pluies deviennent plus régulières, avec un risque de grains orageux plus marqué en soirée. Températures extrêmes prévues : 22 et 29 degrés Celsius. Vent de Sud-Est modéré vendredi venant à l’Est-Sud-Est samedi. Rafales autour de 50/60 kilomètres/heure. Mer forte. Houle courte d’Est Sud-Est d’1 mètre. Houle longue de Sud-Sud-Ouest autour de 3 mètres à 3 mètres 50 jeudi soir, s’amortissant à 3 mètres vendredi puis à 2 mètres 50 samedi.
TUAMOTU ET GAMBIER
Sur le Sud Tuamotu/Gambier : Jeudi soir, un axe nuageux stagne près de Hereheretue, Moruroa, Tureia et Mangareva en y apportant quelques pluies ou averses passagères. Elles s’estompent vendredi pour laisser place à un ciel souvent voilé, parfois envahissant et persistant jusqu’à samedi. Sur le Nord-Ouest et Centre Tuamotu : le ciel reste chargé près de Mataiva, Rangiroa et Makatea avec des averses, voire un risque de grains pour la soirée, s’étendant vendredi aux régions de Anaa et Hikueru voire jusqu’à Fakarava et Makemo samedi. Sur le Nord et Nord-Est : de belles éclaircies parviennent à tirer leur épingle du jeu en alternant avec quelques amas nuageux inoffensifs vendredi et samedi. Vent modéré de secteur Nord entre Rangiroa Takaroa et Pukapuka, de Nord-Ouest à Ouest sur le reste des Tuamotu/Gambier, rafales à 50/60 kilomètres/heure. Vendredi, au passage de la perturbation, le vent vire au Sud vers Hereheretue, Tematangi et Moruroa. Mer forte vendredi, agitée samedi. Houle courte d’Est d’1m50 au Nord-Est Tuamotu. Sur l’Ouest, le Sud Tuamotu et les Gambier, houle longue de Sud-Ouest s’amplifiant jeudi soir entre 3m50/4m, elle commence à s’amortir dans la journée de vendredi autour de 3m50 puis autour de 2m50 samedi. Sur le reste des Tuamotu, elle s’établit à 2m50/3m vendredi.
Australes
Jusqu’à samedi matin, le temps reste frais sur l’archipel, mais le ciel reste chargé, drapé par un voile d’altitude parfois épais et accompagné par de nombreux nuages bas. Néanmoins, les précipitations sont rares. De belles éclaircies reviennent sur la région de Rapa samedi après-midi. À Rapa : vent modéré à assez fort de secteur Sud jeudi soir venant au Sud-Ouest modéré vendredi et samedi. Pointes à 60 kilomètres/heure. Sur les îles du Nord : vent modéré de Sud-Est vendredi s’orientant à l’Est samedi. Mer forte vendredi, redevenant agitée samedi. Houle longue de Sud-Sud-Ouest commence à s’amortir progressivement cette nuit passant de 4 mètres au Nord et 4 mètres 50 sur Rapa à des hauteurs autour de 3 mètres à 3 mètres 30 vendredi sur tout l’archipel. Elle se stabilise autour de 2 mètres 50 samedi.
4 080 exploitations agricoles ont été recensées lors du recensement général de l’agriculture en Polynésie française en 2023, dont les résultats ont été dévoilés ce jeudi. Parmi elles, 2 778 exploitent des cultures, 913 élèvent des animaux et 1 557 produisent du coprah. À noter que certains chefs d’exploitation exercent plusieurs de ces activités (cultures et/ou élevages et/ou productions de coprah), indique l’ISPF.
La surface agricole utilisée pour les cultures végétales, hors cocoteraies, est cependant seulement de 3 135 hectares, soit 0,8% de la surface totale de la Polynésie française.
Par rapport au recensement agricole de 2012, le nombre de personnes participant au travail agricole a reculé. La main-d’œuvre agricole s’élève à 5 050 équivalents temps plein pour environ 9 500 personnes (contre 15 800 en 2012) participant au travail agricole. Dans les îles Du Vent, la main-d’œuvre permanente non familiale est plus nombreuse que la main-d’œuvre permanente familiale, tandis que partout ailleurs, c’est l’inverse. Une situation qui s’explique par la taille plus importante de ces exploitations et par un accès à l’emploi plus varié.
Un quart seulement des chefs d’exploitation travaille à temps complet sur l’exploitation. Les chefs d’exploitation ont en moyenne 49 ans et31% sont des femmes. Néanmoins, les classes d’âges se rééquilibrent avec une augmentation de la part des agriculteurs de moins de 40 ans (de 22% en 2012 à 28% en 2023), et une augmentation de la part des 60 ans et plus (23% en 2023).
Les agriculteurs sont satisfaits de leur travail, malgré des conditions économiques difficiles, rapporte encore l’ISPF. Leur indice de satisfaction au travail est ainsi de huit sur dix. Plus d’un quart des chefs d’exploitation déclare que le revenu issu de leurs productions agricoles ne leur permet pas d’acheter ce dont ils ont besoin pour leur nourriture ou les produits essentiels. Ils sont plus de la moitié à ne pas pouvoir épargner. La situation est moins difficile aux Australes, puisqu’ils sont 38% à déclarer faire des économies régulièrement.
L’élevage a cependant progressé depuis 2012, que ce soit l’élevage de porcins, caprins, bovins et de volailles. En 2023, 453 élevages de porcs ont été recensés et le cheptel s’élève à 16 000 têtes. Un quart de ces élevages sont dirigés par des femmes. Les deux tiers des éleveurs supplémentaires se trouvent aux Australes, où leur nombre est multiplié par 2,4. 176 exploitations élèvent 4 571 bovins. Le nombre de bovins est quasi stable depuis 2012, mais le nombre d’exploitations a augmenté de 41%. Les bovins en divagation sont 44 % à l’être aux Marquises (soit 830 têtes), contre seulement 8% aux îles Sous-le-Vent, 6% aux îles du Vent et aucun aux Australes.
181 exploitations élèvent 8 370 caprins. Par rapport à 2012, le constat est le même que pour les bovins, avec des exploitations plus nombreuses, mais moins d’animaux. Seules les Australes voient leur nombre d’exploitations de caprins augmenter sensiblement. Tous les caprins sont en divagation aux Tuamotu-Gambier, 58% aux Marquises, 36% dans les îles du Vent, 10% dans les îles Sous-le-Vent et 8% aux Australes.
Le nombre d’exploitations de volailles augmente sensiblement entre 2012 et 2023, passant de 55 à 126. Les difficultés des grandes exploitations touchées par une épidémie de salmonellose ont en effet conduit à une pénurie d’œufs qui a suscité des installations de petites structures dans les subdivisions éloignées. Le nombre de volailles est de 254 000. Cette production est toujours très concentrée sur les Îles Du Vent avec 87 % des volailles de la Polynésie française. Ainsi, environ 43,6 millions d’œufs ont été produits entre septembre 2022 et août 2023, dont 40,8 millions par des poules en cage. Quand il s’agit de poules en cage, les éleveurs vendent à 94% leur production aux professionnels.
Les résultats des élections des représentants du personnel dans les commissions administratives paritaires sont tombés il y a quelques jours. Avec 915 voix, la FRAAP devient le premier syndicat dans la fonction publique territoriale, détrônant ainsi la CSTP/FO.
Jean-Paul Urima, le secrétaire général de la Fédération compte bien se servir de ce nouveau statut pour se faire entendre par la ministre de la Fonction publique et le président du Pays : « Cela nous permet également d’être beaucoup plus en prise directe avec le gouvernement. Par exemple, la notion de représentativité des syndicats dans le Pays. Nous qui sommes dans la fonction publique, nous sommes un peu le vilain petit canard. Et nous entendons fermement rectifier le tir à ce sujet-là ».
Après deux mois de mer, le Vaitere est entré ce matin dans la passe de Papeete devant une foule venue l’accueillir. Plusieurs personnes, dont les familles de l’équipage, étaient présentes sur le quai afin de leur souhaiter la bienvenue. Pour la commandante du bateau, « retrouver la terre ferme avec un accueil aussi chaleureux donne du baume au cœur« .
Les spectateurs sont aussi venus voir de plus près les rénovations apportées au Vaitere 2, construit il y a plus de vingt ans. Long de 65 mètres, le navire peut désormais la capacité de transporter 2 000 tonnes de fret dont une quarantaine de containers et une vingtaine de véhicules. Il pourra également ravitailler les îles en carburant. « Nous pouvons charger du gasoil, des voitures, des containers. Ce bateau est très robuste et a une grande vitesse », précise Georges Moarii, président de la société Vaitere.
Le navire, qui desservira les îles Sous-le-Vent, est le premier cargo du groupe à diversifier ses activités. Pour minimiser son impact sur l’environnement, il sera également équipé de systèmes de retraitement des eaux.
Le groupe a aussi en vue de proposer la traçabilité des colis. Ce service a pour objectif de palier aux problèmes de réceptions de ces derniers. Ainsi, à l’aide d’une application de géolocalisation, les prestataires pourront s’assurer que la marchandise a correctement fait le trajet sur le navire. De leurs côtés, les clients pourront suivre le parcours précis de leur colis et avoir la certitude de le recevoir à l’arrivée.
Le Vaitere 2 devrait entrer en service fin juillet à raison de deux rotations par semaine.
Les dépenses de l’État en Polynésie et augmentent en 2023. Avec 210,3 milliards de francs au total, dont 106,1 millliards sont consacrés aux compétences des Pays et 14,4 milliards à celles des communes de Polynésie, l’enveloppe est revue à la hausse par rapport à 2022 (+5,5%).
Une augmentation notamment due à l’augmentation des effectifs de l’État au fenua : 132 personnes supplémentaires cette année, auxquels il faudra ajouter 230 militaires qui seront recrutés d’ici 2023. Des efforts notoires ont été portés sur l’armée (compétence d’État), pesant 20 milliards sur l’année 2023. Un patrouilleur Outre-mer (le Teriieroo a Teriierooiterai) est arrivé en juin, et le 2e (le Philippe Bernardino) arrivera en 2025. Les vieux Guardian vont être remplacés par 3 falcon 50, et d’importants travaux sont prévus sur l’aérodrome de Faa’a.
Le plus gros poste de dépense est celui de l’éducation : 71,5 milliards pour la rémunération des enseignants et le fonctionnement des premier et second degrés des secteurs publics et privés.
Priorité affichée par le Haut-commissariat, la protection de la population, axée sur la prévention des violences intrafamiliales, de la délinquance, mais aussi sur le combat contre la mortalité routière. Une modification du code de la route local est dans les tuyaux, pour permettre aux forces de l’ordre de saisir les véhicules en cas de défaut de permis ou d’assurance.
Concernant les Jeux Olympiques, l’État a soutenu le Pays à hauteur d’1 milliard de francs :
326,2 millions pour aménager les installations portuaires de Taiarapu-Ouest
122,5 millions pour la passerelle piétonne et les infrastructures routières
220 millions pour viabiliser et aménager le domaine Rose
18,6 millions pour l’installation de mouillages écologiques à Taiarapu-Ouest
18,6 millions pour l’alimentation électrique sur site
250 millions pour la tour des juges
Les dépenses de l’État sont récapitulées dans le document ci-dessous, en français et en tahitien :
Grosse frayeur pour Byron Mcloughlin, un photographe de surf de 19 ans. Mercredi à Teahupo’o, le jeune homme a dû être secouru après avoir perdu connaissance alors que la houle était imposante. Le célèbre photographe Tim Mckenna se trouvait sur le spot au moment de l’accident.
« Il faisait des images en utilisant une sorte de matelas gonflable. Une série est arrivée et il n’a pas pu plonger sous les vagues. Il s’est retrouvé dans le lagon. Michel Bourez l’a récupéré pour le ramener au large. Mais il est reparti au ‘line-up’. Un moment plus tard, je l’ai vu la tête dans l’eau. Je pensais qu’il s’amusait, qu’il faisait de l’apnée, mais, en fait, il était inconscient », explique celui-ci à TNTV.
Un bodyboardeur, Angelo Faraire et un autre photographe, Ryan Craig, se sont alors portés à son secours. Le jeune homme a rapidement été ramené à terre avant d’être pris en charge par les pompiers. Il a été placé dans un coma artificiel durant quelques heures à l’hôpital, mais il est sain et sauf aujourd’hui.
Sur ses reseaux sociaux, Byron Mcloughlin a remercié ceux qui l’ont rapidement secouru. (Capture d’écran Instagram).
« Je ne me souviens pas de grand-chose, mais je suis très reconnaissant pour tous ceux qui étaient autour de moi et qui ont agi rapidement », a écrit Byron Mcloughlin sur son compte Instagram.
« Soit il a fait une syncope, car il était fatigué du ‘wipe out’ une demi-heure plus tôt, soit il a fait une crise d’épilepsie », estime Tim Mckenna.
Le bodyboardeur, Angelo Farere et le photographe, Ryan Craig, ont secouru le jeune homme. (Crédit Tim Mckenna).
Fort heureusement, l’histoire se termine bien à deux semaines de l’épreuve de surf des JO sur le spot du bout de la route.
Si Monseigneur Cottanceau dit remercier le Père Macé « pour les services qu’il a rendus dans les communautés de la côte Est » et pour « la qualité de ses homélies et de ses enseignements », il annonce pourtant mettre fin au contrat qui lie l’ecclésiastique au diocèse de Papeete.
L’archevêque indique voir reçu des « témoignages (….) de réactions, comportements et décisions mettant en question l’image du bon pasteur que doit adopter le prêtre responsable d’une communauté paroissiale. Il s’agit notamment d’une conception du pouvoir peu en accord avec celle que veut promouvoir la démarche synodale que nous vivons en ce moment ».
Monseigneur Cottanceau évoque également « d’autres témoignages » faisant « état de soupçons demandant une enquête approfondie pour établir si les faits sont avérés ou s’il ne s’agit que de rumeurs infondées », sans donner d’autres précisions.
« Je sais l’attachement que les fidèles peuvent éprouver envers leur pasteur, mais le curé en poste dans une paroisse n’est pas destiné à y rester toujours, et c’est à l’évêque qu’il revient d’assurer à chaque paroisse le pasteur dont elle a besoin. J’assume donc pleinement ma décision », écrit-il.
L’archevêque de Papeete dit s’être entretenu « à trois reprises » avec l’intéressé pour l’informer de son « intention de ne pas renouveler son contrat » : « Il m’avait alors assuré que cela ne lui posait aucun problème ».
En mars dernier, Monseigneur Cottanceau avait suspendu le Père Noël Ato Nohotemorea, avec l’aval du Vatican. Celui-ci est suspecté d’abus de confiance, mais aussi de viols.
En raison des conditions météorologiques défavorables, le spectacle a manqué d’être annulé. Mais la patience du public, qui était venu à la hâte, ainsi que les artistes qui préparent ce concours depuis plusieurs mois, ont eu raison de la pluie. Malgré un retard de près d’une heure, les deux groupes de chant et la troupe de danse qui étaient au programme ont finalement pu monter sur scène.
(Crédit photo : Mike Leyral / TNTV)
(Crédit photo : Mike Leyral / TNTV)
(Crédit photo : Mike Leyral / TNTV)
Tamarii Tipaerui
Les femmes et les hommes du groupe Tamarii Tipaerui, créé en 1980, ont ouvert le bal. Ils ont uni leur voix pour interpréter en harmonie un thème sur « la puissance de la parole ».
(Crédit photo : Mike Leyral / TNTV)
(Crédit photo : Mike Leyral / TNTV)
(Crédit photo : Mike Leyral / TNTV)
(Crédit photo : Mike Leyral / TNTV)
(Crédit photo : Mike Leyral / TNTV)
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Te Pape Ora No Papofai
Par la suite, l’association Te Pape Ora No Papofai, issue de la paroisse protestante de Tiroama est venue chanter avec dynamisme « la nouvelle ère ».
(Crédit photo : Mike Leyral / TNTV)
(Crédit photo : Mike Leyral / TNTV)
(Crédit photo : Mike Leyral / TNTV)
(Crédit photo : Mike Leyral / TNTV)
(Crédit photo : Mike Leyral / TNTV)
(Crédit photo : Mike Leyral / TNTV)
(Crédit photo : Mike Leyral / TNTV)
(Crédit photo : Mike Leyral / TNTV)
(Crédit photo : Mike Leyral / TNTV)
Tamarii Mataiea
Après 30 minutes d’attente en raison de la pluie battante, la troupe Tamarii Mataiea a finalement pu fouler la scène de To’ata pour clôturer la soirée. Elle a été chaleureusement accueillie par le public pour les encourager face à une scène très humide. « Personne n’est tombé, mais on dansait avec retenue. C’est une fois que le sol a séché que l’on s’est lâché », raconte avec fierté une des danseuses. La troupe n’avait pas d’autre choix que de danser ce soir-là, car les costumes et le char ornés de feuilles n’auraient pas tenu plus de deux jours. « On a dansé avec le cœur, même si techniquement, on n’a pas le même niveau qu’en ville, je suis sûr que notre état d’esprit fera la différence », assure un autre danseur.
(Crédit photo : Mike Leyral / TNTV)
(Crédit photo : Mike Leyral / TNTV)
(Crédit photo : Mike Leyral / TNTV)
(Crédit photo : Mike Leyral / TNTV)
(Crédit photo : Mike Leyral / TNTV)
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(Crédit photo : Mike Leyral / TNTV)
(Crédit photo : Mike Leyral / TNTV)
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(Crédit photo : Mike Leyral / TNTV)
(Crédit photo : Mike Leyral / TNTV)
(Crédit photo : Mike Leyral / TNTV)
(Crédit photo : Mike Leyral / TNTV)
Tamarii Mataiea, au Heiva i Tahiti, le 11 juillet 2024 (Crédit photo : Mike Leyral / TNTV)
> Retrouvez le programme du Heiva i Tahiti 2024 ICI
Après une prière, le comité de la pêche aux cailloux énonce les instructions pour circuler sur le plan d’eau sans entraver la capture des poissons. Près de 2 000 personnes ont bravé la houle et le mauvais temps pour voir cette pêche traditionnelle.
Les navires s’éloignent à près de 3 km pendant que le filet est refermé Ce sont des signaux de fumée qui marquent le point de départ du retour vers le rivage. Il faudra près d’une heure au rythme des coups de cailloux donnés dans l’océan pour précipiter les proies dans le filet.
Puis tous les participants forment un arc de cercle qui se resserre vers la plage. Le filet est alors refermé. Difficile de savoir si les poissons sont nombreux à l’intérieur, car l’eau est trouble et empêche donc de les visualiser. « Ce que je retiens, c’est qu’on est tous réunis, toutes les générations, les enfants, les matahiapo… C’est incroyable de vivre ce moment, je sais que c’est unique. Ce n’est pas toutes les années. Je suis très reconnaissante » confie Temanava Domingo, Miss Tahiti 2024.
« L’ambiance, la musique, l’impression de faire partie d’un tout, c’est vraiment exceptionnel » ajoute un visiteur. « La joie de vivre, tout le monde est en cohésion, avec le sourire, et c’est une fête populaire où il y a tous les âges en fait. Quand voit tous ces gens qui sont heureux, nous aussi on est heureux » déclare encore un autre..
« Qu’il y ait du poisson ou pas, ce n’est pas l’essentiel. L’essentiel, c’est ce rassemblement. L’essentiel, c’est le travail qui a été fait depuis l’année dernière. Et on voit la ferveur qu’il y a eu, la température est montée petit à petit. On voit que la ferveur de la population était là. C’est de mélanger la génération d’avant, la génération d’aujourd’hui, mais surtout les générations de demain, pour qu’ils puissent encore perdurer la pêche aux cailloux à Maupiti » indique Woullingson Raufauore, maire de Maupiti.
Si la présence des Miss Tahiti a ravi les participants, pas un élu n’a fait le déplacement : « Aucun membre du gouvernement, malgré les invitations par courrier officiel, je le dis haut et fort parce que c’est le Tavana, c’est le premier magistrat de l’île qui est en train de s’exprimer, au nom de sa population. Mesdames et Messieurs du gouvernement, monsieur le Président, nous sommes extrêmement déçus qu’il n’y ait eu aucune réponse de votre part, au moins une excuse, mais cela n’a pas été donné. (…) On veut prôner le tourisme en Polynésie française, les 600 000 qu’on espère atteindre, si on veut préserver la culture de la Polynésie française, et Maupiti l’a fait aujourd’hui, Maupiti l’a démontré ».
Cette journée de liesse collective sous le signe de la transmission s’est achevée par une cérémonie du 14 juillet anticipée et un défilé aux fare Tiurai.
Honolulu a sa statue de Duke Kahanamoku, et Teahupo’o a désormais celle de Vehiatua i te Mata’i ! Une imposante stèle de bronze pour rendre hommage à celle, qui selon les légendes, a été la première femme à surfer le spot du bout de la route.
L’œuvre a été réalisée en « à peu près 4 mois » par l’artiste Evrard Chaussoy. « L’échéance était très brève. Ce n’était presque pas possible de le faire dans les temps. On a eu beaucoup de chance. On a réussi à le faire », a-t-il indiqué.
« C’est une grande fierté pour nous et c’est une bonne chose de profiter de cette visibilité mondiale pour rappeler au monde entier les valeurs que nous avons chez nous au fenua : l’invention du surf, mais aussi les talents de cette héroïne (…), son courage et sa bravoure », a ajouté l’artiste.
Ce périmètre de protection comprend la partie de la commune associée de Teahupo’o délimité à l’Ouest par la mairie annexe de Teahupo’o et à l’Est par le Domaine rose.
Le point d’accès à ce périmètre, sur lequel des dispositifs de filtrage seront mis en place par la Gendarmerie nationale, est situé à la hauteur de la mairie annexe de Teahupo’o.
Règlementation de l’accès et de la circulation des personnes
L’accès au périmètre de protection ne sera autorisé qu’aux personnes qui justifient de raisons professionnelles, de résidence ou familiales et disposant d’une accréditation de type « laissez-passer » (riverains, livreurs, professionnels et membres du culte, etc.).
L’accès sera également autorisé : – aux organisateurs ; – aux personnes munies d’un billet (uniquement pour accéder au site de célébration du PK18) ; – aux personnes accréditées pour se rendre au Domaine Rose ; – aux services de secours et forces de sécurité.
Les personnes autorisées à accéder au périmètre de protection seront soumises à des mesures de contrôles effectuées par des agents habilités, au niveau des points de filtrage (mairie de Teahupo’o et passerelle piétonne), placés sous le contrôle de la Gendarmerie nationale, et le cas échant d’inspection filtrage des personnes, des bagages et des véhicules.
Règlementation de l’accès, de la circulation et du stationnement des véhicules
La circulation des véhicules de toute nature est interdite, dans le périmètre de protection, sur la route territoriale n°4, du 20 juillet au 5 août, de 5h à 19h.
Le stationnement est également interdit pendant la même période, sur l’ensemble de la route territoriale n°4, soit à partir du rondpoint de Carrefour Taravao jusqu’à la fin de la route à Teahupo’o .
L’accès au périmètre de protection se fera au niveau des points de filtrage (mairie de Teahupo’o et parking NGPAO). La circulation en son sein ne sera autorisée qu’aux véhicules des résidents de Teahupo’o, aux professionnels et acteurs économiques devant intervenir dans la zone ainsi qu’aux personnes se rendant aux cultes. Ces personnes devront être munies de macarons.
L’accès sera également autorisé : – aux organisateurs ; – aux personnes accréditées pour se rendre au Domaine rose ; – aux services de secours et forces de sécurité.
Interdictions à l’intérieur du périmètre de protection
Sont interdits, à l’intérieur du périmètre de protection, du 20 juillet au 5 août inclus : – des rassemblements de nature revendicative, – du port, du transport et de l’utilisation des artifices de divertissement, des articles pyrotechniques, des armes à feux (y compris factices), des munitions ainsi que tous objets susceptibles de constituer une arme ou pouvant servir de projectile présentant un danger pour la population ; – de l’accès des animaux dangereux, en particulier les chiens des première et deuxième catégories.
Règlementation de la baignade, des activités nautiques et de la navigation
Des restrictions temporaires à la navigation et aux activités maritimes seront mises en place du 20 juillet au 5 août inclus. Ces mesures s’appliquent à l’extérieur du lagon et sont complémentaires à celles adoptées par les autorités du Pays applicables au lagon.
Plus de précision sur la circulation et le mouillage des navires ICI
Pour rappel, dans la zone lagonaire réglementée, un couloir est mis en place pour traverser la zone au profit des navires de pêche professionnelle de la coopérative de Teahupo’o, des embarcations de certains habitants isolés (Fenua Aihere) et des navires pour activité commerciale habituelle dans le secteur.
La baignade n’est autorisée que le long du littoral dans une bande de 20m depuis rivage sauf un rayon 100m autour la pointe Faremahora.
Au sein de la zone maritime réglementée, sont temporairement interdits la circulation, le stationnement, le mouillage de tout navire, engin flottant ou submersible, ou embarcation, ainsi que la baignade et toute activité nautique et subaquatique.
Seront seuls autorisés à emprunter la passe de Havae les navires de pêche professionnels qui ont effectué les démarches nécessaires auprès de la direction polynésienne des affaires maritimes – DPAM.
Ces navires devront se conformer aux dispositions suivantes : – naviguer de manière continue, à vitesse constante sans aucun arrêt et dans le respect de la sécurité des surfeurs à l’eau lors des phases d’entraînement et de compétition ; – respecter les consignes de navigation des coordonnateurs maritimes de la gendarmerie maritime, de la gendarmerie nationale ou du comité organisateur ; – arborer la marque distinctive qui leur aura été remise suite à leur référencement auprès de la DPAM.
Pour rappel, le non-respect de la règlementation expose les contrevenants aux poursuites et aux peines prévues par les contraventions de 2ème classe.
Interdiction de survol : aéronefs et drones
Afin d’assurer la sécurité des personnes et des biens, ainsi que la sécurité des événements liés aux épreuves de surf des JO, une zone réglementée temporaire (ZRT) a été créée, centrée sur le site de compétition, du 20 juillet au 5 août inclus.
Des conditions de pénétration strictes de la zone ont été édictées par publication aéronautique.
Ainsi, seuls sont autorisés à pénétrer dans cette zone les aéronefs et drones : – Autorisés par le Haut-commissariat ou la Direction générale de l’aviation civile ; – Effectuant des missions de secours, sauvetage ou d’assistance sécurité ; – Des forces armées en Polynésie française.
Le contournement de la zone est donc obligatoire pour tout autre aéronef avec ou sans équipage à bord.
À noter que pendant la période des entraînements et des épreuves de surf à Teahupo’o, le Haut-commissaire de la République en Polynésie française assurera la direction des opérations de maintien de l’ordre public et des opérations de secours. Le centre opérationnel du haut-commissariat (PC-COHC), sera activé à Vairao (commune de Tairapu-Ouest), sur le site de l’IFREMER, à proximité du site des épreuves olympiques, pour coordonner l’action des forces de sécurité et de secours.