Derniers entraînements avant le départ des athlètes pour le championnat du monde de va’a à Hawaii. Parmi les 230 compétiteurs polynésiens, certains participent pour la première fois.Ils n’oublient pas pour autant, l’importance du groupe dans ce type d’épreuve. « C’était très dur la sélection, parce qu’il y avait beaucoup d’adversaires. Mon objectif, c’est de ramener l’or sur Tahiti avec toute l’équipe » confie Cheyenne Avaemai, athlète en catégorie junior fille. « On est en forme. L’objectif, toujours le podium, si on peut chercher la première place, on ira » ajoute Roane Atu, capitaine d’équipe catégorie junior garçon.
D’autres, sont des habitués. Comme Karyl Maoni, déjà huit fois champion du monde de va’a : « Il y a toujours une pression. (…) Je me suis bien entraîné par rapport aux années où j’ai perdu, là, je me sens bien ».
Les juniors comme les seniors sont plutôt confiants, mais il leur reste quelques points à améliorer avant le début du championnat. Philippe Bernadino, président de la commission de sélection et entraîneur, les suit d’un regard attentif et donne les consignes : « C’est fini les entrainements physiques, là, c’est plus technique, tactique de course et cohésion, ramer ensemble. C’est plutôt ça les deux jours d’entraînement qui restent ».
Bien qu’ils voient la compétition d’un bon œil, les rameurs tahitiens redoutent tout de même quelques adversaires. « Il y a les Néo-Zélandaises qui sont très fortes sur les vitesses, et il ne faut pas oublier les Hawaiiennes qui sont chez elles, et les Françaises. On aura du boulot, va falloir aller chercher ces médailles » admet Vaimiti Maoni, athlète en catégorie senior dame et championne.
L’équipe polynésienne s’envolera ce samedi soir pour les championnats à Hawaii.
La compétition sera à suivre en exclusivité sur TNTV en direct TV et web.
Rodolphe Apuarii, président de la Fédération Tahitienne de Va’a (FTV), invité du journal :
L’avion s’est écrasé vendredi à Vinhedo, ville située à quelque 80 kilomètres au nord-ouest de Sao Paulo, capitale économique du Brésil.
Après une impressionnante descente en piqué que montrent les vidéos partagées sur les réseaux sociaux par des habitants, l’appareil s’est brisé dans le jardin d’une maison d’un complexe résidentiel.
« Au total, 62 corps (34 masculins et 28 féminins) ont été récupérés et acheminés à la morgue de Sao Paulo en vue de leur identification et de leur remise à leurs familles », a indiqué le gouvernement régional.
Deux corps ont déjà été identifiés, le pilote et le copilote, selon le maire de Vinhedo, Dario Pacheco.
Le Centre d’investigation et de prévention des accidents aéronautiques du Brésil (Cenipa) a ouvert une enquête et a entrepris l’analyse des deux boîtes noires.
Il prévoit de publier « dans un délai estimé de 30 jours un rapport préliminaire sur l’accident », a annoncé l’Armée de l’air brésilienne (FAB).
Trois jours de deuil national
Des dizaines de pompiers, de secouristes et de policiers ont travaillé samedi sur le terrain pour récupérer les corps.
Si aucun habitant de la résidence Recanto Florido n’a été blessé, le choc est énorme.
« Cela a été une sensation de panique, d’impuissance (…), quelque chose de vraiment très triste », a confié à l’AFP Roberta Henrique, 38 ans, présidente de l’association des voisins.
Les résidents sont « effrayés, atteints psychologiquement », a-t-elle ajouté, très émue.
Le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva a décrété trois jours de deuil national.
L’avion, du constructeur franco-italien ATR, transportait 58 passagers et quatre membres d’équipage, selon la compagnie aérienne Voepass.
Les victimes avaient des documents d’identité émis au Brésil, selon Voepass. Il y avait en outre une femme avec la double nationalité brésilienne et portugaise, ainsi qu’une famille de trois Vénézuéliens.
Perte brutale d’altitude
L’appareil reliait Cascavel, dans l’État du Parana (sud), à l’aéroport international de Guarulhos, à Sao Paulo. Il s’est écrasé à 13H25 (16H25 GMT).
Selon le site de suivi des vols Flight Radar 24, l’avion a volé durant près d’une heure à 17.000 pieds (5.180 mètres). À 13H21 il a commencé à perdre de l’altitude et dans la minute suivante, il a brutalement chuté jusqu’à 4.100 pieds (1.250 mètres).
Selon la FAB, « la perte de contact avec le radar a eu lieu à 13H22 » et auparavant l’appareil n’avait pas fait état d’une « situation d’urgence » ni de « conditions météorologiques adverses ».
Les experts du Cenipa analysent à Brasilia les deux boîtes noires récupérées dans l’appareil, contenant les conversations dans la cabine et les données du vol, a détaillé le général Marcelo Moreno, chef de la Cenipa.
Ces « informations importantes pourront nous dire ce qui s’est passé lors de ce tragique événement », a-t-il souligné.
Selon l’Agence nationale de l’aviation civile, l’appareil, qui volait depuis 2010, respectait toutes les normes en vigueur.
Hypothèse du gel
Il avait fait l’objet d’opérations de « maintenance de routine la nuit précédente » et quitté Ribeirao Preto, ville de l’État de Sao Paulo où se situe le siège de Voepass, « sans aucun problème technique », a indiqué le directeur des opérations de la compagnie, Marcel Moura.
Des spécialistes ont émis l’hypothèse qu’une formation de gel sur les ailes de l’avion ait pu provoquer l’accident.
M. Moura a reconnu que ce modèle d’avion vole « à un type d’altitude où il y a une plus grande sensibilité au gel ». La météo prévoyait vendredi du gel, mais à des niveaux « acceptables pour un vol », a-t-il expliqué.
Fondée en 1995 sous le nom de Passaredo, Voepass compte une flotte de 15 avions et est la quatrième compagnie du marché intérieur brésilien, selon l’entreprise.
L’avion du crash est de modèle ATR 72-500. Le constructeur ATR, filiale d’Airbus et de l’italien Leonardo, a affirmé que ses spécialistes sont « engagés pour soutenir l’enquête ».
Il s’agit de la première grande catastrophe aérienne au Brésil depuis 17 ans.
En 2009, un Airbus A330-230 d’Air France, assurant la liaison entre Rio de Janeiro et Paris, s’était abîmé dans l’Atlantique dans une zone de turbulences avec 228 personnes à bord.
Les regrets devraient accompagner les Bleus à Bercy comme en 2021 dans le huis clos de Saitama, où ils avaient échoué à cinq points (87-82) après être revenus dans la partie à l’entame des dernières minutes.
Ils sont cette fois passés encore plus près d’un des plus grands exploits des sports collectifs français, moins d’un an après avoir pris la porte dès le premier tour du Mondial, ne rendant définitivement les armes qu’à 20 secondes de la fin, après un huitième tir primé de Curry (sur 12, 24 points au total) suivi d’un panier en contre-attaque de Devin Booker (98-87).
« Il fallait faire le match parfait, nous ne l’avons pas fait. Je pense vraiment qu’on aurait pu les inquiéter encore plus. Mais c’est comme ça. Nous n’avons pas saisi notre chance », a constaté le sélectionneur Vincent Collet, regrettant les « deux, trois ballons perdus » en deuxième période et des lancers-francs ratés.
Avec un Victor Wembanyama monumental en finale pour sa première compétition (26 points et sept rebonds) et un Guerschon Yabusele non moins monstrueux (20 points), ils sont cette fois tombés face aux « Avengers », ces héros de comics aux super-pouvoirs, assemblés en partie après l’échec du Mondial-2023 (quatrième place).
Pour réaffirmer la domination sur la terre orange des Américains, qui n’ont plus perdu un match-couperet aux JO depuis 2004 et une demi-finale perdue à Athènes contre l’Argentine.
Les États-Unis avaient bien besoin de Kevin Durant (15 points), LeBron James (14 points et dix passes décisives) et Curry, un trio qui cumule dix championnats NBA et 14 titres de MVP de la ligue (saison régulière et finale), pour résister aux forces européennes toujours plus affûtées, dont la Serbie magnifique en demi-finales (95-91) et ces Bleus un peu plus besogneux, mais admirables d’abnégation et, aussi souvent, de talent.
Wembanyama prend date
Les Français ont cédé au bout d’un match lors duquel ils n’ont jamais renoncé, à l’image de leur parcours jusqu’à cette quatrième finale olympique (après 1948, 2000 et 2021, donc), mouvementé.
Il a débuté, après une série de quatre défaites pour terminer la préparation, par une phase de poules inquiétante, marquée par une victoire miraculeuse contre le Japon (90-94 a.p.) puis une déroute contre l’Allemagne (85-71).
Sentant passer de près le vent du boulet à domicile, ils se sont transfigurés à l’approche de la phase finale, où ils ont rendu la monnaie de leur pièce au Canada (82-73), qui les avait laminés à Jakarta fin août 2023, et à l’Allemagne (73-69).
L’équipe américaine de basket, médaillée d’or (Crédit photo : Mustafa Ciftci / ANADOLU / Anadolu via AFP)
La troisième glorieuse n’a pas eu lieu à Bercy, où l’ambiance, jusqu’à la fin de match, a souvent été plus électrique sur le terrain qu’en tribunes, devant un parterre de vedettes ou anciennes gloires (Teddy Riner, Thierry Henry, Tony Parker, Pau Gasol, Scottie Pippen, Dirk Nowitzki, Omar Sy…).
« Normalement, quand on est revenus à trois points la salle aurait dû être en fusion, elle ne l’était pas complètement », a regretté Vincent Collet. « Et ensuite quand Steph ou Durant, je ne sais plus, a marqué un trois points, il y a presque eu une explosion dans la salle. C’est comme ça, les JO n’appartiennent pas à la France. »
De Colo sort de sa boîte
Les Français étaient bien décidés à ne pas se laisser marcher à domicile sur les pieds et les Américains voulaient montrer qu’ils étaient les patrons incontestés, tel LeBron James qui, chaussé de baskets en or, a lancé des mots doux à Yabusele (3e).
« L’Ours dansant » lui a rendu la monnaie de sa pièce en lui dunkant dessus (18e, 36-40) et en obtenant la faute, après que Frank Ntilikina a défié du regard tête contre tête Kevin Durant, à qui il rend près de 20 centimètres (3e).
Un début d’échauffourée a même éclaté entre plusieurs joueurs après une faute de Devin Booker sur Nando De Colo dans le deuxième quart-temps.
Le meneur-arrière (12 points), qui fait à 37 ans ses adieux aux Bleus (comme le capitaine Nicolas Batum), a été, au bout d’un tournoi où il a très peu joué, l’un des grands artisans du retour des Bleus.
Après avoir compté 14 points de retard en milieu de troisième quart-temps (61-47, 24e), ils sont revenus souffler dans la nuque des « Avengers » à la fin de cette période (72-66).
Avec également un Evan Fournier qui s’est réveillé (huit points), l’équipe de France y a cru jusqu’au bout, mais n’a rien pu faire contre le talent des Américains, Curry en tête.
Le quadruple champion NBA avec Golden State, déjà phénoménal en demi-finale (36 points), a décoché quatre tirs primés dans les trois dernières minutes pour renvoyer dans les cordes les Français à chaque fois qu’ils s’approchaient de trop près.
Il se pare à 36 ans de sa première médaille d’or, qu’il était venu chercher en disputant ses premiers JO. Après avoir régalé Bercy et les téléspectateurs, laissant les Bleus à leurs regrets.
Nicolas Navarro 16e, Hassan Chahdi 20e et Félix Bour 50e du marathon 800 m hommes : Gabriel Tual 6e de la finale 100 m haies femmes : Cyréna Samba-Mayela, 2e et médaillée d’argent 5.000 m hommes : Yann Schrub 12e et Hugo Hay 16e 1 500 m femmes : Agathe Guillemot 9e Relais 4×400 m hommes : Muhammad Abdallah Kounta, Gilles Biron, Teo Andant et Fabrisio Saidy (après avoir été pris dans une chute)
Basket
Finale du tournoi masculin La France médaillée d’argent après sa défaite (98-87) en finale contre les États-Unis
Breaking
Bboy Dany médaillé d’argent Bboy Lagaet, éliminé avant les quarts de finale
Canoë Sprint
Manon Hostens éliminée en demi-finale du K1 500 m Maxime Beaumont éliminé en demi-finale du K1 1.000 m
Cyclisme sur piste
Benjamin Thomas et Thomas Boudat, 12e de la course à l’Américaine Sébastien Vigier et Rayan Helal éliminés en repêchages des huitièmes de finale du keirin Mathilde Gros, éliminée en 8e de finale de la vitesse Marie-Divine Kouamé (vitesse femmes, 8e et quarts de finale)
Escalade
Oriane Bertone, 8e en combiné bloc & difficulté
Golf
Céline Boutier, 18e à huit coups de la championne olympique, la Néo-Zélandaise Lydia Ko
Gymnastique rythmique
Les Françaises ont fini 6e
Handball
Tournoi féminin La France médaillée d’argent après sa défaite en finale face à la Norvège (29-21)
Pentathlon moderne
Valentin Prades 11e et Jean-Baptiste Mourcia 16e Elodie Clouvel et Marie Oteiza qualifiées pour la finale, programmée dimanche
Taekwondo
Althea Laurin (+67 kg) médaillée d’or
Volley-ball
Tournoi masculin La France championne olympique comme à Tokyo en 2021 après sa victoire en finale contre la Pologne en trois sets(25-19, 25-20, 25-23)
Les collégiens de Tipaerui vont faire leur rentrée légèrement plus tard. « L’autera’a géant et emblématique du collège Louise Tehea Carlson est souffrant et malgré les soins apportés, les expertises faites ces derniers mois sont rendues en cette fin de semaine : celui-ci est trop endommagé et il présente dorénavant un risque de chute » indique la direction du collège Louis Tehere-Carlson.
Des travaux de sécurisation ont été entrepris afin d’élaguer puis abattre l’arbre.
La pré-rentrée des enseignants reste quant à elle bien au lundi 12 août.
La rentrée des collégiens est décalée comme suit : – Rentrée des élèves de 6ème le mercredi 14 août de 7 h à 11 h (sans demi-pension) : appel et formation de chaque classe dès 7 h ; accueil par le professeur principal – Rentrée (sans les 6èmes) des élèves de 5ème, 4ème et 3ème, le vendredi 16 août (sans demi-pension) de 7 h à 11 h : tous les élèves entrent dans la cour dès 6 h 30 puis constitution des classes : les 3ème à 7 h ; les 4èmes à 7 h 20 ; les 5èmes à 7 h 40 – appel et formation de chaque classe avant de monter en classe, accueil par le professeur principal – Démarrage des EdT pour tous le lundi 19 aout à 6 h 55 avec la demi-pension ouverte. – Rentrée en musique pour les élèves de 6ème le vendredi 23 aout à 10 h 30.
En novembre 2023, un contrôle technique est réalisé sur un bâtiment de l’école Aahiata de Avera. Dans la foulée, la commission de sécurité de la commune ordonne sa fermeture. Toutes les classes du primaire sont concernées. Il faut alors trouver de nouvelles salles : « Il y a une déstabilisation du bâtiment, on a fait venir des contrôleurs pour voir pour la sécurité des enfants, et finalement, on a évacué tout le monde. Certains sont relogés dans la salle informatique et la bibliothèque. La commune a récupéré 3 classes, une partie dans la salle de cantine, une dans la salle de réunion, une autre dans la salle de mariage, en attendant la décision du comité de contrôle à savoir si on doit reconstruire une nouvelle école ou réparer » explique Thomas Moutame, maire de Taputapuatea.
La municipalité se veut rassurante. Cette solution, de courte durée, ne perturbera pas la rentrée des classes. De nouvelles salles accueilleront ensuite les élèves. Le chantier de construction est toujours en cours, les démarches administratives l’ont ralenti. « Vu les normes aujourd’hui, il y a au moins 1 mètre 50 de hauteur par rapport au niveau de la mer pour la dalle, je suis obligé de respecter sinon je n’aurai pas ma conformité, -et c’est surtout pour la sécurité des enfants. donc pas de subvention. On a opté pour du préfabriqué, un montage de 1 mois à peu près pour les 3 classes. On a bien renforcé la dalle »
(Crédit photo : Tahiti Nui Télévision)
(Crédit photo : Tahiti Nui Télévision)
Coût des travaux : 52 millions de Fcfp. La commune étudie la possibilité de déplacer toutes les écoles de Avera sur un même site pour en faire une cité scolaire, comme à Opoa.
Une vue imprenable sur le lagon de Papeari, avec la Presqu’île à l’horizon. Le décor est idéal pour concrétiser un projet familial et intergénérationnel. Jonathan Gowen a quitté le fenua il y a 30 ans pour travailler à Londres avant de partir vivre au Portugal. Avec son épouse Sandra, il réalise aujourd’hui le rêve de ses parents, créer une petite oasis touristique sur le domaine où Roger et Juliette Gowen, ont fondé le restaurant Gauguin, le plus ancien restaurant de Polynésie française.
« Il y a un vrai héritage. Le restaurant a plus de 56 ans, et on veut garder ce côté authentique, vintage, historique, qui est très important aujourd’hui. Le sublime est une extension de ce qui a été créé, mais on part sur de l’hébergement touristique qui manque à Tahiti, et surtout de ce côté de l’île » explique Jonathan Gowen, co-fondateur du Sublime Tahiti Beach Retreat.
(Crédit photo : Tahiti Nui Télévision)
Forte d’une expérience dans l’immobilier international, Sandra Gowen apporte son expertise pour développer ce nouveau produit. La cible : la clientèle locale et internationale. Six bungalows, une piscine, des espaces verts… le concept reprend les codes d’un lieu de détente et de bien-être.
Une structure à échelle humaine pour être le moteur d’un nouvel élan touristique aux portes de la Presqu’île. Les 3 employés et les prestataires du site sont tous de Teva i uta. « On est vraiment dans une vision pour la communauté, de créer un lieu pour les locaux et les touristes, mais aussi un lieu pour ceux qui veulent travailler dans ce coin de l’île et de booster ce coin de l’île » indique Sandra Gowen, la co-fondatrice des lieux.
(Crédit photo : Thomas Chabrol / TNTV)
(Crédit photo : Thomas Chabrol / TNTV)
(Crédit photo : Thomas Chabrol / TNTV)
(Crédit photo : Thomas Chabrol / TNTV)
(Crédit photo : Thomas Chabrol / TNTV)
Cette nouvelle offre d’hébergement a déjà séduit une clientèle internationale. À 1 heure de Papeete, entre mer et montagne, la commune de Teva i Uta se projette vers un tourisme durable alliant nature et culture. « Nous sommes dans une zone où il y a des connexions maritimes et terrestres originales à organiser. Il y a bien-sûr cette visite plus tard importante dans un tour de l’île du musée Gauguin qui va être un phare dans notre accueil touristique » déclare Tearii Alpha, maire de Teva I Uta. « La commune de Teva i Uta a tous les atouts au niveau touristique, que ce soit des activités nautiques, terrestres, culinaires… Et je pense que cette partie de l’île qui a souvent été délaissée, avec l’ouverture du musée Gauguin et du jardin botanique, va pouvoir devenir une destination dans la destination » ajoute Jonathan Gowen. Cette nouvelle étape touristique sera accessible en 2025.
Jonathan et Sarah Gowen ne cachent pas leur ambition de proposer dans quelques années d’autres offres comme des bungalows de plus grande dimension.
Après le haut-commissariat Eric Spitz, c’est au tour de Moetai Brotherson de s’adresser directement au directeur d’ADT, en grève depuis plus de deux semaines.
Dans un courrier daté du 9 août, le président du Pays se dit « préoccupé » des multiples signalements de situations de souffrance au travail : « ces situations sont inacceptables et portent atteinte à la santé et au bien-être de nos employés, ainsi qu’à l’image de notre entreprise ». Il demande au directeur de la société Gwenvael Ronsin-Hardy « une action immédiate et déterminée » et de prendre plusieurs mesures. Parmi lesquelles, « lancer une enquête interne rigoureuse et indépendante afin d’identifier précisément les situations de souffrance au travail, leurs causes et leurs conséquences », « mettre en œuvre sans délai les mesures correctives nécessaires pour remédier aux situations identifiés » ou encore de « communiquer de manière transparente aux salariés sur les mesures prises et les résultats de l’enquête ».
Il invite également le directeur à une rencontre « dans les meilleurs délais ».
Aéroport de Tahiti (ADT) est en grève depuis le 22 juillet. Si les deux premiers jours, les vols ont été interrompus de et vers Bora Bora, Raiatea et Rangiroa, depuis, les vols sont assurés bien que réduits. Des retards de vols sont également constatés en raison du mouvement de grève de Tahiti Sureté.
« Des propositions concrètes »
À ce jour, aucun protocole d’accord n’a été signé entre l’intersyndicale et ADT malgré plusieurs rencontres : « ADT n’a de cesse depuis le début du conflit de vouloir rencontrer et avancer rapidement avec l‘intersyndicale afin de résoudre cette situation au plus vite, mais malgré douze invitations, seules six réunions se sont tenues dont seulement deux se sont déroulées dans un climat apaisé et constructif. En dépit des difficultés rencontrées, nous avons entendu l’ensemble des points de revendication sur lesquels nous avons fait des propositions concrètes » indique Gwenvael Ronsin-Hardy, directeur général d’ADT, gestionnaire de l’aéroport de Tahiti-Faa’a, dans un communiqué de presse le 10 août, soit au lendemain du courrier du président Moetai Brotherson. Pour rappel, le Pays détient 49% de la société. Le directeur d’ADT déplore qu’« aucune négociation ne s’est tenue comme le prévoit d’une part les dispositions réglementaires et quand bien même d’autre part le Directeur Général était bien présent pour répondre à l’exigence posée par l’intersyndicale ».
Parmi les revendications portées par l’intersyndicale (CSTP/FO, CSIP, O oe to oe rima et Otahi), l’augmentation du pouvoir d’achat des salariés, une représentation au CA dans le cadre de la future concession de l’aéroport, ou encore la souffrance au travail des agents. C’est d’ailleurs ce dernier point qui « préoccupe » le président du Pays affirmant dans son courrier que « ces situations sont inacceptables et portent atteinte à la santé et au bien-être de nos employés, ainsi qu’à l’image de notre entreprise ». Il demande ainsi au directeur d’ADT de prendre plusieurs mesures dont « une enquête interne rigoureuse et indépendante afin d’identifier précisément les situations de souffrance au travail, leurs causes et leurs conséquences ». Le haut-commissaire Eric Spitz avait également indiqué dans un courrier adressé au directeur d’ADT que le conflit social pouvait « ternir l’image de la Polynésie ».
« Nous regrettons que ce mouvement porté par 26% de salariés déclarés grévistes au sein d’ADT puisse ternir l’image de la destination de la Polynésie française »
Gwenvael Ronsin-Hardy, directeur d’ADT
Ce que Gwenvael Ronsin-Hardy « regrette » : « Nous regrettons que ce mouvement porté par 26% de salariés déclarés grévistes au sein d’ADT puisse ternir l’image de la destination de la Polynésie française ».
Il affirme être « un homme d’engagement avec des valeurs simples et fortes » : « Nous sommes restés à l’écoute et ouverts à différents points n’ayant pourtant pas leur place dans un préavis de grève. Nous avons proposé un projet de protocole de sortie abordé lors de deux dernières réunions d’une durée très courte encore abrégées à l’initiative de l’intersyndicale. Nous continuons à travailler activement sur les retours écrits des organisations syndicales afin d’avoir la capacité de nous accorder au plus vite sur un protocole d’accord ».
Une prochaine rencontre avec l’intersyndicale devrait avoir lieu ce lundi 12 août.
Ce fut juste ! Mais la France l’a fait, arrachant sa ‘perf’ dans les tous derniers jours.
L’effet JO attendu à domicile a finalement joué pour les Bleus, qui, malgré les doutes nés d’une deuxième semaine comme prévu moins prolifique, réalisent à domicile les meilleurs Jeux de leur histoire.
La France a également accroché le top 5, derrière la Chine et les États-Unis, l’Australie et le Japon, un classement établi au nombre de médailles d’or.
Emmanuel Macron avait fixé cet objectif que certains pensaient trop haut. L’absence de la Russie a incontestablement aidé.
Le top 5 « a donné un horizon
« Le top 5, c’était bien de le fixer, ça a donné un horizon. Ça a clairement amené chacun à se questionner sur la façon y arriver », estime le président de l’association des directeurs techniques (ASDTN), Ludovic Royé.
Cette récolte inédite efface la désillusion de Tokyo il y a trois où la France avait terminé 8e avec 10 titres et 33 médailles.
« Le bilan est très très bon, c’est clair. D’autant plus qu’on a raté pas mal de cartouches. Et malgré cela on réalise les meilleurs JO de notre histoire, ça montre la portée de ce qu’on a réalisé », résume pour l’AFP un cadre du mouvement olympique français.
« C’est bien (…) très bien, voire exceptionnel », a estimé dimanche le patron du haut niveau Claude Onesta, assurant que si la France était passée à côté de plusieurs médailles d’or « (ses) concurrents, eux aussi en ont laissé échapper ».
La première semaine fut euphorique avec le quadruplé en or en natation de Léon Marchand, les deux titres de Teddy Riner en judo, individuel et en équipes, le triplé français en BMX, l’or au sabre féminin…
Ces exploits avaient fait naître un espoir d’une France capable de réaliser un exploit proche de ce qu’avaient fait les Anglais chez eux à Londres en 2012, troisième nation au tableau final chez eux.
La deuxième semaine a exposé certaines faiblesses du sport français notamment en athlétisme, la discipline reine des JO, là où le bât blesse le plus pour les Bleus, sauvés in extremis d’un zéro pointé par l’argent décroché par Cyréna Samba-Mayela (argent en 100 m haies).
Le coup de frein était attendu puisqu’en première semaine sont disputées des disciplines traditionnellement (escrime, judo) ou conjoncturellement (natation) grosses pourvoyeuses de médailles.
Il a bien eu lieu en deuxième semaine, mais le titre de Benjamin Thomas jeudi en cyclisme sur piste, la deuxième médaille d’or d’affilée en volley-ball hommes et le titre d’Althéa Laurin en taekwondo samedi ont parachevé le chef-d’œuvre du sport français.
En moyenne, les pays-hôtes des JO multiplient entre « 1,5 et 2,3 » les titres de leurs précédents Jeux. Comparé aux 10 titres à Tokyo il y a trois ans, les Bleus n’ont pas démenti ces statistiques.
« On aurait pu faire mieux, parce que dans certains sports, on a des titres qui nous ont échappé d’un rien », rappelle un cadre du mouvement sportif. « Ça nous fixe notre prochaine feuille de routes pour Los Angeles dans quatre ans », estime-t-il.
« On a encore de la marge »
Si des disciplines ont déçu en plus de l’athlétisme, comme l’aviron, la gymnastique, le tir ou encore le tennis, d’autres ont répondu présent.
Le cyclisme et le judo, avec neuf et dix podiums, ont fourni près de 30% des médailles, les sports collectifs, agrémenté de l’or du volley-ball hommes, ont une nouvelle fois monopolisé les finales.
« Oui on a encore clairement de la marge, mais c’est au final encourageant », estime ce cadre du sport français.
Certains espèrent que ces JO ne seront pas qu’une parenthèse dorée et qu’ils vont marquer un point d’inflexion du sport français.
« En très peu de temps, on est passé d’une culture de moyens à une culture de résultats. Si on doit avoir un vrai héritage pour ces JO, c’est de continuer cette culture du résultat et qu’elle devienne pérenne », ajoute ce cadre.
Un changement de culture impulsé par la stratégie de l’Agence nationale du sport, le satellite du ministère, avec Claude Onesta, l’ex-sélectionneur à succès, aux manettes.
Depuis samedi soir, la page Facebook de Météo-France Polynésie française est inaccessible : la raison, le réseau social l’a suspendue pour « usurpation d’identité » a indiqué l’antenne de Météo-France en Polynésie à TNTV.
Le problème devrait être résolu dans les prochains jours, avec l’aide de la station, basée en France.
En attendant le retour de la page Facebook, le site meteo.pf reste opérationnel.
Pendant les JO, Paris a été le théâtre de scènes plus chaleureuses les unes que les autres. Emporté par la vague, Kauli Vaast est là. Un incroyable accueil a été réservé au champion olympique. Pouvoir acclamer et célébrer l’enfant du fenua, un bonheur et une belle surprise pour Kauli :« Cela me fait chaud au cœur, c’est quelque chose que je n’avais pas du tout pensé. Cela me fait du bien. Cette médaille, c’est pour nous ».
Énormément sollicité depuis sa victoire à Teahupo’o suivie par plusieurs millions de téléspectateurs du monde entier, le surfeur garde les pieds sur terre. Un bel esprit et un entourage solide lui assurent un équilibre hors de l’eau très important : « J’ai la chance d’avoir ma mère à mes côtés le temps de ce petit séjour à Paris. Elle me ramène les pieds sur terre. Je suis tellement heureux de vivre chaque moment, donc je profite pleinement. Je vis au jour le jour. Ce sont des trucs de malade qui se passent ! ».
(Crédit photo : Tahiti Nui Télévision)
(Crédit photo : Tahiti Nui Télévision)
Et pourtant, il y a encore quelques jours, le Tahitien hésitait entre célébrer sa médaille d’or à Paris ou se rendre en Californie, pour une étape des Challengers Series, le circuit qualificatif pour le Championship Tour, son futur objecif. « Il ne s’attendait pas à partir à Paris, puisque l’idée, c’était d’être sur le podium, on espérait tous la médaille d’or, mais on savait qu’il y avait quand même l’objectif de partir à Huntington. Et quand il a eu la médaille d’or, tout a changé » explique Natou Thupalua, la mère de Kauli.
Le champion olympique devrait rentrer au fenua prochainement afin de célébrer sa victoire dans sa terre natale.
La France achève ses Jeux au 5e rang de la hiérarchie avec 64 médailles, dont 16 en or. Jamais les sportifs français n’avaient récolté autant de titres et de podiums olympiques.
Les États-Unis terminent en tête du classement des médailles (126), mais partagent la tête avec la Chine au nombre de titres olympiques (40).
Des « Jeux Seine-sationnels »
Au terme de 16 jours de compétitions, la capitale française transmet le flambeau à Los Angeles, ville organisatrice des Jeux de 2028.
Avant le spectacle de fin au Stade de France, mis en scène par la même équipe artistique dirigée par Thomas Jolly que pour la cérémonie d’ouverture, la vasque olympique, l’un des emblèmes les plus marquants des Jeux, avait été éteinte dans le jardin des Tuileries, au cœur de la capitale.
L’anneau de sept mètres de diamètre a cessé de luire au moment où le nageur Léon Marchand, l’un des grands héros de la quinzaine avec ses quatre médailles d’or, a saisi la lanterne renfermant la flamme olympique et posée à proximité.
Leon Marchand et la flamme olympique (Crédit photo : AGENCE KMSP / KMSP / KMSP via AFP)
Élevée chaque nuit par un ballon dans le ciel parisien, la vasque restera comme un des symboles les plus identifiables de cette quinzaine olympique. Elle sera rallumée pour les Paralympiques fin août.
Durant deux semaines, sans aucun accroc d’organisation, « Paris est redevenue une fête, et la France s’est retrouvée », s’est félicité le patron du Comité d’organisation, Tony Estanguet. Ces Jeux ont transformé les Français, « peuple d’irréductibles râleurs » en « supporteurs déchaînés », a-t-il poursuivi.
Le patron du CIO, Thomas Bach a salué des JO « sensationnels » à l’atmosphère inégalable. « Ce furent des Jeux olympiques sensationnels du début à la fin – ou oserai-je dire, ce furent des Jeux olympiques Seine-sationnels du début à la fin », a lancé le patron du mouvement olympique, qui quittera son poste en juin 2025 après douze ans de mandat.
Un show électro-rock sombre pour faire « renaître » l’olympisme
Très loin de l’esprit ultra-pop et queer de l’ouverture, délocalisée le long de la Seine, le spectacle de clôture s’est concentré autour du parcours aérien d’un voyageur doré (Golden Voyageur), tout droit sorti de la science-fiction, arrivant par les airs dans un Stade de France plongé dans le noir.
Sous le costume doré, le breakdancer français Arthur Cadre, interprétant un voyageur interstellaire qui découvre les vestiges des Jeux olympiques, dans un futur lointain où ils auront disparu et va entreprendre de les refonder.
Le Golden Voyager, danseur lors de la cérémonie de clôture des JO (Crédit photo : MUSTAFA YALCIN / ANADOLU / Anadolu via AFP)
(Crédit photo : Kaname Muto / Yomiuri / The Yomiuri Shimbun via AFP)
L’idée de ce spectacle était de célébrer l’héritage antique des Jeux, les valeurs du sport, et d’évoquer le futur. Le show était servi par des décors géants, figurant les continents, et des jeux de lumière sophistiqués.
Sur une scène de 2 400 m2 : plus d’une centaine de performeurs, acrobates, danseurs et circassiens pour un spectacle parfois lugubre, mêlant danse, contorsion, théâtre de gestes et influence des arts de la rue. Dans le tableau le plus monumental, des anneaux olympiques géants se sont élevés dans le ciel.
Rien qui puisse a priori susciter la polémique, deux semaines après une ouverture jamais vue, qui célébrait la diversité sous toutes ses formes. Elle a été très largement salué, mais a aussi irrité des dirigeants conservateurs et des porte-drapeau de l’extrême droite.
French Touch
Dimanche, c’est un classique intemporel qui avait lancé les festivités de clôture, « Sous le ciel de Paris », entonné aux Tuileries pour l’extinction de la vasque par l’une des chanteuses françaises les plus en vue du moment, Zaho de Sagazan.
Un moment rétro et classieux : avec cet hymne à la capitale et à ses charmes éternels, l’artiste de 24 ans mettait ses pas dans ceux des plus grandes voix de la chanson, dont Edith Piaf, Yves Montand ou Mireille Mathieu. De quoi accompagner l’extinction de la vasque olympique et le départ de la flamme, entre les mains du nageur quadruple médaillé d’or Léon Marchand, pour le Stade de France.
C’est là qu’ont eu lieu les temps protocolaires, Marseillaise (interprétée par la maîtrise de Fontainebleau accompagnée de l’orchestre Divertimento, institution de Seine-Saint-Denis), et une parade des athlètes tout sourire, que les organisateurs ont voulu transformer en karaoké géant, d’Aznavour à Queen en passant par Gala.
La chanteuse Angèle (Crédit photo : AGENCE KMSP / KMSP / KMSP via AFP)
Le groupe Phoenix (Crédit photo : Oli SCARFF / AFP)
Côté stars, la cérémonie d’ouverture avait mis la barre très haut avec Lady Gaga, Aya Nakamura et le come-back final de Céline Dion sur la tour Eiffel.
Pour la clôture, Phoenix, groupe issu de l’électro-rock très apprécié aux États-Unis, a assuré la bande-son, avec ses plus grands titres, et des invités, dont la Belge Angèle, pour interpréter « Nightcall », titre cinématographique de Kavinsky, et Air, les compagnons de toujours de la French Touch, et leur mélancolique « Playground Love ».
Tom Cruise en rappel
Place ensuite aux Américains : quinze minutes de spectacle sont confiées, comme c’est la tradition, aux organisateurs des prochains JO, en 2028, à Los Angeles. Tom Cruise a donné un tournant hollywoodien à la cérémonie de clôture en surgissant sur le toit du Stade de France pour descendre en rappel et s’emparer du drapeau olympique.
Tom Cruise sautant du stade de France (Crédit photo : Phil Noble / POOL / AFP)
La superstar de « Mission: Impossible » et de « Top Gun » s’est ensuite échappée en moto, avant la diffusion d’une vidéo où il porte le drapeau jusqu’aux lettres « Hollywood » géantes à Los Angeles, où seront organisés les prochaines Jeux d’été en 2028.
Le vétéran du rap Snoop Dogg, envoyé spécial pour la télé NBC et devenu en marge des terrains parisiens une icône virale sur les réseaux, se produira, ainsi que les Red Hot Chili Peppers, groupe emblématique du rock côte ouest des années 1990, susceptible de soulever un stade, et la chanteuse Billie Eilish, native de LA. Une autre californienne, venue du R&B, H.E.R., entonnera l’hymne américain.
Rien ne prédestinait ce fils de boucher des Ardennes à devenir l’un des plus grands aventuriers du XXe siècle. Et pourtant… Dans les années 60, Jean-Pierre Marquant travaille comme steward à Air France et s’initie aux voyages. En escale aux États-Unis, en Californie, il découvre la Vallée de la Mort et se lance un défi. Il sera bientôt le premier homme à traverser à pied les 170 km de ce désert. L’un des endroits de la planète les plus inhospitaliers, arides et chauds. Ce challenge en appellera rapidement d’autres. Et notamment aux Tuamotu, où les atolls deviennent son terrain de jeu favori : « C’est la vie originelle. On oublie tous les aléas de la vie, on oublie la guerre, on oublie toutes les saletés qui peuvent se passer dans le monde, on oublie les smartphones, et on revient aux choses naturelles… ».
Que ce soit en deltaplane dans les sommets polynésiens, en monoski entre Tahiti et Bora Bora, ou à 115km/h à skateboard, Jean-Pierre prend toujours des risques calculés. Son objectif permanent : dépasser ses limites. « Il y a toujours une part d’impondérable, heureusement, parce que sinon il n’y aura pas d’aventure. Mais oui, j’ai toujours un peu calculé et à chaque fois qu’on m’a dit »tu vas mourir, je leur dis non non’. D’ailleurs, j’ai écrit quelques bouquins, vous avez dit impossible, j’y vais » confie l’aventurier.
Et l’impossible, Jean-Pierre l’a aussi bravé à Rangiroa en 1981. Pendant 7 jours, il a contourné les 240 km de l’atoll en solitaire. Ce récit a inspiré le réalisateur Olivier Hermitant. Depuis 2015, il mène le projet d’un long-métrage : « On ne se rend pas compte de la portée de ce qu’il a fait, c’est absolument extraordinaire. Sept jours de survie totale sur le platier, sur le corail tranchant, en nageant dans les passes où il y a aussi les requins, en se nourrissant et buvant uniquement des ressources de l’atoll. Et au final, c’est un peu un film sur le sens du dépassement de soi sur la durée de toute une vie. On a tous des rêves, des défis qu’on a envie de faire dans notre vie, mais qu’est-ce qui fait qu’à un moment donné, on abandonne ou on décide de passer le cas ».
À 86 ans, Jean-Pierre poursuit ses activités sportives. C’est désormais à vélo qu’il explore le fenua.
Trois préavis de grève ont été déposés samedi 10 août, ont révélé nos confrères de Tahiti Infos. Faute d’accords trouvés, les grèves au sein d’Air Tahiti, Air Moana et Air Tahiti Nui, pourraient toutes 3 être effectives au vendredi 16 août 00 h 00.
L’intersyndicale (CSTP-FO, CSIP, O Oe To Oe Rima et Otahi) indique dans son préavis déposé, que l’ensemble du personnel d’Air Tahiti des différents services « rencontre de grosses difficultés à exercer son métier en toute quiétude ». En cause : les horaires décalés qui affectent leur santé physique et mentale et qui « ne sont plus acceptés ni acceptables car ils sont en inadéquation avec la charge de travail et l’effectif dédié à celle-ci », et pourrait engendrer des problèmes de « sécurité des vols ». Parmi les points de revendication : le déplafonnement de la prime d’ancienneté au-delà de 29 ans, la requalification des contrats à temps partiel en temps plein, la mise en place d’un système de formation technique régulière et qualitative du personnel, et une revalorisation de la grille salariale de 6% pour maintenir le pouvoir d’achat des salariés suite à l’inflation.
Du côté d’Air Tahiti Nui, l’intersyndicale indique également que « le personnel naviguant subi les répercussions liées à l’activité particulièrement pénible, dangereuse ou nocive, qui influent sur la qualité de notre travail, ainsi que sur la santé physique et mentale » pouvant conduire tout comme à Air Tahiti « vers un risque majeur lié à la sécurité des vols ». Parmi les revendications, on retrouve la revalorisation de la grille salariale de 6%, ainsi qu’une revalorisation des primes, un suivi du protocole d’accord de fin de conflit de juillet 2023, une demande de reconnaissance des PNC « comme activité particulièrement pénible, dangereuse ou nocive pouvant provoquer l’usure prématuré de l’organisme », ainsi que la mise en place d’un système de formation technique régulière et qualitative du personnel.
Pour Air Moana, il est demandé la mise en place d’un audit social sur les répercussions des harcèlements moraux et sexuels subis par le personnel, indique Tahiti Infos.
Ils sont prêts à briller sous les feux des projecteurs et se dévoiler sur les réseaux sociaux : les 10 candidats au titre de Mister Tahiti 2024 entrent en scène avant la grande soirée d’élection prévue le 5 octobre ayant pour thème la navigation.
Les 10 tane ont entre 20 et 35 ans et sont originaires de Tahiti, de Bora Bora, des Marquises ou encore des Australes. Et les organisateurs sont fiers du cru 2024. « La Polynésie est faite de différentes cultures. Il y a des Tahitiens, des Asiatiques, des popa’a, des demis… Aujourd’hui, pour moi, sortir un bon cru Mister Tahiti, c’est pouvoir répondre à la demande de la population » indique Steeve Liu, producteur et organisateur du concours.
Les candidats ont deux mois pour récolter les votes du public afin de devenir le prochain ambassadeur du fenua. Entre les répétitions, la vie de famille, la préparation physique et les rendez-vous avec les partenaires… le planning est chargé.
Le prochain Mister Tahiti peut être célibataire, marié et même père de famille. Les critères de sélection sortent des codes habituels des concours de beauté.
Parmi les prétendants au titre, certains avaient déjà songé à concourir sans vraiment se lancer dans l’aventure. Cette fois, les voilà vraiment engagés pour défendre des valeurs et des objectifs personnels. Famille, santé, protection de l’environnement, ils ont tous en chacun d’eux un défi à relever pour cette élection.
« Le pilote et unique occupant de l’appareil a été localisé et déclaré mort, des expertises médico-légales sont en cours pour l’identifier formellement », a déclaré la police dans un communiqué.
Une des pales de l’hélicoptère est tombée dans la piscine de l’hôtel, ont indiqué les services de secours, qui ont fait état de deux blessés transférés à l’hôpital dans un état stable.
Une autre hélice a chuté sur l’esplanade devant le bâtiment, a expliqué à la presse Caitlin Denning, une responsable des secours de la région.
Selon la police, aucune des personnes présentes au sol n’a été blessée.
Des centaines de clients ont été évacués de l’hôtel DoubleTree by Hilton de Cairns après le crash, survenu au milieu de la nuit vers 01H50 heure locale (15H50 GMT dimanche).
Des enquêteurs du Bureau de la sécurité des transports australien ont été dépêchés sur place.
Sur les réseaux sociaux, des extraits vidéos montrent des flammes s’élever du toit de l’hôtel, tandis que des sirènes hurlent.
« J’en tremble. Des gens habitaient là-dedans. (L’appareil) s’est juste écrasé dessus », dit une femme dans une de ces vidéos.
La ville de Cairns, dans le nord tropical de l’État du Queensland, est une destination touristique prisée et la porte d’accès à la Grande barrière de corail.
C’est le grand départ : la délégation polynésienne a quitté le fenua samedi direction Hilo à Hawaii, où se dérouleront les championnats du monde de va’a vitesse pendant un peu plus de deux semaines, à compter du 15 août. Plus de 3 000 rameurs seront présents dans 230 Tahitiens.
Au total, pas moins de 593 courses sont programmées en catégories V1, V6 et V12.
« On est parti pour avoir le plus de médailles. Mon objectif, c’est la première place, on n’est pas parti pour être 2e ! J’ai d’ailleurs été champion de monde des 60 ans en 2018. Je pense qu’on aura des médailles d’or avec les jeunes ! Ils vont faire fort cette année » confie Bruno, inscrit en catégorie master 60 ans.
Au départ de Papeete, ce dimanche matin. (Crédit photo : Tahiti Nui Télévision)
(Crédit photo : Tahiti Nui Télévision)
(Crédit photo : Tahiti Nui Télévision)
Une délégation de quarantaine de personnes de Bora Bora fait aussi partie du voyage et sera dans trois catégories : séniors hommes, cadets et juniors garçons.
Les Hawaiiens et les Néo-Zélandais ont quant à eux les plus grandes délégations pour ces championnats.
Après plusieurs heures de vols, les rameurs sont bien arrivés à Hawaii. Après du repos et un bon tama’a, ils devraient commencer les échauffements dès demain, a confirmé le secrétaire général de la Fédération Tahitienne de Va’a (FTV)
À l’arrivée à Hilo. (Crédit photo : Tahiti Nui Télévision)
(Crédit photo : Tahiti Nui Télévision)
La compétition sera à suivre en exclusivité sur TNTV en direct TV et web du 15 au 23 août.
Au PK 31, à Haapiti, une jeune femme a eu un accident de scooter. Un accident n’impliquant a priori pas d’autre véhicule.
Les secours sont arrivés sur les lieux à 6 heures 25. Après avoir été évacuée dans un premier temps au centre hospitalier de l’île sœur, la femme âgé de 22 ans a finalement été évasanée en hélicoptère au CHPF de Taaone. Son pronostic vital est engagé.