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« Wear it purple », un morning tea pour célébrer la diversité

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L’initiative a été lancée en 2010 après le suicide de jeunes LGBTQIA+, victimes d’intimidation et de harcèlement. Depuis, « Wear It Purple » est devenu un symbole de soutien et de solidarité célébré, chaque dernier vendredi du mois d’août en Australie. Pour la première fois, ce mouvement a un écho en Polynésie : « L’objectif de la journée « wear it purpule » c’est de lutter contre les abus, souligner les diversités des sexualités de la communauté, explique Alison Shea, consule générale d’Australie en Polynésie. C’est une chose importante pour le gouvernement polynésien et aussi pour le gouvernement australien. C’est pourquoi on travaille ensemble pour élever la situation. » 

Bien que le gouvernement polynésien se dise « très sensible à cette cause », beaucoup de progrès restent à accomplir pour briser les tabu au sein de notre société. L’une des solutions envisagée pour faire évoluer les mentalités est d’intensifier la sensibilisation en milieu scolaire. « On a constaté qu’il y a eu des suicides en milieu scolaire, notamment dans les îles et on est très inquiets à ce niveau-là, souligne Heinui Le Caill, président de la commission de l’éducation, de la jeunesse et des sports. Au niveau de la commission de l’éducation jeunesse et sports, on va se rapprocher notamment de l’association SOS suicide. Je pense qu’aujourd’hui, il faut aussi sensibiliser nos surveillants qui sont dans les internats et tous ceux qui sont dans le milieu scolaire au risque de harcèlement de nos jeunes. » 

Le Pays a été sollicité pour créer un centre d’hébergement d’urgence, un projet auquel la ministre en charge des Solidarités se dit très favorable. 

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Les associations sportives en mal d’infrastructures

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Ils ne sont pas reconnus au même titre que les clubs de football ou de va’a dans le paysage sportif polynésien et pourtant ils ne déméritent pas. Tony et son équipe œuvrent depuis 2018 à faire connaître le Roller-Hockey sur le territoire. Chaque année, ils sont confrontés à la même problématique : obtenir des créneaux en salle, pour la pratique de leur discipline.

« Pour l’instant, nous nous contentons et nous sommes déjà ravis d’être ici sur le plateau pour pouvoir faire du hockey, mais c’est plutôt du Street-Hockey. Donc une pratique qui est un peu connexe, un peu moins raffinée. On joue moins en finesse, on peut moins évoluer avec ce type de revêtement qu’avec évidemment le revêtement qui va bien.

Aujourd’hui plus de 350 jeunes ont déjà été initiés à ce sport d’équipe, et pourtant. « Toute la difficulté qu’on a actuellement, c’est qu’on nous dit qu’on est une trop petite fédération pour pouvoir faire partie du paysage sportif, mais d’un autre côté, on ne donne pas la possibilité aux petites fédérations de devenir grandes. »

Même son de cloche pour les nageurs sur la question des créneaux. Malgré une fédération installée depuis 50 ans, avec 10 clubs et 4000 licenciés, s’entraîner nécessite toute une organisation, à l’aube des Jeux du Pacifique 2027.

« Chaque créneau est discuté âprement entre les clubs de natation. Il faut savoir aussi qu’il y a le triathlon, l’apnée, énumère Sylvain Roux, directeur technique de la Fédération tahitienne de natation. Il y a d’autres associations, il n’y a pas que la natation sportive.« 

Tahiti compte trois bassins. À Tipaerui, la fédération estime que les entrainements ne se font pas dans les meilleures conditions. « Elle bouge, elle est un peu tordue, il y a des petits problèmes de pompe. Quand on arrive et qu’on ne sait pas forcément, les gens ont moins envie d’y venir. C’est historique en fait, on s’est habitué à cette situation. »

Pour d’autres disciplines, la situation est encore plus contraignante. Malgré une centaine de licenciés, tout s’arrête en 2012 pour le paintball le jour où les terrains de Mahina, Papara, Punaauia et Mataiea leur sont retirés par les mairies.

« Ça s’est arrêté du jour au lendemain, on va dire. C’était vraiment un coup dur, se souvient Ralph Tsing, membre de l’équipe des Sydney Swat. Je veux dire que les gens, dès qu’on nous a retiré le terrain, ils ont abandonné l’idée de faire du paintball encore une fois.« 

À cette époque, la fédération organisait quatre à cinq championnats par an. En 2022, les quelques équipiers restants connaissent un énième coup dur. « On avait un petit espace pour pouvoir pratiquer sur la Punaruu, mais on a dû rendre l’endroit à la mairie. Donc là en ce moment, on est à la recherche d’un terrain pour pouvoir pratiquer l’activité, encore une fois. »

Malgré cette situation, Ralph Tsing ne se décourage pas. Il a décidé de continuer à participer à des compétitions à l’étranger.

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Fin de la grève à la Brapac

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Après 10 jours de grève, un protocole d’accord a finalement été signé jeudi matin à la Brapac.
Sur les 14 points de revendication, la direction en aurait accepté 80% dont la revalorisation de la grille salariale devenue obsolète depuis l’augmentation du coût de la vie.

Les restaurants, hôtels et magasins de Polynésie sont en cours de réapprovisionnement.

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Un cas de méningite à Rangiroa

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Après un bébé de 2 mois, un autre de 9 mois, et un patient de 17 ans, et un adulte, il s’agit du 5e cas d’infection à méningocoque depuis le début de l’année 2024 au fenua. La personne, résidant à Rangiroa, est un adulte, et a commencé à montrer des signes de méningite le dimanche 25 août. Elle a été rapidement hospitalisée au centre hospitalier de la Polynésie française (CHPf) et montre des signes d’amélioration.

Par mesure de précaution, un traitement préventif, pour éviter la propagation de cette maladie, a été donné aux personnes ayant été en contact étroit avec le malade.

Aucun autre cas n’a été déclaré. Les autorités sanitaires restent vigilantes.

Pour rappel, le méningocoque se transmet par l’air. La maladie se manifeste surtout chez l’enfant, mais aussi chez l’adulte, par de fortes fièvres, des maux de tête et peut évoluer, de manière très rare, en méningite dont les conséquences peuvent être sévères.

Il est donc important de consulter un médecin immédiatement dès l’apparition de symptômes, rappellent les autorités sanitaires.

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Vagues – submersion : les îles du Vent placées en vigilance orange

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Sous l’effet du renforcement de l’anticyclone, le vent se lève et génère une mer forte samedi en journée devenant localement très forte en soirée, perdurant la journée de dimanche.

La houle longue de Sud-Est et la mer du vent d’Est-Sud-Est se conjuguent pour donner des hauteurs avoisinant les 3 mètres 50 à localement 4 mètres samedi en journée puis atteignant les 4 mètres 50 samedi en soirée et la journée de dimanche.

Les zones de Tahiti exposées et vulnérables au risque de submersion se situent sur l’extrême Sud de la Presqu’île entre Tautira et la pointe Te Pari.

Ce risque devrait commencer s’atténuer lentement à partir de dimanche soir et se poursuivre durant la journée de lundi.

Le Haut-commissaire appelle à la vigilance et engage à respecter les consignes de sécurité :
– Baigneurs, plongeurs, pêcheurs et promeneurs : évitez les sorties en mer, les baignades et les activités nautiques de loisir. Soyez prudents sur les plages : attention aux rouleaux et aux déferlantes.
– Plaisanciers et professionnels de la mer : évitez si possible les sorties en mer, soyez très attentifs aux courants sur le lagon et extrêmement vigilants aux abords des passes. Protégez les embarcations en renforçant les amarres, en les mettant à l’abri ou en les sortant de l’eau.
– Habitants de bord de mer : préparez la mise en sécurité de vos biens susceptibles d’être endommagés par la montée des eaux ou emportés par les vagues. Surveillez la montée des eaux. Circulez avec précaution en limitant votre vitesse. Ne vous engagez pas sur les routes exposées à la houle ou déjà inondées.

Tenez-vous informé de l’évolution du phénomène en consultant régulièrement les bulletins de Météo-France sur meteo.pf

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Une nouvelle entité dédiée à la jeunesse

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Aujourd’hui, 35% de la population polynésienne a moins de 20 ans. Pour mieux structurer le secteur de la jeunesse, le ministère met en place un nouveau schéma directeur dédié. Vendredi matin, les partenaires du gouvernement, les services de l’État et des communes, le mouvement associatif et les confessions religieuses se concertent sur le plan d’action. « L’idée, c’est que le ministre de la Jeunesse ne ponde pas un schéma directeur tout seul, dans son bureau. Nous, on a vraiment adopté une démarche participative. On a mené beaucoup de consultations dans les archipels, mais pas que. Avec les professionnels sur des thématiques telles que l’emploi, l’éducation, la culture, l’identité… On a opéré plus d’une quarantaine de consultations pour collecter des propositions d’actions concrètes pour les jeunes, et on vient discuter de ces propositions d’actions collectées sur le terrain avec nos partenaires » explique Nanihi Masson, conseillère technique à la jeunesse.

C’est pour plus d’efficacité que le ministère veut restructurer ses services de la jeunesse :  faire de la direction de la Jeunesse et des sports et de la délégation pour la Prévention de la Délinquance de la Jeunesse, une seule entité : « cette direction de la Jeunesse va nous permettre de mettre en place plus d’actions de proximité, plus de projets, en faveur des jeunes. Et de mieux les informer, les jeunes, les parents, sur l’ensemble des aides qui existent en leur faveur, comme la mobilité, comme la continuité territoriale… »

Pour les associations présentes, c’est une satisfaction. Elles se sentent entendues et sont ravies de participer à l’élaboration de ce schéma directeur. « Enfin, nous avons un schéma directeur pour la jeunesse, et dans lequel on voit que tout est complémentaire. (…) On parle du social, du sport, de la santé, de la culture… C’est un dossier vaste la jeunesse » se réjouit Patricia Teriiterahaumea, présidente de l’Union Polynésienne pour la Jeunesse (UPJ). « Les associations de jeunesse sont les thermomètres des quartiers de nos familles en difficultés. Quand ces associations de jeunesse sont mobilisées dans les centres aérés, plus particulièrement dans les camps ados, c’est une mobilisation H24, 7 jours sur 7. Quand nous partons en mission, nous n’avons pas d’indemnité de mission. C’est du bénévolat. Et il n’y a que sur cette façon de faire et avec cet état d’esprit que notre Pays pourra mieux se porter demain » ajoute Nahiti Teariki, directeur des services de la Fédération Sportive et Culturelle de France.

Le futur schéma directeur est attendu pour février 2025.

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En Nouvelle-Calédonie, KNS, emblématique usine de nickel, ferme ses portes

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Dans les bureaux de KNS, à Voh (nord), les derniers salariés rangent leurs affaires dans des cartons. Un petit groupe se salue une dernière fois, avant de passer le portillon de sécurité et de rendre leurs badges.

En sursis depuis février, l’emblématique usine de production de nickel de Koniambo Nickel SAS, symbole depuis 11 ans du développement économique de la région née de la volonté politique des indépendantistes, n’a pas réussi à trouver de repreneur dans les six mois impartis par le géant des matières premières, Glencore.

Ce dernier, actionnaire à 49% du site, a décidé de se séparer de cette usine au procédé innovant, adossée à un massif minier exceptionnel, mais véritable gouffre financier.

« Génération KNS »

Depuis le début des travaux de construction en 2007, KNS a accumulé une dette abyssale de plus de 13 milliards d’euros. Un passif entièrement assumé par Glencore, au terme du pacte d’actionnaire le liant à la Société minière du Pacifique Sud (SMSP), représentant les intérêts de la province Nord. Alors dans un contexte de crise mondiale du nickel et de hausse du coût de l’énergie, Glencore a décidé de jeter l’éponge.

Des négociations sont en cours avec au moins deux acheteurs potentiels, selon la SMSP, maintenant son objectif initial : transformer le minerai localement au profit du développement de la province. L’usine telle qu’elle existe s’arrêtera elle d’ici quelques semaines, le temps de baisser la température des fours chauffés à plus de 1 600 °C.

La grande majorité des 1 235 contrats de travail prenaient fin ce samedi.

« Aujourd’hui, on dit ‘à bientôt’ à KNS, pas adieu », assure toutefois Thomas Walolo, 35 ans. Ce superviseur hygiène et sécurité a grandi avec ce projet « né avant nous et qui a permis le développement de toute la région ». « Tant qu’il y aura des gens pour y croire, ça existera, c’est tout ».

Sarah Eurisouke, 42 ans, ingénieure en environnement, fait partie de cette « génération KNS ». L’usine, promise dès 1966 par le général De Gaulle, a fait rêver la génération de ses parents, avant que le projet se concrétise avec l’accord de Nouméa en 1998, pour développer le nord, désertique en comparaison du sud et de Nouméa, concentrant l’essentiel de l’activité économique.

Salariée de l’entreprise depuis quinze ans, Sarah Eurisouke est « fière d’avoir participé à ce projet de classe mondiale (…) de développer mine et métallurgie en essayant d’avoir un impact minimum sur l’environnement ». Elle fait partie de la cinquantaine de salariés qui continuera d’y travailler, principalement pour des tâches de maintenance et de sécurité. Elle aussi veut y croire : « ça va reprendre. Il le faut, pour la Calédonie, pour la région ».

Crise sociale

Avec ses 1 200 emplois directs et au moins 700 emplois indirects, l’entreprise est un moteur local.

La population a augmenté de 40% depuis le début des opérations de construction en 2009. Le nombre d’entreprises de Voh, Koné et Pouembout, communes environnantes, est passé de 2 500 en 2005 à 4 000 aujourd’hui.

Mais une fois les fours éteints, la reprise d’une activité métallurgique est inenvisageable avant un an et demi. « Il y a de multiples scénarios possibles. Un repreneur a intérêt à ce qu’une activité, même partielle, soit relancée très vite », estime Alexandre Rousseau, vice-président de KNS.

Les employés ont en tout cas travaillé pour que le site se présente sous son meilleur jour : pelouses tondues, pas de déchet, signalisation repeinte…

À l’extérieur de l’usine, on redoute une crise sociale majeure. « On est inquiet, on se demande si on ne va pas être les prochains », craint Ketty, caissière dans un magasin de Koné. « Beaucoup de gens sont partis. Et ceux qui restent achètent moins ».

Les salariés du site ne sont pas encore sur le marché du travail, mais Cap emploi, gérant les demandeurs d’emploi en province Nord, a déjà enregistré une hausse du nombre d’inscrits et une baisse des offres en raison de l’arrêt depuis février de la sous-traitance. Résultat, Cap emploi a moins de 180 postes à proposer, pour un total de 1 700 personnes en recherche active de travail.

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Paralympiques : une moisson de médailles françaises samedi

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Moisson de médailles en cyclisme

Et une nouvelle médaille d’or française en para-cyclisme sur piste : Dorian Foulon, 26 ans, est devenu samedi champion paralympique de poursuite individuelle en catégorie C5, destinée aux sportifs ayant une amputation ou une atteinte sévère d’une main ou d’un pied. Il conserve ainsi son titre acquis à Tokyo en 2021.

Avant cela, Gatien Le Rousseau a décroché une médaille de bronze dans la même épreuve en dominant l’autre Français en lice, Kévin Le Cunff, dans la catégorie C4, qui concerne les cyclistes ayant une amputation tibiale unilatérale ou des troubles neurologiques associés.

De même, le champion Alexandre Léauté a dû se contenter de la troisième marche du podium lors du contre-la-montre 1 000 m C1-C3. Le Breton, qui a perdu 95% de sa puissance musculaire du côté droit après un accident vasculaire cérébral à la naissance, avait été sacré champion paralympique vendredi lors de la poursuite C2.

Au total, les para-cyclistes ont décroché 5 récompenses depuis le début de la compétition, faisant de la discipline l’une des plus pourvoyeuses de médailles.

Première médaille tricolore en athlétisme

Certaines des meilleures chances de médaille pour la délégation de para-athlétisme française ont débarqué sur la piste violette du Stade de France samedi. 

Antoine Praud a ainsi remporté la première médaille tricolore de la discipline, en obtenant le bronze du 1 500 m T46. À 20 ans, Praud, qui est atteint d’une paralysie du plexus brachial droit, participe à ses premiers Jeux paralympiques.

En catégorie T11, réservée aux déficients visuels, l’une des têtes d’affiche des Bleus s’est aisément qualifié pour la finale du 400 m qui aura lieu dimanche. Il s’agit du « Guépard Blanc », Timothée Adolphe, qui visera l’or, après des déconvenues vécues à Rio en 2016 et à Tokyo en 2021. 

En revanche, déception pour une autre tête d’affiche tricolore : en catégorie T38, Dimitri Jozwicki, atteint d’une paralysie cérébrale motrice, a finalement terminé cinquième du 100 m samedi soir. Il s’était classé quatrième à Tokyo. 

Les frères Portal sur le podium, derrière l’intouchable Boki

Le nageur bélarusse Ihar Boki, qui s’aligne sous bannière neutre, a remporté samedi sa troisième médaille d’or dans les Jeux de Paris, devant les Français Alex et Kylian Portal, âgés de 22 et 17 ans.

L’athlète masculin le plus titré des Jeux paralympiques âgé de 30 ans a devancé les deux frères sur le 400 m nage libre dans la catégorie S13, réservée aux sportifs atteint d’une déficience visuelle légère.

Ihar Boki et Alex Portal s’affronteront à nouveau mardi sur le 200 m quatre nages.

Pour l’heure, les para-nageurs tricolores ont déjà collecté six récompenses, dont un titre, celui du 400 m nage libre en catégorie S9, remporté par Ugo Didier dès le premier jour de la compétition.

Par ailleurs, l’autre vedette des bassins, le Brésilien Gabriel dos Santos Araujo a décroché samedi soir un deuxième titre, au 50 m dos, en catégorie S2, dédiée aux sportifs atteints d’un handicap physique lourd. Il avait remporté quelques jours plus tôt le 100 m dos. 

Le nageur, surnommé Gabrielzinho, vise un triplé lors de ces Jeux à Paris, lui qui avait remporté deux fois l’or et une fois l’argent à Tokyo. Il est atteint de phocomélie, une malformation due à l’arrêt du développement d’un ou de plusieurs membres durant la grossesse. 

Du bronze en para-tennis de table

Le double mixte français composé de Flora Vautier et de Florian Merrien, en catégorie XD7, réservé aux pongistes en fauteuil roulant, a obtenu la médaille de bronze, samedi après sa défaite en demi-finale. Les deux Français se sont inclinés face à la doublette chinoise Feng Panfeng/ Zhou Ying Jang sur le score de 3 sets à 0. 

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« ‘A pehe mai na », les comptines de Raumata et Roger Tetuanui

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Investie dans la culture au fenua, Raumata Tetuanui étudie l’anthropologie à l’université de Polynésie française (UPF). Elle souhaite partager ses savoirs avec « ‘A pehe mai na ». Le livret de comptines a été conçu par la jeune femme et son père Roger : « Mon papa maitrise très bien le reo maohi, il a grandi en ne parlant que le tahitien, mais il m’a toujours parlé en français. C’est en entrant à l’université que j’ai commencé le reo, et que j’ai fréquenté les étudiants en licence de reo, que je me suis dit qu’il fallait s’y mettre. Surtout que je chante aussi en tahitien. Écrire ces comptines a été un bon exercice pour moi, et cela m’a mise plus en confiance avec la langue. C’est comme si je repartais de zéro, en même temps que les enfants qui auront ces comptines ».

À l’intérieur de chaque livret se trouve un QR code qui dirige les lecteurs vers les comptines sur YouTube accompagnées de leurs traductions.

Ce livret de comptines est le fruit d’un travail collectif, en famille. « J’y crois beaucoup, parce qu’aujourd’hui, on va lier ça à la culture, à la danse. Et grâce à la danse, notre reo s’exporte. Nos jeunes vont surement s’y intéresser de plus en plus, parce qu’il y en a plein qui font de la danse, il y en a plein qui sont dans la culture » explique Roger, le père de Raumata.

« ‘A pehe mai na » a en tous les cas déjà trouvé son public et le premier stock de livre a été épuisé en quelques heures seulement le jour de la sortie.

Plus d’informations sur le livret ICI

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À Nuku’alofa, les vendeurs viennent surtout… du Bangladesh 

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Il y a de la joie dans le marché Talamahu de Nuku’alofa. De bons prix aussi, avec le kilo de tomates trois fois moins cher qu’à Papeete. Les salaires sont également beaucoup plus bas, mais les artisans se satisfont de ce train de vie modeste. « La vie aux Tonga est facile, si tu te lèves pour aller travailler, tu peux vivre. Chez moi, il y a ma fille et ma petite-fille, et on s’en sort bien. Nous avons une petite famille » admet Mateleta Manu, horticultrice.

Le rez-de-chaussée est occupé par des commerçants tongiens et chinois. Ils y vendent les fruits et légumes locaux ainsi que toutes sortes de babioles à bas prix. Les chaussures sont mélangées aux bananes, et une large place est consacrée à l’artisanat tongien, aux vêtements très codifiés. Les femmes, souvent habillées en noir, agrémentent leurs tenues de kiekie, une sorte de ceinture large à la taille, ou encore de couronnes de fleurs. « C’est mon gagne-pain, pour ma famille. C’est suffisant pour payer la nourriture et l’école des enfants. Cette couronne coûte 40 et celle-ci 100 pa’anga. Cela me rapporte entre 200 à 300 pa’anga (environ 12 000 Fcfp, Ndlr) par jour » confie Julia Fakatava, artisane.

Les kiekie (Crédit photo : Tahiti Nui Télévision)

La surprise est à l’étage supérieur. Les vendeurs sont tous bangladais, comme Hasrat Jahan Swarna. En 2015, la jeune femme a suivi son mari aux Tonga, dont elle n’avait jamais entendu parler : « À mon arrivée, j’ai été très surprise par la gentillesse des gens. Ils nous aident beaucoup. En fait, nous nous entraidons beaucoup. Il y a vraiment de bonnes relations entre nous et les Tongiens. J’ai visité l’Australie, les États-Unis et la Nouvelle-Zélande, mais Tonga est magnifique ».

L’initiateur de cette migration, c’est Mohammed Abdul Muntagim. Il y a 20 ans, il est le premier Bangladais à débarquer, avec un visa de travail. Il travaille pour des Tongiens avant d’ouvrir sa propre affaire. L’inspiration est locale, mais tout ici est fabriqué au Bangladesh. Aujourd’hui, ce sont les usines de ce pays qui habillent les Tongiens. Mohammed négocie même avec ses clients dans leur langue : « Je contribue à l’économie locale. Je paye des impôts et les droits d’entrées de tout ce que je commande à l’étranger. Tout ce que je fais est légal et je suis content ».

Le premier Bangladais arrivé aux Tonga marchande en langue tongienne avec ses clients, au marché Talamahu de Nukualofa – (Crédit photo : Mike Leyral / TNTV)

Son parcours a fait des émules. Ils sont désormais une soixantaine de Bangladais aux Tonga et la moitié travaillent au marché. L’arrivée de cette population musulmane dans un pays chrétien n’a posé aucun problème d’intégration.

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Deux femmes majors de promotion à l’école de police

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Le vendredi 30 août était marqué par la cérémonie de fin de scolarité pour 15 policiers adjoints et 13 cadets de la République sur la place d’armes du Service Territorial du Recrutement et de la Formation au fenua. 28 nouveaux agents dont une poignée de femmes, et pourtant, ce sont elles qui arrivent en tête de ces deux promotions. « C’est une belle satisfaction. Je suis très heureuse et fière de moi » se réjouit Fatiarau Tefaatau, major de promotion des cadets de la République.

« Je me suis donnée à fond tout au long de la formation parce que c’est quelque chose que j’aime. Le métier de la police, c’est vraiment mon rêve depuis que je suis jeune. Je suis fière d’être major de promo. Personnellement, c’était difficile au début de s’intégrer avec tous les garçons, mais à force de plusieurs activités en groupe, en classe ou en simulation, on a réussi à facilement s’intégrer petit à petit au cours de la formation » admet Anaïs Trondle, major de promotion policier adjoint.

Sécurité en intervention, maniement des armes, déontologie policière, Code pénal et ou encore Code de procédure pénale : étendue sur près de 4 mois, la formation demande un certain niveau d’engagement. « On retrouve les femmes assez régulièrement majors de promotion. Il faut reconnaître qu’elles s’investissent particulièrement au sein de la formation, et du coup les résultats sont escomptés. (…) La major de promo des policiers adjoints était major sur l’ensemble des matières, y compris le sport » indique le commandant Luc Roattino, chef du Service Territorial du Recrutement et de la Formation.

Après une année de contrat, ces jeunes pourront accéder au concours dédié de gardien de la paix. Dans une logique de renforcement des effectifs, d’autres promotions devraient sortir de l’école de police du fenua cette année : « Depuis bientôt trois ans, l’État a fait un véritable effort sur la formation des policiers, puisque nous sommes environ à 80 agents par an en renfort sur la DTPN ». Un effort plutôt conséquent, à l’échelle de la Polynésie française.

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Raiatea : le restaurant du lycée professionnel Tuteao A Vaiho a rouvert ses portes

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En cuisine, les élèves s’affairent, pour le déjeuner, le restaurant d’application du lycée professionnel protestant Tuteao A Vaiho affiche complet. Une vingtaine d’entrées, de plats et de desserts doivent sortir de cuisine. Au menu ce jour-là : carpaccio de mahi mahi, tournedos Rossini, purée de taro puis une crème brulée à la vanille de Taha’a. 

« Je pense que le plus difficile, c’est l’organisation du travail. Après, il y a aussi la maitrise des cuissons. (…) On apprécie tous les retours, qu’ils soient bons ou mauvais. Cela nous permet de nous améliorer » confie Mihiau Tchang Tai, élève en bac pro cuisine.

Et pour s’améliorer, rien de tel que la pratique. En cuisine, le professeur Bali Silva supervise toutes les étapes. Rien n’est laissé au hasard : « Le restaurant d’application permet de se former comme les exigences à l’extérieur dans les hôtels, les restaurants de Polynésie. La pratique, c’est 90% de leur formation. Il y a aussi la partie théorique qui va venir approfondir les acquis et les connaissances. Mais avec la pratique, ils apprennent toutes les techniques de cuisine, la mise en place, tenir en poste, et être autonomie ».

Dans la salle, les clients sont accueillis et servis par un autre groupe. Une fois de plus, les élèves doivent appliquer ce qu’ils ont appris en cours. « J’attends qu’ils s’investissent davantage. Parce que chez nous, les Polynésiens, on a encore cette honte quand on est devant la clientèle, et c’est pour cela que je fais tout mon nécessaire pour qu’ils puissent aller de l’avant. Et on essaie de les envoyer sur d’autres îles, voir d’autres pays pour des stages… » indique Didier Pani, professeur barman.

Les plats se succèdent et les convives sont satisfaits. De quoi motiver ces élèves à persévérer et à décrocher leur bac à la fin de l’année.

> Retrouvez chaque semaine les menus du restaurant sur la page Facebook du lycée professionnel.

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Vagues – submersion : vigilance orange maintenue aux îles du Vent

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Un vaste et puissant anticyclone centré au large Sud du Pays, engendre des alizés soutenus sur les Australes, sur les Tuamotu et la Société.

Les îles du Vent sont en vigilance orange pour vagues-submersion, tant que les îles Sous-le-Vent, les Australes, les Tuamotu et Mopelia sont en vigilance jaune, pour le même phénomène.

Sont en vigilance jaune pour vent violent : l’archipel de la Société, les Tuamotu Ouest, Centre, Centre-Sud et Est.

Îles du Vent : Vagues-submersion de niveau orange

Maintien de suivi pour les zones suivantes : Tahiti Iti Sud et Tahiti Iti Nord-Est.
Les alizés forts générés par l’anticyclone soulèvent une mer forte à localement très forte la journée de dimanche. La houle longue de Sud-Sud-Est et la mer du vent d’Est-Sud-Est conjuguées donnent des hauteurs de 4 mètres à 4 mètres 50.
Les zones de Tahiti exposées au risque de submersion, se situent au Sud de la presqu’île entre Tautira, Te Pari et Fenua Aihere de Teahupoo.
Dimanche en soirée, la houle et la mer du vent commencent à s’atténuer. Cette atténuation se poursuit la journée de lundi.

Le Haut-commissaire appelle à la vigilance et engage à respecter les consignes de sécurité :
– Baigneurs, plongeurs, pêcheurs et promeneurs : évitez les sorties en mer, les baignades et les activités nautiques de loisir. Soyez prudents sur les plages : attention aux rouleaux et aux déferlantes.
– Plaisanciers et professionnels de la mer : évitez si possible les sorties en mer, soyez très attentifs aux courants sur le lagon et extrêmement vigilants aux abords des passes. Protégez les embarcations en renforçant les amarres, en les mettant à l’abri ou en les sortant de l’eau.
– Habitants de bord de mer : préparez la mise en sécurité de vos biens susceptibles d’être endommagés par la montée des eaux ou emportés par les vagues. Surveillez la montée des eaux. Circulez avec précaution en limitant votre vitesse. Ne vous engagez pas sur les routes exposées à la houle ou déjà inondées.

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La communauté Rapa de Tahiti veut construire un foyer des Australes

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Un chant en Rapa pour ouvrir la réunion avant la traditionnelle prière en Reo Rapa : plusieurs fois par mois, les membres de l’association Tamariki Rapa se réunissent pour discuter des actions de levées de fonds afin de financer leur futur foyer communautaire. Il servira, par exemple, à accueillir les habitants de Rapa qui n’auraient pas de logement sur Tahiti pour leurs visites médicales ou pour leurs études.

Depuis sa création en 1999, l’association travaille essentiellement sur ce projet : « Tout ce que nous faisons, ce ne sont que des levées de fonds parce qu’on n’a aucune subvention. On n’était pas demandeurs, non plus. On a fait avec nos forces. Oui, nous avons le terrain, nous avons le foncier, et il nous reste à bâtir. Et c’est ce que nous faisons. Nous continuons parce qu’il y a une réserve, mais elle ne suffit pas. Il y a eu des études pour la construction. Et nous sommes encore à une petite distance. C’est pour cela que nous continuons à promouvoir notre ville et à sensibiliser surtout nos familles » explique Maea Tematua, trésorière adjointe de Tamariki Rapa.

Le projet a été mis en difficulté après la crise sanitaire de la Covid et la forte augmentation des prix des matériaux. L’association Tamariki Rapa entend poursuivre ses actions de levées de fonds et l’organisation d’événements contribuant au rayonnement de la culture et de la langue Rapa. Le prochain événement est le Festival des Australes qui se tiendra au mois d’avril 2025.

Pierrot Faraire, vice-président de l’association Tamariki Rapa, invité du journal de TNTV :

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Nouvelle-Calédonie : Christian Tein, leader kanak détenu en métropole, désigné président du FLNKS

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Le porte-parole de la Cellule de coordination des actions de terrain (CCAT), soupçonné d’avoir orchestré les troubles qui ont fait 11 morts, est à l’isolement à la prison de Mulhouse-Lutterbach (Haut-Rhin) depuis le 23 juin.

Par la nomination de M. Tein, le Front de libération nationale kanak et socialiste (FLNKS) acte la reconnaissance de la CCAT en tant qu’outil de mobilisation du Front et plus seulement de l’Union calédonienne (UC, principal parti indépendantiste, composante du FLNKS), a expliqué Laurie Humuni, secrétaire générale du Rassemblement démocratique océanien (RDO), autre formation membre du FLNKS et actuellement à l’animation de son bureau politique.

Surnommé « Tonton Bichou », Christian Tein, né en 1968, a gravi les échelons au sein de l’UC avant d’être chargé par le parti, en novembre 2023, de gérer la CCAT, alors tout juste créée.

Les militants louent le « leadership » et le côté « rassembleur » de cet homme de terrain issu d’une famille animée par la cause de l’indépendance.

Grands absents

La désignation du leader kanak s’est faite en l’absence des deux autres composantes du FLNKS : le Parti de libération kanak (Palika) et l’Union progressiste mélanésienne (UPM). En raison de divisions internes et de dissensions quant au rôle de la CCAT, ils avaient annoncé leur refus de participer au 43e congrès du Front vendredi et samedi à Koumac, dans le nord de l’archipel français.

L’un comme l’autre avaient également prévenu qu’ils ne reconnaîtraient pas les motions politiques issues de la réunion. 

La Nouvelle-Calédonie est plongée dans une profonde crise économique, politique et sociale depuis les violences meurtrières consécutives à une réforme d’élargissement du corps électoral calédonien, votée à Paris.

Face à l’embrasement du territoire, le président Emmanuel Macron a annoncé en juin que le texte était « suspendu ».

Une prise de position jugée insuffisante par le camp indépendantiste qui demande un abandon clair du projet, l’accusant de réduire le poids politique des autochtones kanak.

M. Tein, qui se considère comme un « prisonnier politique » et dit ne pas avoir appelé à la violence, est mis en examen notamment pour complicité de tentative de meurtre et association de malfaiteurs en vue de la préparation d’un crime.

Pour les autorités, la CCAT a fomenté les troubles, ce dont le mouvement se défend.

Les partisans de Christian Tein estiment qu’il a tenté de contrôler une CCAT qui avait échappé à l’UC, quand ses ennemis politiques du camp loyaliste l’accusent de duplicité et d’être la tête pensante d’une organisation « terroriste ». 

La reconnaissance de la CCAT par le FLNKS doit permettre de mieux coordonner les actions de ses différents relais, alors qu’elle agissait jusqu’à présent de manière autonome, a précisé Mme Humuni. 

« Nous devons lever certains blocages pour permettre à la population d’avoir accès aux services essentiels, mais cela ne signifie pas que nous abandonnons notre lutte », a-t-elle cependant affirmé à l’AFP, alors que l’archipel est toujours partiellement paralysé par des barrages.

Le Front a par ailleurs fait part de sa volonté de renouer le dialogue, mais uniquement avec l’État, excluant le camp non indépendantiste.

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Moerani Flohr, enseignant en modélisation 3D : « à l’époque, on n’avait pas de formation dédiée pour ça »

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Passionné depuis tout petit par le dessin, bercé par des mangas comme Dragon ball, Moerani Flohr s’oriente vers un métier qui lui permet de créer tout en gagnant sa vie : l’infographie. Il se forme d’abord seul puis obtient une attestation de formation dans un établissement de Papeete. Il travaille plusieurs années comme infographiste jusqu’à l’ouverture de la première école des métiers du numérique, Poly 3D qu’il intègre comme étudiant. Là, il découvre notamment la modélisation en 3D et la conception de jeux vidéo.

Diplômé, Moerani passe du côté des enseignants. Parallèlement, avec les Happy Tikis, il commence à travailler pour des clients à l’international et crée des projets aux designs polynésiens.

« Un projet qui m’a marqué, c’est la première démo qu’on avait faite pour potentiellement gagner notre premier Megagrant (les subventions Epic MegaGrants sont des investissements du géant des jeux vidéo Epic Games afin de financer le développement de projets prometteurs, NDLR). C’était un projet en 3D où j’ai tout fait, donc les personnages, les assets du décor et tout ça. La programmation, c’était Evans, et le son, c’était Manoa, mais tout ce qui est assets 3D, assets 2D, c’était moi. Ça, ça m’avait marqué. Après, on est passé sur un autre projet en 2D cette fois-ci, donc c’était une formation. Et là aussi, encore une fois, c’est moi qui ai fait tout ce qui est graphique, tous les dessins, toutes les animations, tous les décors, tout ça. On n’était que trois. »

De l’enseignement, de la création numérique… et un livre. Moerani « adore découvrir de nouvelles choses ». Avec sa sœur Rarahu, il se lance dans l’univers de la littérature jeunesse. Elle écrit, lui illustre, et né « Pi’ihoro, les aventures de Tivai et Here ». Publié Au Vent des îles, le roman raconte les aventures de deux enfants de Papenoo, commune qui a vu grandir Moerani et sa sœur. « C’est un peu nous, mais pas vraiment », confie-t-il. Un deuxième tome de Pi’ihoro est en cours de réalisation.

« au moins, maintenant, les jeunes, ils peuvent faire quelque chose qu’ils aiment ici, en local« 

À 39 ans, Moerani rejoindra très bientôt l’équipe de Kanea, la nouvelle école de la créativité numérique. Il enseignera la modélisation pour les jeux vidéo. Pour lui, former la jeunesse est essentiel et la naissance d’une industrie du numérique au fenua n’est pas utopique. « Le but de Kanea, c’est qu’on développe ici, c’est sûr. Mais il y a déjà beaucoup de Polynésiens qui travaillent à l’étranger dans cette industrie. Le but aussi, c’est de faire un hub ici, de rassembler les gens passionnés ». Mais d’abord, il faudra convaincre les parents du potentiel du secteur pour leurs enfants : « c’est sûr qu’on est dans un petit pays, ça commence seulement, c’est assez nouveau, les parents n’ont pas trop l’habitude. Quand ils entendent parler de jeux vidéo, c’est toujours une vision négative alors que ce n’est pas que jouer aux jeux, c’est plein de choses (…) Ce qu’il y a de bien avec Kanea, c’est qu’au moins, maintenant, les jeunes, ils peuvent faire quelque chose qu’ils aiment ici, en local, plutôt que de partir tout de suite. Bien sûr, c’est toujours mieux de partir. Mais au moins, ils peuvent rester ici juste pour voir si ça leur plaît vraiment. Et après, peut-être aller plus tard en France ou continuer les études. On n’a eu pas cette chance à l’époque. On n’avait pas de formation dédiée pour ça.« 

La première promotion de Kanea devrait prendre ses quartiers à La Mission à partir du 16 septembre.

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Judo : des athlètes de haut-niveau de l’Hexagone, au Budokan de Pirae

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Romaric Bouda et Perrine Saint-Etienne évoluent tous deux à l’Institut National du Sport, de l’expertise et de la performance, à Paris. Ils sont médaillés de France en première division. Tous les jours, ils vivent au rythme du haut-niveau. En ce moment, ils partagent leur passion au fenua avec des judokas âgés de 6 à 17 ans. « Les enfants sont ravis de recevoir des intervenants comme eux. Cela permet d’avoir de nouvelles techniques directement apprises par des champions, et qu’ils font eux-mêmes en compétition » explique Mathieu Motescu, professeur de judo au Budokan de Pirae.

Des techniques basiques que les élèves devront reproduire en entrainement et répéter jusqu’à les assimiler parfaitement. « C’est maintenant que cela commence parce que les bonnes habitudes se prennent à cet âge-là, car c’est là qu’on a la capacité la plus adaptée pour acquérir les choses. Une fois qu’on est grand et qu’on a mis en place malheureusement des mécanismes un peu parasites, c’est difficile de les éliminer, alors qu’à cet âge-là, on assimile plus facilement les bonnes choses » indique Romaric.

Pendant les démonstrations, Perrine dévoile son spécial “Tokui Waza”, une technique de retournement au sol : « Je suis aussi professeure de judo en métropole, à Paris, et j’ai l’habitude de montrer aux enfants. Et ça, c’est un retournement de base. De toute façon, il ne faut pas faire trop compliqué en compétition, si on veut essayer marquer ippon, il faut rester dans le facile ».

Objectif réussi : les élèves s’approprient très vite le mouvement. Après le sol, ils mettent en exécution les techniques debout : Ko-Uchi-Gari et O-Soto-Gari.

Les apprentis judokas ont ensuite terminé la séance par un randori, une phase dédiée au combat. Une occasion en or de défier gentiment les champions.

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Raiatea célèbre la Journée mondiale du cocotier

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Cette journée sera l’occasion de célébrer le cocotier, arbre emblématique de nos îles, et de valoriser ses multiples usages.

Lire aussi > Dans le coco, tout est bon, rien n’est à jeter

L’événement est gratuit et ouvert à tous. Les principaux représentants du corps administratif de l’île (maires, Tavana hau etc.) seront présents ainsi que quelques acteurs majeurs du secteur agricole et bio (DAG, CAPL, SPG Bio Fetia).

Rendez-vous ce lundi 2 septembre à partir de 9 heures au Koko Fare, à Tepua PK 1.8, quartier Ebb, à Uturoa, Raiatea.

LE PROGRAMME
Lundi 2 septembre
Koko Fare – Tihoti Tarua
De 9 h 30 à 15 h 30
Événement gratuit et ouvert à tous – parking gratuit
10 h 00 : Prière et cérémonie d’ouverture

10 h 05 : Orero par Tihoti Barff & Patu Mamatui
10 h 20 : Prestation du groupe Tahina no Uturoa sur le thème du Tumu Ha’ari

10 h 40 : Prestation des élèves de l’école de Puohine

11 h 00 : Discours des officiels
11 h 30 : Ouverture des divers ateliers

12 h 15 : Cocktail local offert par Tihoti Tarua – Raiatea
Plus d’informations ICI

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Rurutu : un scootériste de 22 ans perd la vie

Indonésie : un adolescent français disparu à Bali, recherches en cours

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« Nous avons demandé aux autorités indonésiennes de poursuivre les recherches au-delà du délai réglementaire de sept jours et les recherches se poursuivent », a indiqué à l’AFP Elsa Rochier, consule de France à Jakarta.

« Des moyens importants sont mobilisés », a-t-elle ajouté.

L’adolescent, dénommé Thibault, en vacances à Bali avec sa mère et ses deux frères, qui résident en région parisienne, avait gravi dans la journée le Mont Batukaru, l’un des deux plus hauts sommets de l’île.

Durant la descente le jour même en fin d’après-midi, le garçon et son frère aîné âgé de 16 ans, « ont tous deux glissé et sont tombés dans un ravin », a expliqué à l’AFP un membre de la famille joint en France par l’AFP.

L’aîné qui n’est pas tombé exactement au même endroit, a pu le lendemain matin partir prévenir les secours, indiquant à son frère, bloqué sur une corniche, de ne pas bouger en attendant. 

Ne voyant pas ses deux enfants arriver, la mère avait, elle, donné l’alerte le soir même. 

Après une journée de marche, le frère aîné a finalement pu prévenir les secours qui, en arrivant sur place, n’ont pas trouvé l’adolescent, a précisé ce membre de la famille, en précisant que le jeune homme disparu ne semblait pas avoir été blessé dans la chute et avait communiqué oralement avec son frère durant la nuit.

« L’opération de secours se poursuit », a indiqué à l’AFP Kadek Donny Indrawan, qui coordonne l’équipe de recherche indonésienne à Buleleng, au nord de l’île de Bali.

« Environ 30 personnes sont mobilisées », a-t-il ajouté précisant que « pour le moment les recherches n’ont donné aucun résultat ».

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