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Séisme de magnitude 7,3 au large des îles Vanuatu

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L’épicentre de ce séisme (dont la magnitude avait initialement été mesurée à 7,4) a été enregistré à une profondeur de 43 kilomètres dans la mer, à seulement 30 kilomètres à l’ouest de la capitale de cette nation insulaire, Port-Vila.  

« Des vagues de tsunami ont été observées », a indiqué dans un bulletin le Pacific Tsunami Warning Center, qui prévoit l’arrivée de lames allant jusqu’à un mètre de haut le long de certaines côtes du Vanuatu.

Des vagues bien moindres (d’environ 30 centimètres selon le centre d’alerte), sont également redoutées aux Fidji, à Kiribati, en Nouvelle-Calédonie, aux îles Salomon et à Tuvalu.

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Les auto-écoles du territoire montent au créneau contre le CFPA

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Si elle n’avait pas suscité d’inquiétudes du côté des auto-écoles lors de sa mise en place en 2021, la préparation au permis B dispensée par le Centre de Formation Professionnelle des Adultes à ses stagiaires est dorénavant dans le viseur des professionnels du secteur. Ces derniers s’inquiètent de l’ambition affichée par le CFPA de multiplier par 10 le nombre de ses candidats en 2025, soit 400 stagiaires.

Un chiffre jugé démesuré par l’Association des auto-écoles de Polynésie, qui a écrit fin novembre à Antony Géros pour dénoncer l’absence de concertation préalable et les potentiels impacts sur la santé économique des formateurs privés. Principal grief remonté par les auto-écoles, la concurrence déloyale dont bénéficie le CFPA, subventionné selon les chiffres de l’Association à 60 millions de francs pour 2021 et 78 millions pour 2022.

« Jusqu’à présent, ça nous faisait peu de tort, mais comme le CFPA déploie un grand dispositif, ça va commencer à devenir difficile puisqu’ils vont puiser dans notre vivier de clientèle » , ajoute Dorel Carenco, gérant d’une auto-école. En trois ans, 274 stagiaires ont ainsi été formés par le CFPA. Pour un coût par élève plus élevé : « Pour une formation qui coûte environ 250 000 francs chez nous, entre code et conduite, et encore on compte large, on prend une belle enveloppe, on est à 850 000 francs par le CFPA » , poursuit le gérant.

Un écart que le directeur du CFPA Michel Blanchemanche explique par les besoins en investissement, matériel et humain. « J’ai beaucoup plus de véhicules, puisque j’ai 7 enseignants de conduite, que j’appelle formateurs puisqu’ils remplissent le statut d’instructeur de formation. Ne serait-ce que pour le lancement du projet, il a bien fallu investir initialement les bâtiments, mettre en place les moyens pédagogiques et grâce au plan de relance que l’on a eu, on a pu mettre en place les simulateurs de formation » , explique-t-il. Deux simulateurs dont ne disposent pas les autos-écoles du territoire, acquis sur le budget de fonctionnement du CFPA en 2021.

Pour Michel Blanchemanche, le CFPA répond aux besoins d’un public qui nécessite un accompagnement plus soutenu qu’en auto-école privée. Comme en auto-école, plus de cinquante heures de stage théorique intensif sont dispensées aux stagiaires. Mais le CFPA y ajoute 20h d’écoute pédagogique et 68 heures en atelier de sensibilisation. « Une des principales difficultés, c’est la compréhension de nos stagiaires à comprendre une diapositive, comprendre une situation et à partir de là, nos formateurs sont en train de mettre en place des outils pédagogiques spécifiques (…) on forme au code pendant 70 heures et à la conduite pendant 35 heures minimum » , précise-t-il.

Pour atteindre l’objectif de 400 nouveaux stagiaires, le CFPA a proposé un partenariat aux auto-écoles en juillet 2024, consistant en une délégation des heures de conduites non réalisées par le CFPA à certaines auto-écoles, pour un tarif horaire fixé à 7 000 francs de l’heure. Une proposition acceptée par 4 auto-écoles sur 17 présentes, les 13 autres refusant de recourir à des fonds publics dans un tel cadre, plaidant plutôt pour une attribution financière dès le stade de la formation théorique.

Car le nerf de la guerre est le taux de réussite des élèves. Sur 83 élèves en 2023, les représentants des auto-écoles défendent un taux de réussite de 100% contre 51% pour le CFPA. Un chiffre que la ministre en charge de la Formation professionnelle Vannina Crolas relativise, indiquant un taux de réussite de « 15% pour les permis aidés financés par la DTT » , dont les agents dénonçaient en octobre le manque d’effectif et de moyens, notamment à la cellule permis.

Les professionnels du secteur prédisent une baisse de leur activité d’environ 20% en 2025. Et des lendemains difficiles si un tel dispositif était maintenu.

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Paul Watson libéré après le refus du Danemark de l’extrader vers le Japon

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« Mon arrestation a attiré l’attention de la communauté internationale sur la poursuite des opérations illégales de chasse à la baleine par le Japon » , s’est félicité M. Watson dans un entretien vidéo à l’AFP lors duquel il s’est dit « très en forme » pour son « premier jour de liberté en cinq mois » .

« Ces cinq mois ont été une extension de la campagne » contre la chasse à la baleine, a déclaré l’Américano-canadien de 74 ans qui avait été arrêté à Nuuk le 21 juillet après la relance d’une demande émise par le Japon en 2012 via une notice rouge d’Interpol. 

Les autorités nippones l’accusent d’être co-responsable de dommages et blessures à bord d’un navire baleinier japonais en 2010 dans le cadre d’une campagne menée par l’organisation Sea Shepherd.

Elles « ont l’audace de m’accuser pour une chose mineure. Mon véritable crime a été de dénoncer leurs opérations illégales » , a insisté M. Watson qui était en route avec son navire, le John Paul DeJoria, pour intercepter un navire-usine baleinier nippon flambant neuf lorsqu’il a été arrêté.

Contacté par l’AFP, la diplomatie japonaise n’a pas réagi dans l’immédiat.

Le Danemark a fondé son refus sur « la durée totale de la détention de Paul Franklin Watson après son arrestation le 21 juillet 2024 et jusqu’à ce qu’une éventuelle décision d’extradition puisse être exécutée, et sur (le) fait que les actes pour lesquels l’extradition est demandée remontent à plus de 14 ans, ainsi que de la nature des actes en général » , selon la décision consultée par l’AFP.

L’ancienne star française de cinéma, très investie dans la protection des animaux, Brigitte Bardot, l’un des principaux soutiens du fondateur de Sea Shepherd, a salué un « miracle de Noël » .

Paul Watson « va pouvoir reprendre son action pour le respect de la nature, qui est aussi un combat pour l’humanité et la justice » , a réagi à l’AFP un de ses avocats, Me François Zimeray.

Dans l’immédiat, Paul Watson va rentrer en France où vit sa famille.

« C’est ce que j’ai en tête en ce moment. Et c’est bien d’être là avant Noël parce je ne les ai pas vus depuis le mois de juin » , a-t-il dit.

Présente à Nuuk, la présidente de Sea Shepherd France s’est dite soulagée. « Je n’arrive toujours pas à y croire » , a confié Lamya Essemlali. « Il y a eu tant de hauts et de bas, tant de déceptions et tant de preuves que tout cela était motivé par des raisons politiques » . « Je m’attendais au pire » , a-t-elle ajouté.

« Combat pas terminé » –

« Le combat n’est pour autant pas terminé » , a souligné un autre de ses conseils. « Nous allons devoir maintenant attaquer la notice rouge et le mandat d’arrêt japonais, afin d’être certains que le Capitaine Paul Watson puisse de nouveau voyager partout dans le monde, en toute sérénité, et ne connaisse plus jamais un épisode similaire » , a indiqué Jean Tamalet, du cabinet King & Spalding.

« Je ne devrais pas figurer sur cette liste » , a insisté l’éco-pirate. « La notice rouge d’Interpol est destinée aux tueurs en série, aux criminels de guerre et aux grands trafiquants de drogue. Personne ne figure sur cette liste pour violation de propriété privée » .

La détention du militant, engagé depuis une cinquantaine d’année pour la défense des baleines et connu pour ses actions coups de poing, a suscité un élan de sympathie en France où les autorités avaient demandé au Danemark de ne pas l’extrader, ainsi que chez les défenseurs de l’environnement.

La diplomatie française lui a souhaité « un bon retour auprès de ses proches » . « La France continuera d’agir pour la protection des océans » , a promis le Quai d’Orsay.

Outre le caractère des poursuites qu’ils jugeaient infondées, ses défenseurs mettaient notamment en exergue la faillibilité du système judiciaire nippon. Le gouvernement danois a pris ses distances avec ces prises de position.

« Cette décision ne signifie pas que le Danemark partage les préoccupations qui ont été exprimées dans certains milieux au sujet du système juridique japonais et de la protection des droits de l’homme au Japon dans le cadre de cette affaire spécifique » , a souligné le ministre danois de la Justice, Peter Hummelgaard, cité dans un communiqué.  « Le Japon est une société démocratique régie par l’État de droit qui respecte les droits de l’homme fondamentaux » , a-t-il écrit

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Quatorze morts et d’importants dégâts après un puissant séisme au Vanuatu

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L’épicentre du séisme détecté à 12H47 locales (01H47 GMT) a été enregistré à une profondeur de 43 kilomètres en mer, à trente kilomètres à l’ouest de la capitale de cette nation insulaire, selon l’Institut d’études géologiques des États-Unis (USGS), déclenchant une alerte au tsunami.

Une réplique de magnitude 5,5 a eu lieu quelques minutes plus tard, suivie d’une série de secousses plus faibles.

Katie Greenwood, responsable de la Croix-Rouge dans le Pacifique, a écrit sur X que le gouvernement de Vanuatu avait fait état de 14 décès confirmés et de 200 blessés soignés à l’hôpital principal de la capitale.

Le bureau des Nations unies pour la coordination des affaires humanitaires avait fait auparavant état d’au moins six morts et a estimé que 116 000 personnes pourraient être affectées par les conséquences du tremblement de terre.

L’hôpital de la capitale Port Vila a été endommagé. Des tentes ont été installées à l’extérieur pour accueillir l’afflux de patients, a précisé l’ONU, ajoutant qu’il y avait aussi des perturbations importantes dans les télécommunications et que les deux principaux réservoirs d’eau avaient été endommagés.

Les personnes blessées ont été transportées à l’hôpital de Port Vila dans des camions. D’autres blessés étaient allongés sur des civières à l’extérieur ou sur des chaises, selon des images de la télévision publique VBTC.

Michael Thompson, un habitant joint par l’AFP via un téléphone satellite, a dit avoir vu des corps sans vie dans la capitale et a fait état de ponts effondrés et de glissements de terrain. « Il y avait des gens dans les bâtiments du centre-ville, il y avait des corps quand nous sommes passés à côté » a-t-il déclaré.

L’ambassade de France au Vanuatu a été « détruite » mais le personnel diplomatique est « sain et sauf », a annoncé l’ambassadeur français dans un message posté sur X.

L’ambassade des États-Unis « a subi des dommages considérables et est fermée jusqu’à nouvel ordre », a indiqué la mission diplomatique américaine en Papouasie-Nouvelle-Guinée sur le même réseau.

La France prête à porter secours si les autorités le demandent

La France se tient « aux côtés des autorités vanuataises » et est disposée « à contribuer aux opérations de secours » si elles le demandent, a annoncé mardi le ministère des Affaires étrangères.

« Nous suivons de près la situation au Vanuatu à la suite du tremblement de terre dévastateur de cet après-midi » et « nous sommes prêts à apporter notre soutien (…) au fur et à mesure que l’étendue des dégâts est évaluée », a déclaré la ministre australienne des Affaires étrangères dans un communiqué sur X.

Les autorités françaises, qui disposent de forces armées à 600 kilomètres en Nouvelle-Calédonie avec des moyens notamment aériens, sont en mesure de prêter main-forte.

Un avion de reconnaissance Falcon « s’y rend pour assister les autorités vanuataises« , a annoncé sur X le ministre des Armées Sébastien Lecornu, selon qui « des moyens supplémentaires sont en alerte en Nouvelle-Calédonie en cas de besoin ».

« Les équipes de notre ambassade sur place, des postes diplomatiques dans la région en lien avec le centre de crise et de soutien du ministère de l’Europe et des Affaires étrangères sont pleinement mobilisées pour porter assistance aux ressortissants français », a par ailleurs indiqué le Quai d’Orsay dans un communiqué.

Quelque 2 300 Français vivent au Vanuatu, a précisé à l’AFP une source diplomatique.

Plus tôt, l’ambassadeur français en poste dans l’archipel avait indiqué sur le réseau social X que l’ambassade de France avait été « détruite » par le séisme tout en soulignant que le personnel diplomatique était « sain et sauf ».

« Très fort tremblement de terre au Vanuatu, ambassade détruite (déchirée en 2, rez-de-chaussée ambassade écrasé), personnel sain et sauf mais nombreuses victimes dans le pays, vols suspendus, communications coupées, ni eau ni électricité, organisons secours », avait ainsi écrit Jean-Baptiste Jeangène Vilmer.

À ce stade, le Quai d’Orsay n’était pas en mesure de dire si des Français figurent parmi les victimes.

Outre ses forces armées, la France peut compter sur la coopération régionale avec l’Australie et la Nouvelle-Zélande. « Le mécanisme FRANZ de coordination de l’aide humanitaire d’urgence entre la France, l’Australie et la Nouvelle-Zélande, a été activé », a d’ailleurs précisé le ministère des Affaires étrangères.

Alerte au tsunami levée

Le séisme a conduit le Pacific Tsunami Warning Center (PTWC) à déclencher une alerte au tsunami, depuis levée. « Des vagues de tsunami ont été observées », a indiqué l’organisation dans un bulletin, après avoir redouté dans un premier temps l’arrivée de lames allant jusqu’à un mètre de haut le long de certaines côtes du Vanuatu.

Selon Behzad Fatahi, ingénieur en génie civil et parasismique de l’Université de technologie de Sydney, les habitants doivent désormais être attentifs aux répliques.  

« On s’attend » à ce que le séisme « ait provoqué des fissures dans les murs en maçonnerie, l’instabilité des fondations et le basculement des structures vulnérables », a-t-il expliqué.

Des glissements de terrain se sont produits le long d’une colline escarpée qui surplombe le terminal maritime international, selon des images vérifiées par l’AFP. Les bâtiments du port ne semblent pas avoir été endommagés.

Vols annulés ou détournés

Selon le site de suivi en ligne Flightradar, plus aucun vol n’atterrissait à Port Vila après la catastrophe.

Des compagnies aériennes australiennes de la région Pacifique comme Qantas, Jetstar, Virgin Airways et Fiji Airways ont annulé ou détourné des vols vers le Vanuatu.

Les tremblements de terre sont fréquents au Vanuatu, un archipel de basse altitude de 320 000 habitants qui chevauche la ceinture de feu sismique du Pacifique, un arc d’activité tectonique intense qui s’étend de l’Asie du Sud-Est au Bassin Pacifique.

Le Vanuatu est classé parmi les pays les plus vulnérables aux catastrophes naturelles telles que les séismes, les dégâts causés par les tempêtes, les inondations et les tsunamis, selon le Rapport annuel sur les risques mondiaux.

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Macron attendu jeudi sur l’archipel dévasté de Mayotte

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Le chef de l’État, qui avait fait savoir lundi qu’il se rendrait dans les prochains jours sur place, « sera jeudi à Mayotte », a annoncé l’Élysée mardi soir. 

Le nouveau Premier ministre, François Bayrou, est lui sous le feu des critiques pour avoir privilégié le conseil municipal de Pau en pleine crise mahoraise. 

Un couvre-feu est mis en place depuis 22H00 heure locale jusqu’04H00 du matin pour assurer la sécurité et éviter les pillages, alors que les habitants de ce territoire de l’océan Indien manquent de tout. 

Quelque 100 tonnes de nourriture seront distribuées mercredi à Grande-Terre, et 20 tonnes dans les deux communes de Petite-Terre, selon les autorités. 

Trois barges seront « fonctionnelles » mercredi pour transporter personnels de secours, nourriture et eau entre les deux îles, isolées l’une de l’autre.

Des maisons détruites à Combani. (Crédit photo : Handout / Securite Civile / AFP)

La situation reste très difficile dans l’archipel, où l’habitat, mais aussi les infrastructures publiques ont été très endommagées par le passage du cyclone. 

Mardi soir, l’électricité était « en cours de rétablissement » selon les autorités, tandis que le réseau de téléphonie mobile demeurait toujours indisponible à 80%. 

Le bilan provisoire atteint 22 morts et 1 373 blessés, selon des chiffres communiqués mardi soir par le ministère de l’Intérieur. 

Mais les autorités redoutent « plusieurs centaines » de morts, peut-être même « quelques milliers » dans le département le plus pauvre de France.

Le décompte est d’autant plus compliqué que Mayotte est une terre de forte tradition musulmane et que, selon les rites de l’islam, les défunts doivent être enterrés au plus vite.

« Pénurie générale »

La Grande Mosquée de Paris a lancé mardi un appel aux dons auprès des musulmans de France pour « aider les Mahorais à surmonter cette tragédie ».

« 70% des habitants ont été gravement touchés », a expliqué Bruno Retailleau, ministre démissionnaire de l’Intérieur, annonçant l’arrivée « dans les prochains jours » de 400 gendarmes supplémentaires pour prêter main forte aux 1 600 gendarmes et policiers présents sur l’archipel.

Le cyclone, le plus intense qu’ait connu Mayotte depuis 90 ans, a ravagé samedi le territoire de l’océan Indien, où environ un tiers de la population vit dans de l’habitat précaire, totalement détruit.

Les cyclones se développent habituellement dans l’océan Indien de novembre à mars, mais cette année, les eaux de surface étaient proches de 30 °C dans la zone, ce qui fournit plus d’énergie aux tempêtes, un phénomène lié au réchauffement climatique observé également cet automne dans l’Atlantique Nord et dans le Pacifique.

Il a également tué au Mozambique au moins 34 personnes, fait plus de 300 blessés et détruit plus de 20.000 maisons, a annoncé mardi l’Institut national de gestion des risques et désastres.  

Arbres arrachés, débris jonchant à perte de vue les collines, bateaux entassés : sur la Petite-Terre, à Mayotte, le décor est apocalyptique plus de trois jours après le passage du cyclone.

« Tout le monde se rue sur les magasins pour de l’eau. C’est la pénurie générale », raconte Ali Ahmidi Youssouf, un Comorien de 39 ans qui marche sur la route avec quelques bouteilles à la main.

La priorité est d’assurer les « besoins vitaux » des habitants en eau et en nourriture, a insisté lundi Bruno Retailleau, la situation sanitaire continuant de se dégrader.

Les opérations de déblaiement se poursuivent : environ 80% du réseau départemental et national était dégagé mardi.

Une fois les routes dégagées, « il faut aller jusqu’à chaque maison, chaque pièce, retourner chaque tôle, pour pouvoir confirmer s’il y a ou pas des victimes », a expliqué Yaël Lecras, vice-président du syndicat national des sapeurs-pompiers professionnels, sur BFMTV. 

Sur l’archipel, premier désert médical de France, l’unique hôpital, très endommagé, a retrouvé « quelque 50% » de son activité, a indiqué François Bayrou, et sera soutenu par un hôpital de campagne dès jeudi.

Selon les autorités, « 48 évacuations sanitaires » avaient été « effectuées » mardi, après de premières évacuations de patients lundi vers La Réunion. 

Le stock de dialyses est « détruit » à Mayotte, selon le centre de dialyses Maydia Mayotte, qui a demandé l’évacuation de 280 autres patients.

Côté militaire, un avion de transport A400M fait la navette La Réunion-Mayotte pour d’éventuelles évacuations de personnes fragiles et un second A400M assure une liaison directe métropole-Mayotte, a-t-on appris auprès de l’état-major des armées. 

Le bâtiment de soutien et d’assistance outre-mer (BSAOM) Champlain, qui a appareillé de La Réunion, doit arriver jeudi matin à Mayotte avec 180 tonnes de fret à bord, selon la même source. 

Autre priorité des autorités, l’envoi de tentes et de bâches pour rétablir des habitats, totalement détruits ou dont la toiture a été arrachée par des rafales de vent qui ont atteint plus de 220 km/h.

Appel aux volontaires

Dans l’urgence de retrouver un toit, beaucoup d’habitants ont déjà commencé à déblayer et reconstruire sans attendre l’aide. 

À Mamoudzou, la capitale, où les secours s’attendent à trouver de nombreuses victimes dans les décombres des bidonvilles, très peuplés, la mairie a appelé lundi ses habitants majeurs et en « bonne condition physique » à « renforcer les équipes sur le terrain« .

Selon Florent Vallée, de la Croix-Rouge française, « des familles entières » et « beaucoup d’enfants mineurs seuls » et « délaissés » vivent dans les bangas, ces petites maisons traditionnelles désormais détruites.

Afin de renforcer ses effectifs sur place, la police nationale a lancé un appel aux volontaires « de toutes les filières » mardi, pour « a minima quatre semaines ».

Les autorités sur place constatent que des « tensions commencent à apparaître », les personnes affluant vers les stations-services, dont les deux tiers sont réquisitionnées pour les véhicules de secours. 

TotalEnergies a indiqué mardi déployer « tous les moyens à sa disposition pour assurer l’approvisionnement de l’archipel en carburants ».

Les appels à la solidarité se sont multipliés en France et à l’étranger. Après les États-Unis, l’Allemagne a déclaré mardi être « prête à apporter son aide et son soutien ».

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Un ostréiculteur breton cache 120 perles dans ses huîtres pour Noël

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Une idée typiquement bretonne. Yvonnick Jégat, ostréiculteur du Morbihan, a fait parler de lui dans Ouest France pour son coup de pub à l’approche des fêtes : cacher 120 perles noires de Tahiti dans ses bourriches pour « donner la chance à tous d’avoir un cadeau de plus » . Une initiative qu’il avait déjà prise en 2017 et 2018, note le quotidien.

Chaque série de sept à huit bourriches comportera une perle. Les clients de la Maison Jégat auront ainsi 7 à 8 % de chances de tomber sur une perle.

L’exportation locale de perles est néanmoins en perte de vitesse au troisième trimestre 2024, selon l’ISPF.

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Edouard Fritch : « Le problème, il est dans les supermarchés, dans les magasins »

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À l’occasion d’une conférence de presse tenue lundi, le Tapura Huraatira et A here ia porinetia sont revenus sur le budget 2025 voté à l’APF. Un budget injuste, inefficace et inquiétant selon les élus de l’opposition qui ont voté contre. Les non-inscrits se sont quant à eux abstenus.

Autre sujet abordé : celui de la décolonisation. L’opposition a rappelé l’importance d’une consultation populaire sur ce sujet de société. Consultations qui avaient pourtant été proposées dans le programme du Tavini Huiraatira durant leur campagne lors des Territoriales de 2023.

« C’est le deuxième budget qui est présenté à l’Assemblée, et aucune mesure n’est présentée sur le pouvoir d’achat. En quoi les familles se sentent-elles beaucoup plus armées pour faire face au niveau du coût de la vie dans ce Pays ? Aucune mesure n’est prise. On vient vous parler des 1% de la PSG. On vient vous parler du droit d’enregistrement des terres, de l’impôt foncier… Mais c’est quoi le problème aujourd’hui ? Le problème, il est dans les supermarchés, il est dans les magasins. Les familles sont dans la misère. Elles ont de véritables difficultés et c’est parce qu’on n’apporte rien de plus à ces familles pour pouvoir faire face » a déclaré Édouard Fritch, président du Tapura Huiraatira.

« Sur cette résolution où le président de l’Assemblée demande à engager des discussions avec l’État sur le processus de décolonisation, nous, nous ne sommes pas opposés à cette demande. Nous demandons seulement à ce qu’il y ait un référendum sur le sujet et que la population soit questionnée puisque cette thématique n’était pas une thématique de campagne. Pendant la campagne électorale, le Tavini lui-même a dit que la question, ce n’était pas l’indépendance ou l’autonomie. Là, maintenant, le président de l’Assemblée met ce sujet sur la table, et pour nous, c’est essentiel de passer par la consultation populaire préalablement » a ajouté Nuihau Laurey, représentant non-inscrit à l’Assemblée.

Invité du journal, Tematai Le Gayic, représentant du Tavini Huiraatira à l’AFP a réagi : « C’est le gouvernement précédent qui a favorisé des positions de monopole qui, aujourd’hui, ne peuvent pas être modifiées en donnant des chèques à tout le monde pour permettre de pouvoir consommer. Si on veut avoir une attitude responsable et à long terme, c’est les positions de monopole que nous devons déstructurer ».

Son interview complète :

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Le CESEC sceptique sur les préparatifs de la réforme de la PSG

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Ce lundi, le CESEC a rendu un avis consultatif sur le projet de loi de Pays visant à reconduire en 2025 la cotisation patronale exceptionnelle pour l’assurance-maladie du RGS. Une prime introduite en 2024 pour apurer le déficit de la branche maladie dans le cadre de la réforme de la protection sociale généralisée (PSG) et tenter de redresser des comptes sociaux.

Le Pays propose en effet de prolonger la cotisation complémentaire de 0,96% à la charge exclusive des employeurs, ainsi que les réductions de 0,73 points de cotisation pour les prestations familiales et de 0,29 points pour les accidents de travail, espérant tirer 2,5 milliards de francs de recette pour « limiter le déficit prévisionnel » de 2025. Fin 2023, le déficit cumulé de la branche maladie du RGS atteignait 12,7 milliards de francs.

Si les conseillers louent l’objectif, ils doutent de l’efficacité durable de la mesure, en l’absence d’une compensation à la suppression de la TVA sociale. « L’institution regrette une fois de plus que la contribution pour la solidarité de 1% (dit CPS) supprimée ne fasse l’objet d’aucune compensation, aggravant la situation » , note le CESEC, pour qui le maintien de cette cotisation exceptionnelle doit être conditionné à des réformes profondes.

« Le dispositif proposé ne permettra pas, tout comme le précédent mis en place entre 2019 et 2024, de résorber de façon pérenne le déficit de la branche maladie » , estiment les conseillers . Pour l’institution, l’assurance-maladie est la branche du RGS dont le déficit est le plus préoccupant pour l’avenir entraînant des mesures de correction en produits et des actions conventionnelles, réglementaires et de contrôle en dépenses de santé. L’enjeu reste toujours d’assurer une qualité des soins » , concluent-ils.

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Les candidats à Mister France 2025 dévoilés

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Qui succèdera à Charles Stamper, Mister France 2024 ? La réponse sera donnée le 25 janvier prochain, lors de la soirée d’élection qui aura lieu à Rueil-Malmaison en métropole.

Mister Tahiti 2024, Karl Chung-Tan, tentera de remporter la couronne tant convoitée, face aux 29 autres candidats, venus des quatre coins de la France métropolitaine et des Outre-mer.

Les 30 candidats (seul manque Mister Mayotte 2024) :

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Une prime unique de 26 000 francs aux retraités pour début 2025

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Une prime unique de 26 000 francs au bénéfice des pensionnés du régime de retraite des
travailleurs salariés au titre de 2024 : le projet de loi de Pays a été validé par un avis favorable du CESEC, ce lundi. Probablement promulguée fin janvier voire début février 2025, la loi devrait ainsi bénéficier à 33 600 personnes et concernera également les ressortissants qui perçoivent l’Allocation Complémentaire de Retraite (ACR) sans les pénaliser.

L’inflation moyenne de 3,3 % en 2023 ayant particulièrement affecté les retraités, « population plus soumise aux augmentations constatées et dans l’attente d’une réforme de la PSG » , le CESEC salue l’initiative, regrettant toutefois qu’il ne concerne pas ceux du RSPF.

Le montant de 26 000 francs, versé une seule fois, représente 2,7 % de revalorisation des retraites étalée sur une année. Financé par le solde excédentaire de la branche retraite, évalué à 3 milliards de francs, la prime coûtera au Pays pèse environ 800 millions sur ce fonds. « Si le caractère excédentaire actuel de la branche Retraite permet d’assurer le versement au titre de l’année 2024, les prévisions pour les exercices à venir sont plus difficiles » , note les conseillers.

Le CESEC propose par ailleurs d’indexer les retraites les plus modestes sur un indice économique – l’indice ouvrier (+1,7% sur les douze derniers mois est mentionné – , et d’intégrer la réforme des retraites à celle plus globale de la PSG.

« Ce n’est pas des aides one-shot qu’il nous faut » , estime Tematai Le Gayic

Invité de notre journal ce lundi, l’élu Tavini Tematai Le Gayic, comme le CESEC, salue une mesure à même de soulager le portefeuille des retraités, regrettant toutefois son caractère éphémère. « Je pense que c’est une bonne chose parce que les retraités ont été les grands oubliés de ces dernières années. Mais à long terme, ce n’est pas des aides one-shot qu’il nous faut. Il nous faut du courage politique, comme pour la réglementation sur l’immobilier, pour pouvoir faire bénéficier à long terme les futures générations » .

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Bientôt des alertes envoyées aux téléphones en cas de danger au fenua

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FR-Alert repose sur la technologie du Cell Broadcast, permettant l’envoi massif (plusieurs millions de messages en quelques minutes) et instantané de notifications directement sur les téléphones portables -dotés de la 4G et de la 5G- des personnes situées dans une zone de danger. Fonctionnant même en mode avion ou hors connexion, ces alertes sont accompagnées d’un signal sonore spécifique et ne nécessitent ni téléchargement préalable ni autorisation de la part du détenteur de l’appareil mobile.

En complément, des SMS géolocalisés sont prévus pour les zones couvertes uniquement par les réseaux 2G et 3G.

Ce dispositif peut être activé pour divers scénarios : épisodes de forte houle (classés en vigilance rouge), incendies industriels, tempêtes, séismes, incidents chimiques, épidémies ou encore attentats.

La décision de l’utilisation de Fr-Alert relève du Haut-commissaire de la République en Polynésie française, mais peut s’exercer selon plusieurs modalités.

La population pourra ainsi être informée en temps réel et dans la durée, que ce soit pour indiquer la posture à tenir (rester chez soi, évacuer la zone…), pour informer de l’avancée de la situation ou pour donner toute information permettant aux résidents d’une zone géographique spécifique de se prémunir efficacement en adoptant les mesures de protection adoptées.

Un déploiement adapté à chaque territoire

Piloté par le ministère de l’Intérieur et des Outre-mer, ce programme illustre l’engagement de l’État français à répondre efficacement aux urgences. En Polynésie française, il représente une avancée cruciale pour faire face à des risques spécifiques comme les dépressions tropicales ou les épisodes de forte houle.

Lors de la présentation du dispositif ce matin. (Crédit photo : TNTV)

Le dispositif existe depuis 2020 déjà et a été déployé progressivement dans plusieurs territoires. FR-Alert sera opérationnel au fenua le 1er février 2025, après si les tests prévus en janvier sont concluants. Les autorités locales, comme le Haut-commissariat ou les maires, joueront un rôle clé dans la création et la diffusion des messages via le portail d’alerte multicanal (PAM). Ce dernier permet de définir le contenu de l’alerte et la zone géographique concernée, en collaboration avec les opérateurs de téléphonie.

Un complément aux dispositifs existants

Bien que révolutionnaire, FR-Alert ne remplace pas les outils traditionnels comme les sirènes d’alertes ou les messages d’alertes diffusés dans les médias locaux ou via les réseaux sociaux. Au contraire, il les complète en offrant une solution moderne et adaptée aux besoins actuels de gestion de crise.

Aussi, l’usage de Fr-Alert est circonscrit aux cas d’urgence, relevant de la Sécurité civile ou engageant la sécurité publique, pour lesquels un danger susceptible de porter atteinte à l’intégrité physique des citoyens est imminent ou en cours, et implique d’alerter la population située dans la zone de danger pour leur recommander des gestes d’autoprotection.

Plus d’informations sur le dispositif ICI

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Le cirque de Samoa débarque à Moorea

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Avant de faire le show à Tahiti, la troupe du Grand Cirque de Samoa sera exceptionnellement en avant-première dès cette semaine sur l’île de Moorea.

Au programme de ce show inédit spécial fêtes de Noël : duo aérien d’acrobates du Vietnam, clown trompette, jongleur, championne de Hula Hoop, bols vietnamiens, saut périlleux sur planche à bascule, danse Siva Samoa, corde lisse et magie comédie.

PRATIQUE
Cirque de Samoa
Salle omnisports de Afareaitu, Moorea
Les 18, 19 et 20 décembre, à partir de 19 heures
Billets en vente à 1 500 F pour les enfants -12 ans et 2 500 F pour les adultes
Billetterie en ligne sur www.ticketpacific.pf et dans les magasins Carrefour Faa’a, Punaauia, Arue, Taravao et à Radio 1/Tiare FM à Fare Ute

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Affaire JPK : « la seule vérité qui compte, c’est celle que la justice va dire »

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Ce mardi, 27 ans après la disparition de Jean-Pascal Couraud (JPK) – ancien rédacteur en chef des Nouvelles de Tahiti connu pour ses enquêtes sur la sphère politique et particulièrement pour son opposition à Gaston Flosse – , son frère Philippe Couraud s’est adressé à la presse à l’hôtel Le Tahiti de Arue, comme il le fait chaque année. Le temps n’a pas altéré sa conviction que son frère a été tué dans la nuit du 15 au 16 décembre 1997.

C’est en effet par un dépôt de plainte pour assassinat et complicité, suite aux déclarations de l’ancien agent du Groupement d’intervention de Polynésie (GIP) Vetea Guilloux incriminant deux de ses collègues, qu’une enquête avait été ouverte en décembre 2004, marquant un nouveau départ pour l’affaire JPK. Vingt ans plus tard et après que Laurent Mayer a quitté ses fonctions de juges d’instruction en août dernier, l’enquête a été confiée à une septième juge, Mathilde Panicci.

Cinq personnes ont été mises en examen pour enlèvement, séquestration et meurtre. La famille du disparu constituée partie civile n’en démord pas : elle souhaite que ces derniers soient traduits en justice et que Gaston Flosse, aujourd’hui âgé de 93 ans, soit auditionné. « Nous, ce qu’on attend, c’est ce qu’on a dit, c’est un procès, martèle Philippe Couraud. Ça ne va pas nous empêcher, nous, d’avoir des certitudes et des convictions. Et là, maintenant, de les énoncer parce que 20 ans, ça suffit. On doit porter ça tout seul. On doit faire comme si c’était un gros mystère. Ça n’en n’est pas un » , assure-t-il.

« On doit faire comme si c’était un gros mystère.
Ça n’en n’est pas un. »

Philippe Couraud (Crédit : Nicolas Pérez / TNTV)

Selon ses proches et les avocats Me William Bourdon et James Lau, JPK détenait des informations sensibles sur le Vieux Lion et le président de la République d’alors Jacques Chirac. Selon eux, c’est pour ce motif que le journaliste aurait été emmené sur un bateau de la flotille administrative, où il aurait été torturé et assassiné par des agents du GIP. La thèse d’un suicide du journaliste a d’abord été évoquée, avant que les enquêteurs ne suspectent Francis Stein et son ex-femme d’être impliqués dans sa disparition. A ce stade, toutes les personnes mises en examen dans ce dossier demeurent présumées innocentes.

Pour Me James Lau, la priorité est de « donner les moyens » à la nouvelle juge d’instruction, et d’établir la vérité sur les faits. « Dans un procès, chacun dira qu’on a la sienne. À un moment donné, la seule vérité qui compte, c’est celle que la justice va dire, lance-t-il. On sait bien ce qui s’est passé. Il faut arrêter de se voiler la face, de se cacher derrière son petit doigt. C’est la réalité des choses » , ajoute-t-il.

Pour l’avocat des parties civiles James Lau, « la vérité, la seule qui compte, c’est celle que la justice va dire » (Crédit : Heimanu Manutahi / TNTV)

Le conseil, qui exprime ses doutes quant à la capacité de Mathilde Panicci à mener à bien ce dossier complexe sans soutien logistique renforcé, sollicite le recrutement d’un assistant juridique pour épauler cette dernière. « Pour pouvoir faire le règlement de cette affaire, savoir s’il y a d’autres actes à effectuer, il faut que quelqu’un mette de l’ordre dans le dossier, insiste-t-il. Quand on a rencontré le juge qui a pris en charge temporairement le dossier – Laurent Mayer, ndlr – , il nous a dit qu’il y avait encore des cartons qui n’étaient pas cotés. C’est pour vous dire ».

« C’est lourd de porter tout ça et de croiser des gens dans la rue, de dire ‘on ne sait pas, on ne peut pas‘ , poursuit Philippe Couraud. Évidemment, ça doit être jugé, ça doit faire l’objet d’un débat contradictoire (…) les juges, en général, font leur métier. Mais encore faut-il maintenant qu’on leur donne les moyens » , conclut-il.

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Ito Nui : des panneaux solaires aux ruches

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« Marama Nui est la filiale hydroélectricité qui produit 40% à peu près de l’électricité consommée par les tahitiens. Elle va demain exploiter en plus les fermes solaires parce que Marama Nui va être le fleuron des énergies renouvelables pour Engie Polynésie. À terme, le solaire va être dédié à l’électricité, l’électrification la journée et Marama Nui la nuit, de façon à ce que ce soit complémentaire sur la journée de 24 heures », explique Didier Pouzou, le président-directeur général d’EDT-Engie Polynésie.

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Ces nouvelles fermes solaires font partie des 3 initiatives retenues à l’issue d’un appel à projets lancé par le Pays en 2022. Leur particularité : la cohabitation entre énergie solaire et apiculture. Les sites de Fare Meri et de Fare Gouwe incluent un programme de développement et de formation apicole. « En finalité, on pourrait mettre jusqu’à 20, 25 ruches. L’idée, c’est de former nos collaborateurs pour qu’ils arrivent à comprendre le fonctionnement de la ruche et à voir les périodes de production. L’idée, c’est de promouvoir le miel et tous les produits issus du miel. Il y a une possibilité de produire du nougat » espère Tanoa Buillard, collaborateur d’EDT-Engie et passionné d’apiculture.

(Crédit photo : Tahiti Nui Télévision)

De 2,28 m de long et 1,13 de large, les panneaux solaires devraient permettre de couvrir 2% de la consommation annuelle d’électricité sur Tahiti. Cela représente une production de 12 gigawatt-heures par an, soit l’alimentation d’environ 4 000 foyers polynésiens.

Le président du syndicat pour l’électrification des communes du sud de Tahiti espère pouvoir profiter pleinement de ce virage vers la transition énergétique. Il souligne un paradoxe : bien que le Sud de l’île produise l’énergie la moins chère, les habitants de cette région paient l’électricité au prix le plus élevé. « Hormis les 2 centrales d’aujourd’hui qui vont directement injecter leur production dans le réseau de distribution, les principaux centres de production hydroélectrique, d’électricité photovoltaïques, sont implantées sur le Sud. Ce que nous réclamons depuis des années, c’est de pouvoir avoir accès à cette production directement » indique Antony Jamet, président du Secosud (syndicat pour l’électrification des communes du sud de Tahiti) et maire de Taiarapu-Est.

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« Il faut qu’on regarde, mais j’ai envie de dire que sur les grands principes sur la politique énergétique, il faut raisonner réseaux et solidarité, donc à priori, je dirais que c’est compliqué d’aller dans son sens. Si tout le monde faisait la même chose, on privatiserait la production d’électricité dans chaque territoire » répond Warren Dexter, ministre de l’Économie, en charge des Énergies.

EDT-Engie a investi plus de 2,5 milliards de francs pour construire ces 2 centrales photovoltaïques. Elles devraient passer le cap de la rentabilité d’ici une dizaine d’années.

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Séisme au Vanuatu : la France a envoyé des secours depuis la Nouvelle-Calédonie

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Un premier avion, un Falcon Gardian, a effectué mercredi matin une reconnaissance qui a confirmé « l’ampleur des dégâts sur la capitale du Vanuatu, Port-Vila », a indiqué lors d’une conférence de presse à Nouméa le général Yann Latil, commandant supérieur des forces armées dans l’archipel français.

« La zone n’est toujours pas sécurisée, avec de nouveaux séismes qui se sont produits dans la matinée, mais nous avons pu envoyer des moyens de communication et des équipes de secours », a-t-il poursuivi.

Le tremblement de terre, de magnitude 7,3, est survenu mardi à 12H47 locales (01H47 GMT) au large de l’île principale de l’archipel, où se trouve Port-Vila.

« La priorité est de porter secours aux victimes qui pourraient encore se trouver sous les décombres », a précisé à l’AFP le général Latil.

La Nouvelle-Zélande a aussi porté secours au Vanuatu. Ci-dessus un avion de transport C-130H de la Royal New Zealand Air Force chargé d’aide humanitaire et de fournitures de secours à la base RNZAF d’Auckland à Whenuapai, avant de partir pour le tremblement de terre au Vanuatu.(Crédit photo : Maria Eves / NEW ZEALAND DEFENCE FORCE / AFP)

Les forces armées de Nouvelle-Calédonie pourront déployer également des moyens maritimes, notamment le Vendémiaire, navire pouvant transporter du fret et servir de base héliportée. Le D’Entrecasteaux, en mission aux Tonga, a été rappelé et pourra être dérouté vers Port-Vila si besoin.

La Croix-Rouge française, dont la plateforme d’intervention régionale pour le Pacifique (Pirops) se situe à Nouméa, se tient prête « à acheminer 1 000 kits de survie et hygiène et de quoi alimenter en eau 4 000 personnes par jour », a indiqué Yvan Grayel, responsable du Pirops.

« Très vite, nous allons être confrontés à des problèmes d’alimentation en eau, en énergie et d’accès aux soins de santé », a estimé le général Latil.

L’aéroport qui dessert Port-Vila a été fermé aux vols commerciaux, mais permet néanmoins l’arrivée de vols d’aide humanitaire, a indiqué le gouvernement du Vanuatu.

Des ingénieurs français y ont installé des équipements mobiles de communication satellitaire et, après expertise, la piste a été « déclarée opérationnelle », a rapporté l’ambassade de France au Vanuatu sur X.

La Nouvelle-Calédonie est le plus proche voisin du Vanuatu, Nouméa étant situé à moins de 600 km de Port-Vila.

L’ambassade de France au Vanuatu, de même que les représentations américaine, britannique et néo-zélandaise, situées dans le même bâtiment, ont subi des « dommages considérables », selon la mission diplomatique américaine en Papouasie-Nouvelle-Guinée.

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Situation toujours très difficile à Mayotte, mais l’aide arrive et la vie reprend

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Selon un bilan provisoire du ministère de l’Intérieur, le cyclone a fait 31 morts et 1 373 blessés, même si les autorités anticipent un nombre de victimes beaucoup plus important dans le département le plus pauvre de France, où les secours continuent d’affluer quatre jours après la catastrophe naturelle.

Sur l’archipel au paysage défiguré, les habitants des quartiers précaires du chef-lieu Mamoudzou tentent avec les moyens du bord de rafistoler ce qui peut l’être, en martelant la tôle ou en posant un toit de fortune sur leurs habitations soufflées par le vent. 

Plus loin, les bulldozers s’activent pour remettre en état l’héliport du centre hospitalier de Mayotte (CHM), durement touché, mais qui continue de fonctionner. 

« Petit à petit, on réintègre des services à mesure qu’on arrive à les nettoyer », explique à l’AFP le directeur du CHM, Jean-Mathieu Defour.

Emmanuel Macron, attendu jeudi, se rendra au chevet des patients, mais aussi des soignants du CHM, avant d’aller dans un « quartier détruit », a annoncé mercredi l’Élysée. Le chef de l’État emportera dans son avion quatre tonnes de fret alimentaire et sanitaire et emmènera des secouristes.

« Millions de litres d’eau »

« La tragédie de Mayotte est probablement la catastrophe naturelle la plus grave de l’histoire de France depuis plusieurs siècles », a écrit le Premier ministre François Bayrou dans un courrier adressé mercredi aux forces politiques.

Plus de 100 tonnes de vivres devaient être distribuées mercredi, selon le ministre de l’Intérieur démissionnaire Bruno Retailleau.

« On passe à la phase massive du soutien à Mayotte », a aussi déclaré Patrice Latron, le préfet de La Réunion, île d’où les autorités ont lancé un « pont maritime civil » qui va démarrer dans la nuit avec le départ de quelque 200 conteneurs attendus dimanche sur l’archipel.

Parmi ce chargement, l’équivalent de « millions de litres d’eau ». Grâce à ces envois, « aucune pénurie d’eau en bouteilles n’est prévue », se sont félicitées les autorités.    

Le cyclone Chido, le plus intense qu’ait connu Mayotte depuis 90 ans avec des vents à plus de 220 km/h, a ravagé le territoire de l’océan Indien, où environ un tiers de la population vit dans de l’habitat précaire.

Les cyclones se développent habituellement dans l’océan Indien de novembre à mars. Cette année, les eaux de surface étaient proches de 30°C dans la zone, ce qui fournit plus d’énergie aux tempêtes, un phénomène lié au réchauffement climatique observé également cet automne dans l’Atlantique Nord et dans le Pacifique.

À Mayotte, un hôpital de campagne avec une centaine de lits médicalisés sera mis sur pied dans les prochains jours, a par ailleurs annoncé François-Noël Buffet, ministre démissionnaire des Outre-mer. 

Décompte délicat

Outre les secours, l’établissement d’un bilan humain est l’une des priorités des autorités. Pour l’heure, 22 décès ont été recensés à l’hôpital et neuf par les communes.

Mais le décompte officiel, a reconnu l’Intérieur, « n’est pas en adéquation avec la réalité des 100.000 personnes qui vivent dans un habitat précaire », occupé en grande partie par des immigrés venant des Comores voisines.

Une mission de recherche se met en place pour réaliser ce décompte, rendu d’autant plus délicat que les Comores, d’où est originaire une partie des habitants de Mayotte, est une terre de forte tradition musulmane : selon les rites de l’islam, les défunts doivent être enterrés au plus vite.

Dans les bidonvilles désormais nus, « ça enterre à tour de bras, donc on n’aura jamais de décompte« , estime auprès de l’AFP un membre du personnel judiciaire du tribunal de Mamoudzou ayant requis l’anonymat. « Que ce soient des gens en situation régulière ou irrégulière, peu importe, on ne saura jamais. »

Bruno Retailleau a redit mercredi son intention de légiférer contre l’immigration clandestine « totalement incontrôlée » sur l’archipel et d’être « beaucoup plus dur avec les Comores ».

Éviter les pillages

Pour éviter les pillages, un couvre-feu a été instauré depuis mardi soir de 22H00 à 04H00. Quelque 2.000 membres des forces de l’ordre sont ou vont être mobilisées.

Il faut pouvoir « assurer l’ordre public pour ne pas ajouter du désordre au désordre« , a encore déclaré Bruno Retailleau.

Autre priorité : assurer les besoins vitaux en eau et en nourriture.

L’alimentation en eau « fonctionne à 50% » a précisé mercredi François-Noël Buffet, mais elle présente un risque de « mauvaise qualité ». L’électricité, elle, n’est que « partiellement remise en route« . Les routes, elles, sont majoritairement déblayées.

Le système éducatif est aussi très touché : les 221 écoles, 22 collèges et 11 lycées de l’archipel « sont tous impactés. 40% du bâti scolaire est endommagé donc pas utilisable pour l’instant, d’après les remontées du rectorat », indique-t-on au ministère de l’Éducation nationale. 

Quelque 27 établissements accueillent par ailleurs 9 000 sinistrés.

« Le ministère travaille activement à la préparation de la rentrée scolaire à partir du 13 janvier », ajoute le ministère, rappelant que 117 000 élèves sont normalement scolarisés à Mayotte. 

En parallèle, la fédération professionnelle France Assureurs a annoncé l’envoi d’une « mission de reconnaissance » pour anticiper les déclarations de sinistres, sachant que, selon l’administration, très peu de ménages sont effectivement assurés sur l’archipel.

Matignon a aussi annoncé que les dons jusqu’à 1 000 euros pour Mayotte ouvriraient le droit à une réduction d’impôt égale à 75% jusqu’en mai, contre généralement 66% en temps normal.  

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Tahiti Gate : un forfait téléphone « explosé » par Anne Hidalgo en Polynésie

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Le déplacement à Tahiti de la maire socialiste de Paris Anne Hidalgo et de cinq de ses collaborateurs entre octobre en novembre 2023 continue de faire parler dans l’Hexagone. Ce mardi, c’est le Canard Enchaîné qui s’est fait l’écho de frais jusqu’ici non détaillés, liés à ce que les opposants de l’édile ont baptisé le « Tahiti Gate » .

Lire aussi – Pour Anne Hidalgo, le « Tahiti Gate » prend un tour judiciaire

L’hebdomadaire français évoque des notes téléphoniques de 30 000€, soit 3,6 millions de francs, payées par la Ville de Paris. « Aucun membre de la délégation n’avait vérifié que l’abonnement de l’édile éait compatible avec l’opérateur local. Conséquence : les forfaits avaient explosé » , explique-t-il.

https://twitter.com/canardenchaine/status/1869410847082307742

Une facture salée qui alimente la polémique autour de ce déplacement. L’association AC!! Anti-corruption avait estimé les frais de transport de la délégation parisienne à 40 955 euros (4,9 millions de francs) et ceux d’hébergement et de restauration à 18 545 euros (2,2 millions de francs). Elle avait porté plainte contre X pour détournement de fonds publics. 

Une enquête avait été ouverte par le parquet national financier et des perquisitions avaient été réalisées à la mairie de Paris en mars 2024. De son côté, la mairie de Paris avait indiqué que la partie privée du voyage d’Anne Hidalgo avait été « intégralement pris à sa charge » .

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Dernière pesée de coprah de l’année à Raiatea, dont le prix augmentera au 1er janvier 2025

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Les coprahculteurs étaient nombreux à la dernière pesée du coprah à Uturoa. Toute la matinée, ils ont déchargé les sacs de noix séchés. Une fois la marchandise contrôlée, ils sont payés. Un travail rémunéré 155 francs le kilo de coprah, et qui fait vivre pas moins de 300 foyers à Raiatea.

La pesée du 3 et 10 décembre à Uturoa affichait plus de 10 tonnes. Des chiffres très encourageants pour la coopérative, groupement d’agriculteurs bio en charge de la collecte du coprah, depuis le mois de mai. « Quand on a repris, on a commencé avec des tonnages très faibles, et là, on est passé à quelques centaines de kilos à plus de 3 tonnes voire jusqu’à 6 tonnes la semaine dernière. Il y a toujours du contrôle, c’est ça qui fait la qualité, mais aussi de l’accompagnement. L’équipe va sur les zones de séchage pour vérifier la qualité et accompagner les cophraculteurs » explique Thierry Lison De Loma, président GAP.

Pour la prochaine pesée de coprah qui est prévue le 7 janvier 2025, le prix d’achat du kilo sera augmenté de 10 francs soit 165 francs le kilo. Une décision annoncée par le ministre de l’Agriculture, des Ressources marines et de l’Environnement, Taivini Teai, le 10 décembre dernier, lors du vote du budget à l’Assemblée de Polynésie française. « Avec un effort budgétaire supplémentaire de 80 millions de francs pour l’année à venir, cette mesure permettra aux familles des îles de bénéficier d’un meilleur pouvoir d’achat grâce à la vente de coprah. Il est également prévu pour l’année 2025 des investissements supplémentaires dans la transition économique de ces familles afin de les aider à investir dans d’autres produits à forte valeur ajoutée telle que l’huile de coco vierge, le mitihue, le lait de coco et l’ensemble des produits issus de la valorisation du cocotier » avait indiqué Tematai Le Gayic, représentant du Tavini Huiraatira à l’APF.

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Surf : rebelote pour Kavei Pierson, gagnant du Barton Lynch Challenge 2024

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Le surf polynésien a de beaux jours devant lui. Deux ans après sa première victoire, Kavei Pierson, fils de l’ancien champion Steven, a remporté le Bl Blast Off Video Challenge organisé par Barton Lynch et Go Pro, dans la catégorie des 10 ans et moins. Sa vidéo a reçu les louanges de la légende du surf de gros Ross Clark Jones, membre du jury cette année. Un beau cadeau pour le garçon qui vient justement de souffler ses 10 bougies.

Barrels, air reverse, cut back… Les progrès incontestables de Kavei ont été salués par le surfeur australien de 61 ans, vainqueur du World Championship Tour en 1988. « On est arrivés à deux finalistes, Taylor Bartlett et Kavei, c’était vraiment dur de choisir, mais Kavei gagne. Les vidéos sont folles, c’est dingue » , a-t-il salué.

Pas étonnant étant donné le temps que passent le gamin et son frère Naiki (2e dans la catégorie des 8 ans) à l’eau. Joint par téléphone, Steven Pierson a répondu…depuis un spot de la Presqu’île, où il emmène régulièrement les jeunes champions tahitiens. « Je suis fier de lui (…) il gagne cette catégorie-là principalement avec ses manœuvres innovantes, ces manœuvres aériennes qu’il rentre depuis 2-3 mois. Il a un répertoire assez varié, observe-t-il. C’est une satisfaction pour tout le travail accompli. Ce que je trouve beau, c’est que mes petits vont à l’école, ils n’ont pas le temps d’entraînement que certains enfants ont » .

Parmi les autres participants, on retrouve Liam Sham Koua, 2e dans la catégorie des 12 ans, lui aussi grand espoir du surf local. « On a un vivier de malade, confie Steven. Il y a un projet héritage de la Fédération Tahitienne de surf qui est mis en place. Jérémie Flores a sélectionné des petits, il a vu qu’il fallait que la France apporte du budget pour ce panier-là, de les former en vue JO dans 8 ans » .

De là à imaginer un Polynésien succéder à Kauli Vaast, il n’y a qu’un pas.

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Un dispositif pour transformer les terres inexploitées en zones agricoles prioritaires

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Face à la nécessité de renforcer la production agricole locale, un nouveau dispositif vient d’être lancé pour accompagner les propriétaires de terres privées inexploitées. L’objectif est clair : transformer ces espaces en zones agricoles prioritaires (ZAP) et garantir leur vocation agricole à long terme.

Les bénéficiaires peuvent prétendre à une prise en charge totale des dépenses, dans la limite de 30 millions de francs pour les études préalables (faisabilité, permis de travaux, etc.) et jusqu’à 150 millions de francs pour les travaux de réalisation, tels que la création de pistes d’accès, le terrassement ou encore l’installation de réseaux hydrauliques.

Cependant, l’accès à cette aide repose sur une exigence clé : le classement des terrains en Zone Agricole Protégée (ZAP). Ce classement, qui garantit une affectation agricole pérenne, constitue une condition incontournable pour bénéficier du dispositif.

Avec ce plan, le gouvernement espère dynamiser le secteur agricole tout en valorisant des terres laissées à l’abandon. Une initiative qui pourrait non seulement renforcer l’autosuffisance alimentaire, mais aussi ouvrir de nouvelles perspectives économiques pour les propriétaires fonciers et les agriculteurs.

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