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L'équivalent "Fonds vert" réintroduit dans le budget des Outre-mer grâce à un amendement de Maina Sage

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ENVIRONNEMENT - L'équivalent "Fonds vert", que le gouvernement ne souhaitait pas reconduire en 2018, a été réintroduit dans le budget Outre-mer 2018, grâce à un amendement de la députée Maina Sage qui a été adopté par 46 voix contre 40, malgré l'avis défavorable du gouvernement.
L'équivalent
La ministre des Outre-mer Annick Girardin avait annoncé en commission que l'équivalent "Fonds vert" (prêts à taux zéro pour les projets d'atténuation ou d'adaptation aux changements climatiques), promesse de François Hollande quand il s'était rendu en Polynésie en 2016, ne serait pas reconduit. 

L'idée est "d'abonder le fonds vert de manière plus importante sur l'ensemble des territoires outre-mer", en s'appuyant pour cela sur le sommet Climat du 12 décembre à Paris qui "doit nous servir pour obtenir ce fonds vert", a-t-elle expliqué jeudi, assurant que "tous les projets engagés en 2018 seront financées". 

Cet équivalent "Fonds vert" avait été créé car les collectivités du Pacifique ne sont pas éligibles au fonds vert pour le climat ou à d'autres mécanismes existants dans les départements et régions d'Outre-mer, comme l'assurance Cat Nat (catastrophe naturelle), a défendu Maina Sage, estimant que la disparition de ce dispositif, en pleine COP 23, était "un mauvais signal".

En Polynésie française, il a permis de financer en 2017 environ 12,5 millions d'euros d'investissement différents projets (école bioclimatique, lampadaires photovoltaïques, etc.), a-t-elle rappelé, et 20 millions d'euros de projets sont d'ores et déjà identifiés pour 2018.

"Cet équivalent +Fonds vert+ a impulsé une dynamique" dans le Pacifique, a souligné Ericka Bareigts (La Réunion, Nouvelle Gauche). "Ne lâchons pas ce qui marche", a demandé Yves Jego (Constructifs). 

Le budget Outre-mer pour 2018 est en hausse de 4,4% à structure constante par rapport à 2017, à 2,02 milliards d'euros, a indiqué Mme Girardin.

Plusieurs députés ont déploré que le fonds d'urgence outre-mer ne soit abondé que de 10 millions d'euros, alors que les îles de Saint-Martin et Saint-Barthélemy viennent d'être dévastées par le cyclone Irma. "Le fonds d'urgence sera abondé autant qu'il le faudra", a assuré la ministre, avec "une taxation de tous les ministères" pour l'alimenter.

Les députés se sont aussi inquiétés de la diminution des crédits pour le logement et d'une baisse du budget de l'agence de l'Outre-mer pour la mobilité (Ladom), alors que les missions de cet organisme qui finance notamment les billets d'avions pour les jeunes étudiants, augmentent. 

Jean-Yves Rathenon (La Réunion, LFI), a dénoncé "un budget de repli", qui "ne jette pas les bases d'un avenir meilleur" pour les ultramarins, Jean-Philippe Nilor (Martinique, GDR) un budget "sans audace et sans ambition" et David Lorion (La Réunion, LR) un budget "en trompe l'oeil". Ericka Bareigts s'est aussi inquiétée pour le Plan séisme Antilles ou la Cité des Outre-mer. Naïma Moutchou (LREM) a salué au contraire un budget "sincère". 

"C'est la première fois que je me sens vraiment bien dans cette assemblée", a déclaré le député François Ruffin (LFI) en saluant ses collègues ultramarins. "Sans doute il y a des désaccords entre vous mais vous songez à l'intérêt de vos territoires et vous parvenez à passer par dessus ces désaccords", a-t-il noté, espérant "un effet de contagion sur l'ensemble des élus métropolitains".

AFP



Grève effective à EDT-Engie

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SOCIAL - Suite à un préavis de grève déposé le vendredi 3 novembre par CSIP et le syndicat des travailleurs de l’EDT STET, des réunions de négociations se sont tenues sans toutefois aboutir à un accord. La grève est donc effective à compter de ce jeudi.
Grève effective à EDT-Engie
Sur le plan pratique, à Tahiti, toutes les agences seront fermées exceptée celle de Pu’urai qui sera ouverte de 7h à 16h. Dans les îles : toutes les agences sont fermées.

Dans le préavis, la centrale syndicale évoque sept points de conflit qui concerne notamment l’évolution des carrières, des problèmes de "management et comportement inadaptés de la direction générale envers le personnel", la révision des indemnités de départs à la retraite, les conditions de travail, la revalorisation de certains postes et la protection de l’emploi local. Le syndicat pointe également un problème de l’image d’Engie qui "agresse" le personnel via la direction générale et constate un profond malaise au sein du personnel.  
 
Rédaction web

Les points de revendications qui fâchent entre EDT Engie et syndicats

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MOUVEMENT SOCIAL - Malgré des rencontres entre la confédération syndicale CSIP, le syndicat des travailleurs de l’EDT STET et la direction de EDT Engie, la grève est effective depuis ce jeudi, zéro heure. Pour l'heure si une reprise des négociations se tiendra dans la journée, les agences sont fermées à Tahiti et dans les îles, à l'exception de celle de Pu'urai.
Les points de revendications qui fâchent entre EDT Engie et syndicats
"Il y a eu des rencontres avec la direction toute la journée, jusqu'à hier au soir, dans les trois sociétés du groupe, et cela a abouti à un arrêt de travail.", indique Gisèle Teheiura déléguée de la CSIP, précisant que les négociations reprendront dans le courant de la journée.

Parmi les points de revendications qui ont du mal à passer pour la direction de EDT Engie, selon la déléguée, il s'agit principalement, "Concernant EDT, c'est le statut des cadres des agents de maîtrise. Chez Engie Service, la revalorisation des primes et les heures supplémentaires qui ne sont pas payées, et la prime de fin d'année qui n'est pas attribuée à cette société, la seule du groupe qui n'en bénéficie pas".

Quant à Poly Diésel qui fait partie du groupe Engie Service, "Ce sont les revalorisations de salaire de tout le personnel et les indemnités de départ à la retraite".

Selon Gisèle Teheiura, "Pour le groupe Engie, il n'est pas question de répondre favorablement à toutes ces demandes, qui datent tout de même de 2015."

 
Rédaction web 

Telstar 18, le ballon officiel du Mondial 2018

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FOOTBALL - Le ballon officiel du Mondial 2018 en Russie a été dévoilé par Adidas. Selon la société, le Telstar 18, évoque les plus beaux souvenirs de la Coupe du Monde 70, marquée par les exploits de Pelé, Gerd Müller, ou Bobby Moore.
Telstar 18, le ballon officiel du Mondial 2018
"J'ai eu la chance de découvrir le ballon un peu avant sa présentation, et même de l'essayer. J'aime tous ses aspects : le nouveau style, les couleurs, tout", a confié Lionel Messi.

Le premier Telstar doit son nom à la contraction de l'expression : "star de la télévision". Ce ballon historique a été le premier à arborer des panneaux noirs, conçus pour ressortir sur les postes de télévision en noir et blanc.

Près de 50 ans plus tard, le Telstar 18 s'appuie sur une nouvelle ossature, une technologie de pointe et dispose également d'une puce, qui permet aux consommateurs d'interagir avec le ballon à l'aide d'un smartphone.

Cette puce livre des informations spécifiques sur chaque ballon et donne accès à une série de défis que les utilisateurs pourront relever.

"La nouvelle structure des panneaux et l'intégration d'une puce CCP représentent des avancées significatives dans l'innovation et la conception. Ces ajouts seront l'occasion pour les consommateurs et les joueurs de découvrir de nouvelles expériences", a indiqué Roland Rommler, directeur  des équipements de football d'Adidas.
 
Rédaction web avec Fifa

Internet dans les îles : une plainte déposée par des abonnés Vini

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JUSTICE - Dans un communiqué, le groupe OPT révèle qu'il fait l'objet d'une procédure judiciaire "relative aux débits de connexion à Internet fournis aux clients de certaines îles des archipels éloignés"
Internet dans les îles : une plainte déposée par des abonnés Vini
Les abonnés des îles se plaignent régulièrement du débit internet. L'année dernière, le collectif Fiu de Mana avait adressé une lettre au président du Pays pour dénoncer "des connexions souvent défaillantes surtout aux heures de pointe et le week-end." à Ua Pou en particulier. L'an dernier également, le Pays avait annoncé une subvention pour relier les Marquises et les Tuamotu en priorité au câble. Mais cela n'a semble-t-il pas suffit. Des abonnés en colère ont déposé plainte contre le Groupe OPT. 

"Cette action  contre le Groupe OPT suscite une totale incompréhension", écrit le fournisseur Internet dans son communiqué. 
  • les offres commerciales 1 Mb/s et 2 Mb/s ont été commercialisées en 2013 afin de lutter contre la fracture numérique en améliorant la qualité de service au bénéfice des clients des AE. Il est important de préciser que ces offres sont coûteuses et génèrent des pertes pour le Groupe OPT.
  • il convient de souligner que l’Internet ne relève pas des missions de service public, mais que le  Groupe OPT assure toutefois, seul, cette mission de quasi service public puisqu'aucun de ses concurrents n'y a déployé ses offres.
  • les offres commercialisées en 2013 ont rencontré un succès plus important que prévu, nécessitant des changements d’équipements et des capacités satellitaires supplémentaires très coûteuses (90 millions de FCFP/an) qui ont été ajoutées progressivement.
  • Si la nature même des offres ADSL peut conduire à des situations de congestion ponctuelle du réseau, car dépendant de paramètres tels que le nombre d'utilisations simultanées des connexions et les usages, les débits annoncés sont des débits maximum qui étaient régulièrement atteints.
  • des gestes commerciaux ont été consentis à plusieurs reprises aux clients des Archipels éloignés.
Nonobstant ces éléments objectifs, le Groupe OPT a fait preuve d’une réelle ouverture, alors qu’il n’y était pas tenu, mais avec le seul souci de servir au mieux ses clients.

Ainsi, concrètement, le Groupe OPT a décidé de déployer à ses frais le nouveau câble sous-marin domestique Natitua qui desservira une partie des îles Tuamotu et des Marquises, ce qui permettra d’apporter de meilleurs débits aux populations des îles concernées.
La récupération de la bande passante satellitaire des îles qui seront raccordées directement ou indirectement par faisceaux hertziens à Natitua sera partiellement réutilisée pour les autres îles, ce qui permettra également d’améliorer les débits de ces îles.
Dans le cadre de la mise en œuvre de Natitua, l’île de Rangiroa bénéficiera de la pose de la fibre optique FTTh (Fiber to the home), représentant un investissement de 660 millions de Fcfp."

Le Groupe OPT met en avant ses efforts pour lutter contre la fracture numérique. Des efforts qui ont un coût : " le Groupe OPT investit dans un équipement structurant et indispensable à la lutte contre la fracture numérique, pour un coût de 6,5 milliards de Fcfp."
Le câble Natitua sera mis en service en fin d’année 2018.

Rédaction web 

​L’avion retrouvé dans la montagne n’est pas celui disparu en 1992

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INFO TNTV - Des enquêteurs de la gendarmerie sont montés inspecter la carlingue qui avait été découverte par des chasseurs. Il s’agit en fait des restes d’un accident datant de 1970 !
​L’avion retrouvé dans la montagne n’est pas celui disparu en 1992
C’était le fol espoir de résoudre une énigme vieille de 25 ans. Malheureusement pour la famille de Wilfrid Mardjoeki, disparu à bord de son Cessna le 5 avril 1992, l’avion, retrouvé en septembre dernier par des chasseurs dans la montagne au-dessus de Tiarei, n’est pas le sien.

Suite à cette découverte, révélée par TNTV il y a un mois, le parquet avait mandaté la gendarmerie pour aller inspecter les restes de l’appareil. Ce qu’ils ont fait il y a deux semaines. Mais très vite les enquêteurs ont compris qu’il ne s’agissait pas du Cessna 152 du jeune pilote.

"La montagne accouche d’une souris" regrette une source proche de l’enquête. La carlingue en question est celle d’un fait divers connu depuis longtemps mais avec lequel les chasseurs n’avaient pas fait le lien. Il s’agit en réalité d’un accident qui s’est déroulé en 1970. Suite à une panne, l’appareil, un Jodel DR 220 (comme sur notre photo), avait dû procéder à un atterrissage forcé dans le lit d’une rivière. Les trois personnes à bord s’en étaient sorties sans blessures graves. A l’époque, seuls les instruments de bord avaient été récupérés sur l’épave de l’avion.

Quant à la disparition de Wilfrid Mardjoeki, le mystère reste entier.
Bertrand Parent


 

French Blue : l'UPLD s'inquiète de l'arrivée de touristes "bon marché"

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TRANSPORT - Après le Tahoeraa Huiraatira, c'est au tour des indépendantistes de s'inquiéter de l'arrivée prochaine de la compagnie French Blue. Ce jeudi lors de la cinquième séance de la session budgétaire, Antony Géros, à la tête du groupe UPLD à l'assemblée, a interpellé le vice-président et la ministre du Tourisme.
French Blue : l'UPLD s'inquiète de l'arrivée de touristes
L'UPLD semble s'inquiéter de l'avenir de la compagnie au tiare avec l'arrivée de vols low cost.  "Il n'est un secret pour personne de savoir que la survie de notre compagnie au tiare s'est faite au prix d'efforts financiers importants de la part de notre collectivité(...)Mais face à l'émixtion prochaine sur le marché polynésien d'une nouvelle compagnie et de surcroit low cost, il est évident que les compagnies exploitant les mêmes segments de ligne devront leur salut au prix d'une stratégie de reconfiguration non seulement rigoureuse mais implacable", estime Antony Géros. 

Et comme Gaston Flosse  dans un communiqué, Antony Géros estime que certains voyageurs pourraient ne plus vouloir repartir. Il s'inquiète de la clientèle "bon marché" que le low cost va attirer.  "Des vrais backpackers vous en aurez certainement. Mais il n'y en aura pas beaucoup (...) Ce qui nous inquiète vraiment ce sont les "vrai faux" backpackers, ce sont les long term backpackers et ceux là croyez moi, ils seront légion. Ils viendront sans souci de durée de séjour ou de formalité administrative comme le ferait un ressortissant national de la communauté européenne qui se déplacerait de Bruxelles à Toulouse, tout comme d'une ville à une autre d'Europe. Aucune formalité substantielle ne lui sera demandée si ce n'est que le passeport et la fiche ESTA, uniquement à cause de l'escale américaine. Et lorsqu'ils seront ici eh bien, ils seront chez eux. Et tout ceci à l'heure où nous rencontrons de réelles difficultés en matières d'offres de logement social, à l'heure où nous n'arrivons que très difficilement à satisfaire nos demandeurs d'emploi et à l'heure où nous n'arrivons pratiquement plus à assurer l'équilibre de nos comptes sociaux", estime l'indépendantiste. 

Dans une interview à Outremer 360, le président Edouard Fritch en déplacement en métropole avait répondu indirectement aux inquiétudes du Tahoeraa. La ministre du Tourisme Nicole Bouteau a adopté le même discours face à l'UPLD ce jeudi, opposant également des chiffres. "Il s’agira du troisième opérateur entre l’hexagone et la Polynésie, avec Air Tahiti Nui qui représente aujourd’hui 63% de parts de marché, et Air France, qui achemine les 37% restant. En 2016, toujours sur cette ligne, nous avions quasiment 243 000 sièges offerts. Les taux moyens de remplissage avoisinent les 90% pour Air France, et dépassent les 80% pour Air Tahiti Nui sur cette ligne.
L’offre de French Blue, pour 2018, représenterait une augmentation de moins de 30% avec 66 000 sièges. Les prévisions qui nous ont été transmises par la compagnie font état de 22 000 passagers A/R transportés pour 2018, et 34 000 en année pleine en 2019. Soit une augmentation maximale prévisionnelle, pour 2018, de l’ordre de 10% du nombre de touristes, et de l’ordre de 17% en 2019 par rapport à aujourd’hui. Il s’agit là, vous en conviendrez, d’une opportunité notable d’accroissement du flux touristique, sans constituer non plus une vague subite et démesurée."

 

La ministre souligne également que French Blue devrait plutôt être qualifiée de "smart cost" : "S’agissant de la politique tarifaire, French Blue annonce un prix d’appel qui se situerait à 20% en dessous du tarif actuel des compagnies existantes. La compagnie propose par ailleurs un tarif « à la carte », en fonction des options et des services souhaités par le passager. Les dirigeants de French Blue qualifient eux-mêmes leur compagnie non pas de "low cost" mais de "smart cost".
 
Nicole Bouteau indique avoir "organisé une série de consultations. J’ai ainsi rencontré les représentants les plus représentatifs du secteur touristique polynésien (Hôtellerie classée, Hôtellerie familiale, Agences de voyages et agences réceptives, Transport aérien domestique) ainsi que le MEDEF et la CPME. Ils sont unanimement favorables à la venue  de French Blue."
 

Sur la menace que pourrait être French Blue pour Air Tahiti Nui et Air France, Nicole Bouteau admet que "ce nouvel entrant va provoquer une mise en tension des 2 compagnies desservant actuellement cette ligne. Le marché le plus exposé étant le marché hexagonal, où French Blue est déjà positionné — avec le soutien notable d’Air Caraïbes. C’est donc sur ce marché que les efforts de croissance devront se concentrer dans un premier temps."
 
 Concernant la capacité hôtelière qui inquiète le leader du groupe UPLD à l'assemblée, la ministre estime, comme le président du Pays, qu'en "dehors du flux familial et affinitaire, cette nouvelle clientèle devrait donc majoritairement s’orienter vers de la petite et moyenne hôtellerie (2 à 3 étoiles et les pensions de famille), voire vers des types d’hébergements alternatifs, comme les meublés du tourisme et les locations saisonnières de type AirBnB qui se développent également."
 
Enfin, la ministre estime qu'Antony Géros va "très, trop loin en agitant l’épouvantail du péril extérieur qui menace notre Pays.
Sur votre question concernant une convention liant le Pays avec la compagnie aérienne, je vous la retourne Monsieur le Représentant. La Polynésie a-t-elle signé des conventions avec Air New Zealand, Hawaian Air Lines, Latam, Air Calin, ou même avec Air France ? Jamais ! Mais selon vous il faudrait le faire avec French Blue ? Parce que vous en avez peur ? Parce que vous n’aimez pas ce qui est nouveau ? Parce qu’elle vient de France ?
           
Vous nous dites que les « ressortissants nationaux » devraient être « contrôlés » par des mesures administratives exceptionnelles — uniquement ceux de French Blue, pas ceux qui sont transportés par ATN ou Air France ? Il faut, à vous entendre, qu’ils soient fichés. Il leur faudrait des garants, des surveillants individuels. Ce sont vos mots. Il faudrait un « registre de domiciliation ». Et pourquoi pas un tatouage au poignet. Une puce électronique. Un suivi permanent. Et puis quoi encore ? Big Brother, jusqu’où souhaitez vous emmener ce Pays ? Accepteriez-vous que de telles mesures nous soient appliquées lors de notre entrée sur le sol d’autres territoires français ou en Métropole ? On va où, là ?
Vos questions sont édifiantes, leur tournure reflète un état d’esprit que je n’ose qualifier.
 
Alors oui, Monsieur le Représentant, nous organisons et continuerons d’organiser la croissance touristique et la croissance économique de notre Pays, pour que notre Population puisse en bénéficier, pour que l’emploi continu de se développer.
           
Nos visiteurs, nos Manihini, ont toujours été accueillis avec chaleur et ils ne cesseront de l’être. Qu’ils descendent d’un avion bleu tiare ou blue frenchie", 
conclut Nicole Bouteau

Rédaction web 

La question d'Antony Géros à l'assemblée
"Nous avons appris par la presse locale que vous venez de donner à la compagnie low cost French Blue l'autorisation d'exploiter une ligne aérienne entre Paris et Papeete via San Francisco. Cette compagnie, à qui il ne manquerait plus que les autorisations américaines, devrait exploiter cette desserte à partir de porteurs long courrier de type A 350900 en mettant en place bien entendu une politique tarifaire défrayant l'entendement. Pour avoir été aux affaires du Pays et avoir été sensibilisé aux épisodes vécus lors de l'exploitation des compagnies Corsair et Minerve, je dois vous avouer qu'il s'agit là d'une opération qui ne sera pas sans conséquences sur l'équilibre du réseau de dessertes aériennes locales, et je suis sûr que vous en êtes plus que conscients. Car si, effectivement, il est incontestable que la présence d'une compagnie low cost tirera la grille tarifaire vers le bas, au grand bonheur des voyageurs, il n'en demeure pas moins que cette situation risque de pénaliser grandement la desserte conventionnelle de notre destination. En effet, il n'est un secret pour personne de savoir que la survie de notre compagnie au tiare s'est faite au prix d'efforts financiers importants de la part de notre collectivité qui semble d'ailleurs sur ce point être arrivée en terme de soutien au taquet de ses possibilités, du moins juridiquement. Heureusement que depuis 2015, les circonstances conjoncturelles liées à la baisse du cours du baril nous ont permis de sortir de la zone de turbulence et de reconfigurer notre stratégie marketing et équipement pour nous maintenir en vol et nous préparer au défi concurrentiel des 15 prochaines années. Mais face à l'émixtion prochaine sur le marché polynésien d'une nouvelle compagnie et de surcroit low cost, il est évident que les compagnies exploitant les mêmes segments de ligne devront leur salut au prix d'une stratégie de reconfiguration non seulement rigoureuse mais implacable. Je ne souhaiterai surtout pas, par exemple, que cette opération de reconfiguration nous amène à repartir sur des plans sociaux de compression de personnel, ou à revoir la stratégie de rénovation de notre flotte, ou plus encore à fermer certaines destinations comme par exemple Papeete-Tokyo pour se voir en définitive contraints d'avoir à reconfigurer toute notre compagnie en compagnie low cost elle-même, car quoi de plus stratégique pour faire face à un adversaire redoutable, que de se battre à armes égales. Par ailleurs, du côté de la compagnie Air France, nous ne sommes pas sans ignorer que cette compagnie a traversé dernièrement une crise sans précédent sur le plan national et que dans sa stratégie de reconfiguration, le maintient de ses postes outre-mer s'est effectué au prix d'efforts considérables. Outre la réduction sensible de ses effectifs en Polynésie déjà réalisée, c'est sa desserte Papeete-Paris toute entière que vous venez, par votre décision, fragiliser.

Mais mis à part ce point de détail, il est un point beaucoup plus important à nos yeux et qui mérite que l'on s'y attarde. C'est le point polémique. Pour en parler je ne peux m'empêcher d'évoquer une anecdote vieille de quelques années et qui me donne l'impression qu'en matière de desserte aérienne, et de politique touristique, nous progressons, certes, mais de contradictions en contradictions. Ainsi il y a de cela 2 ans déjà, interrogé sur les raisons de la non répercussion de la baisse du cours du baril sur le prix du billet de notre compagnie, le président de la compagnie Air Tahiti Nui cumulant la casquette de président du GIE Tahiti tourisme, déclarait, que compte tenu de la capacité d'accueil hôtelière de la Polynésie, et du taux d'occupation actuel de nos chambres d'hôtel, nous serions incapables d'absorber l'afflux de touristes supplémentaires, lié à cette opportunité et qu'il fallait sans aucun doute absolument augmenter préalablement notre capacité hôtelière avant de procéder à la baisse du coût du billet (...) Bingo, à seulement quelques encablures 2 mois plus tard, une compagnie aérienne low cost vient d'être autorisée de part la nature de son activité, à pratiquer une grille tarifaire permettant justement l'accès à des billets bon marché. Sauf que pour rendre crédible cette nouvelle je pose la question de savoir où sont donc passés les nouveaux hôtels ?

A moins bien sûr que vous ayez décidé de miser sur un autre type de clientèle. Celle que l'on qualifie de bon marché ou plus techniquement dans les pays anglosaxons, de backpackers. Des vrais backpackers vous en aurez certainement. Mais il n'y en aura pas beaucoup. Tout au plus ils viendront de tous bords, de toutes horizons lors des grands événements sportifs du horue ou du va'a, et s'en iront aussi vite qu'ils sont venus, comme l'ont déjà fait les équipes de fans de Kelly Slaters ou de Tom Witackers en leur temps. On les appelle les shorten backpackers. Mais ce qui nous inquiète vraiment ce sont les "vrai faux" backpackers, ce sont les long term backpackers et ceux là croyez moi, ils seront légion. Ils viendront sans souci de durée de séjour ou de formalité administrative comme le ferait un ressortissant national de la communauté européenne qui se déplacerait de Bruxelles à Toulouse, tout comme d'une ville à une autre d'Europe. Aucune formalité substantielle ne lui sera demandée si ce n'est que le passeport et la fiche ESTA, uniquement à cause de l'escale américaine. Et lorsqu'ils seront ici eh bien, ils seront chez eux. Et tout ceci à l'heure où nous rencontrons de réelles difficultés en matières d'offres de logement social, à l'heure où nous n'arrivons que très difficilement à satisfaire nos demandeurs d'emploi et à l'heure où nous n'arrivons pratiquement plus à assurer l'équilibre de nos comptes sociaux.

Madame la ministre, monsieur le vice-président, vous pensez bien que ma prose sur ce sujet peut durer davantage, mais plutôt que de la poursuivre, permettez-moi maintenant de vous poser les questions qui s'imposent : en nous rassurant, par le détail des conditions d'exploitation de cette desserte par la compagnie low cost French blue, et de nous dire si une convention aurait par exemple aurait déjà été signée et quelles en sont les modalités ou les principales conditions. En terme d'impact sur les compagnies aériennes exploitant actuellement la même desserte, quelles décisions comptez-vous prendre pour permettre à la notre de faire face à cette concurrence ? Quelles mesures administratives de contrôle envisagerez-vous prendre vis-à-vis des ressortissants de la communauté européenne qui voyageraient à bord de cette compagnie ? Aujourd'hui il n'y en a pas. Peut-être que vous en prendrez, je n'en sais trop rien. Avez vous l'intention de mettre en place par exemple une fiche d'information relative aux raisons de leur séjour, leur lieu de résidence, la durée de résidence ou le montant qu'ils envisagent de dépenser lors de leur séjour, l'identité etc. Avez vous l'intention de faire tenir un registre de domiciliation dans chaque commune, ouvert à tout ressortissant à partir de leur 3e mois de résidence ? Ça a fait l'objet d'une proposition de loi nationale en 2014."

La réponse de Nicole Bouteau
French Blue : l'UPLD s'inquiète de l'arrivée de touristes
Monsieur le Représentant,
 
Pour répondre à vos questionnements, le Pays a bien été sollicité par la compagnie French Blue, pour une demande d’exploitation de services réguliers de passagers, frets et courriers, sur la ligne Papeete/San Francisco ; le tronçon Paris/San Francisco étant du ressort de l’Etat.
 
Vous nous interpelez, en indiquant que la politique tarifaire de cette compagnie défie l’entendement. Vous vous inquiétez de l’impact de cette nouvelle offre, de cette concurrence, pour les compagnies qui assurent actuellement la liaison entre Papeete et Paris, à savoir Air France et Air Tahiti Nui. Vous vous interrogez sur la capacité réceptive de notre destination, et sur l’équilibre actuel existant entre l’offre de sièges dans l’aérien et l’offre de chambres en hôtellerie classée.
 
Sur cette première partie de votre question, French Blue, souhaite en effet exploiter, à partir de mai 2018 deux vols hebdomadaires depuis Paris Orly vers Tahiti, via San-Francisco. Une troisième fréquence est envisagée, en haute saison, de mi-juin à fin août. Les vols seront opérés en partage de code avec Air Caraïbes, au moyen d’aéronefs de type A350 (411 sièges, dont 35 Premium Eco et 376 Economique) et A330 (378 sièges, dont 28 Eco Premium et 350 Economique).
 
Il s’agira du troisième opérateur entre l’hexagone et la Polynésie, avec Air Tahiti Nui qui représente aujourd’hui 63% de parts de marché, et Air France, qui achemine les 37% restant. En 2016, toujours sur cette ligne, nous avions quasiment 243 000 sièges offerts. Les taux moyens de remplissage avoisinent les 90% pour Air France, et dépassent les 80% pour Air Tahiti Nui sur cette ligne.
L’offre de French Blue, pour 2018, représenterait une augmentation de moins de 30% avec 66 000 sièges. Les prévisions qui nous ont été transmises par la compagnie font état de 22 000 passagers A/R transportés pour 2018, et 34 000 en année pleine en 2019. Soit une augmentation maximale prévisionnelle, pour 2018, de l’ordre de 10% du nombre de touristes, et de l’ordre de 17% en 2019 par rapport à aujourd’hui. Il s’agit là, vous en conviendrez, d’une opportunité notable d’accroissement du flux touristique, sans constituer non plus une vague subite et démesurée.
 
 
S’agissant de la politique tarifaire, French Blue annonce un prix d’appel qui se situerait à 20% en dessous du tarif actuel des compagnies existantes. La compagnie propose par ailleurs un tarif « à la carte », en fonction des options et des services souhaités par le passager. Les dirigeants de French Blue qualifient eux-mêmes leur compagnie non pas de « low cost » mais de « smart cost ».
 
Sur la pertinence et l’opportunité que constitue le positionnement de cette nouvelle compagnie sur la Polynésie, sachez que dès le dépôt de la demande d’autorisation déposée par French Blue, j’ai organisé une série de consultations. J’ai ainsi rencontré les représentants les plus représentatifs du secteur touristique polynésien (Hôtellerie classée, Hôtellerie familiale, Agences de voyages et agences réceptives, Transport aérien domestique) ainsi que le MEDEF et la CPME. Ils sont unanimement favorables à la venue  de French Blue.
 
J’ai également entendu Air France et Air Tahiti Nui qui considèrent French Blue comme un concurrent sérieux. C’est vrai que ce nouvel entrant va provoquer une mise en tension des 2 compagnies desservant actuellement cette ligne.
           
            Le marché le plus exposé étant le marché hexagonal, où French Blue est déjà positionné — avec le soutien notable d’Air Caraïbes. C’est donc sur ce marché que les efforts de croissance devront se concentrer dans un premier temps.
 
            Sur le marché américain, il va falloir un peu de temps pour que cette nouvelle compagnie intègre un réseau de commercialisation et un réseau d’alliances aériennes et de code-share, dont disposent déjà Air Tahiti Nui avec notamment la force de frappe du réseau American Airlines et Air France grâce à son alliance puissante avec Delta Airlines et Delta Vacations.
           
            Le choix de French Blue de desservir la Polynésie via San Francisco permettra une diversification des marchés sources et nous pensons, à ce sujet, au nord-ouest des Etats-Unis et au marché Canadien qui représente un potentiel de croissance avéré à moyen terme.
 
            Sur la clientèle, vous l’avez également évoqué, une compagnie proposant un tarif plus bas devrait attirer de nouveaux venus. En dehors du flux familial et affinitaire, cette nouvelle clientèle devrait donc majoritairement s’orienter vers de la petite et moyenne hôtellerie (2 à 3 étoiles et les pensions de famille), voire vers des types d’hébergements alternatifs, comme les meublés du tourisme et les locations saisonnières de type AirBnB qui se développent également.
 
            Votre question sur nos capacités d’hébergement trouve donc une réponse. Oui, nous sommes en capacité d’accueillir 10% de flux touristique supplémentaire en 2018, parce que nous sommes sur des segments de clientèle différents, des circuits de commercialisation différents, et un positionnement différent. L’enjeu tient aussi en notre capacité à disperser ses flux tout en permettant l’évolution de notre offre hôtelière. Nous soutenons aussi les pensions de famille dans ce nouveau défi, au travers d’un programme d’accompagnement qui vise à renforcer leur capacité à accueillir, comme il se doit, cette clientèle supplémentaire.
 
            S’agissant de Air Tahiti Nui, est-ce que cette arrivée bouleverse leur stratégie ? C’est une évidence.     
            Est-ce que cette nouvelle concurrence représente un défi supplémentaire pour ces équipes ? Oui, c’est un fait.
            Est-ce que Air Tahiti Nui saura adapter sa stratégie ? Je n’en doute pas.
 
           
 
Vous avez tous pu entendre récemment les propos du PDG de la compagnie au journal télévisé de TNTV qui indiquait qu’Air Tahiti Nui se préparait à l'arrivée de French Blue et que la compagnie était tout à fait armée pour résister. La stratégie qu’elle propose de déployer sera d’ailleurs très prochainement présentée au conseil d’administration.
 
            Nous avons confiance dans les femmes et les hommes qui sont au cœur d’Air Tahiti Nui, le personnel et les dirigeants. Nous connaissons leur détermination, leur professionnalisme. ATN est une compagnie d’excellence, elle continuera de l’être. C’est par l’excellence, reconnue, récompensée maintes fois, qu’elle continuera à accompagner le Pays dans sa volonté de développement et de croissance économique et touristique.
 
            Je voudrais ajouter que refuser l’accès d’une nouvelle compagnie à notre destination, au prétexte qu’elle viendrait bouleverser et bousculer « notre » compagnie, serait un très mauvais signal envoyé à l’industrie du tourisme, aux investisseurs, à l’international. Cela signifierait que nous nous satisfaisons de ce que certains qualifient de « bulle de confort ». Ce n’est en tout cas pas le signal que notre gouvernement souhaite envoyer.  
 
            Je voudrais terminer mon propos sur la seconde partie de votre intervention car, Monsieur Geros, je trouve que vous allez très, trop loin en agitant l’épouvantail du péril extérieur qui menace notre Pays.
 
            Sur votre question concernant une convention liant le Pays avec la compagnie aérienne, je vous la retourne Monsieur le Représentant. La Polynésie a-t-elle signé des conventions avec Air New Zealand, Hawaian Air Lines, Latam, Air Calin, ou même avec Air France ? Jamais ! Mais selon vous il faudrait le faire avec French Blue ? Parce que vous en avez peur ? Parce que vous n’aimez pas ce qui est nouveau ? Parce qu’elle vient de France ?
           
            Vous nous dites que les « ressortissants nationaux » devraient être « contrôlés » par des mesures administratives exceptionnelles — uniquement ceux de French Blue, pas ceux qui sont transportés par ATN ou Air France ? Il faut, à vous entendre, qu’ils soient fichés. Il leur faudrait des garants, des surveillants individuels. Ce sont vos mots. Il faudrait un « registre de domiciliation ». Et pourquoi pas un tatouage au poignet. Une puce électronique. Un suivi permanent. Et puis quoi encore ? Big Brother, jusqu’où souhaitez vous emmener ce Pays ? Accepteriez-vous que de telles mesures nous soient appliquées lors de notre entrée sur le sol d’autres territoires français ou en Métropole ? On va où, là ?
 
            Vos questions sont édifiantes, leur tournure reflète un état d’esprit que je n’ose qualifier.
 
Alors oui, Monsieur le Représentant, nous organisons et continuerons d’organiser la croissance touristique et la croissance économique de notre Pays, pour que notre Population puisse en bénéficier, pour que l’emploi continu de se développer.
           
Nos visiteurs, nos Manihini, ont toujours été accueillis avec chaleur et ils ne cesseront de l’être. Qu’ils descendent d’un avion bleu tiare ou blue frenchie.
 
Ia ora na, Manava e Maeva — les mots ont un sens, Monsieur Géros.

Grève au CHPF : confirmez vos consultations avant Evasan

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Grève au CHPF : confirmez vos consultations avant Evasan
Dans un communiqué, la Caisse de prévoyance sociale informe les malades que, "pendant la durée du mouvement de grève au Centre Hospitalier de Polynésie française, seules les demandes d’évacuations sanitaires des patients qui présentent des pathologies graves et urgentes et ceux dont le cas nécessite une hospitalisation sont traitées." 

La CPS rappelle "aux assurés des îles qui font l’objet d’une évacuation sanitaire programmée, de s’assurer du maintien de leurs consultations avant de prendre l’avion.
En effet, si la consultation n’a pas lieu, l’évacuation sanitaire programmée devra être reportée à une date ultérieure."

Pour toute demande d’information, le service en charge des Evasan inter-îles est joignable au 40 41 69 45 aux heures d’ouverture de la C.P.S.
 


Démolition du Royal Papeete : accès interdit aux piétons

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Démolition du Royal Papeete : accès interdit aux piétons
Les travaux de démolition de la petite partie du Royal Papeete donnant sur la rue Clappier se poursuivront cette fin de semaine annonce la mairie de Papeete.
Afin que ces opérations se déroulent en toute sécurité, l'accès aux piétons sera interdit dans cette zone, ce samedi 11 novembre, entre 10 et 18 heures. Les riverains pourront continuer d'accéder à leur logement.
 

Un forum dédié à l'avenir de la perliculture

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PERLICULTURE - Le ministre du Développement des ressources primaires, Tearii Alpha, a procédé, ce jeudi, à l’ouverture du Forum de la perliculture qui se clôturera le 10 novembre, à la Présidence. Au programme, la nouvelle réglementation en vigueur, la promotion, la valorisation et l'amélioration de la perle de culture de Tahiti.
Un forum dédié à l'avenir de la perliculture
Ce forum, initié par la Direction des ressources marines et minières destiné aux professionnels de la profession, locaux et étrangers, a pour objectif de présenter la stratégie perlicole, initiée par le gouvernement, et d’informer sur la mise en œuvre de la loi de Pays du 18 juillet 2017, réglementant les activités professionnelles liées à la production et à la commercialisation des produits nacriers en Polynésie française.

Cette loi cadre a pour but de contrôler la traçabilité de la filière depuis les nucléus jusqu’au produit fini afin d’améliorer l’organisation et la qualité de la production tout en préservant les milieux naturels. "On a mis en place cette réglementation afin de mieux maîtriser la traçabilité du nucléus, puisque la qualité de la perle dépend d'abord de celui-ci. Puis aussi pour maîtriser la quantité produite. On ne peut pas mettre des millions et des millions de nacre dans dix hectares de ferme.", explique Tearii Alpha.

"D'ailleurs, précise t-il, nous sommes passés de 10 000 hectares d'exploitation à 8 000. Ce qui est positif pour la qualité de nos lagons puisque la propreté et la qualité des lagons va engendrer une meilleure qualité de la perle." Autre but recherché: la valorisation de la perle par les professionnels. "Il fallait pousser vers la qualité puisque la perle de Tahiti est concurrencée par d'autres perles sur le marché international."

Pour le ministre, cette réglementation ne va pas changer les habitudes en deux mois. "Il faudra faire le bilan d'ici trois ans, mais le producteurs se rendent compte qu'ils ont commis certainement quelques erreurs en cherchant la productivité à tout prix. Aujourd'hui, la prise de conscience est générale."

De fait, quelques fermes perlières mettent quelques hectares de leur exploitation en jachère histoire de faire tourner les surfaces d'exploitation et ne pas essouffler les lagons.

Si la réglementation sur la perliculture tient une partie non négligeable au sein du forum, cet événement constitue également une occasion, pour chercheurs, ingénieurs d'apporter leurs expertises sur l’amélioration de la perle de culture de Tahiti, dans des domaines comme la perliculture écoresponsable et durable, et l’amélioration des pratiques de greffe.

"Parmi ces programmes de recherche, il y en a un particulièrement qui vise à améliorer la technique de greffe où,  en évitant de stresser la nacre, on arrive à avoir de meilleurs taux de rétention et surtout des qualités de perles qui s'approchent à 90% des perles de qualité A, ce qui est très encourageant pour les futures exploitations."
 
Pour le ministre,  "Il est important d'expliquer aux professionnels de la perle, ce que font les chercheurs de l'Ifremer et ce que propose la direction des Ressources Marines en terme de maîtrise de la qualité des lagons, (…) ainsi que toutes les recherches menées sur l'amélioration des techniques de greffe pour viser une meilleure qualité des perles.".

Pour ce faire, diverses conférences sont ainsi proposées comme, la Perliculture durable et génétique face aux marchés et aux changements climatiques; Une perliculture écoresponsable et durable; Stratégie de Gestion des déchets perlicoles et focus sur la caractérisation des déchets. Le forum se clôturera vendredi à 12 heures.
 
Rédaction web avec Esther Parau Cordette

Le premier ministre du Vanuatu comprend la défection de la Polynésie française au mini-jeux

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MINI-JEUX - Edouard Fritch s’est entretenu, jeudi, avec le Premier ministre du Vanuatu, Charlot Salwai, présent également à Rome, pour une rencontre, avec les pays membres du Forum des îles du Pacifique. À cette occasion, il a évoqué les raisons pour lesquelles la Polynésie française ne se rendra pas aux Mini Jeux du Vanuatu.
Le premier ministre du Vanuatu comprend la défection de la Polynésie française au mini-jeux
Le président Fritch a indiqué au Premier ministre du Vanuatu qu’il était navré de la décision et de l’entêtement du Conseil des Jeux à ne pas vouloir prendre en compte la règlementation de la Polynésie française dans le domaine du sport, et ce particulièrement par rapport à l’inscription par le Conseil des Jeux d’une fédération qui ne peut représenter le Pays car non délégataire de service public.
 
A cet égard, le Premier ministre du Vanuatu a indiqué que les personnes participant à de telles manifestations sportives devaient effectivement être choisies par des fédérations reconnues dans leur pays.
 
Rédaction web avec communiqué

Les inscriptions pour la XTerra Tahiti-Moorea 2018 sont ouvertes

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TRIATHLON - Le club VSOP organisateur de l'événement XTerra au fenua a lancé cette semaine les inscriptions pour l'édition 2018. Avis aux sportifs !
Les inscriptions pour la XTerra Tahiti-Moorea 2018 sont ouvertes
Pour 2018, les organisateurs souhaitent améliorer encore le parcours et l'organisation du triathlon nature, mais surtout, un nouvel événement international va être mis en place : le XTerra Trail qui se fera sur une distance d'environ 55km. 

Le XTerra Tahiti-Moorea regroupe plusieurs types d'épreuves : 

- XTERRA Triathlon : vendredi 11 mai
- XTERRA Trail : samedi 12 mai
- Dimanche 13 mai : remise des prix et repas spectacle.

Pour les moins aguerris, un FUN TRI sera organisé le 11 mai. Et deux distances plus courtes pour le Trail (environ 25 et 12 km) le 12 mai. 
Les organisateurs informent les participants que les inscriptions sont moins chères avant le 31 décembre minuit. 

L'année dernière, 113 sportifs ont participé à l'événement. Cinq Tahitiens se sont classés dans le top 10. 
Rédaction web 

Pour vous inscrire, rendez-vous sur le site de l'événement. Cliquez ICI



 

Préavis de grève à Air France

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AVIATION - Un préavis de grève a été déposé par un syndicat de personnels navigants commerciaux de Polynésie Française d’Air France. Des réunions de négociations ont eu lieu mais n’ont pas permis d’arriver à la levée du préavis qui court encore jusqu’à ce jeudi soir minuit.
Préavis de grève à Air France
Selon la direction de la compagnie, "Il est toujours possible que le syndicat lève le préavis ou suspende la grève à tout moment pour éviter de pénaliser les passagers".
 
Précisant qu'en Polynésie, "contrairement à la métropole ou d’autres pays, les membres d’équipages qui souhaitent faire grève ne sont pas tenus de prévenir la compagnie à l’avance pour lui permettre de prévenir ses passagers et leur proposer des solutions alternatives", la direction indique que "jusqu’à une heure avant le départ du vol de demain matin, vendredi", il lui est impossible de savoir si le vol pourra opérer avec ses passagers.
 
Ainsi, Air France demande à ses passagers de se présenter à l’enregistrement normalement vendredi matin, et les informera dès que possible de l’évolution de la situation.
 
Indiquant que si "le vol devait ne pas partir ou partir sans passagers à bord, la compagnie prendra en charge ses clients" Air France précise que "la ressource en chambre d’hôtel étant limitée à Tahiti, priorité sera donnée aux clients non-résidents et sans hébergement, ce qui représente en moyenne 80% des clients de chaque vol."
 
Le vol AF076 prévu à l’arrivée ce vendredi 10 Novembre au matin à l’aéroport Tahiti Faa’a, est quant à lui toujours confirmé pour une arrivée à 07h05 ce vendredi, soit avec un retard de 50 minutes par rapport à l’heure initiale.
 
Rédaction web avec communiqué

La chaîne du Pays poursuit son ascension en 2017

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AUDIOVISUEL - 4 000 spectateurs en plus par rapport à 2016 : les résultats de l'étude d'audience Médiamétrie montrent que Tahiti Nui Télévision est la seule chaîne locale à voir ses audiences augmenter régulièrement depuis 3 ans.
En un an, TNTV enregistre des performances remarquables ! Notre chaîne est ainsi la seule télévision locale à voir ses audiences augmenter régulièrement depuis 3 ans.
 
  2015 2016 2017
Audience cumulée :  42% 42.9% 45.2%
 
Part d’audience :  23.4% 25.1% 30.5%


Du lundi au dimanche, 73 100 téléspectateurs (soit + 4 000 par rapport à 2016) regardent quotidiennement  TNTV ! Une consécration pour la petite équipe de La Mission ! Cette croissance s’explique par différents facteurs :
 
  • des journaux de plus en plus suivis (+2% pour le Journal en Français et un Ve’a leader)
  • des rendez-vous « 100% Fenua » attractifs (de 17h45 à 18h00)
  • Une offre riche et variée en soirée
 
  • L’actualité toujours plus proche de vous : Le Ve’a Leader, le Journal en hausse 
 
TNTV reste leader sur la tranche horaire 18h00 – 18h30 avec un Ve’a à 54.9 % de part d’audience.
Une belle stabilité qui se répercute sur le journal en français qui augmente de 2.7% du lundi au jeudi et de 4.1% du vendredi au dimanche notamment grâce au « Grand JT ». Ces bons résultats sont le fruit du travail de toute la rédaction de TNTV afin de délivrer une information complète, précise, dynamique et, surtout, axée sur la proximité !
 
  • Des programmes « 100% Fenua » attractifs
 
La production locale, fer de lance de la chaîne du Fenua, diffusée à partir de 17h45 enregistre de très bons scores en moyenne sur la semaine (40.2% de parts d’audience). Les programmes historiques de TNTV « Taata tumu », « Porinetia » ou le sport avec « Fenua foot » sont plébiscités. La chaîne a également créé de nouveaux rendez-vous inédits et pleins de peps et d’humour à l’image de « la TV@ Rai », « Stay Focus » ou encore « Waaaves » et « Tapito mag ».
Notre ambition a toujours été de permettre aux Polynésiens de se voir et à la culture de pouvoir s’exprimer avec fierté ! 
Autre nouveauté, la diffusion pour la 1ère fois à la télévision de cours de reo Tahiti avec « E reo To’u ». Une initiative qui a visiblement plu aux téléspectateurs. Nous sommes heureux de voir que le rendez-vous est pris et nos efforts récompensés.
  • Le sport une valeur sûre 
 
L’année 2017 aura été riche en évènements sportifs fédérateurs (bodyboard, volley-ball, football, vaa…) à l’image de la Moloka’i hoe, gros succès d’audience avec 37% des parts de marché.
TNTV est définitivement la chaîne de tous les sports et du vaa en particulier !
 
 
  • Vos soirées sur TNTV !
 
La télévision, c’est aussi du divertissement, des séries mondialement connues et des films à grand spectacle ! Grâce à une programmation riche et variée, la chaîne du fenua enregistre 6 des meilleures audiences de la semaine (41.2% des parts d’audience soit + 9.8% par rapport à 2016)
2017 a été aussi pour TNTV l'occasion de renforcer ses productions originales avec deux nouveaux rendez-vous diffusés en soirée : « Ohipa maitai », une téléréalité axée sur l’entreprenariat et « Pakikids », 1er concours de karaoké réservé aux enfants. Ces émissions ont permis  de mettre en valeur les talents du Fenua.
 
 
Et Tahiti Nui Télévision est appréciée par toujours plus de monde : elle touche depuis cette année des dizaines de millions de téléspectateurs à travers les box Orange et Free.
Notre chaîne est aussi plébiscitée sur le net, à travers tntvreplay, et les Polynésiens s'informent de plus en plus sur www.tntv.pf. Avec la création d'une radio dans un avenir proche, nous offrirons à toute la Polynésie une information complète sur trois médias, et le monde entier pourra regarder, entendre et lire la Polynésie qu'on aime.
 
 
 
Merci pour votre soutien et votre confiance !
Continuons l’aventure ensemble !
Mauruuru no to outou ti’aturiraa mai
 

Vidéo - Vigilance jaune pour la pluie aux îles Sous-le-Vent et îles du Vent, déjà des inondations

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MÉTÉO - Fortes pluies en prévision à Tahiti, Moorea et aux Raromatai. Météo France a placé les îles du Vent et îles Sous-le-Vent en vigilance jaune.
Vidéo - Vigilance jaune pour la pluie aux îles Sous-le-Vent et îles du Vent, déjà des inondations
Jeudi déjà, de fortes pluies ont frappé Tahiti et Moorea. Sur Facebook, la mairie de l'île soeur appelait ses habitants à la vigilance. Une rivière avait débordait causant une déviation de la route. Sur Tahiti, des inondations ont aussi eu lieu à Paea. 

Samedi, Météo France prévoit des averses moins nombreuses à Tahiti et Moorea. Aux îles Sous-le-Vent, des passages d'averses ou de grains seront encore possibles jusqu'en soirée.
Rédaction web 


Vidéo - Vigilance jaune pour la pluie aux îles Sous-le-Vent et îles du Vent, déjà des inondations


Thomas Voeckler parrain de la Ronde tahitienne 2018

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CYCLISME - C'est une star du cyclisme qui parrainera l'édition 2018 de la Ronde tahitienne.
Thomas Voeckler parrain de la Ronde tahitienne 2018
​Après Jimmy Casper, Bernard Thévenet, Laurent Jalabert, et Bernard Hinault, c'est le champion cycliste français Thomas Voeckler qui sera au fenua à l'occasion de la Ronde tahitienne. Il parrainera l'édition 2018. La compétition made in fenua sera son premier parrainage d’épreuve. 

Thomas Voeckler viendra en Polynésie pour 2 semaines. Il découvrira Bora Bora puis prendra part au package touristique à Moorea avec l’ensemble des participants étrangers avant de s’aligner sur l’épreuve des 110 kilomètres le dimanche 20 mai 2018.

L'année dernière, 535 cyclistes ont participé à l'événement. Dans la catégorie Grande Ronde 110 km, Nicolas Roux s'est imposé au sprint devant le Tahitien Raimana Mataoa avec un temps de 2h35'40" contre 2h35'41" pour le coureur local. 
 
Rédaction web

Thomas Voeckler parrain de la Ronde tahitienne 2018

Thomas Voeckler parrain de la Ronde tahitienne 2018

Vidéo - Grève chez Air France : des touristes bloqués à Tahiti

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TRANSPORT - [MàJ] Faute de PNC, l'avion repart à vide vers Los Angeles. Les passagers de Tahiti sont donc bloqués au fenua.
Vidéo - Grève chez Air France : des touristes bloqués à Tahiti
La grève est effective chez Air France. L'antenne locale de la compagnie demandait jeudi aux passagers de se présenter normalement à l'enregistrement. En Polynésie, "contrairement à la métropole ou d’autres pays, les membres d’équipages qui souhaitent faire grève ne sont pas tenus de prévenir la compagnie à l’avance pour lui permettre de prévenir ses passagers et leur proposer des solutions alternatives", expliquait Air France. 

Ce vendredi matin, le vol a finalement été annulé. L'avion est en train de redécoller au moment où nous écrivons. Faute de personnel navigant commercial (PNC), l'avion repart à vide. Des PNC non grévistes embarqueront à Los Angeles avec les passagers américains. 

À Tahiti, les touristes ont été renvoyés vers des hôtels de l'île en attendant que la situation soit résolue. "Les clients sont en salle d'embarquement et on est en train de revenir vers eux pour leur proposer des solutions alternatives. Soit d'autres vols quand on trouve des places, soit un hébergement en attendant un autre vol", explique Alex Hervet, directeur d'Air France Polynésie. 206 passagers sont concernés dont 133 touristes. "On essaie au fil de l'eau, à chaque vol, de trouver une solution. Malheurement on ne sait que 1 heure avant le vol si on va pouvoir l'opérer ou pas."

"On a eu une phase de négociation pendant le préavis de grève. On s'est rencontrés deux fois et on a eu d'autres échanges qui n'ont pas permis d'aboutir à la levée du préavis" La direction souhaite à présent se concentrer sur ses clients : "On n'aime pas voir des clients qui sont dans une situation difficile." 

Des clients mécontents. Certains, habitants du fenua, avaient prévus des vacances, d'autres, touristes, devaient reprendre le travail lundi en métropole : "je suis très mécontente. On nous prend en otage. On a du travail là-bas. On devait repartir travailler à Bordeaux"

Rédaction web

 

Alex Hervet, directeur d'Air France Polynésie

Des passagers mécontents

Fin de la grève au CHPF

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Fin de la grève au CHPF
Le gouvernement et le syndicat des praticiens hospitaliers signeront le protocole d'accord mettant fin à la grève ce vendredi à 12h15
Le SPHPF réclamait la révision de leur statut et une meilleure prise en compte de leur expérience professionnelle. 

Jean-Pierre Fourcade nouveau propriétaire d'un domaine d'une valeur de plus d'un milliard de Fcfp

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NOUVELLE-ZÉLANDE - Le président du conseil d'administration de la Brasserie de Tahiti a fait l'acquisition d'un domaine composé d'un lodge et d'une ferme de 769 hectares à Motueka dans le nord de la Nouvelle-Zélande.
Jean-Pierre Fourcade nouveau propriétaire d'un domaine d'une valeur de plus d'un milliard de Fcfp
Le chef de la banque britannique Sir Keith Whitson et son épouse Lady Sabine Whitson ont vendu leur domaine de luxe Motueka à Jean-Pierre Fourcade, selon Stuff.

Le prix demandé il y a deux ans pour Paratiho Estate était de 20 millions de dollars (soit environ 1.4 milliard de Fcfp), mais le domaine aurait été vendu pour un peu moins selon l'avocat de Jean-Pierre Fourcade. 
Le lodge de la propriété, construit il y a environ 18 ans, était à l'origine un hôtel de luxe, mais il a été utilisé par comme résidence privée. Il comprend quatre lacs, une pelouse de croquet, un héliport, un terrain de golf, une piscine, un court de tennis et une forêt. 
En plus du lodge, une ferme de 769 hectares se trouve sur le domaine. Vendue avec moutons, bovins et cerfs... 

Selon Stuff, Fourcade devrait utiliser le lodge comme une maison et non comme un hôtel. Trois emplois à temps plein pourraient être créés. Il se serait également engagé à protéger 13 zones du territoire, comprenant des forêts, des plantations et des zones humides, identifiées comme ayant une grande valeur écologique. 

Jean-Pierre Fourcade, 63 ans, est le président du conseil d’administration de la Brasserie de Tahiti et petit-fils d’Emile Martin. Il a également le rôle de consul honoraire pour la Finlande à Tahiti.
 
Rédaction web 

Vidéo - Un YouTubeur en Polynésie pour sensibiliser à la protection du corail

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MOOREA - Il a près de 2 millions d'abonnés, Dr Nozman, YouTubeur, était en Polynésie il y a peu pour réaliser une vidéo sur le corail. Il s'est rendu au Criobe pour parler des conséquences du réchauffement climatique sur les récifs.
Vidéo - Un YouTubeur en Polynésie pour sensibiliser à la protection du corail
La vidéo de Dr Nozman a été réalisée dans le cadre du projet Reef service. Ce projet qui rassemble une équipe de chercheurs français, anglais, américains et australiens, est dirigée par Valeriano Parravicini, maître de conférence à l’École Pratique des Hautes Études (EPHE) et membre du Criobe. 

Jusqu'en 2019, ils vont mener "une évaluation exhaustive du rôle de chaque espèce de poissons coralliens dans les différents services écologiques" en Polynésie, explique le Criobe. En s’appuyant sur diverses observations, les chercheurs vont également pouvoir "reconstruire et quantifier l’impact des perturbations environnementales, afin de prédire de manière plus précise les conséquences du réchauffement climatique en cours sur les services rendus par les récifs".

Le projet est financé en grande partie par la Fondation BNP Paribas. C'est elle qui est à l'origine de la venue du YouTubeur. La vidéo de docteur Nozman vise à sensibiliser la population au rôle du corail et à sa préservation. "Un corail c'est un être vivant (...) Ici en Polynésie, les récifs coralliens forment un écosystème hyper riche et super important. Il y a beaucoup d'espèces aquatiques qui vivent avec les coraux donc forcément quand les coraux ne vont pas bien, ça pose des problèmes à plusieurs échelles : pour les écosystèmes ambiants, mais également chez les humains avec des problèmes de pêche, mais aussi de poissons malades", explique simplement Dr Nozman en vidéo.  Plus de 500 millions de personnes dépendent des récifs coralliens selon le Criobe. 

Nozman réalise régulièrement des vidéos à but éducatif, autour des sciences, parfois sur un ton humoristique.
Au fenua, le YouTubeur et son équipe ne se sont pas contentés de filmer le Criobe. Sa vidéo montre son voyage à Tahiti et Moorea, ses plongées... Une belle promo pour la Polynésie. Postée mercredi, la vidéo a déjà été vue plus de 400 000 fois... Deux autres vidéos des "coulisses" de son voyage au fenua ont également été réalisées. 

​M D-M


 


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