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Sensibiliser pour protéger la jeunesse de demain

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A Mataiea sous le chapiteau, des ateliers organisés ce samedi étaient l’occasion de délier les langues pour se questionner et sensibiliser la jeune génération. Cannabis, Ice, il est possible de dire non comme le martèle la délégation pour la prévention de la délinquance auprès des jeunes.

Pour ouvrir les consciences, André Vetea, ancien consommateur d’ice, est venu témoigner auprès de la population. « Je suis là parce que j’ai consommé la Ice plus de 15 ans, de 2001 à 2016. Et je suis un peu la preuve vivante que tu peux te redonner une nouvelle vie, une nouvelle chance et une nouvelle image de toi. Parce qu’il faut savoir qu’aujourd’hui, on a atteint à peu près les 12 000 consommateurs. Et ça devient un fléau très important pour la jeunesse d’aujourd’hui, alors il faut qu’on le combatte tous ensemble mais intelligemment ».

Quand André Vetea a commencé à consommer la ice en 2001, cette drogue et ses ravages sont encore peu connus des services de polices. « C’était plus facile pour nous d’échapper aux arrestations. […] Je préviens les jeunes : il faut pas se laisser avoir par ces bourreaux là, c’est trafiquants là. Parce que, s’ils se laissent aller une fois, ils peuvent continuer et ne plus en sortir. Et après ça peut faire du mal à leur famille, aux gens autour d’eux et ça va leur gâcher la vie. Moi j’ai perdu 15 ans de ma vie. […] Il y a autre chose à faire que prendre ces drogues là ».

Pour l’ancien consommateur d’ice, la délation est l’une des solutions pour lutter contre la propagation de cette drogue. « Il ne faut pas avoir peur de dénoncer. Pour le bien de tout le monde, pour le bien de la future génération, tu dois dénoncer ce genre de personne qui salit notre fenua maohi ».

Après avoir perdu toutes ses dents et avoir été victime d’un infarctus en 2015, André Vetea sensibilise sur les conséquences irréversibles de l’ice. « Aujourd’hui, j’ai des problèmes pour parler, j’ai des problèmes pour réfléchir. J’ai des trous de mémoire souvent. […] C’est pour ça que je suis là, c’est pour protéger la jeunesse de demain ».

André Vetea, ancien consommateur d’ice (crédit photo : Tahiti Nui Télévision)

Sensibiliser à la drogue, mais pas que…

Mais la drogue n’est pas la seule problématique à laquelle les jeunes sont confrontés. Les réseaux sociaux et leurs dérives étaient une autre des thématiques abordées ce samedi. Car beaucoup ignorent les règles et les risques encourus par la publication, en direct parfois, des vidéos de bagarres entre jeunes. Leur enregistrement et leur diffusion en ligne constituent une infraction.

« Filmer les bagarres, c’est puni par la loi. C’est non assistance à personne en danger et si jamais il y a quelque chose de grave qui se passe pendant la bagarre, tu es toujours là à filmer. Tu peux pas aller arrêter parce que tu préfères filmer plutôt que d’aller stopper les personnes qui se bagarrent », explique avec lucidité Kio’lei, une étudiante.

La sensibilisation, c’est aussi prendre soin de l’autre et détecter le mal-être. L’association SOS suicide œuvre pour écouter et apaiser les personnes vulnérables, avec une ligne d’écoute et l’intervention de divers thérapeutes.

Germaine Vanquin, membre de cette association, déclare recevoir 1000 appels par an via le numéro vert. « On s’occupe de 400 personnes, de 5 ans à 85 ans. Aujourd’hui, les gens appellent un peu plus et ce que nous apprécions, c’est que les personnes ne masquent plus leur numéro, ce qui fait qu’on peut faire des rappels téléphoniques quand justement ils en ont besoin ».

Cette journée de sensibilisation a aussi été l’occasion de faire un point santé avec l’importance d’une bonne alimentation. Les jeunes ont aussi été invités à discuter des risques des infections sexuellement transmissibles.

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Environnement : éveiller les consciences pour protéger l’océan

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Ce samedi, c’est un ramassage de déchets qui a réuni les écologistes. Objectif : agir directement pour la préservation de la bonne santé de l’océan. Avec la commune, ils étaient une vingtaine de volontaires à répondre à l’invitation de Sea Shepherd Tahiti. Les éco-militants ont couvert toute la plage publique de Arue, depuis le beach house jusqu’à La Fayette. Bouteilles, sachets et divers plastiques, mais aussi des cannettes, des bouteilles en verre, et le nouvel arrivé qu’est le masque anti-covid.

Même si la plage est régulièrement nettoyée par de nombreuses associations, près de 500kg de déchets ont été ramassé. Un constat alarmant, comme le dénonce Vincent Rivage, trésorier de Sea Shepherd Tahiti.

« On a toujours tendance à dire que les déchets viennent d’ailleurs mais là, on l’a vu, les déchets sont principalement des déchets qui viennent d’ici. La population utilise la plage et oublie qu’en fin de compte, ils sont pas chez eux. Ce serait bien qu’il y ait un réel éveil des consciences. On est content de venir à la plage et d’avoir une plage propre, et bien quand on repart, on la laisse comme quand on est arrivé. Ce serait l’idéal ».

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SWAC : la troisième et dernière phase d’installation en cours

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Au large du Taaone, la conduite longue de 2,4km du système de climatisation par eau naturellement froide est en place et prête à être immergée grâce à des blocs de bétons. C’est un remorqueur qui se charge d’effectuer cette opération périlleuse. Le personnel est sur le pied de guerre. La veille, un câble a cassé et le VOS Champion a dû faire le tour de Moorea toute la nuit en traînant la conduite, pour éviter les torsions. Mais ce jour-là, la météo est favorable.

« Comme vous le voyez sur le quai du remorqueur, on travaille avec de l’air comprimé et les moyens sont mis en face pour que l’opération se passe bien. Mais les gros risques, ce sont les risques météo vu la longueur de la conduite et aussi la coordination de l’opération. Sur le plan d’eau, il y a une douzaine d’embarcations en plus du remorqueur principal », explique Roy Issa, chef de projet pour Géocéan.

« On a une route bien précise pour le couler en S donc il faut faire attention à ne pas le plier et à le descendre exactement au bon endroit parce qu’après il va falloir le connecter avec la section 2 qui est déjà immergée au milieu de la passe », indique de son côté Nicolas Brigato, directeur de la société Tiaimoana

Le coulage va durer toute une nuit. Une fois la conduite bien positionnée au fond, des plongeurs raccordent les sections. Les travaux de fixation au fond devraient durer un mois. Un long travail de pause des différents éléments pour Nicolas Brigato : « on a les anodes à poser, on a les chaînes à poser qui retiennent puisqu’il y a deux mois, on a posé les pieux au niveau de la passe, donc on doit relier ces pieux aux tuyaux par des chaînes et des tendeurs pour pouvoir les retenir. On a des ancres aussi à poser, des ancres écologiques ».

La bonne météo a permis de prendre de l’avance. Mais il restera aussi des travaux à terre. L’ensemble devrait s’achever en octobre. Le SWAC permettra de climatiser le CHPF. A terme, il offrira la possibilité d’économiser 10 à 12 gigawatt/heure par an, ce qui équivaut à environ 2% de la consommation électrique de l’ensemble de l’île de Tahiti.

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Vaccination à partir de 12 ans : « un succès » selon Manutea Gay

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Quel bilan dressez-vous de la vaccination des mineures à partir de 12 ans ?

« A la mairie de Punaauia, nous avons pu pour la première fois proposer la vaccination pour les enfants de 12 à 17 ans. Ca a été un succès, une cinquantaine de jeunes sont venus se faire vacciner avec l’accord des parents. Et les différents témoignages sont plutôt satisfaisants car ils ont compris que c’était pour se protéger eux-mêmes et surtout protéger leur entourage et leur famille. Bien évidemment, la nécessité du voyage aussi a poussé certaines familles à amener leurs jeunes mais le fait de participer à la campagne de vaccination pour une protection communautaire de la population, c’est quelque chose de très positif à mon sens ».

Au Canada et aux Etats-Unis, la vaccination à partir de 12 ans a débuté il y a peu. Que sait-on des éventuels effets secondaires du vaccin anti-covid sur cette tranche d’âge ?

« Que ce soit sur cette tranche d’âge ou toutes les tranches d’âges, il y a de toute manière une surveillance. […] Toutes les personnes profitent d’une consultation médicale avant d’avoir le vaccin. Et c’est déjà une sécurité. Il y a une surveillance d’un quart d’heure ou d’une demi-heure selon les personnes. Il y a des refus médicaux et surtout il y a une pharmacovigilance qui fait partie du protocole. Et s’il y a des effets qu’on peut qualifier de secondaires, ils sont étudiés par des commissions techniques pour pouvoir vérifier si ces effets secondaires peuvent être dus au vaccin ou pas ».

Qu’en est-il pour ceux qui ne souhaitent pas se faire vacciner. Pourront-ils voyager en dehors de la Polynésie ?

« On peut voyager sans être vacciné bien évidemment. Le fait d’être vacciné, c’est plus simple. […] Seulement, il y a des contraintes qui sont nécessaires. Il faut pas oublier que nous vivons une pandémie planétaire. Et tout ce que le Pays, la direction de la santé, le ministère de la santé mettent en place ici au fenua comme ailleurs dans le monde, c’est pour éviter surtout que les nouveaux variants arrivent dans le Pays. Il est nécessaire de mettre en place toutes ces mesures qui sont pour certaines draconiennes mais nécessaires ».

Quand vous parlez de ces mesures, vous parlez des quatorzaines ?

« Oui par rapport à toutes ces personnes qui arrivent sur notre territoire […], dès lors qu’ils arrivent de l’étranger où le virus circule, il est absolument nécessaire de vérifier. Et d’ailleurs, le système fonctionne car nous pouvons dire qu’aujourd’hui, nous n’avons pas eu de 2ème vague comme il en existe dans d’autres pays donc il faut continuer. Et la vaccination vient compléter ce dispositif pour au cas où il y ait une dispersion de ces virus. Parce qu’ils sont déjà là, il ne faut pas se voiler la face, mais on fait tout pour ne pas qu’ils envahissent la population ».

Justement, le tableau épidémiologique de cette semaine a indiqué deux petits clusters à Faa’a et Punaauia. Est-ce que vous craignez une reprise des contaminations ?

« On ne peut pas parler de cluster. A Moorea, le mois dernier, il y a eu un cluster mais grâce au dispositif que la direction de la santé et le ministère de la santé ont mis en place, il a été circonscrit. […] Le virus « traditionnel » circule encore. Mais on ne peut pas dire qu’il a causé des problèmes considérables au sein de la population puisque le système permet de maîtriser. Dès qu’un cas positif est détecté, il est maîtrisé. Et en effet dans ces deux communes, il y a eu non pas un cluster, il y a eu 3 situations familiales qui ont été contenues. Nous avons mis en place ce qu’il faut pour contenir ».

Quand se tiendra le prochain vaccinodrome et où ?

« Nous l’avons confirmé aujourd’hui grâce aux bons résultats du vaccinodrome de Punaauia. Il aura lieu pour pouvoir proposer la deuxième dose de Pfizer aux 700 personnes qui sont venues ce matin, ce sera pour le samedi 10 juillet. Mais bien entendu, ce vaccinodrome à la mairie de Punaauia sera ouvert à tous ».

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Papio : des tours de manèges génération après génération

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Les lumières y brillent comme les yeux des enfants. Les papio, un monde féérique pour les petits, et un lieu de rassemblement pour les adultes qui viennent partager un moment en famille. Les premiers visiteurs n’ont pas attendu la nuit noire pour venir faire le tour des manèges, comme Hinehau qui est venue avec son fils. « Il a eu un peu peur mais c’est pas grave, on va aller voir les autres manèges ».

Entre les stands de tir, la pêche aux canards, le carrousel et les autres attractions, des générations de Polynésiens se sont croisées ici et beaucoup ont des souvenirs de leur tour de manèges préférés.

Les forains d’Outumaoro retrouvent avec plaisir une clientèle fidèle. Malgré le contexte, les tarifs n’ont pas augmenté. Les propriétaires de manèges veulent avant tout que la fête reste accessible. La sécurité a aussi été renforcée.

« On sait qu’avec la crise sanitaire, beaucoup de famille ont perdu leurs emplois. Au moins, on peut apporter de la joie aux enfants, aux familles, un petit peu de souffle à toutes les familles du fenua », déclare Teriifa Frogier, un forain.

Les papios permettent à certains jeunes de décrocher un emploi pour quelques semaines. Un métier qui s’apprend sur le tas. La vie de forain, c’est aussi un héritage familial qui dure depuis plusieurs décennies, comme pour Mireille Fareea, qui concède toujours avoir « la même passion de revenir, de travailler, d’avoir une ambiance avec tous les forains ».

Les premiers tours de chauffe donnent satisfaction. La fête débute tranquillement et certains manèges font déjà sensation.

Et entre les jeux indémodables, les amateurs de sensations fortes pourront tester aussi des jeux de l’ère du numérique, en réalité virtuelle.

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L’écocitoyenneté récompensée lors des trophées du Fenua durable 2021

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Vendredi soir, 4 initiatives écocitoyennes ont été récompensées dans le cadre des trophées du fenua durable. L’événement a été organisé suite à la publication de la première édition du magazine « 50 solutions pour un fenua durable », et vise à insuffler l’émergence d’autres initiatives plus respectueuses de l’humain et de la nature.

Soutenus par la direction de l’environnement, les trophées du fenua durable ont attribué le premier prix au collectif Nana Sac Plastique. La somme de 150 000 Fcfp leur a été remise pour saluer leur lutte contre l’utilisation des sacs plastiques. La Saga Tahiti arrive en deuxième position avec la somme de 125 000 Fcfp et le collectif Zéro Déchet Tahiti en troisième avec son défi pour réduire la production de déchets. Le prix du public a été remporté par les Bourdons de Moorea, un collectif dont les actions visent à embellir et protéger l’île soeur.

Agriculture et alimentation, solidarité ou encore éducation, plusieurs thématiques regroupent les 50 initiatives présentées dans le magazine « 50 solutions pour une fenua durable ». Les produits de la vente permettront de financer les activités de la FAPE. Une deuxième édition est d’ores et déjà en cours d’élaboration, avec une parution prévue pour fin septembre.

Pour connaître les points de vente du magazine, rendez-vous sur la page Facebook de la FAPE.

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Le beach rugby a le vent en poupe chez les jeunes

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Les mauves, les verts, les oranges ou encore les rouges, 6 clubs ont répondu présents. Par équipe de 5 joueurs sur le terrain, les jeunes s’affrontent durant 7 minutes. Le beach rugby se veut ludique et sécuritaire : contrairement à son homologue traditionnel, il n’y a pas de placage. Et les enfants s’en donnent à cœur joie.

« Ca va très très vite. A partir du moment où on est touché, on doit toucher avec le ballon le sable et, très vite, soit faire une passe, soit aller marquer. L’idée, c’est qu’on marque plus que l’adversaire », explique Gilles Lafitte, directeur technique fédéral.

Le touch rugby permet de marquer plus d’essais que le rugby classique. Les plus rapides tirent leur épingle du jeu. Les jeunes sont ravis d’en découdre. « Il faut qu’on progresse dans les intervalles, dans la vitesse et aussi dans l’esprit d’équipe » rapporte une jeune joueuse du club de rugby Manu Ura de Paea.

Les jeunes sont plus que motivés. Ils offrent de belles prestations sous l’œil attentif de leur coach et de la fédération polynésienne de rugby.

« On a vu de très beaux essais […], on a vu beaucoup de choses intéressantes », se réjouit Patrick Lopez-Diot, responsable de l’école du Rugby Club de Pirae.

« C’est notre rôle, leur inculquer des valeurs non seulement pour le sport mais aussi qui vont leur servir dans leur vie », concède de son côté Nicolas Ebb, éducateur du Rugby club de Papeete.

Avec une centaine de jeunes rugbymen et rugbywomen tous aussi motivés les uns que les autres, la relève est assurée. Le rugby polynésien a encore de beaux jours devant lui…

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Le 14 juin, journée mondiale du don du sang

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Faire un don du sang permet de sauver trois vies. C’est avec ces valeurs que le centre de transfusion sanguine de l’hôpital du Taaone compte mobiliser les 200 personnes attendues ce lundi pour célébrer la 17ème Journée mondiale du don du sang. Un geste simple qui ne prend que quelques minutes, si essentiel pour sauver des vies.

« La transfusion en Polynésie est une transfusion d’un Pays indépendant, aucune poche ne vient de l’extérieur. Pas de donneur de sang Polynésien égal pas de sang. Et je ne vous dis pas les conséquences pour toutes les structures hospitalières. Le CTS doit être en mesure de fournir en temps et en heure tous les produits sanguins nécessaires », explique Dr Julien Broult, chef de service du centre de transfusion sanguine

Avec plus de 50 000 donneurs répertoriés dans la banque de données, le CTS souhaite aujourd’hui mobiliser les jeunes pour renouveler ces donneurs. Les besoins sont en constante augmentation, passant de 2 000 poches par an il y a 15 ans à plus de 7 000 aujourd’hui.

« C’est comme tout, les donneurs vieillissent et à partir de 70 ans, tu ne peux plus donner. Donc il faut que quand un donneur quitte l’environnement de donneur, il soit remplacé », indique Dr Julien Broult. « Donc c’est un appel également aux jeunes, vous serez toujours bien reçus. Vous serez très contents d’avoir sauvé des vies et de m’avoir aidé à sauver des vies ».

Et la mobilisation touche aussi les membres du centre hospitalier qui n’hésitent pas à faire don de leur sang. Une notion importante pour ces personnes confrontées au quotidien par l’utilité d’un tel geste, comme le témoigne Réjane Morey, secrétaire administrative du centre de transfusion sanguine : « sensibiliser les gens au fait que c’est la journée mondiale de don du sang, d’en parler autour d’eux, c’est très important. Pour qu’on ait de plus en plus de donneurs pour qu’on ne soit pas un jour en pénurie de sang en Polynésie française ».

Ainsi les personnes âgées de 18 à 70 ans pourront se rendre au centre de transfusion sanguine de 7h00 à 17h00. Le CTS est situé au deuxième étage du CHPF. A noter que dans le monde, 8 personnes sur 10 n’ont pas accès à la sécurité transfusionnelle. Une raison de plus de célébrer et surtout de participer à cet effort commun.

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La pirogue double Faafaite quitte Raiatea

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Il est vrai, que l’absence de certains « matahiapo », détenteurs de la tradition à Opoa, s’est bien faite ressentir lors cette rencontre. Le poids de l’âge, mais aussi des tâches à accomplir lors de telles cérémonies sont les raisons principales de leur absence. L’urgence est de préparer la relève.

« Nos anciens sont absents pendant toute cette cérémonie parce que l’âge avancé ne leur donne plus autant la possibilité d’assurer. Et je comprends. Papa Marehau m’a demandé, aujourd’hui encore. Il faut préparer la relève, et c’est ce qui m’émeut aujourd’hui, parce qu’il reste une seule personne pour cette transmission. Lui, venant à partir, on aura tout perdu », déclare avec beaucoup d’émotions Poema Moutame, référente évènementielle.

Malgré tout, les membres d’équipage de Faafaite sont fiers et honorés de l’accueil qui leur a été réservé. Tous ont vécu des moments privilégiés avec les jeunes de Raiatea, la population et les scolaires. Autorisé à sortir par la passe sacrée Te ava mo’a, Faafaite quitte l’île sacrée le cœur gros, mais avec la satisfaction du devoir accompli

Teva Teihotaata, président de l’association Faafaite i te ao ma’ohi, dit être reconnaissant pour ces échanges « riches d’émotions surtout », ne cachant pas sa joie « d’être venu à la rencontre de la population de Taputapuatea qui est le pays natal de Tupaia sur les traces duquel nous avons navigué jusqu’à Aotearoa ».

Deux jeunes CAE de Taputapuātea, qui construisent actuellement deux pirogues traditionnelles, accompagnent l’équipage dans cette traversée jusqu’à Tahiti afin de compléter leur formation à la navigation.

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Les Maori, premiers explorateurs de l’Antarctique ?

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Cette étude, publiée la semaine dernière dans le Journal of the Royal Society of New Zealand, révèle que les Maori avaient atteint l’Antarctique bien avant les premiers Occidentaux dans les années 1820.

« Il y a une très longue histoire de connexion avec l’Antarctique… Nous avons trouvé des traces de voyages vers les eaux de l’Antarctique depuis les premiers voyages en mer », avance Priscilla Wehi, de l’institut de recherche gouvernemental de Nouvelle-Zélande Manaaki Whenua.

Les chercheurs néo-zélandais se basent notamment sur des œuvres d’art du peuple maori et des récits traditionnels oraux pour établir ces voyages de longue date vers l’Antarctique de ce peuple autochtone.

Les marins maori parcouraient de vastes distances entre les îles du Pacifique sur leurs embarcations.

Les chercheurs pensent que le premier voyage dans les eaux de l’Antarctique est même antérieur à l’arrivée des Maori en Nouvelle-Zélande au XIVe siècle.

« Nous avons trouvé des récits polynésiens de voyages jusque dans les eaux antarctiques par Hui Te Rangiora et son équipage sur le navire Te Ivi O Atea, probablement au début du VIIe siècle », précise la chercheuse.

Les histoires orales maori étudiées par les chercheurs font référence à « un endroit brumeux et sombre que le soleil n’atteint pas » et des sommets ressemblant à des icebergs « perçant le ciel sans végétation ».

Des sculptures et tissages maori témoignent aussi de ces explorations en Antarctique. La chercheuse s’est félicité que cette étude sorte de l’invisibilité un pan de « l’histoire indigène » maori.

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L’espoir de préserver Tahuareva, la falaise de Tautira menacée d’être dynamitée

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Cette récente découverte pourrait lancer une vaste opération de recherche culturelle. C’est ce qu’espère l’association Urarahi no Tautira. Après avoir mené ses propres fouilles, ces membres auraient découverts plusieurs cavités, une grotte, mais aussi des Pahu. Des vestiges qui portent la marque de l’espoir pour ces défenseurs de la culture qui se battent depuis plusieurs mois pour que les rochers de Tahuareva soient préservés.

Et quels rochers ! Car, vu d’en haut, les roches volcaniques de Tahureva révèlent leur majestuosité. On y distingue les trois blocs de pierres de 50 tonnes chacun qui doivent être dynamités pour la sécurité des usagers de la route de ceinture. Mais à la lecture des images, l’association Urarahi no Tautira, elle, y voit des signes du guerrier Honoura.

« Il y a des pahu qui se trouvent au-dessus de Tahuareva et il y a des grottes aussi, que les autres ignorent complètement. Je vois aussi que il y a un pahu au Fenua Aihere, et ce pahu là, à l’époque quand je suis arrivé ici en 1985, il venait juste d’être « déconné » par les gens. On a mis des pierres à l’intérieur, c’est pour ça qu’il ne sonne plus aujourd’hui. Mais à l’époque, c’était un genre de pahu qui signalait qu’il y avait quelque chose qu’il se passait au Fenua Aihere. Enormément de preuves pour vous dire comme quoi Honoura et sa demeure existent vraiment », explique avec conviction un habitant de Tautira, Raphael Toofa.

Un patrimoine qu’ils défendront jusqu’au bout. Mais depuis quelques temps, plusieurs dissensions gangrènent les associations de défenses de la culture engagés dans la protection du Mont Tahuareva. « Nous, on fera tout pour que ce ne soit pas dynamité ! », assure Chantal Vehiatua, une militante.

Pour rappel, 13 personnes sont attendus demain lundi au palais de justice. Leur manifestation au début du mois de mai bloquait l’accès au site et empêchaient alors le démarrage des travaux. L’association Urarahi no Tautira, elle, espère qu’à la lumière de ses vestiges, les autorités lanceront une opération de fouilles archéologiques. 

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Succès sans fausses notes pour la première soirée de MMA amateur

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Les rencontres étaient classées par âges et par poids. Les compétiteurs mineurs se sont affrontés sur des combats de 3 rounds de 2 minutes sans touche à la tête et sans KO. Les plus grands, eux, devaient en découdre sur 3 rounds de 3 minutes avec les KO autorisés.

Show à l’américaine, jeux de lumière et duels explosifs. Les pratiquants et les passionnés de la discipline attendaient cet évènement depuis plusieurs années. Le rêve s’est réalisé. Le spectacle a conquis le public de Mahina, conscient de vivre un moment unique.

« Moi je fais de la MMA et j’ai jamais trouvé ça violent », indique une des spectatrices. « Après c’est surtout de la technique […]. Il y a du travail, de la technique derrière tout ça, tous les jours il faut s’entraîner, il faut faire attention à l’alimentation et tout. Donc franchement, je trouve que tous les gens qui sont en train de passer, c’est du super boulot ce qu’ils font ».

Des affrontements de qualité avec de belles combinaisons de coups en pieds poings mais aussi de techniques au sol. Les athlètes ont pu s’exprimer dans l’octogone et dans le respect de l’adversaire. La carte des 12 combats concoctée par Raihere Dudes s’est soldée par 8 décisions, 2 soumissions et 2 arrêts par l’arbitre.

« Ce sont des combats qui ont été matchés par niveau, par expérience, et on a essayé de créer des oppositions de styles », explique le champion local dans la discipline, Raihere Dudes. « La lutte contre la boxe, le muay thai contre le jujitsu. On a eu exactement ce qu’on attendait : de beaux combats et la possibilité pour les combattants de s’exprimer ».

Pour ceux qui n’auraient pas pu assister à cette première au fenua, l’évènement sera rediffusé en intégralité sur Tahiti Nui Télévision, vendredi soir à partir de 22h30.

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Gary Dourdan à Tahiti : « je suis tellement content de jouer avec des musiciens locaux »

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Vous êtes arrivé hier soir (samedi, NDLR) à Tahiti, quelles sont vos premières impressions ?
« Magnifique ! Je pense que les Tahitiens, ce sont des maîtres de l’art dans l’accueil, avec ces fleurs, ces sourires magnifiques. Les femmes sont très belles, les hommes sont des guerriers, je pense qu’il faudra que vous m’adoptiez ici pour que je reste. Merci beaucoup ! »

Vous vous produirez sur scène le 19 juin à Tahiti, le 26 à Moorea, le 2 juillet à Raiatea puis Bora Bora. Pourquoi avoir choisi nos îles pour vos concerts ?
« Je pense qu’on a choisi ses endroits pour moi, j’ai juste dit que je voulais chanter dans le maximum d’endroits. Et je suis très heureux qu’il y ait autant de lieux où je puisse jouer ».

Quel répertoire avez-vous choisi pour les Polynésiens ?
« C’est un mélange. Je joue du soul, du rock, du blues, du jazz, des musiques aux sonorités africaines. Et j’espère apprendre des rythmes issus de la musique tahitienne pendant que je suis là, pour l’incorporer dans ma musique. Je suis tellement content de jouer avec des musiciens locaux. J’ai entendu que, selon Ayo et Keziah, ils sont au top. Donc je suis très fier ».

Sur scène vous aurez l’occasion d’être accompagné par nos musiciens locaux. Comment est-ce que vous appréhendez cela ?
« Je suis très heureux et enthousiaste, j’ai entendu dire que les musiciens étaient fantastiques. Et je soutiens les musiciens locaux. Ce que j’aime à Tahiti, c’est qu’il y a une culture de la musique. Et je suis très fier de pouvoir continuer cette tradition ».

Cette semaine, vous présenterez votre dernier film. Parlez-nous de Redemption Day…
« Nous avons filmé Redemption Day au Maroc et je suis très fier de ce film. Le directeur est Marocain. Souvent, on voit des films tournés au Maroc par des directeurs américains ou anglais. C’est pour cela que nous sommes très fiers de dire qu’il s’agit d’un directeur marocain. Et le film est super, si vous êtes déjà allés au Maroc, c’est endroit qui est étonnant. Il y a beaucoup de montagnes, beaucoup de paysages différents. C’est magnifique de pouvoir tourner là-bas. Et je suis très fier de pouvoir être la vedette d’un film d’action. […] Et maintenant que les salles de cinéma sont ouvertes, c’est un bon film à aller voir ».

Comment vous arrivez à concilier votre carrière d’acteur et de musicien aujourd’hui ?
« Il faut juste continuer de travailler, de garder l’objectif. Tu fais un peu de musique, un peu de cinéma. Je fais de la peinture, je promène mes chiens, je nettoie les vitres. Je fais juste ce dont je suis capable. Quand tu viens d’une ville comme celle d’où je viens, tu apprends juste à faire ce que tu aimes. C’est très important ».

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Euro 2020 : Espagne-Suède, match nul décevant

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La ROJA n’a pu faire mieux qu’un match nul à domicile, dans le stade de Séville, ce lundi face à la Suède.

Dominatrice dans presque tous les secteurs du jeu, les Espagnols ont buté sur une défense suédoise bien regroupée et un gardien, Robin OLSEN, très présent. Avec une possession de balle avoisinant les 76%, les hommes de Luis Enrique ont pourtant tirés 17 fois au but, sans pouvoir prendre l’avantage. Une bien mauvaise opération pour l’Espagne qui voit la Slovaquie prendre seule, la tête du groupe E.

Privé de sa star pendant cet Euro, Zlatan Ibrahimovic, les suédois prennent 1 point précieux dans la course à la qualification. Côté espagnol , vainqueur des éditions en 2008 et 2012, elle devra montrer un autre visage pour la suite et surtout retrouver une efficacité devant le but pour espérer briller dans cette édition.

Prochain rendez-vous de l’Euro 2020 sur TNTV : le match France – Allemagne demain mardi à 8h50. À ne pas manquer !

Le calendrier de la diffusion des matchs de l’Euro 2020 est à retrouver ICI

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Australie : après les catastrophes climatiques, des fermiers victimes de souris dévastatrices

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Muni d’un balai, Col Tink, fermier près de Dubbo, une petite ville reculée de Nouvelle-Galles du Sud, chasse des centaines de souris vers une grande cuve dans laquelle elles se noient. 

Cette méthode est la seule dont il dispose pour freiner ce fléau qui frappe de nombreuses fermes dans l’est de l’immense île-continent.

Mais jusqu’à présent, ses efforts sont vains. Les souris continuent de ronger ses réserves de céréales et de foin et elles ne manquent pas de s’attaquer à tout produit comestible. 

Sur des vidéos cauchemardesques qui ont fait le tour du monde, des milliers de souris grouillent dans les granges, les habitations et se déplacent par hordes à vive allure.

Il s’agit de la dernière calamité à frapper les fermiers australiens, après plusieurs années de sécheresse, de mois de feux de forêt dévastateurs à la fin 2019 et des inondations qui ont suivi. 

« Mon père est toujours en vie, il a 93 ans, et c’est les trois pires années de sa vie. Je pense que c’est probablement la pire invasion de souris jamais enregistrée », selon M. Tink, éleveur de bovins.

Il redoute que ce fléau ne perdure lors de l’hiver austral, qui débute en juin. « Si nous n’avons pas un hiver vraiment froid et humide, je m’inquiète un peu de ce qui va se passer au printemps », a expliqué à l’AFP cet homme de 65 ans.

Steve Henry, chercheur au sein de CSIRO, le centre de recherche scientifique public, n’est guère plus optimiste. « Quand une telle invasion de souris prend fin, elles disparaissent du jour au lendemain et ce n’est pas ce à quoi nous assistons actuellement », explique M. Henry, spécialiste des animaux nuisibles depuis près de trois décennies.

Les souris ont débarqué en Australie avec les premiers colons britanniques. Ce minuscule rongeur s’adapte parfaitement aux bonnes et mauvaises performance de l’agriculture australienne, liées au climat. Ce fléau est donc fréquent mais cette année, il a atteint des sommets. 

« Une pente dangereuse »

Cette année, les chiffres sont « tout simplement astronomiques », selon Terry Fishpool, 74 ans, un producteur de céréales de Tottenham, en Nouvelle-Galles du Sud. 

De grandes quantités de rongeurs ont été signalées dès le mois d’octobre et une récolte exceptionnelle, après la pire sécheresse jamais enregistrée, leur a permis de proliférer.

Bill Bateman, professeur associé à l’université Curtin en Australie-Occidentale, estime que jusqu’à présent, ces invasions de souris ne se produisaient qu’une fois par décennie, mais le changement climatique pourrait rendre ce phénomène plus fréquent. 

« Si nous n’avons plus d’hivers rigoureux, les souris auront de quoi survivre toute l’année, alors cela va devenir chronique », estime M. Bateman. 

Face à ce fléau, le gouvernement australien a annoncé un plan d’aide de plusieurs millions de dollars et mis au point un puissant pesticide, la bromadiolone, qui n’a pas encore été approuvé par les autorités. 

Mais cet anti-coagulant, qui agit plus rapidement et efficacement que les pesticides jusqu’ici répandus, a pour inconvénient de rester plus longtemps dans l’organisme des souris mortes ou agonisantes. 

Les experts redoutent donc qu’il ne tue également les animaux qui mangeront ensuite les souris empoisonnées. 

« L’utilisation de ce produit de deuxième génération de lutte contre les rongeurs est extrêmement inquiétante », estime M. Bateman, de l’école des sciences moléculaires et de la vie. 

« C’est une pente dangereuse » et son utilisation sur le long terme et rester dans l’environnement. En tuant les prédateurs naturels, il pourrait empoisonner les humains à travers la chaîne alimentaire, selon lui. 

« Nous allons vraiment nous attirer des ennuis à l’avenir, non seulement en détruisant notre biodiversité, mais aussi en détruisant nos moyens de défense contre toute future invasion de souris ». 

Pour M. Henry, un usage des insecticides, des pièges et des méthodes jusque-là utilisés pourrait contribuer à réduire le nombre de souris si leur population continue d’augmenter après l’hiver.

Pour lui la priorité est donc de chercher des solutions à long terme, y compris sur les causes cet « énorme » fléau. 

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Port du masque : « aucune décision » prise, souligne le ministère de la Santé en métropole

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« Aucune décision n’a encore été prise concernant le port du masque en extérieur dans les prochaines semaines, qui reste donc la règle. Les experts scientifiques seront amenés à se prononcer au cours du mois de juin sur une évolution de cette règle », a précisé le ministère de la Santé dans une déclaration transmise à l’AFP.

Cette clarification survient après une interview sur RTL du directeur général de la Santé, Jérôme Salomon.

Cet entretien a suscité de nombreuses réactions sur les réseaux sociaux anticipant une fin du port du masque en extérieur au 1er juillet.

Interrogé sur la possible fin du port du masque en extérieur à partir du 30 juin, prochaine étape dans le calendrier de levée des restrictions, le directeur de la DGS a répondu : « Si tout se passe bien, on lèvera encore un certain nombre de contraintes, le 30 juin, si les conditions le permettent ».

Le port du masque demeurera obligatoire en intérieur, a-t-il ajouté. Et « les mesures barrière demeureront : le lavage des mains, les distances et faire attention dans les grands rassemblements ».

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Covid-19 : une aide pour les entreprises qui ont été contraintes de restreindre leur activité

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Le Conseil des ministres a approuvé un projet de loi du Pays qui institue un dispositif d’aide financière exceptionnelle de prise en charge de la patente au profit des entreprises qui ont fait l’objet d’une mesure d’interdiction d’accueil du public ou d’une interdiction ou d’une restriction d’activité d’au moins 45 jours consécutifs, durant la crise sanitaire de la covid-19 en 2020 et 2021.

Ce dispositif sera ouvert aux entreprises individuelles et personnes morales de droit privé, immatriculées en Polynésie française et sous réserve des conditions suivantes :

  • avoir fait l’objet d’une interdiction d’accueil du public ou d’une interdiction ou d’une restriction de son activité en application d’une mesure réglementaire de restriction de lutte contre la propagation du covid-19 pour une durée de 45 jours consécutifs ;
  • avoir subi, l’année pour laquelle l’aide est sollicitée, une perte du chiffre d’affaires d’au moins 30% par rapport à l’exercice 2019 ;
  • avoir acquitté une contribution des patentes au titre de l’année pour laquelle l’aide est sollicitée.

Les autres sujets au compte-rendu du conseil des ministres

Faire de la Polynésie française un exemple de transition écologique du secteur primaire
Modernisation du cadre applicable aux relations interentreprises
Soutien au fonctionnement de l’association « Agence Immobilière Sociale de Polynésie française ‟Rahu Ora”
Prolongation du délai de réalisation de l’opération Atihiva: forage adduction d’eau potable, études et travaux
Homologation des prix du billet d’avion dans la zone de libre concurrence dans le secteur du transport aérien interinsulaire à Air Tahiti
Délégation de service public du transport aérien régulier interinsulaire de 32 îles de la Polynésie française
Salon de l’artisanat du 25 juin au 18 juillet
Subventions de fonctionnement en faveur de 10 associations œuvrant pour la protection de l’environnement
Bilan de la carte sanitaire portant sur l’activité de soins de suite
Subventions de fonctionnement en faveur d’établissements publics d’enseignement de la Polynésie française
Subvention de fonctionnement en faveur de l’Union sportive de l’enseignement du premier degré (USEP)

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Transport inter-iles : Air Tahiti assurera la délégation de service public

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Par un arrêté en date du 25 février 2021, le Pays a approuvé le principe de la délégation de service public (DSP) du transport aérien interinsulaire. Conformément aux dispositions de la loi du Pays du 7 décembre 2009, un dossier de consultation a été présenté, composé des éléments suivants : un règlement de consultation, un avis d’appel d’offres à candidatures, un cahier des charges et un projet de contrat pour le lot unique.

L’activité de transport aérien interinsulaire en Polynésie française constitue une activité de service public. Ce dernier a été consacré en tant que tel par l’Assemblée de la Polynésie française dans sa délibération, habilitant le Président à signer le projet de convention pour le développement harmonieux du transport aérien intérieur dont le préambule rappelait sa mission de service public.

Lire aussi – Transport interinsulaire : « il n’y aura pas d’augmentation des tarifs » assure Jean-Christophe Bouissou

L’économie générale du contrat recouvre les dispositions suivantes :

Objet du service délégué

Le projet de contrat de la Délégation de service public du transport aérien interinsulaire a pour objet de confier au délégataire l’exclusivité de l’exploitation du service public de transport aérien au départ et à destination des 32 aérodromes de désenclavement tels que définit dans la délibération de l’Assemblée de la Polynésie du 30 juillet 2020.

La date de prise d’effet de la délégation correspond à la date d’exploitation qui est établie au 1er juillet 2021 pour une durée de 5 ans.

Continuité du service public

Le délégataire est tenu d’assurer la continuité du service public de transport aérien régulier, sauf en cas de force majeure ou de cause exonératoire. Ces deux cas sont précisés dans des articles ad-hoc du contrat.

Ressources humaines affectés à la délégation

Le tableau suivant donne l’affectation des personnels nécessaires à la desserte régulière des 32 aérodromes de désenclavement :

AffectationEPT*Effectifs
Escales75264
Opérations aériennes2929
Maintenance1717
Services support2431
Total145341

*Equivalent plein temps

Continuité financière du service

Le délégataire exploite le service à ses risques et périls, sous sa responsabilité. Il ne dispose d’aucune garantie du délégant d’amortir les investissements ou les coûts qu’il a supportés liés à l’exploitation du service.

Il se rémunère par le biais des produits de l’exploitation du service et en assume les charges. Le délégant verse une contribution forfaitaire au délégataire en contrepartie des obligations de service public mises à sa charge.

Cette contribution est plafonnée annuellement et est destinée à compenser les pertes liées à l’exécution des obligations de service public, en tenant compte des recettes conservées par le délégataire ainsi que d’une rémunération raisonnable.

Compte tenu de tous les éléments du cahier des charges et des points négociés sur cette délégation de service public, le Conseil des ministres a approuvé l’offre négociée d’Air Tahiti en tant que délégataire de la délégation de service public des 32 îles.

Homologation des prix du billet dans la zone de libre concurrence

Par courrier, la société Air Tahiti, transporteur aérien public, a sollicité la Direction de l’aviation civile de Polynésie française (DAC-Pf) pour une homologation des prix du billet d’avion de ses vols réguliers dans la zone de libre concurrence du transport aérien interinsulaire pour chaque segment de lignes aériennes conformément à la délibération de l’Assemblée du 30 juillet 2020.

Air Tahiti prévoit de desservir l’ensemble du réseau de libre concurrence, soit 12 aérodromes concernant les quatre archipels, à partir d’aéronefs de type ATR 72-600 dotés d’une capacité théorique de 70 sièges offerts et d’ATR 42-600 dotés d’une capacité théorique de 48 sièges offerts.

Le trafic des passagers dans cette zone de libre concurrence est encore en dessous du niveau statistique de 2019, de l’ordre de 30 % sur le second semestre 2019, du fait de la crise sanitaire. Air Tahiti accuse donc encore, comme en 2020, un résultat déficitaire d’exploitation qui ne l’autorise pas à faire un effort d’absorption de la CSCTAI (contribution de solidarité de la continuité territoriale du transport aérien interinsulaire) dans son prix actuel.

Après une vérification du non-dérapage des prix pratiqués, le Conseil des ministres a approuvé l’homologation des tarifs maximaux pour les résidents de la Polynésie française pour cette saison IATA (Association du transport aérien international) été. Une stabilité des tarifs hors taxes a été validée.

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À Raiatea, le marché du terroir et de l’artisanat du Rotary club enchante la population

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Une fois de plus, le marché du terroir et de l’artisanat a ravi les visiteurs de l’île sacrée. Installés au collège Anne-Marie Javouhey, les 20 exposants ont dévoilé leurs créations, des produits exclusivement « made in fenua », comme voulu selon les critères du Rotary club.

« On retrouve du savon fait avec du coco, du miel, de la crème de vanille, des pareo, des bijoux, des ouvrages en coutures, un sculpteur, un tatoueur », énumère Claudine Goche, membre du Rotary club de Raiatea/Taha’a.

(crédit photo : Tahiti Nui Télévision)

Sacs en tricots, bonnets ou encore pain bio ont fait le bonheur des habitants de l’île. D’autres produits plus insolites ont également attisé la curiosité de certains comme de la purée de piment, un produit fabriqué à Taha’a, l’île vanille.

« Je cultive chez moi, j’ai fait venir les graines tout ça, règlementairement bien sûr. J’ai par exemple des piments brésiliens, le yellow fire qui ressemble à un petit grain de maïs. J’ai un piment péruvien, l’aji charapita. J’ai plusieurs piments, plusieurs variétés d’habanero. L’habanero chocolat, qui est très parfumé, j’ai l’habanero maya qui est un peu plus doux. J’ai plusieurs variétés et je fais avec ça », explique Rai Davio, l’exposant à l’origine de ce produit.

« Je suis agréablement surprise de voir que nous avons davantage d’exposants que les autres années. Les gens, on a l’impression, ont vraiment besoin de faire connaître leur savoir », se réjouit Claudine Goche.

Samedi dernier, il y en avait pour tous les goûts et toutes les bourses. Grâce à cette journée, le Rotary club de Raiatea/Taha’a a également pu récolter des fonds qui serviront, entre autres, au fonctionnement de l’association et au financement de ses projets…

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Scooters, vélos électriques : les deux-roues inquiètent

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23 accidents ont impliqué un deux-roues au cours des 5 premiers mois de l’année, un bilan quasi identique à celui de l’an dernier à la même période. Et selon les statistiques, ce ne sont pas les engins les plus puissants qui sont concernés. Selon le capitaine Daniel Christmann, officier adjoint à la sécurité routière, les scooters de 50cm3 sont particulièrement impliqués dans les accidents.

Le deux-roues est un moyen de transport pratique pour circuler dans le trafic routier, mais il reste l’un des plus risqués en cas de chute. La gendarmerie constate que le défaut d’entretien peut aggraver les conséquences d’un accident. Pour sensibiliser les utilisateurs des deux- roues, une opération « répare ton 50 cc » sera lancée prochainement en partenariat avec le comité des sociétés d’assurance. L’objectif : permettre aux usagers de remettre en état ce type d’engins. Concrètement, il s’agit de proposer, après l’établissement d’un devis, des bons pour une remise en état des organes de freinage, le changement des pneumatiques et la réparation de l’éclairage.

Mais sur les routes, un autre type de deux-roues inquiète aussi les professionnels de la sécurité routière : les vélos électriques ou à assistance électrique sont de plus en plus présents entre les voitures.

« Les vélos électriques, actuellement, sont en cours de règlementation par la direction des transports terrestres. C’est une règlementation qu’il faut faire évoluer, qui est prise en compte par les autorités du Pays et qui, à terme, devrait amenée un changement dans les textes de loi », explique le capitaine Daniel Christmann.

Sans règlementation claire, ces nouveaux véhicules circulent entre les voitures et souvent même sur les trottoirs. Manque de piste cyclable en ville, besoin d’éviter les véhicules ou méconnaissance du code de la route ? Le flou persiste mais ces vélos sont de plus en plus nombreux. Henriette en possède un et reconnait que le risque est réel lorsqu’elle atteint une certaine vitesse.

« Mon modèle à moi, c’est plus les vitesses. […] Les clignotants, je fais avec mes mains », explique Henriette. « Le vélo électrique, quand il est bien chargé, ça file comme un scooter. Ca dépasse même carrément le scooter ».

Contrairement à l’usager d’un scooter de 50cm3, l’utilisateur d’un vélo électrique n’est pas obligé de porter un casque. C’est pourtant fortement recommandé et même pour un passager.

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