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Éboulement à la Mission après les fortes pluies

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Plus de peur que de mal pour David, habitant de la Mission sorti brusquement de son sommeil à 2 heures du matin samedi. Un énorme rocher a dévalé le flanc de montagne situé à l’arrière de son domicile.

Un espace qui habituellement sert d’aire de jeu aux enfants de la famille : “je m’inquiète pour mes enfants, mes neveux, parce qu’ils viennent souvent par ici jouer. Et le territoire, qu’est-ce qu’il va faire ? Il va faire quelque chose ? Heureusement, ce caillou-là, il est tombé ici, chez moi. Il serait tombé de l’autre côté, la maison serait démolie”, s’inquiète David.

C’est la troisième fois que le riverain est confronté à ce type d’éboulements. Selon lui, ils sont fréquents depuis le terrassement et la construction d’un immeuble situé en amont de son habitation.

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Compak Ball-trap : un championnat de Polynésie dans la grisaille à Raiatea

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Dix-huit tireurs venus des Marquises, de Tahiti et Raiatea ont participé au championnat de Polynésie de Compak Sporting Ball-Trap, une discipline de tir qui demande agilité et rapidité. “C’est du ball-trap avec 6 ou 7 machines. Au lieu d’avoir qu’une seule machine, il y a sept machines en service, explique Jean-Luc Montuelle, président du club de Tir Apetahi.

Chaque poste possédait un menu qui affichant l’ordre des tirs que le participant devaient effectuer. Championnat oblige, les pointures de la discipline sont venues s’y mesurer. Habitué des compétitions à l’international, Marcelino Chin Loy a montré son savoir-faire : “C’est une discipline qui est assez particulière. On tire dans plusieurs trajectoires. Tout le secret c’est la technicité de l’approche des plateaux. Il faut être réveillé ! (…) Il faut toujours devancer le plateau pour pouvoir tirer dessus parce que le plateau est en mouvement.”

Rien n’a arrêté les tireurs, pas même le mauvais temps. Au classement final, Adams Ondrena de SCCT a remporté la compétition. Marcelino Chin Loy de l’ASTT l’a emporté chez les Vétérans et Edmond Teiefitu dans la catégorie Super Veteran… Les compétiteurs de l’île sacrée ont su se placer : Roland Monpas et Gilbert Neuffer prennent la 2e place chez les séniors et vétérans.

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Pluie : les iles du Vent et les Raromatai toujours en vigilance

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Météo France Polynésie annonce le retour des précipitations, parfois de forte intensité cette nuit. Une accalmie devrait intervenir “en deuxième partie de nuit” et se poursuivre mardi. Le soleil ne sera pas tout à fait de retour mercredi. Météo France annonce un temps nuageux. Températures extrêmes prévues : 22 et 30 degrés Celsius.

Des rafales allant jusqu’à 60 km/heure sous un grain sont annoncées. Le vent se renforcera en Nord à Nord-Ouest mardi en soirée et mercredi.

La mer peu devrait être agitée à agitée au passage d’un grain. Houle longue de Sud-Sud-Ouest d’1 mètre 50 puis d’1 mètre mercredi.

Aux Raromatai, cette nuit et jusqu’à mercredi soir, le temps devrait rester très nuageux à couvert avec des passages pluvieux réguliers, parfois accompagnés de grains vers Mopelia. Aux îles Sous-le-vent, la grisaille devrait persister avec de la pluie parfois forte, suivie d’une accalmie la journée de mardi. Le retour des averses ou pluies est attendu dans la nuit de mardi et mercredi la matinée.

Le vent s’annonce variable, faible de secteur Nord dominant. Rafales possibles à 60 kilomètres/heure sous un grain. Le vent pourrait se renforcer mardi en soirée et mercredi.

La mer devrait être peu agitée à agitée au passage d’un grain. Houle longue de Sud-Sud-Ouest d’1 mètre 50 puis d’1 mètre mercredi.

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Miss France 2022 : les 29 candidates au titre

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Les 29 Miss régionales ont été élues. Cette année, les candidates à la couronne s’envoleront pour l’île de La Réunion en novembre. C’est là-bas que se déroulera la préparation au concours. La nouvelle Miss France sera élue le 11 décembre au Zenith de Caen. Qui succèdera à Amandine Petit ? Découvrez les visages des participantes.

Miss Tahiti aura-t-elle une place sur le podium ? Le Figaro a lancé un sondage sur son site Internet. Et la belle Tumateata Buisson domine pour l’instant le classement, suivie de très près par Donatella Meden, Miss Nord-Pas-de-Calais. La région a emmené sur le podium presque consécutivement 3 Miss France ces dernières années : Camille Cerf, Miss France 2015 ; Iris Mittenaere , Miss France 2016 et Miss Univers 2016, Maëva Coucke, Miss France 2018… La concurrence sera rude.

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Caisse chômage : le Medef et la CPME pas vraiment favorables

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Faisant suite à la session budgétaire de l’assemblée, jeudi dernier, l’éventualité d’une caisse chômage en Polynésie avait été abordée par le sénateur et ex-ministre de l’Economie Teva Rofritsch. “Le sujet maintenant, il ne doit plus être évoqué philosophiquement. On doit se mettre autour de la table pour voir si concrètement, oui ou non on la met en place, comment on la finance et pour quel type de chômage parce qu’on n’est pas obligés de faire du copier coller non plus par rapport à ce qui existe ailleurs“, déclarait-il.

Chez une partie des partenaires sociaux, le sujet peut paraître délicat. Pour le vice-président du Medef, Olivier Kressmann, “parler de la caisse chômage comme ça, ça ne veut rien dire”. Selon lui, l’impératif est de “créer de l’activité, créer de l’emploi”. “Le travail ne peut plus être à 70% le financement unique de la PSG. Il faut élargir l’assiette. […] Et pourquoi pas traiter les revenus fonciers, les revenus patrimoniaux, bancaires… C’est une démarche extrêmement courageuse, mais c’est une démarche qu’il faut faire”, propose Olivier Kressmann, alors que le système de protection sociale est aujourd’hui fragilisé et difficilement porté par les quelques 66 000 salariés en Polynésie.

Lire aussi : La Caisse chômage, un “élément majeur” du débat d’orientation budgétaire

Du côté de la Confédération des petites et moyennes entreprises, “parler d’une caisse chômage globale”, c’est “non”. Le président de la CPME Christophe Plée s’est montré intransigeant : “on voit bien que ça ne marche pas en métropole. Je ne vois pas pourquoi ça marcherait ici. Il y a un trou abyssal dans les comptes sociaux en France : on est trop généreux au niveau des prestations sociales. […] Nous sommes toujours prêts à nous mettre autour de la table pour discuter, mais les entreprises sont par terre aujourd’hui ! Il n’y a plus de sous !”.

Le président de la CPME préfère plutôt réfléchir à “une compensation pour les salariés qui seraient licenciés économiques”. Une idée que partage le Medef qui évoque “une assurance perte d’emploi, cotisée par le monde du travail. L’ensemble du monde du travail”.

Dans l’attente de prochaines discussions, la confédération des syndicats indépendants de Polynésie ne s’est pas encore prononcée sur une éventuelle caisse chômage. Elle a néanmoins aussi exprimé son intérêt quant à un système d’aide pour les licenciés économiques.

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Le casse-tête de la Toussaint en période de crise covid

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Avec 2 315 tombes implantées sur une superficie de sept hectares, le cimetière communal de Faa’a accueille à chaque célébration de la Toussaint plus de 4 000 personnes. Mais en raison de la limitation des rassemblements dans les lieux publics, les responsables de cimetières restent prudents : “avec les restrictions, on ne sait toujours pas si on pourrait effectivement fêter la Toussaint comme tous les ans, ou si on est restreints par le nombre qui est de 50 personnes par lieu public”, explique Vatea Heller, chef du service cimetière de Faa’a. “50 personnes, ça ne représente pas grand chose et on attend justement des confirmations de la part du haut-commissaire et du président pour faire en sorte que la Toussaint se fête comme d’habitude. Nous, nous sommes prêts, le plan de circulation, l’accueil du public, les vestiaires, tout est prêt mais il y a ces restrictions-là. On est toujours en période de covid donc il faut se protéger et nous attendons les réponses du haut-commissaire”.

Cela fait plusieurs semaines déjà que les familles s’attèlent à nettoyer et embellir les tombes de leurs défunts. L’idée de ne pas pouvoir s’y recueillir ce 1er novembre est difficile à accepter pour Marcelle, habitante de Faa’a : “tous les jours je suis là, le matin, le soir… Mon mari est parti cette année”.

Chaque année au cimetière ‘E’a Nui, plus de 110 personnes sont mises en terre. Avec l’explosion du nombre de décès, rien qu’au mois d’août, 90 personnes y ont été inhumées.

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Un hôtel 4 étoiles en projet à Raiatea

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C’est samedi à Raiatea que le nouveau projet hôtelier a été présenté.

Après avoir investi pendant 22 ans dans l’industrie de précision aéronautique, Nathalie et Didier Candalot ont choisi d’investir en Polynésie française. Gérants de la SARL Apatoa, ils ont présenté, samedi dernier, un projet hôtelier 4 étoiles sous l’enseigne commerciale Apatoa.

Le programme d’investissement consiste en la réalisation d’un hôtel de tourisme 4 étoiles disposant de 16 clés réparties en bungalows garden comfort (5), en bungalows beach luxe (10) et d’une villa panoramique exclusive.

Ce programme de construction prévoit par ailleurs la réalisation de plusieurs espaces communes tels que :

–          1 restaurant de 60 couverts ;

–          1 espace bar et terrasse ;

–          1 spa composé d’un espace soins du corps, soins beauté ainsi qu’une salle de fitness ;

–          1 espace culturel et événementiel avec notamment la présence d’un marae ;

–          1 piscine avec bassin ;

–          1 plage aménagée

Le futur hôtel doit permettre de proposer un produit axé sur le luxe et l’écologie et intégrera les 3 dimensions fondamentales du développement durable que sont l’économie, l’écologie et le social.

L’architecture s’inspirera de 2 coquillages très présents en Polynésie française que sont les « trocas » et les « 7 doigts ». Toujours dans un souci d’intégration du projet dans l’environnement, des espèces végétales mais également des espèces indigènes seront implantées afin notamment de créer des haies naturelles entre les unités d’hébergement et dans tout l’établissement.

Enfin, en matière d’emplois et durant la phase de construction, les travaux seront confiés à 3 entreprises locales tandis qu’en phase d’exploitation le futur hôtel permettra de créer 25 emplois qui seront recrutés principalement dans la commune de Tumaraa et des communes limitrophes.

L’ouverture de l’hôtel est prévue pour avril 2023.

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Climat : l’Australie vise zéro émission nette pour 2050, sans dire comment

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“Les Australiens veulent un plan 2050 sur les émissions nettes nulles qui fasse le nécessaire en matière de changement climatique et assure leur avenir dans un monde en mutation”, a déclaré le Premier ministre conservateur Scott Morrison en annonçant la décision.

Peu de détails ont été divulgués sur la façon dont l’Australie compte parvenir à la neutralité carbone. Le plan présenté par M. Morrison prévoit certes l’équivalent de 13 milliards d’euros d’investissements, mais il repose largement sur des achats de droits à polluer et des technologies considérées par les experts comme n’ayant pas encore fait leurs preuves.

De plus, M. Morrison a refusé de renforcer significativement les objectifs australiens de réduction des émissions pour 2030, considérés comme cruciaux pour lutter vraiment contre le changement climatique.

L’Australie a déjà accepté de réduire ses émissions de 26 à 28% d’ici 2030 par rapport aux niveaux de 2005. M. Morrisson s’est contenté d’affirmer mardi que son pays “atteindra et battra” cet objectif, pronostiquant désormais une réduction de 30 à 35%.

Soutien au charbon

Le Premier ministre a également réaffirmé son soutien à l’industrie minière et gazière.

L’objectif de neutralité carbone pour 2050 “n’arrêtera pas notre production de charbon ou de gaz, ni nos exportations”, a-t-il affirmé lors d’une conférence de presse. “Il ne coûtera aucun emploi ni dans l’agriculture, ni dans les mines, ni dans le gaz”, a-t-il assuré.

“Nous ne nous laisserons pas faire la leçon par d’autres qui ne comprennent pas l’Australie”, avait-il auparavant écrit dans un texte rendu public par son bureau.

Largement considérée comme retardataire en matière de climat, l’Australie est le plus gros exportateur mondial de charbon, sur lequel repose une grande partie de sa production d’électricité, et a longtemps résisté à l’adoption d’un objectif de neutralité carbone.

L’engagement pour 2050 intervient à quelques jours du départ de M. Morrison pour le sommet des Nations unies sur le climat COP26 à Glasgow en Ecosse.

Canberra a fait l’objet de critiques croissantes pour ne pas avoir agi plus tôt, y compris de la part de ses proches alliés, les Etats-Unis et la Grande-Bretagne, ainsi que de ses voisins insulaires du Pacifique, très vulnérables aux effets du changement climatique.

Des habitants des îles du détroit de Torres, dans le nord de l’Australie ont déposé mardi une action collective en justice contre le gouvernement australien, estimant que la hausse du niveau de la mer due au réchauffement climatique représente une menace existentielle pour leurs terres et pour leur culture.

Les plaignants ont demandé à une Cour fédérale d’ordonner à Canberra “de réduire les émissions de gaz à effet de serre à un niveau qui empêchera les insulaires du détroit de Torres de devenir des réfugiés climatiques”.

M. Morrison n’a pas révélé les détails du plan ni les concessions faites à ses partenaires au sein de sa coalition gouvernementale, longtemps dominée par les climato-sceptiques et les intérêts pro-charbon, après des semaines de négociations internes tendues.

Confrontés ces dernières années à des sécheresses, des incendies et des inondations à répétition, les Australiens sont de plus en plus conscients des dangers du réchauffement climatique.

Selon un sondage publié plus tôt cette année par l’Institut Lowy, 78% soutiennent un objectif de neutralité carbone en 2050, et 63% approuveraient une interdiction des nouvelles mines de charbon dans leur pays.

Les pressions de l’opinion publique et de la communauté internationale ont “rendu de moins en moins viable pour la coalition de s’accrocher à sa position de déni” du réchauffement climatique, a déclaré à l’AFP Mark Kenny, professeur à l’Institut d’études australiennes à Canberra.

Mais selon M. Kenny, les engagements annoncés mardi par l’Australie “sont insignifiants dans la réalité. Si le monde prend ça au sérieux, il aura avalé une belle couleuvre”.

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Travaux de rénovation de la traversée de Taravao RT2-RT3

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Des travaux de rénovations de la traversée de Taravao (RT2-RT3 de la banque de Tahiti à la servitude Ohiteitei et du rond-point “Carrefour” à l’église Sacré-Cœur), dans la commune de Taravao débuteront le lundi 18 octobre 2021, et ce pour une période de 4 mois.

La circulation sera perturbée au droit des travaux, ces derniers seront réalisés de jour de 8 heures à 15 heures 30 et de nuit de 19 heures à 4 heures du matin.

Une attention toute particulière sera requise de la part des automobilistes et usagers pour suivre les indications de circulation qui seront imposées par la signalisation provisoire de ce chantier.

La plus grande prudence est demandée aux usagers de la RT1 pendant cette période.

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Vaccins, adjuvants, effets secondaires : les arguments du Tavini passés à la loupe

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Sollicité par différents collectifs dont Nuna’a a Ti’a, Richard Tuheiava s’est fait l’écho des nombreuses inquiétudes autour des vaccins anti-covid lors de son intervention sur notre plateau, dimanche soir.

L’ARN messager, une technologie pas si “nouvelle”

L’un des arguments avancé par l’élu du tavini : l’ARN messager est une technologie “nouvelle, qui n’a jamais été utilisée sur l’homme bien qu’elle soit très efficace”.

Pourtant, la technologie à ARN messager a déjà fait l’objet d’application sur l’homme il y a 15 ans et a même été saluée en 1965 par un prix Nobel de médecine. Des injections d’ARNm ont été réalisées en Allemagne pour combattre des formes de tumeurs cancéreuses. L’ARNm fait ainsi l’objet d’études prometteuses dans la lutte contre différents cancers.

Concernant sa composition, le docteur Henri-Pierre Mallet, épidémiologiste à la plateforme covid en Polynésie, est clair : “il n’y a pas d’adjuvants. Il y a des excipients. Les excipients qu’est-ce que c’est ? C’est le liquide que l’on met autour. On ne va pas injecter de l’ARN solide. Il faut bien le mettre dans des “conservateurs” qui sont des produits totalement anodins, bien supportés”. Ainsi les seuls excipients contenus dans le vaccin Pfizer sont un peu de sel, des matières grasses et du sucre.

Pas d’effets secondaires graves

Dimanche soir, Richard Tuheiava a évoqué le vide juridique quant aux effets secondaires du vaccin anti-covid : “dans le texte qui a été voté au mois d’août, il n’y a rien sur les effets indésirables éventuels dans le cas où des Polynésiens auraient à se plaindre dans quelques années”.

Mais sur ce point, Dr Mallet tient à rassurer : “je rappelle à ce niveau-là qu’aujourd’hui, la pharmacovigilance du vaccin Comirnaty [NDLR: vaccin Pafizer] comme d’autres d’ailleurs n’a montré aucun effet secondaire grave nouveau. On a maintenant des chiffres sur des millions de personnes”. Dans l’histoire des vaccins qui a soufflé ses 140 bougies, jamais un effet secondaire n’a d’ailleurs été découvert après un délais de trois mois.

Une AMM valable

Autre sujet évoqué par le Tavini : l’autorisation de mise sur le marché des vaccins anti-covid et notamment sur le vaccin Pfizer : “c’est une AMM conditionnelle. C’est uniquement sur le territoire américain que la FTA a donné une autorisation définitive”, a avancé l’élu indépendantiste.

Effectivement le vaccin Pfizer a reçu de la part des autorités américaines une autorisation définitive de mise sur le marché. Mais une AMM conditionnelle est loin d’être une autorisation au rabais selon Dr Mallet : “l’AMM conditionnelle, c’est une AMM à part entière. Simplement, compte-tenu de la rapidité du développement qu’il y a eu, on prend en compte les données de pharmacovigilance. C’est pour cela qu’on dit “conditionnelle”. Pour autant, elle est toujours valable”.

Aucun vaccin français autorisé pour l’instant

Richard Tuheiava a également annoncé l’arrivée prochaine de vaccins français et défendu un accès à ces sérums classiques : “aujourd’hui, il y a des vaccins qui sont traditionnels qui existent. Vous avez Valneva, Sanofi… Donc il y a des vaccins français”, a-t-il affirmé en direct.

Or ces mêmes vaccins n’ont toujours pas reçu d’autorisation, selon Dr Henri-Pierre Mallet : “pour l’instant, il n’y a pas d’AMM pour ces vaccins, donc moi, je ne les connais pas très bien. Ils n’ont pas encore été validés, on n’a pas encore vu toutes les études. Tout dépendra effectivement des disponibilités et de l’intérêt de ces vaccins. Et probablement, si ces vaccins sont disponibles, on pourra en profiter”.

Contrairement au vaccin à ARN, ces vaccins classiques sont composés d’adjuvants traditionnels tels que des sels d’aluminium. Des composants souvent dénoncés pour leurs effets secondaires.

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L’armateur chinois devra payer 150 millions au Pays pour récupérer son thonier

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C’est la première fois que le Pays saisit un thonier pour financer le démantèlement d’un autre navire. Le Pays espérait une caution de 320 millions Fcfp, mais l’armateur ne proposait qu’une lettre de garantie de 50 millions. C’est donc une voie médiane qui a été choisie : le tribunal civil de Papeete autorise la mainlevée du thonier saisi, à condition que l’armateur verse 150 millions Fcfp sur le compte CARPA de Me Yves Piriou, l’avocat du Pays. Ou une « caution irrévocable » du même montant à l’une des trois banques du Pays. Cette somme sera consignée et remboursée à l’armateur s’il démantèle son navire échoué.

Même s’il espérait obtenir une somme de 250 millions, Me Piriou s’est dit très satisfait de la décision : « C’est l’affirmation du droit de la Polynésie de se donner des chances de couvrir le coût du démantèlement des navires échoués. Les deux fois précédentes, la Polynésie a dû payer, à Arutua et Marutea Nord, en dépit des obligations des armateurs et des décisions judiciaires » a-t-il déclaré à TNTV.

Ces démantèlements coûtent plusieurs centaines de millions Fcfp au Pays… lorsqu’ils sont réalisés. Aux Tuamotu, des épaves restent échouées depuis plusieurs décennies. Selon Yves Piriou, quatre navires se sont échoués aux Tuamotu aux cours des cinq dernières années.

Une épave échouée depuis plusieurs décennies sur l’atoll de Takaroa – Photo : Mike Leyral

La société Ping Tai Ron Ocean Fishery group est basée à Zhoustan, en République populaire de Chine, mais ses navires transitent régulièrement dans les eaux polynésiennes. Le Pays souhaiterait interdire le passage de certains thoniers dans les eaux polynésiennes.

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La pandémie est “loin d’être terminée”, selon le comité d’urgence de l’OMS

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Le comité d’urgence sur le Covid-19 de l’OMS, présidé par le Français Didier Houssin, se réunit tous les trois mois pour faire le point sur la situation.

Suite à sa dernière réunion la semaine dernière, il a publié mardi une déclaration dans laquelle il souligne que “si des progrès ont été réalisés grâce à une utilisation accrue des vaccins contre le Covid-19 et des traitements, l’analyse de la situation actuelle et les modèles de prévision indiquent que la pandémie est loin d’être terminée”.

C’est ce même comité qui, lors de sa seconde réunion le 30 janvier 2020, avait conseillé au directeur général de l’OMS de déclarer une urgence de santé publique de portée internationale, le plus haut échelon d’alerte en matière d’épidémie. Ce qu’il avait fait.

Dans sa déclaration publiée mardi, le comité indique avoir décidé la semaine dernière “à l’unanimité que la pandémie constitue toujours un événement extraordinaire qui continue de nuire à la santé des populations du monde entier, présente un risque de propagation internationale et de perturbation du trafic international, et nécessite une réponse internationale coordonnée”. 

Dans ses recommandations aux États, le comité reste opposé au principe de la preuve vaccinale pour les voyages internationaux, étant donné la distribution inéquitable des vaccins dans le monde. Il demande par ailleurs aux États de “reconnaître tous les vaccins qui ont reçu l’autorisation d’utilisation d’urgence” de l’OMS.

Jusqu’à présent, l’OMS a donné son homologation aux deux vaccins à ARN messager de Moderna et de Pfizer/BioNTech, aux deux vaccins chinois de Sinopharm et Sinovac, au vaccin de Johnson & Johnson ainsi qu’à diverses versions de celui d’Astrazeneca. Une décision est attendue très prochainement pour le vaccin Covaxin développé par le laboratoire indien Bharat Biotech.

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“Mezze du fenua” : de pilote de ligne à traiteur

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Le parcours de Manatea est aussi varié que sa cuisine. Originaire de Nouvelle-Calédonie, le pilote de ligne a pas mal vadrouillé avant de faire escale au fenua : “J’ai toujours voulu être pilote de ligne. Mais on me disait toujours que c’était trop dur, que je ne pouvais pas réussir car je n’étais pas le meilleur à l’école. Du coup, pour me rapprocher du cockpit, j’ai d’abord fait steward”.

Manatea travaille pour la compagnie locale, Air Calin, pendant plusieurs mois : “Mais je ne faisais jamais le service, j’étais toujours dans le cockpit à poser des questions au pilote”. Il finit par démissionner et s’envole en métropole faire ses études à l’école supérieure des métiers de l’aéronautique à Montpellier, dont une partie de la formation est en Belgique. Des études onéreuses : “Cela m’a couté environ 15 millions de Fcfp. J’ai eu la chance d’avoir des parents qui avaient les moyens qui m’ont tout payé. Cinq mois après avoir terminé mes études, j’ai décroché mon premier job en Italie en tant que pilote de ligne sur un Airbus A320 pour la compagnie Meridiana fly. Mais mon rêve à l’époque était de travailler pour Air Calin”. Manatea vole un peu partout en Europe et en Afrique. Le pilote s’envole vivre au Bahreïn pendant deux ans avant de partir au Qatar : “J’allais là où il y avait les postes. Et Air Calin, c’est un peu comme Air Tahiti Nui, les postes, il n’y en a pas beaucoup. Et je voulais faire mon expérience à l’international. J’ai découvert plein de pays”.

Manatea continue son périple en passant par la Géorgie et le Sri Lanka où il restera trois ans et où il devient papa. Puis il part à Hong Kong où il pilote des Airbus A330 et A350 de plus de 300 passagers : “Partout où j’allais, c’était vraiment une culture différente. J’ai appris à connaître les différentes cultures et c’était bien. Cela m’a enrichi”. Au gré de ses voyages, Manatea nourrit également son goût pour la cuisine, déjà présent dans son enfance avec une maman souvent aux fourneaux : “Au Sri Lanka, j’ai appris à cuisiner tout ce qui est indien. À Bahreïn, c’était tout ce qui est houmous, tzatziki… c’est ce que je mangeais le plus. Et tous mes collègues d’origine arabe, quand j’allais chez eux, c’est ce qu’ils me préparaient”. Après ses années passées à Hong Kong, Manatea ressent un manque de cette cuisine : “J’ai essayé de reproduire les recettes. Je les faisais goûter à des amis tahitiens et ils ont bien aimé. J’ai donc décidé que j’allais me spécialiser dedans. Mais aussi parce que c’est 100% végétarien, et cela attire une nouvelle clientèle. (…) J’ai eu un coup de cœur pour cette cuisine que je ne connaissais pas avant d’arriver à Bahreïn. À New York, les gens proposent dans la rue des hot-dogs, et là ce sont les pains avec le houmous”.

Arrivée de la Covid et départ pour Tahiti

C’est en octobre 2020 que la Calédonien débarque de Hong Kong à Tahiti : “Il y a un an, la compagnie aérienne pour laquelle je travaillais a commencé à ne plus aller très bien. J’avais un mois de travail, un mois sans, un mois de travail, un mois sans… et avec une perte de salaire évidemment. La vie à Hong Kong étant très chère, je ne pouvais pas y rester avec ma famille. Rien que l’école des enfants, je payais 350 000 Fcfp par mois, et mon loyer était de 800 000 Fcfp…”. Les frontières calédoniennes étant fermées, Manatea ne pouvait pas y rentrer puisque travaillant un mois sur deux à Hong Kong : “Je ne pouvais pas rentrer et sortir etc. Car une fois que tu rentres en Nouvelle-Calédonie, tu restes sur place. Alors que Tahiti, c’était plus ouvert à tout le monde, c’est pour ça que je suis venu”. Et le fenua ne lui était pas inconnu étant déjà venu en escale et ayant croisé pas mal de Polynésiens sur ses routes : “La mer me manquait trop. J’avais deux choix : soit la France soit Tahiti. Tous les autres pays étaient fermés aux étrangers en raison du Covid”. Ne pouvant aller en Calédonie, et ayant plus de connaissances à Tahiti, il opte donc pour le fenua.

À Tahiti, Manatea se rend un mois sur deux à Hong Kong avant de perdre son emploi en septembre dernier. Après six ans à Hong Kong, c’est un chapitre qui se termine et un autre qui s’ouvre. Le passionné d’aéronautique qui est également un passionné de cuisine décide d’embarquer cette fois ces passagers dans un vol culinaire : “Ma vie à Tahiti, c’est un bonheur, ça m’avait manqué, le fait de revenir près de la mer, de voir mes enfants aller à la plage…”.

Embarquement immédiat pour “Mezze du fenua”

Ayant perdu son emploi, le jeune homme rebondit vite et décide de lancer “Mezze du fenua”. Lui qui tenait déjà la page Cuisine calédonienne sur Facebook suivie par plus de 70 000 personnes, opte cette fois pour une cuisine aux saveurs de ses voyages. Au départ, il faisait des plats calédoniens qu’il vendaient via sa page Facebook : “Cela devenait compliqué, il fallait un laboratoire… alors que pour la cuisine végétarienne, pas besoin. Les conditions sont plus souples. On peut cuisiner de chez soi. (…) Je ne voulais pas faire du végétarien qu’on trouve ici, je voulais faire quelque chose que l’on ne trouve pas”.

(Crédit photo : Thomas Chabrol / TNTV)

Il se lance en septembre et le succès est fulgurant, étant le seul sur Tahiti (il existe un autre traiteur libanais, mais à Moorea) : “Je ne m’attendais pas à ce que ça décolle aussi vite ! Surtout que les gens mangent plus du poisson cru, des steaks frites….Mais je me dis que j’allais quand même tester, car le changement ça plait aussi. J’ai mis un message Facebook, et là, les messages ne cessaient d’arriver, j’étais complet tous les jours”. Aujourd’hui, celui qui s’est reconverti traiteur est ravi : “J’adore ce que je fais et je pense que ça se ressent dans ma cuisine. Je fais tous mes plats avec amour. (…) Tous les légumes sont locaux, et pour les épices, les huiles d’olives, la pate de sésame… c’est un importateur de produits libanais ici”. Manatea propose des plateaux d’assortiments (d’où le nom “Mezze”) de houmous de pois chiches, de betteraves, de poivrons… du tzatziki ou encore de la salade grecque.

Des plats à partager, des plats faits avec amour : “Le métier de pilote est très carré, tu emmènes des passagers de A à B, et tous les gestes sont pareils et écrits : ce qu’il faut faire pour décoller un avion, le faire atterrir, la météo… il n’y a pas de créativité. Les passagers sont contents, ils arrivent en vacances et voilà. Merci au revoir. Alors que la cuisine, tu inventes, tu recrées, et si les gens aiment, cela veut dire qu’ils aiment ce que j’ai fait. Ce que j’aime bien, c’est que les gens sont reconnaissants envers ma cuisine et ma façon de faire, alors que pilote, ce n’est pas ma façon de faire, c’est juste un bouquin que je suis“.

Pour autant, Manatea ne compte pas abandonner son métier de pilote et aimerait retourner vivre en Europe : “Mon rêve, c’est toujours d’être pilote. Si Air Tahiti Nui me propose une place, bien-sûr que je ne dirai pas non, mais je sais que ça ne se fera pas, car il y a beaucoup de Tahitiens qui ont perdu leur travail et qui sont qualifiés sur les avions qu’ils ont, et moi je suis plus qualifié sur un autre type d’avion. Je sais que ma vie à Tahiti est temporaire. Je suis trop jeune pour abandonner le métier de pilote, je n’ai pas fait toutes ces études pour arrêter, et cela a coûté cher. J’adore mon métier de pilote. J’aimerai piloter et avec l’argent que je gagne, ouvrir mon restaurant et le faire gérer par quelqu’un”.

Bientôt un restaurant libanais à Tahiti

En effet, le pilote et traiteur a pour projet d’ouvrir un restaurant à Tahiti. Ses grands-parents tenaient d’ailleurs des restaurants. Mais pas question pour Manatea d’ouvrir un restaurant sur le Caillou : “En Nouvelle-Calédonie, il y a déjà 5-6 restaurants tenus par des vrais libanais”. Alors qu’à Tahiti, il n’y en a pas…

“Mon rêve ultime, c’est d’être pilote de ligne et d’avoir mon restaurant.”

Manatea Kiaora

En tous les cas, ce n’est pas la crise liée à la Covid qui va freiner Manatea : “C’est un vrai projet, la crise ne m’effraie pas. J’ai déjà l’argent qu’il faut pour l’ouvrir. J’ai tous mes plans, j’ai beaucoup travaillé dessus, mais j’attends d’abord de retrouver mon travail de pilote et ensuite je me lancerai. Mais je n’aimerai pas le faire tout seul, il faut que je trouve quelqu’un encore”. Car pour le moment, il fait tout tout seul : “J’espère peut-être, un jour, avoir des employés”.

Et si Manatea a un conseil à ceux qui souhaiteraient se lancer, c’est de foncer : “il ne faut pas hésiter à se lancer, mais il ne faut pas qu’ils fassent la même cuisine que moi” plaisante-t-il.

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Calédonie : les dirigeants économiques pour le maintien du référendum au 12 décembre

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“La Nouvelle-Calédonie ne peut se permettre un report du référendum en 2022, il doit se tenir à la date prévue car la démocratie est plus forte que la pandémie”, ont déclaré à la presse les responsables de NC Eco, qui rassemble les principales organisations patronales et artisanales, ainsi que les chambres consulaires.

Ils s’exprimaient après que les indépendantistes du FLNKS ont annoncé la semaine dernière leur choix de ne pas participer à ce troisième scrutin référendaire en raison de l’épidémie de Covid-19, qui frappe l’archipel et empêche selon eux “une campagne équitable”.

Alors que l’économie souffre de “cette longue période d’incertitude institutionnelle”, NC Eco a souligné qu’entre 2016 et 2020 “l’emploi salarié avait baissé de 10%, de 40% dans le BTP et que chaque année 2 000 personnes quittent le territoire”. 

Les différentes mesures de confinement, en vigueur depuis le début de l’épidémie le 6 septembre, ont encore fragilisé les entreprises, déjà impactées par deux précédents confinements lors de soupçons d’introduction du virus dans l’archipel.         

Restée longtemps exempte de Covid, la Nouvelle-Calédonie subit une violente première vague qui a fait jusqu’ici 261 morts.         

Pointant l’absence de réformes, NC Eco a diffusé un manifeste fondé sur “8 piliers” tels que l’accès à l’éducation, le droit à la santé ou le respect des cultures et a adressé un courrier aux partis politiques pour “obtenir des réponses sur les conséquences du oui et du non” à l’indépendance sur l’économie.

“On a besoin de visibilité, de pouvoir se projeter alors que la Nouvelle-Calédonie est mourante. Il faut arrêter d’éviter le débat sur les questions économiques fondamentales”, a déclaré Mimsy Daly, présidente du Medef de Nouvelle-Calédonie.

Récemment en visite à Nouméa, Sébastien Lecornu, ministre des Outre-mer, avait répété que “seule une épidémie hors de contrôle” pourrrait entraîner un report du dernier référendum de l’accord de Nouméa (1998). Une décision devrait être annoncée d’ici le 10 novembre.

Les 4 novembre 2018 et le 4 octobre 2020, les Calédoniens avaient rejeté l’indépendance à 56,7% puis 53,3%.

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Cyclone : risque faible à modéré pour une saison des pluies plutôt sèche

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La saison des pluies devraient être plutôt timide cette année. Météo-France Polynésie annonce un épisode de sécheresse persistant dans certains archipels où les pluies sont rares depuis presqu’un an : “on continue encore de prévoir de la sécheresse sur les Marquises et les Tuamotu du Nord donc ça peut poser un problème sur la gestion de l’eau sur ces zones, et notamment sur les feux de forêts”, explique Victoire Laurent, climatologue à Météo-France Polynésie. Sur la Société, les Tuamotu Centre et Sud, les précipitations devraient être légèrement en-dessous de la moyenne. Seuls les Australes auront droit à une saison des pluies chargées.

Cette saison chaude moins humide qu’à l’accoutumée s’explique par une “distribution des précipitations qui a changé”. “On peut avoir une longue période de sécheresse et pendant un court lapse de temps, il va y avoir toutes les précipitations d’un mois ou de deux mois qui vont tomber sur une très courte durée”, détaille Victoire Laurent.

Quant aux risques cycloniques, ils restent peu élevés sur les Marquises, la Société et les Tuamotu-Nord et modérés sur les Australes et les Gambier. “On a plus d’inquiétudes notamment pour le mois de février. Comme on revient sur des conditions normales, ça veut dire que c’est un mois de février où on peut potentiellement avoir un risque de phénomène cyclonique sur les îles situées au Sud de la Polynésie”, avance Victoire Laurent.

(crédit image : Météo-France Polynésie)

Mais même si le risque de cyclone reste faible à modéré, la vigilance est toujours de mise comme le rappelle le commandant Pierre Michel, officier chargé de la défense civile, des risques majeurs et de la gestion de crise à la direction de la Protection civile du haut-commissariat : “de simples pluies tropicales peuvent avoir des effets très importants donc on est vigilants durant toute la saison. Et de toute façon, on part d’un principe : c’est que le risque nul n’existe pas”.

Malgré des prévisions de Météo-France plutôt rassurantes, la protection civile reste ainsi prête à intervenir en cas de menace. Si les curages des rivières et embouchures ont commencé en octobre en prévision d’éventuelles crues et inondations, l’hélicoptère Dauphin les surveille également de près…

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L’artisanat reprend timidement ses droits

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Elles sont une quinzaine d’artisanes spécialisées en couture, tressage ou encore dans la fabrication de bijoux de coquillage à avoir l’opportunité d’exposer et vendre leurs produits. Une exposition dont la tenue était encore incertaine la semaine dernière mais qui représente aussi une aubaine pour la dizaine de stagiaires bénéficiant du dispositif de convention d’accès à l’emploi (CAE). Parmi eux, des jeunes apprenties comme Régina : “Je ne connaissais rien du tout. L’artisanat, ce n’est pas mon truc. Mais depuis que j’ai commencé, ça va, je commence à aimer”.

(crédit photo : Tahiti Nui Télévision)

Raymonde Lenoir, elle aussi bénéficiaire d’un CAE, est en pleine reconversion : “je ne suis pas venue ici pour les sous. Je veux apprendre. J’ai appris dans le fa’a’apu, et maintenant je veux apprendre l’artisanat”.

(crédit photo : Tahiti Nui Télévision)

Ces produits, pour la plupart, ont été confectionnés durant la période de confinement. D’autres articles sont en cours de fabrication dans l’attente des grandes expositions de fin d’année. Le salon artisanal de Faa’a se termine quant à lui le 6 novembre.

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La TEP, fer de lance des énergies renouvelables

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Après la sortie officielle d’EDT de son capital, la TEP en charge du transport électrique peut désormais mener son rôle d’arbitre dans le secteur énergétique. Présente uniquement sur Tahiti, la TEP qui est encore méconnue du grand public est pourtant un maillon essentiel dans la politique de transition énergétique. Et pour ce faire, elle a lancé depuis quelques années un programme ambitieux de modernisation et de sécurisation de son réseau. “Ces programmes qui représentent plus de 11 milliards d’investissement et qu’on mène depuis 2017 avec la boucle nord en 90 000, et le passage en exploitation 30 000 des réseaux du sud. Il y a aussi un projet de nouveau poste TEP à Outumaoro pour répondre aux perspectives de développement de cette zone avec le projet du village tahitien” explique Hervé Dubost-Martin, président-directeur général de la TEP.

Cette société d’économie mixte détenue désormais à 90% par le Pays et est sera le fer de la lance de la transition énergétique vers une meilleure pénétration des énergies renouvelables. Elle devra de ce fait accompagner le Pays dans son projet de fermes solaires qui devraient doubler cette production mais aussi dans le développement de l’hydroélectricité : “favoriser les énergies renouvelables, faire évoluer le mixte énergétique de la Polynésie française avec plus de solaire, ça c’est déjà une orientation clairement arrêtée. Je crois que le gouvernement travaille aussi à une relance raisonnée de programme hydroélectrique. On sait qu’il y a une potentiel complémentaire de développement”.

Des pistes encore insuffisantes pour atteindre les premiers objectifs de 75% d’énergies vertes en 2030 : “75% en 2030, cela parait difficile, mais 50%, ça reste à mon avis un objectif atteignable”.

Et pour atteindre ces objectifs vertueux pour la planète et accessoirement pour le budget énergétique des foyers polynésiens, une meilleure maitrise de la consommation est essentielle. “Tout le monde a intérêt à ce que les pointes soient moins élevées, et à ce que les consommations baissent. Je pense que les gens ne s’en rendent pas compte. Je pense qu’il y a encore beaucoup de gens qui ont des vieux frigos, des vieilles machines à laver, des vieux engins, des ampoules qui ne sont pas basse consommation, et qui ne les remplacent pas car ils ont l’impression de faire des économies en les faisant durer plus longtemps, et ils ne se rendent pas compte qu’en 3 mois de factures électriques quasiment, ils pourraient se payer un nouvel appareil” indique le P.-D. G.

Avec un chiffre d’affaires annuel de 1,3 milliard de Fcfp et ses 35 ans d’expérience, la TEP et ses 40 collaborateurs devraient permettre à la Polynésie de rattraper son retard en ouvrant un nouvel horizon aux énergies renouvelables.

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Nouvelle-Calédonie : le gouvernement “vigilant” face aux ingérences étrangères

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Les ingérences “conventionnelles, classiques”, sont “surveillées, documentées par les services de l’État compétents sur ce sujet”, “avec deux vigilances particulières : le dossier du nickel, et les anti-vax qui peuvent faire l’objet de récupération ou d’instrumentalisation venues de l’étranger”, a expliqué le ministre répondant à une question du sénateur PS de Charente-Maritime Mickaël Vallet.

Selon M. Lecornu, “les circonstances ont bien changé depuis 1988 où les accords de Matignon-Oudinot s’étaient scellés dans une guerre froide qui, au fond, regardait peu le Pacifique sud”. “Le constat a d’autant plus changé que le corps électoral est restreint, que 9.000 voix d’écart entre le oui et le non lors du deuxième référendum (en 2020) rendent donc cette question des ingérences, des manipulations éventuelles, étrangères, étatiques mais aussi non-étatiques (entreprises, organisations non gouvernementales) particulièrement prégnante, et donc bien sûr nous sommes vigilants”, a-t-il souligné. “La vraie nouveauté pour ce référendum, ce sont bien sûr les réseaux sociaux et la surveillance du numérique”, a ajouté le ministre.

Le SGDSN (Secrétariat général de la défense et de la sécurité nationale, NDLR) s’est doté d’une cellule qui tentera de pister d’éventuelles manipulations numériques, et “on en tirera aussi des conclusions pour l’élection présidentielle”, a aussi affirmé M. Lecornu,  précisant que “l’autorité judiciaire sur place à Nouméa sera amenée également à surveiller de près”.

Le ministre a par ailleurs assuré que les préparatifs du référendum sur l’indépendance du 12 décembre se poursuivaient. Les indépendantistes du FLNKS ont appelé le 21 octobre à la “non participation” au scrutin, demandant son report en 2022 à cause de l’épidémie de Covid-19.

La préparation se poursuit, a souligné M. Lecornu, “avec, bien sûr, une inconnue, même si nous la surveillons chaque jour, c’est la situation sanitaire (…) Nous serons amenés, sous l’autorité du Premier ministre, à établir aussi une situation sanitaire et la clarifier dans les semaines qui viendront”.

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L’OMS surveille un sous-variant du variant Delta du coronavirus

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“Une augmentation de la transmission de la séquence AY.4.2 est observée depuis juillet”, indique l’OMS dans son point hebdomadaire sur la pandémie.

La lignée comporte trois mutations supplémentaires par rapport au variant Delta original, dont deux sur la protéine spike – la partie du virus qui s’accroche aux cellules humaines.

Des séquences AY.4.2 ont été téléchargées dans la base de données mondiale GISAID depuis 43 pays. 93% provenaient du Royaume-Uni, où une augmentation graduelle dans la proportion de nouveaux cas est constatée : cette lignée représentait 5,9% de tous les cas de variant Delta signalés au Royaume-Uni durant la semaine commençant le 3 octobre.

“Des études épidémiologiques et en laboratoire sont en cours” pour établir si AY.4.2 est plus contagieuse ou affaiblit les anticorps, selon l’OMS.

La pandémie de Covid-19 a fait plus de 4,96 millions de morts depuis la détection du virus en Chine fin 2019, selon un bilan de l’AFP établi à partir de sources officielles. Au total, plus de 244 millions de cas ont été recensés.

La semaine dernière, le nombre de nouveaux cas a grimpé de 4% par rapport à la semaine précédente, avec 2,9 millions de nouvelles contaminations enregistrées. L’Europe est la seule région du monde à signaler une augmentation.

Le nombre total de décès a augmenté de 5%, à plus de 49 000 morts.

Parmi les nouvelles contaminations, la proportion des moins de 25 ans augmente depuis début juillet, en particulier en Europe et dans l’ouest du Pacifique. La raison pourrait être que les personnes plus âgées sont plus vaccinées, que les jeunes ont plus de contacts sociaux, ou que le virus circule dans les écoles alors que les cours en présentiel reprennent progressivement, explique l’OMS.

L’organisation dispose de statistiques en fonction du genre des malades, portant sur une partie seulement (123 millions) des cas recensés de Covid.

Parmi ces cas, 51% étaient des femmes, mais les hommes représentent 58% des décès. 

Le taux de décès des plus de 65 ans s’est aussi effondré depuis septembre 2020, probablement à cause de la vaccination et d’une meilleure prise en charge clinique des malades, selon l’OMS.

Aujourd’hui, 47% de la population mondiale a reçu au moins une dose de vaccin contre le Covid-19, précise l’OMS.

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Marché de Papeete : les mini floralies du 28 octobre au 1er novembre

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À l’occasion de la Toussaint, la ville de Papeete organise la deuxième édition des mini floralies du marché municipal Mapuru a Paraita du 28 octobre au 1er novembre 2021.

En raison du contexte sanitaire actuel, et comme en 2020, l’événement sera de moindre envergure qu’à l’accoutumée, mais il est tout de même maintenu afin de soutenir les fleuristes :
– jeudi 28 octobre et lundi 1er novembre de 5 h 30 à 18 heures ;
– vendredi 29 et samedi 30 octobre de 5 h 30 à 20 heures ;
– dimanche 31 octobre de 4 h 30 à 18 heures.

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