Le quai flambant neuf de Papeava a été inauguré ce mardi matin à Fare Ute. L’infrastructure, qui vient d’être achevée, comprend un quai de 40 mètres de long, de 5 mètres de tirant d’eau et de 800 m² de terre-plein. Elle a nécessité 3 ans de travaux et représente un investissement de 256 millions de Fcfp, sur les fonds propres du port autonome de Papeete.
Ce quai, configuré spécialement pour accueillir des thoniers, sera géré par la société du Port de Pêche de Papeete (S3P). La réalisation de ce projet s’avère nécessaire pour le bon fonctionnement de la filière de la pêche locale, puisque ce quai facilitera le débarquement de poissons de plus de 200 pêcheurs locaux.
La structure fait office de prélude au nouveau port de pêche de Papeete. Son extension vers l’Est viendra compléter le quai existant et permettra un approvisionnement par l’ensemble de la flottille de pêche locale.
Dans le contexte actuel de moindre pression sur les établissements de santé et de baisse continue du nombre de nouvelles contaminations sur le territoire, les autorités de l’État et du Pays ont décidé de poursuivre la levée progressive des mesures de protection sanitaire.
Ainsi, en accord avec le Pays (ministère de la santé), par arrêté du 13 mai 2022, le Haut-commissaire de la République en Polynésie française a levé l’obligation de présenter un pass sanitaire dans les établissements de santé qui y étaient encore soumis (hôpitaux, cliniques…).
À compter du 18 mai prochain, il ne sera plus nécessaire de se munir d’une preuve vaccinale, d’un test négatif ou d’un certificat de rétablissement pour se rendre dans ces établissements. Le port du masque reste toutefois obligatoire dans les locaux fermés.
De manière générale, le masque reste un outil efficace pour prévenir la transmission du Covid-19 et pour protéger les personnes fragiles, au même titre que les autres gestes barrières comme l’aération des lieux clos, le lavage fréquent des mains.
C’est dans ce contexte d’amélioration encourageante de la situation épidémique sur le territoire que cet assouplissement s’inscrit en cohérence avec la stratégie de l’État et du Pays visant à adapter le dispositif à des mesures proportionnées au risque sanitaire.
La mission du Groupe d’intervention expéditionnaire 3 est de fournir une expertise amphibie et un personnel déployable pour les opérations de combat et de contingence à l’appui de la stratégie maritime américaine.
Le président Edouard Fritch s’est félicité de la participation importante des forces armées américaines à l’exercice Marara 2022 qui marque la réaffirmation de la présence américaine dans la région Pacifique et témoigne de son engagement contre toutes les formes de menaces qui peuvent peser sur la région.
Le Contre-amiral Baze a souligné l’importance de la coopération avec les marines française et australienne afin d’augmenter la connaissance et la maitrise du domaine maritime dans le Pacifique avec une perspective à long terme. Il a également confirmé le soutien aux pays insulaires de la région dans les domaines de la sécurité, des secours aux sinistrés lors de catastrophes climatiques et de la lutte contre le trafic des drogues et la pêche illégale.
Le Contre-amiral Baze a pris note du travail du Pacific Fusion Center basé à Vanuatu qui a pour rôle principal de soutenir les pays membres du Forum des îles du Pacifique dans l’analyse et l’évaluation stratégique afin d’éclairer la prise de décisions et renforcer les réponses nationales, sous-régionales et régionales aux menaces et vulnérabilités communes en matière de sécurité.
Enfin, il a été abordé le souhait de l’ouverture d’une représentation diplomatique américaine en Polynésie française, aux côtés de celles de l’Australie et de la République Populaire de Chine, afin de faciliter la coopération et de renforcer les relations avec cet important partenaire économique et grande puissance historique.
La commission du logement, des affaires foncières, de l’économie numérique, de la communication et de l’artisanat, a créé lors de sa réunion du 8 avril 2022, une mission d’information relative à l’accès aux archives publiques de la Polynésie française, notamment en matière de recherches historiques et foncières.
Les usagers polynésiens sont souvent confrontés à des difficultés parfois insurmontables pour accéder, consulter et obtenir la reproduction d’archives publiques relevant d’entités de l’État et/ou du Pays. Elles concernent notamment leurs besoins de recherches foncières, généalogiques, de filiation et d’état-civil auprès du service du patrimoine archivistique et audiovisuel de la Polynésie, de la direction des affaires foncières, des services de l’état-civil, du greffe du tribunal de première instance de Papeete et des archives nationales des outre-mer d’Aix-en-Provence. Il en est de même pour les besoins en matière de recherches historiques et universitaires des étudiants et chercheurs.
La mission d’information nouvellement créée s’attachera notamment à dresser un état des lieux relatif à l’accès aux archives publiques de la Polynésie française, identifier les freins et obstacles auxquels les usagers et professionnels sont confrontés et émettre des recommandations permettant de faciliter l’accès, la consultation et la reproduction des archives publiques par tous.
Dans ce cadre, les rapporteures de la mission, Éliane Tevahitua et Béatrice Lucas souhaitent donner la parole aux publics concernés afin de leur permettre de s’exprimer sur leurs difficultés d’accès aux archives lors de recherches foncières et d’état-civil et de recueillir leurs doléances.
Une consultation citoyenne en ligne est donc ouvertedu 17 mai au 17 juin 2022.
Chacun dans son domaine ces experts, spécialistes de la codification et des finances publiques, ont été mandaté par la Direction générale des Outre-mer pour accompagner le Pays en matière de techniques de codification dans le domaine du droit des finances publiques.
La mission est composée de Jean-Pierre Balcou, sous-directeur des affaires juridiques et institutionnelles à la Direction générale des Outre-mer du ministère des Outre-mer, de Marine Galles-Melo, administratrice des finances publiques au Ministère du Budget et des comptes publics, d’Elisabeth Catta, magistrate honoraire et d’Alexandre Delliaux, informaticien et expert des bases de données numériques.
La venue de ces spécialistes est la concrétisation d’une demande formulée par le Gouvernement de la Polynésie française auprès du ministère des Outre-mer dans le cadre de la création d’un code des finances publiques de la Polynésie française regroupant les règles de droit polynésien applicables au Pays et à ses établissements publics.
Le code des finances publiques est un projet ambitieux, commencé il y a plus d’un an et porté par la direction du budget et des finances, dans le cadre de la réforme de la gestion des finances publiques ; il a pour double objectif de moderniser et d’accroitre la lisibilité du droit en la matière.
Les pagaies sont levées : c’est le signal qui donne l’autorisation aux pirogues de franchir la passe Te ava Moa. Hokulea et Hikianalia reviennent après 5 ans d’absence, dans le berceau de la culture polynésienne.
“Lorsque les pagaies sont dressées, c’est un signe d’acceptation. Là ils peuvent entrer, explique Tilly Smith, maitre de cérémonie La deuxième situation se pose au niveau de Taura’a a tapu, sur cette plage où ils sont accueillis et ensuite, la dernière bien sûr, sur le marae Taputapuatea, c’est la plus importante. On a pu faire des échanges.”
Orero, himene et offrandes… L’île sacrée est heureuse d’accueillir les cousins du Pacifique. “C’est la première fois. Il a fallu que j’ai la quarantaine pour assister à ce genre d’événement et y participer”, se réjouit un habitant.
Ce retour aux sources est symbolique. L’équipage vient demander la bénédiction des tupuna pour effectuer l’expédition Moananuiakea qui démarre en 2023. Un voyage transpacifique pour rencontrer les peuples du triangle polynésien… “Si nous avons la bénédiction des ancêtres et qu’ils nous autorisent à prendre à bord des va’a des pierres du marae et quitter la passe Te ava moa, là on pourra dire que Moananuiakea commence vraiment”, détaille le navigateur Nainoa Thompson.
L’échange de pierres terminé, les délégations se sont réunies autour d’une cérémonie de Kava, comme pour sceller un pacte, celui d’un retour au pu fenua, après la grande traversée…
C’est confirmé, 27 candidatures ont été validées par le bureau de la réglementation et des élections du haut-commissariat. Parmi les candidats, des personnes connues de la scène politique locale qui avaient déjà annoncé leur candidature, mais aussi des “outsiders”. On compte 9 candidats dans la première circonscription, 10 dans la deuxième et 8 dans la troisième.
Les faits se sont déroulés hier mardi dans l’après-midi au niveau du dispensaire de Tiarei, sur la route de ceinture au PK 28,6. Plusieurs individus s’alcoolisaient, lorsque deux d’entre eux, des habitants du quartier âgés d’une cinquantaine d’années pour l’un et d’une vingtaine d’années pour l’autre, en sont venus aux mains. Le plus âgé est décédé. Les secours ont été prévenus vers 16 heures.
L’auteur des coups et trois autres individus présents au moment des faits ont été embarqués par les forces de l’ordre. Une procédure pour meurtre a été ouverte par la gendarmerie. Une personne placée en garde à vue. Selon un proche de la victime, une autopsie doit être menée avant de rendre le corps à la famille dans les 8 prochains jours.
Projections, débats et animations mardi soir sur le site de Outuarea pour célébrer l’anniversaire de la réinscription de la Polynésie sur la liste des pays non autonome établie par l’ONU. Environ 300 militants indépendantistes venus de tout Tahiti étaient au rendez-vous.
Les militants ont notamment échangé sur le thème des ressources marines mais aussi au sujet des législatives.
Cette nouvelle édition est née d’une convention de partenariat entre les professionnels de la filière horticole et la chambre de l’agriculture et de la pêche lagonaire (CAPL).
C’est au travers d’un programme d’animations sur site, que le grand public pourra apprécier les efforts réalisés de concert par les services de la chambre et les producteurs, grâce à la synergie de leurs compétences et de leurs expériences propres toujours portée vers un développement qui se veut durable, économiquement rentable et socialement intégré.
“Vous allez peut-être bientôt participer à l’instauration de nouvelles lois pour les Français. Vous ne devrez pas pour autant oublier que votre rôle sera aussi de veiller à l’application des lois existantes”, prévient l’association Te Ora Hau qui oeuvre contre les nuisances sonores.
“Des règles existent, à travers des arrêtés municipaux, une « loi du Pays » qui a instauré le « Code de l’Environnement », mais force est de constater que les forces de l’ordre ont toutes les peines du monde à faire respecter cette réglementation, et à faire appliquer les sanctions prévues par le Code pénal, très souvent par manque d’instructions précises des élus, faute de volonté politique”, relève l’association qui espère un soutien des futurs députés polynésiens dans son combat.
L’association présidée par Roland Garrigou alerte sur les effets de ces nuisances sur la santé de la population parlant même de “dépressions dues à des agressions sonores” et de bagarres consécutives à des nuisances sonores.
Le premier tour des législatives aura lieu le 4 juin en Polynésie.
L’édition 2021 avait été reportée. Cette année, la Tahiti Fashion Week se tiendra au mois de juin. Au programme : trois soirées. Les soirées Moana auront lieu les 8 et 9 Juin. Deux heures de défilé de créateurs sont prévues chaque soir.
La soirée Poerava se déroulera le 10 juin. C’est durant cet évènement que les grandes gagnantes du concours de mannequins, désignées par l’agence Brave Model Management seront connues.
Cette semaine, les organisateurs de la Tahiti fashion Week ont révélé les visages des 16 candidates au concours Brave Model Management. L’agence Italienne de mannequins et de célébrités créée en 2001 a acquis une réputation internationale.
Parmi les gagnantes des éditions précédentes du concours : Tia Wan dont la carrière a décollé. À son actif : plusieurs défilés pour de grandes marques et une campagne Valentino avec Lady Gaga notamment.
Pour sa soirée de clôture, la Tahiti Fashion Week accueillera en tant que guest Olivier Theyskens, célèbre créateur Belge.
À la suite de la pandémie mondiale de la Covid 19 et depuis la guerre en Ukraine, qui impactent considérablement les échanges économiques mondiaux, le président Edouard Fritch, a été sensibilisé par les importateurs et les acconiers au problème du fret maritime, aux coûts et aux retards importants dans l’acheminement des conteneurs ; une situation qui pèse lourdement sur l’économie polynésienne. Le Président a rencontré les entreprises, les commerçants et les professionnels du fret maritime, pour les écouter et comprendre leurs difficultés, afin d’essayer de trouver des solutions. Il le fera encore demain jeudi en rendant visite à des entreprises et des importateurs de Fare Ute. C’est dans cette démarche que s’inscrit la visite actuelle de l’ancien Vice-premier ministre de Nouvelle Zélande et ancien ministre des Affaires étrangères, Winston Peters, qui a été invité par le Président. Avocat d’origine Maori, homme politique de premier plan, ami de longue date de la Polynésie française, monsieur Peters est resté très influent dans le secteur du commerce et des ports en Nouvelle Zélande. C’est à ce titre que son expertise a été souhaitée.
Après une première prise de contact avec le président Edouard Fritch, monsieur Winston Peters, a rencontré lors de deux séances de travail organisées à la présidence, les agents maritimes puis des importateurs pour débattre des problèmes d’acheminement des containers au départ des ports d’Auckland et de Tauranga. Les difficultés rencontrées par ces opérateurs, essentiels à nos importations de Nouvelle-Zélande, ont également été évoqués, notamment les délais de traitement relativement longs de manutention des containers, en particulier lorsque les conteneurs contiennent des produits périssables (Viandes et Fruits) et qu’ils sont bloqués sur les Quais à Auckland. Ceci représente un véritable casse-tête.
Au cours de cet échange fructueux, M. Weston Peters a pu être sensibilisé sur ce sujet important d’approvisionnement de nos iles sachant que près de 50 % des 45.000 containers qui arrivent chaque année dans le port de Papeete viennent ou transitent par ceux de Nouvelle-Zélande. Monsieur Winston Peters a bien pris note des préoccupations qui ont été formulées et il sera notre interprète auprès des autorités portuaires et politiques de son Pays pour étudier ensemble des pistes d’amélioration et de réduction des délais d’acheminement.
A la veille de son retour vers la Nouvelle Zélande, le président Edouard Fritch, accompagné du Vice-président Jean Christophe Bouissou, du ministre des Finances et de l’Économie, Yvonnick Raffin, du ministre des Grands Travaux en charge des ports, René Temeharo, du ministre de la Jeunesse et de la Prévention, Naea Bennett, et du conseiller Claude Periou, a reçu monsieur Winston Peters pour faire le point sur ses échanges avec les professionnels polynésiens, et dessiner les pistes de solutions qui pourraient être envisagées en partenariat avec son Pays.
Très attendu, après deux ans d’interruption, cet événement, très couru par la communauté polynésienne, mais aussi par de nombreux métropolitains, a connu une belle fréquentation dès le premier jour.
La ministre de l’Education, Christelle Lehartel, en mission dans l’hexagone, s’est rendue à l’occasion sur le site. Elle a pu rencontrer les 25 exposants présents : artisans et entreprises tant dans le domaine de la confection textile, de la production de jus de fruit et de rhum, que dans la vente de produits cosmétiques, de bijoux et de coquillages. Les ventes à emporter sur réservation sont aussi organisées et rencontrent un franc succès.
Le monoï de Pacifique sud ou de Tiki Tahiti, les perles d’Oz Tahiti, Tahiana Perle ou encore Terre d’Iris, les bougies parfumées de Maohi Candle, les cosmétiques naturels de VD Tahiti, pour ne citer que ces produits, côtoient les productions de Tamure Rhum, ainsi que de nombreuses créations d’artisans.
Parmi ces créateurs, nous pouvons citer les associations Te Ramepa Ora et A Tauturu Ia Na, qui œuvrent tant pour les malades polynésiens à Paris et en Province. Caroline Tang a tenu à les associer pour qu’ils trouvent de nouveaux moyens de réaliser leurs projets futurs.
« En organisant un tel événement, mon objectif est de séduire les Français de métropole pour qu’ils aient envie de venir visiter notre Fenua. Je n’oublie pas que la promotion fait partie des missions de la Délégation de la Polynésie française à Paris. Et ce marché polynésien est un excellent moyen d’atteindre nos objectifs » a indiqué la Déléguée de la Polynésie française, Caroline Tang.
Soutien de la Délégation aux associations
Même démarche de soutien vis-à-vis de l’association des Etudiants de Polynésie française (AEPF), qui s’est vu confier la responsabilité de gérer le stand « livres » qui accueille trois éditeurs dont Vendémiaire et l’Harmattan. Ces maisons d’édition, qui ont pignon sur rue, ont accepté de verser la part « libraire » aux étudiants, soit environ 30% de prix de vente de chaque ouvrage. Samedi, deux dédicaces sont prévues : celle de l’universitaire Alexandre Juster pour trois de ses récents ouvrages dont « L’histoire de Tahiti en 101 dates », et celle de Christian Jamet qui présentera son livre sur Gauguin paru aux éditions Cohen&Cohen.
La journée a été marquée par les performances artistiques d’Aloha Tahiti Show, emmené par l’excellent Teriitehau Taputu.
En fin d’après-midi, la Déléguée de la Polynésie française a fait visiter le marché à Florence Berthout, maire du Ve arrondissement de Paris, charmée par l’accueil polynésien et séduite par la qualité des produits présentés au public.
En soirée, après une inauguration officielle en présence de la Déléguée de la Polynésie française, du Délégué de Wallis et Futuna et de Frank Doucet, producteur de l’exposition « La belle histoire de Tahiti et ses îles », un cocktail a été proposé au public présent.
Ce marché polynésien, est non seulement un moment fort d’échanges pour la communauté polynésienne présente dans l’hexagone, mais aussi une belle occasion de rencontres et de découvertes. Il fermera ses portes ce dimanche 22 mai.
Avant d’exposer son programme face aux riverains du quartier fareroi à Mahina, Jonathan Tarihaa opte pour la méthode populaire du porte à porte. Le capital sympathie, un atout supplémentaire pour convaincre la population de participer à une réunion publique.
Bien connu du côté de la presqu’île en tant que maire délégué de Vairao, le candidat orange propulsé dans la politique par Gaston Flosse veut convaincre les électeurs de Mahina, la plus grosse commune de la 2e circonscription. “Qui aurait cru qu’un homme politique aurait choisi un jeune de la Presqu’île pour être candidat pour la circonscription numéro 2. J’ai 39 ans, j’en suis à ma troisième mandature du conseil municipal de Taiarapu Ouest, et je suis fier de représenter la commune de Taiarapu Ouest dans ces élections législatives.”
Jonathan Tarihaa axe principalement sa campagne autour du statut d’autonomie de la Polynésie et son évolution. Devenir un état souverain associé à la France, c’est la ligne politique du parti orange.“L’autonomie interne est arrivée à son terme. Donc il est important de préparer un statut que nous présentons dans cette élection législative, qui est l’Etat souverain, associé à la France. C’est important d’insister sur ce point puisqu’on considère que la France apporte aussi et on le reconnait, par rapport à nos enfants qui sont à l’école, par rapport à la sécurité, par rapport aux communes.”
Lors de la tournée aux Australes, le candidat a été sollicité sur la thématique environnementale et les enjeux face au réchauffement climatique. “Les problèmes rencontrés aux Australes, on parlait beaucoup de l’érosion. L’érosion, et sur ce point, comment est-ce qu’on peut apporter une réponse, mettre en place un projet de loi.”
Dans la zone urbaine, Jonathan est plus connu pour son implication au sein de l’église protestante. Depuis 16 ans, il préside le mouvement des jeunes. Son parcours s’est construit dans le monde associatif, toujours auprès de la jeunesse puis dans l’enseignement pendant 6 ans.
Pas de répit pour le candidat, après Mahina, direction la côte ouest avec Paea et Papara.
Mardi, Moorea a accueilli les participants au Blue Climate Summit -organisé par Blue Climate Initiative (BCI). Si la matinée a été consacrée à des réunions et des ateliers, l’après-midi a été dédié à des visites dans les différentes structures de l’île proposant des idées innovantes pour l’environnement. Des idées et des solutions, c’est ce qui animent les jeunes ambassadeurs choisis pour ce sommet où ils peuvent s’exprimer et échanger : “On parle du réchauffement climatique, mais aussi de la culture parce qu’on ne peut pas séparer la culture et l’océan. Chez nous, en Polynésie, la terre va avec l’océan. On essaie de leur partager l’amour que le Polynésien porte à sa terre et sa mer” indique Poema Rangivaru-Teavai, ambassadrice BCI.
L’environnement et la culture sont deux éléments indissociables aussi pour Henri Burns. Le champion de MMA fait également partie des ambassadeurs. Il est venu partager ses projets pour la jeunesse : “Les jeunes aiment le combat, donc il faudrait mettre en place le MMA un peu partout et partager les objectifs sur la culture, l’environnement. On a des projets. Il faut écouter la jeunesse. On a des solutions”.
Ces jeunes ambassadeurs du fenua en profitent pour échanger et partager avec la jeunesse venue d’ailleurs. Au total, 16 représentants ont été choisis pour exprimer leurs idées lors de ce sommet : “On peut aider à créer une meilleure société et surtout aider les îles qui sont en première ligne face au changement climatique. Elles sont souvent les grandes oubliées de ce type de sommet. Si on s’écoute les uns les autres et qu’on partage nos connaissances avec le reste du monde, c’est ça qui compte. C’est un catalyseur d’actions”, précise Bodhi Pathl, ambassadeur BCI, originaire de Hawaii.
La jeunesse engagée pour le climat, une fierté pour Hinano Murphy, figure du monde culturel et scientifique de l’île sœur : “C’est une fierté de les voir agir, de les voir interagir avec ces fondations, ces scientifiques ou même des jeunes de leur âge. Ils ont déjà envie de partir et de s’engager dans ces solutions”.
Pour faire entendre la voix des jeunes pour protéger l’avenir de la planète, le Blue Climate Summit représente une belle opportunité. Il s’achèvera ce vendredi par un grand concert pour l’océan place To’ata.
Dans la continuité de l’arrivée des pirogues polynésiennes Hokulea et Hikianalia et de la tenue du Blue Climate Summit (BCS) au fenua, le président du pays, Edouard Fritch, accompagné du ministre de la Culture, de l’Environnement et des Ressources Marines, Heremoana Maamaatuaiahutapu, s’est rendu ce matin, à Raiatea sur le site culturel et historique du Marae de Taputapuātea.
À son arrivée, la délégation a été accueillie par le maire de Taputapuātea, Thomas Moutame et les membres de son conseil municipal. La population s’était déplacée massivement pour assister et partager ces instants uniques.
(Crédit photo : Tahiti Nui Télévision)
(Crédit photo : Tahiti Nui Télévision)
Taputapuātea est le “cœur du monde polynésien, point 0 du Grand Continent Océanique” a souligné le Président. Depuis le 9 juillet 2017, le Marae de Taputapuātea est classé au patrimoine mondial de l’Unesco. Un dossier porté par la Polynésie française, l’État, et la Polynesian Voyaging Society, présidée par Nainoa Thompson, qui été présent aux côtés du président.
Vers 9 heures ce matin, les pirogues doubles traditionnelles Hōkūle’a, Hikianalia et Fa’afaite, ont franchi la passe Te Ava Mo’a, jadis empruntée par les grands navigateurs polynésiens. L’entrée s’est faite dans la tradition et les rites culturels anciens, au son des puet des levées de pales de rame.
Guidés par les anciens jusqu’au mouillage de To’a Hiva, les navigateurs se sont rendus près du rivage pour le rituel du Taura’a-Tapu, lequel permet aux équipages de fouler la terre sacrée de Taputapuātea.Le Tapu étant désormais levé, les équipages ont rejoint les participants du Blue Climate Summit et la communauté de Taputapuātea pour la grande cérémonie de salutations et de bénédictions Fa’atau – arōha sur le grand Marae de Taputapuātea.
(Crédit photo : présidence de la Polynésie française)
(Crédit photo : présidence de la Polynésie française)
(Crédit photo : présidence de la Polynésie française)
(Crédit photo : présidence de la Polynésie française)
(Crédit photo : présidence de la Polynésie française)
(Crédit photo : présidence de la Polynésie française)
(Crédit photo : présidence de la Polynésie française)
(Crédit photo : présidence de la Polynésie française)
(Crédit photo : présidence de la Polynésie française)
(Crédit photo : présidence de la Polynésie française)
(Crédit photo : présidence de la Polynésie française)
(Crédit photo : présidence de la Polynésie française)
(Crédit photo : présidence de la Polynésie française)
(Crédit photo : présidence de la Polynésie française)
(Crédit photo : présidence de la Polynésie française)
(Crédit photo : présidence de la Polynésie française)
(Crédit photo : présidence de la Polynésie française)
(Crédit photo : présidence de la Polynésie française)
(Crédit photo : présidence de la Polynésie française)
(Crédit photo : présidence de la Polynésie française)
Pour les navigateurs hawaiiens de la Polynesian Voyaging Society, ce retour aux sources originelles est à chaque fois un moment fort, empreint d’émotions. Il est la preuve de ce lien éternel tissé à travers le temps, entre les peuples du Pacifique, issus du grand océan “Te Moana Nui O Hiva”.
Des orero, chants et danses, au son des pahu et des pu, ont rythmé ce moment exceptionnel. Une cérémonie haute en couleurs et chargée d’émotions rendue possible grâce aux efforts conjoints du Pays, de la Teti’aroa Society, des associations culturelles et environnementales et de la commune de Taputapuātea.
Pour les participants du Blue Climate Summit, ce passage sur la terre sacrée représente une étape exceptionnelle et symbolique dans l’organisation de ce sommet. La cérémonie de bénédiction des pierres venue d’Aotearoa, de Hawaii et de Tetiaroa scelle les engagements du Pays, du Blue Climate Initiave (BCI), de la Polynesian Voyaging Society et de la Teti’aroa Society en matière de protection durable et de promotion des solutions résilientes face aux menaces écologiques urgentes. Celui que l’on nomme l’Ancien de Taputapuātea, Papa Maraehau, les a ainsi baptisées : Pahaua Ite Tapere, Toatea, et Toauri.
Edouard Fritch a tenu à rappeler “le message de Hokule’a sur les Trésors de notre biodiversité unique et de nos écosystèmes marins. Ce patrimoine naturel exceptionnel est l’emblème de notre Culture et le garant de notre développement durable”.
Lors de l’ouverture du Blue Climate Summit qui s’est déroulée dimanche dernier à la Présidence, Nainoa Thomson avait délivré un message rempli d’optimisme et de promesses, rappelant que “dans trois jours nous ferons une promesse à l’océan, celle de remettre l’océan dans nos cœurs, et nous ferons cette promesse à Taputapuātea”. C’est donc avec émotion que Nainoa Thomson a foulé les pierres du marae sacré.
Les faits remontent au 5 février 2019 : le soir, l’homme rentre saoul au logement de fortune qu’il partage alors avec sa compagne. Il se met alors à la frapper. Il la gifle, lui donne des coups de poings et de pied, et lui marche même sur la tête. Le lendemain des faits, la victime ne se réveille pas mais respire toujours. Ce n’est que le surlendemain que son tane violent demande de l’aide à un infirmier.
Les pompiers sont rapidement sollicités pour évacuer la victime au centre hospitalier de Taaone, où elle décède quelques jours plus tard, des suites de ses blessures. Son tane, qui s’était confié au vicaire de la cathédrale de Papeete, est quant à lui directement conduit à la police par le religieux.
Mais mardi, lors de son procès, l’accusé n’exprime aucun regret face aux parents de la victime. Il va même jusqu’à nier certains faits. Pourtant, l’enquête détermine bien que l’accusé avait pour habitude de frapper son compagne tous les jours. Le couple, sans domicile fixe, vivait dans le parking d’une administration de Papeete.
Ce n’est que mercredi soir que le procès du jeune SDF s’est terminé. Il a été condamné à 16 ans de réclusion criminelle.