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Cétacés : comment les observer sans les agresser ?

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Dauphins et baleines sillonnent régulièrement à cette saison les eaux au large du Musée de Tahiti et ses îles à Punaauia. Un lieu connu pour ceux qui apprécient de les observer au plus près.

L’association Mata Tohora intervient au travers de sa « route des cétacés » pour informer le grand public. « L’objectif, c’est de le sensibiliser et de l’informer. De donner des informations en biologie, en écologie et en écotoxicologie, des polluants, des toxiques que l’on retrouve finalement dans leur peau ou dans leur gras. Un enfant éclairé est un enfant qui sera respectueux pour l’avenir », explique Agnès Benet, biologiste et fondatrice de l’association.

La plupart des participants ont fait le déplacement pour mieux comprendre le fonctionnement des cétacés. « On habite ici depuis pas très longtemps et on a envie de rapidement se faire à notre environnement », indique une mère de famille, « on veut expliquer aux enfants ce qu’il y a autour d’eux, comment se comporter ».

Au même moment, à quelques dizaines de mètres du rivage, plusieurs embarcations poursuivaient un banc de dauphins. Une illustration ces comportements à éviter.

« Quand je vois ça, ça me fait de la peine pour les animaux. Ces gens-là savent qu’ils n’ont pas le droit de venir dans la baie les déranger. Ils les encerclent. Ils font tout ce qu’il ne faut pas faire », souffle un bénévole de l’association.

« Tous les ans, à la saison des baleines, on observe que ça à Punaauia. Certains sont respectueux, mais si on est là aujourd’hui, c’est que ce n’est pas le cas pour beaucoup d’autres », ajoute un autre.

La réglementation est pourtant claire. « Pour les dauphins, c’est 30 mètres en bateau et dans l’eau. À partir de 300 mètres, il faut réduire sa vitesse à 3 nœuds pour éviter tout risque de collision, mais aussi par rapport au bruit. Ce sont des animaux qui entendent très bien dans l’eau. Le bruit est vraiment dérageant pour eux », rappelle une bénévole de l’association.

« Il y a encore du taquage des dauphins », constate également Agnès Benet, « j’ai fait une étude pour la Direction de l’environnement dans cette baie, pour les dauphins à long bec. Elle montre un grand dérangement des dauphins par les bateaux et les jet-skis qui les pourchassent ».

Les contrevenants risquent pourtant gros. Le Code de l’environnement prévoit des amendes allant jusqu’à 17 millions de francs et la saisie du matériel. Et la règlementation va encore se durcir à la fin de l’année. Le nombre maximal de navires exploités par les sociétés de « whale watching » passera de 2 à un. Et des horaires d’observation seront instaurés. 

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(MAJ) Trump réchappe à une nouvelle tentative d’assassinat présumée

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Dans un contexte de campagne présidentielle particulièrement tendue à une cinquantaine de jours de l’élection du 5 novembre, l’ex-président, qui se trouvait dans son club de golf en Floride, est « sain et sauf après des coups de feu à proximité de lui », a déclaré dans un communiqué Steven Cheung, directeur de la communication de sa campagne.

La police fédérale américaine a dit dans un communiqué enquêter sur « ce qui semble être une tentative d’assassinat contre l’ancien président Trump« .

Le Secret Service, police d’élite chargée de la protection des présidents, anciens présidents et personnalités politiques de premier plan, a également annoncé une enquête sur ces tirs qui se sont déroulés « peu avant 14H00 (18H00 GMT)« .

Plusieurs de ses agents ont « ouvert le feu sur un homme armé » qui se trouvait près du bord du terrain de golf de Donald Trump, et un fusil AK-47 à lunette a été retrouvé, ainsi que deux sacs à dos et du matériel d’enregistrement vidéo, ont précisé les autorités lors d’une conférence de presse. 

Le suspect s’est enfui à bord d’une voiture noire, mais un témoin a aidé la police à identifier le véhicule et les autorités l’ont retrouvé. 

« Nous avons quelqu’un en garde à vue qui est un suspect potentiel », a déclaré Ric Bradshaw, shérif du comté de Palm Beach, lors de cette conférence de presse.

Les motivations du tireur présumé ne sont pas connues.

Fiasco sécuritaire

Cet événement survient dans une campagne déjà totalement folle qui a vu en quelques semaines le candidat républicain échapper à une première tentative d’assassinat, le président démocrate Joe Biden jeter l’éponge et sa vice-présidente Kamala Harris le remplacer au pied levé.

Joe Biden et Kamala Harris se sont dit « soulagés » que Donald Trump soit « sain et sauf ». Selon un communiqué de la Maison Blanche, le président et sa vice-présidente étant « régulièrement tenus informés par leurs équipes ».

Le 13 juillet, l’ex-président (2017-2021) qui aspire à le redevenir avait été blessé à l’oreille par les tirs qui avaient fait un mort et deux blessés dans l’assistance d’un meeting en Pennsylvanie, l’un des six ou sept Etats clés de la présidentielle, dans le nord-est du pays. 

Les images de Donald Trump, du sang coulant sur le visage et le poing levé, ont fait le tour du monde et ont bouleversé la campagne pour le scrutin du 5 novembre.

Ce fiasco sécuritaire avait conduit à la démission de la patronne du Secret Service et au placement en congé d’office d’au moins cinq agents de cette unité.

Une semaine plus tard, le 21 juillet, sous la pression de son propre camp démocrate après un débat calamiteux contre Donald Trump, le président Biden, 81 ans, avait renoncé à se représenter et laissé la place à sa vice-présidente Harris.

Depuis, la campagne a pris un tour très acrimonieux entre le milliardaire et tribun républicain et sa rivale de 59 ans, ancienne procureure et sénatrice de Californie.

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Liam Sham-Koua remporte le Rip Curl GromSearch à Anglet

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Le drapeau polynésien a flotté sur la plage d’Anglet ce week-end grâce à Liam Sham-Koua. Le jeune surfeur du fenua s’est imposé en finale où il était opposé à des concurrents Britannique, Espagnol et Italien.

Une belle performance pour celui qui est vu comme l’une des étoiles montantes du surf polynésien.

Au lendemain de sa victoire au Caraïbos Surf de Nuit, Tya Zebrowski a remis ça. Elle s’est imposée chez les U16, bien qu’elle n’ait que 13 ans.

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Christopher Prenat défilera au show de l’année en Nouvelle-Zélande

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C’est le show de l’année à Wellington en Nouvelle-Zélande. Pour sa 34e édition, le « World of Wearable Art » se fera sur le thème du « rêve éveillé ». L’événement qui se déroule sur plusieurs jours du 26 septembre au 13 octobre, mêle danses, musique, démonstrations de lumière et compétition de design.

Cette année, un enfant du fenua défilera sur la scène du « WoW » : Christopher Prenat. « J’ai entendu parler du World of Wearable Art il y a six ans de cela, lorsque j’ai commencé à venir m’installer sur Wellington. Je passais devant le TSB Arena et j’ai vu une grande affiche. J’ai demandé à mon partenaire de quoi il s’agissait. Il m’a expliqué que c’était un grand concours de costumes international sous forme de spectacle, de défilés avec des acrobates et des danseurs et un concours de costumes ».

Désormais vraiment installé au pays des Kiwis avec son fiancé, Christopher décide de passer les auditions pour faire partie des modèles qui auront la chance de porter les tenues de designers du monde entier. Pour réussir le casting, il ne faut pas uniquement savoir défiler : les modèles doivent donner vie aux créations. « Tu peux être un très bon mannequin, défiler parfaitement, être un très bon danseur. Mais le plus important, c’est de donner du caractère aux costumes que tu vas porter selon la section dans laquelle tu vas défiler. »

À l’aise sur scène et habitué à se produire devant un public, Christopher n’a pas eu de mal à franchir les 3 étapes des auditions auxquelles environ 200 personnes ont participé…

« On va nous apprendre une routine, une petite chorégraphie à interpréter pour voir comment est notre « body language ». On nous donne des informations sur le thème de ce qu’on attend de la part des performeurs. Par exemple, s’il faut jouer une créature ou des choses comme ça.

Donc, on passe par groupe et au fur et à mesure, on est éliminé de la première audition. Ensuite, on est rappelé quelques semaines plus tard pour refaire encore une chorégraphie, voir comment on bouge, l’expression qu’on a. Et suite à ça, on est retenu. La troisième étape, c’est l’essayage des différents costumes. Parce qu’il se peut aussi que tu sois retenu en tant que modèle, mais si les costumes ne te vont pas, l’aventure s’arrête pour toi. »

L’événement se découpe cette année en 6 catégories : Out & Out, Avant-Garde, Open, Crazy, Curiosity et Creature Carnival, Natural World et Geometric Abstraction. Pour sa première participation au show en tant que modèle, Christopher aura la chance de porter 4 tenues. Il doit maintenant répéter sans relâche avant le show. Une expérience dans laquelle il s’épanouit : « C’est vrai que j’ai fait beaucoup de scènes à Tahiti, dans plusieurs domaines différents. Mais pour la première fois, je reconnais que j’ai l’impression enfin de trouver un petit peu ma place dans ce domaine artistique, parce que ça englobe beaucoup de choses qui me concernent, comme l’acting, le défilé, le spectacle, les costumes. Donc ça m’apporte une certaine satisfaction, comme un sentiment d’accomplissement, pour être honnête. »

Le show ne sera pas visible en direct depuis le fenua, mais des vidéos seront publiées sur la page officielle.

Ouvrir la voie aux artistes du fenua

Christopher espère bien participer à d’autres éditions et peut-être un jour, candidater comme designer. Mais au-delà de ça, il espère ouvrir la voie à d’autres artistes du fenua. « Je leur ai parlé des talents qu’on a à Tahiti, justement, de créateurs de costumes (…). L’objectif, ce serait d’ouvrir une porte à Tahiti pour nos créateurs locaux et montrer à la Nouvelle-Zélande et au monde entier le talent qu’on a en tant que costume designer également. »

À Aotearoa, notre Polynésien aux multiples talents travaille dans le monde du cinéma. Après le WoW, son attention se portera sur Weta Workshop, une entreprise spécialisée dans les effets spéciaux pour le cinéma et la télévision. « Une fois que le concours sera terminé, j’ai pour ambition d’aller postuler au Weta Workshop. Le Weta Workshop, pour les passionnés de cinéma, c’est une industrie qui travaille dans le cinéma pour tout ce qui est fabrication de costumes, de prothèses, en maquillage. Enfin, tout ce qui concerne les backstage pour le cinéma. Ils ont travaillé pour le film Power Rangers par exemple. J’ai beaucoup d’amis à Wellington qui ont travaillé sur le dernier Avatar. Le Weta Workshop, c’est vraiment reconnu mondialement. J’ai déjà été faire un tour là-bas. Je me suis fait plein de copains. Mais maintenant que j’ai le visa en poche, je pense à postuler ».

Enfin, pour ceux qui désespèrent de revoir notre « touche-à-tout » au fenua, Christopher maintient le lien avec le fenua sur les réseaux sociaux et particulièrement sur TikTok. « TikTok, c’est vrai que c’est une plateforme sur laquelle je suis vraiment très actif. Et c’est effectivement une façon aussi de me maintenir et de garder un lien avec ma communauté. Mais en même temps, ça reste toujours un divertissement. Et puis, des fois, comme j’ai tendance à dire, c’est aussi un bon entraînement pour l’acting et pour jouer la comédie. »

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Makatea vertical adventure : plus de 150 grimpeurs attendus sur l’île

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Les falaises de Makatea comme décor et des vestiges historiques en toile de fond. C’est ce qui attend les participants de la troisième édition de la Makatea Vertical adventure. Depuis un mois et demi, les organisateurs préparent l’évènement pour accueillir cette année environ 160 participants.

Jean-Charles Lansun est devenu un amoureux de l’île, autrefois réputée pour son phosphate, et de son potentiel pour la grimpe, depuis le premier évènement organisé en 2019. « Ça avait été un peu l’édition test. Il a fallu tout mettre en place. La deuxième édition était l’aboutissement de cette première expérience. Là, la troisième, c’est tout cool », dit-il.

Visiteurs et grimpeurs gagneront l’île à bord du Tahiti nui. Les bagages, les VTT, le matériel de camping, mais aussi des véhicules seront transportés dans des containers, jusqu’au quai de Makatea. Une logistique bien rodée. Le départ est prévu ce dimanche soir. En quelques années, la Makatea vertical adventure est devenue le rendez-vous de l’escalade au fenua.

Les falaises de Makatea sont un formidable terrain de jeux pour les grimpeurs. (Crédit: TNTV)

« 2019 a été un peu la première expérience pour l’accueil sur l’île et pour les activités. Il y a eu les 2 années de covid et, malheureusement, on a dû arrêter. L’année dernière, on a eu la possibilité de réitérer l’expérience. Cette année confirme la place de la Makatea vertical adventure dans les grands évènements de Polynésie », se félicite Heitapu Mai, le président de l’association Makatea Escalade.

Durant une semaine, les participants vont vivre au rythme de cet évènement à la fois sportif et touristique. Et le spectacle est grandiose. Pour assurer la sécurité, des spécialistes de la grimpe seront également présents, comme Ulysse Lesbros.

L’île conserve des vestiges industriels de la période d’exploitation du phosphate. (Crédit: TNTV)

« Je suis aussi passionné d’escalade et je suis guide de randonnées (…) C’est vraiment un plaisir d’aller là-bas pour aider en tant que secouriste, mais aussi profiter », sourit celui-ci.

Avec son histoire intimement liée à l’extraction du phosphate, ses parois de calcaire et ses grottes, Makatea l’isolée s’apprête à devenir une nouvelle fois un terrain de jeu et de découverte unique en son genre. Une destination rêvée pour les adeptes d’un tourisme écoresponsable.

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L’AS Dragon s’offre le Trophée des champions

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Les joueurs de l’AS Dragon lancent leur saison sur de bonnes bases. Les hommes de Timiona Asen ont pris l’avantage dès la 5e minute grâce à un but de Roonui Tinirauarii. La formation de Titioro a ensuite pu compter sur un Jonathan Torohia des grands soirs pour conserver sa courte avance.

La rencontre s’est emballée dans les dernières minutes. À la 86ᵉ, Haumau Tanetoa a écopé d’un carton rouge. Dans la foulée, les oranges ont profité de leur avantage numérique. Bien servi par Heirauarii Salem, le jeune espoir, Kali Lenoir, égalise pour Pirae.

Le match s’est donc joué aux tirs au but. Une séance qui n’a pas souri aux protégés de Vatea Terai. Thibault Pito a manqué le cadre pour le champion de Ligue 1. De leurs côtés, Tamatoa Tetauira et ses partenaires de Titioro ont réalisé un sans-faute. C’est le premier trophée de la saison pour l’AS Dragon.

« Gagner aux tirs au but, c’est la roulette russe », a réagi au coup de sifflet final le capitaine de Dragon, Tamatoa Tetauira, « c’est comme ça. On a eu la chance de ne pas les rater. J’espère que l’on va continuer comme ça jusqu’à la fin de la saison ».

« On a été cueilli à froid dès la 5ᵉ minute », a pour sa part regretté Vatea Terai, l’entraîneur de l’AS Pirae, « on encaisse le but. Mais mes joueurs ont continué de jouer. Ils ont essayé de poser le ballon et de se procurer des occasions. L’égalisation est venue à la dernière seconde. Après, les tirs au but, c’est la roulette russe. Ce n’est pas passé pour nous aujourd’hui ».

L’AS Dragon et l’élite du football polynésien retrouveront les terrains le week-end prochain pour disputer la première journée de Ligue 1. 

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Tourisme : le gouvernement révise ses ambitions

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Trois lois de Pays ont été adoptées à l’Assemblée il y a trois semaines ayant pour finalité de développer et d’améliorer le secteur touristique. Pour mieux se conformer aux attentes de la population et des professionnels du secteur, des élus de l’Assemblée ont accompagné les agents du Service du tourisme lors d’une tournée aux Marquises Nord. Une première.

 « L’intérêt était de voir si les textes répondaient aux attentes. L’accueil des populations, notamment des professionnels du secteur, était favorable à ces textes, parce que les montants des dispositifs d’aide des pensions de famille ont été revus à la hausse. Ce qui est un coup de pouce pour ceux qui veulent se lancer, ou ceux qui veulent procéder à des rénovations ou des extensions de leurs unités d’hébergement », explique Cliff Loussan, le secrétaire de la commission du tourisme et de la culture à Tarahoi.

Et celui-ci d’ajouter : « La deuxième chose positive était que les populations ont pu nous faire part de leurs attentes vis-à-vis des politiques du secteur du tourisme. »

Le gouvernement a revu son ambition en matière de fréquentation touristique. L’objectif n’est plus d’atteindre 600 000 touristes d’ici à dix ans, mais de générer des recettes équivalentes à ce que produirait un tel volume de visiteurs.

Cette nouvelle orientation est donc synonyme d’une montée en gamme : privilégier le tourisme de qualité plutôt que de masse. Une étude de l’Agence de Développement Économique a dévoilé les besoins en hébergements supplémentaires nécessaires pour se rapprocher de cet objectif.

Parler le même langage

 « Les projections pour pouvoir atteindre les chiffres estimés en matière de tourisme, c’est environ 450 clefs sur les 3 prochaines années, puis 250 clefs additionnelles pour les 7 années qui vont arriver », souligne Guillaume Colombani, conseiller technique à la Présidence.

« C’est un plan sur 10 ans pour la création de nouvelles clefs d’hébergement en fonction toujours des attentes et des désirs de la population puisque ça se fait en coconstruction avec la population et les maires », souligne-t-il encore.

Pour concrétiser cette ambition, la stratégie touristique du Pays doit être diffusée en dehors de Tahiti.  C’est l’une des missions confiées à Tahiti Tourisme qui a renforcé ses actions ces derniers mois. La structure a encadré, formé et structuré ses comités du tourisme dans l’ensemble des archipels, comme l’indique son directeur, Jean-Marc Mocellin.

« Tahiti tourisme se déplace dans chaque île touristique pour expliquer aux comités du tourisme, aux prestataires, aux communes, voire à la population, quelle est la stratégie, qu’est-ce que le tourisme durable, pour qu’on puisse tous parler le même langage. Et pour que les développements et les activités qui sont réalisés dans chaque île touristique correspondent à la stratégie », dit-il.

Pour améliorer l’accueil des visiteurs et des touristes, des formations seront proposées en 2025 par le Service du tourisme et la CCISM. Elles seront destinées aux personnes travaillant dans les pensions de famille et dans les chambres d’hôtes.

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101 cas confirmés de coqueluche au fenua depuis juin

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23 nouveaux cas confirmés de coqueluche ont été rapportés début septembre (16 en S36 et 7 en début de S37).

Parmi les cas investigués depuis juin, 6 enfants ont nécessité une hospitalisation dont 4 nourrissons de 3 mois ou moins, rapporte le Bureau de la veille sanitaire. De plus, une personne diagnostiquée en S36 a été hospitalisée à la maternité du CHPF.
La majorité des cas rapportés sont des personnes de 7 à 79 ans (53%), et 20% sont des nourrissons (<1an).

Pour rappel, la coqueluche est une maladie respiratoire très contagieuse qui représente un risque considérable, surtout pour les nourrissons et les personnes ayant un système respiratoire ou immunitaire affaibli.

Les premiers signes de la coqueluche ressemblent à ceux d’un rhume classique : écoulement nasal, légère fièvre et toux bénigne. Cependant, des quintes de toux graves peuvent apparaître après une à deux semaines, rendant la respiration difficile. La coqueluche est donc particulièrement périlleuse pour les bébés et les jeunes enfants, pouvant entraîner des complications sévères, voire la mort.

La vaccination demeure la méthode la plus efficace pour prévenir cette maladie. Les autorités sanitaires recommandent de rester vigilant, de se protéger et de protéger, en particulier les personnes les plus vulnérables, telles que les nourrissons.

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Les gamers à fond pour la Rockstar e-Sport Championship 2024

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Près d’une cinquantaine de gamers ont participé ce week-end à deuxième édition Rockstar Esports Championships, dédiée aux fans de football. Tout au long du mois de septembre, les virtuoses du joystick polynésiens s’affrontent sur plusieurs jeux vidéo au cours de phases de qualifications. Les finalistes se retrouveront le 4 octobre à la présidence pour la grande finale.

À l’image du danois Anders Vergang, sacré champion du monde d’EA Sports FC 24, ces athlètes 3.0 visent le plus haut niveau. « Chaque match, une erreur peut être fatale. Ce n’est plus un jeu aujourd’hui, même si tout le monde passe du bon temps, il y a quand même à la clé 150 000 francs pour chaque gagnant, rappelle l’organisateur de la compétition, Maiti Rossoni. Les gamers sont très motivés » .

Champion local et vainqueur de la précédente édition, More Tehauroarii prend la concurrence au sérieux. « Le niveau est pas mal, il y a beaucoup de concurrence cette année comparé à l’année dernière, ça joue. J’espère garder mon titre, c’est le but de ma venue de Papenoo » . À l’échelle mondiale, le e-sport génère près de 156 milliards de francs de chiffre d’affaires, pour 3 milliards de joueurs.

« La Polynésie pourrait défier ce petit monde avec le potentiel de joueurs déjà identifiés. Il y a Jonas Heifara Cheung-Sen sur Street Fighter VI, parmi le top 3 océanien, note le secrétaire général de la fédération e-sport de Polynésie Taivini Tetuanui. Si le Pays nous soutient, nous pourrons développer cette catégorie particulière de sport d’élite. C’est notre objectif de pouvoir représenter la Polynésie française sur des compétitions internationales » .

Rendez-vous donc le 4 octobre prochain sous le chapiteau de la présidence pour connaître les grands vainqueurs. Le prize money est d’1,5 million de francs.

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Japon : le nombre de personnes âgées atteint un nouveau record

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Avec un tel pourcentage, le Japon arrive en tête sur une liste de 200 pays et régions, suivie de l’île française de Martinique (25,3% de la population), de Porto Rico (24,7%) et de l’Italie (24,6%), a précisé le ministère dimanche.

En 2023, la population japonaise a diminué de 595 000 personnes par rapport à 2022, atteignant désormais 124 millions d’habitants, selon les nouveaux chiffres.

La crise démographique a des implications importantes : l’augmentation du nombre de personnes âgées entraîne une hausse des coûts médicaux et sociaux ainsi qu’une diminution de la main-d’œuvre qui cotise. 

Autre record, 9,14 millions de personnes âgées travaillaient en 2023, soit 13,5% d’entre eux. Elles représentaient une personne sur sept parmi les actifs.

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Les iles de la Société en vigilance jaune pour les orages

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Un temps maussade devrait persister jusqu’à mardi soir à Tahiti et Moorea, mercredi aux Raromatai. Aux iles du Vent, quelques pluies et coups de tonnerre devraient venir rythmer la nuit et la matinée de mardi sur les communes entre Punaauia, Papeete, Mahina et la Presqu’île. Elles pourront être plus marquées près du relief et dans les vallées prévient Météo France.

Les prévisions complètes sont à retrouver sur le site de Météo France ici

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Les espoirs du taekwondo polynésiens aux championnats du monde juniors en Corée du Sud

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Sept taekwondoïstes participeront en octobre, en Corée du Sud, aux championnats du monde juniors. Pour être dans les meilleures dispositions pour ces mondiaux, nos jeunes athlètes ont suivi en juillet et en août des camps d’entrainement au Mexique et en Corée du Sud.

Et pour ces premiers championnats du monde, Keahi Panai Teriipaia a un objectif bien précis en tête : « Finir sur le podium et au minimum passer deux – trois tours ».

Kamakea Tiapari sera quant à elle la seule Tahitienne engagée aux Mondiaux juniors. La combattante de la Presqu’île compte bien y briller aussi : « C’est une grande chance d’être la seule fille sélectionnée parmi 6 garçons. C’est beaucoup de pression pour la compétition, mais c’est le jeu. (…) J’ai pour objectif de passer au moins deux tours ».

« Tout est possible. Sur le papier, il y a du monde, mais il faut y croire. Pour moi, c’est possible d’aller chercher une médaille » indique Rénaldo Panai, entraineur de la sélection.

Ces cadets marcheront peut-être un jour dans les pas de leurs ainés. Mais avant de gouter aux Mondiaux, ils seront engagés en Australie le week-end prochain pour trois compétitions : la President’s Cup, les Oceania et l’Open d’Australie. Certains se sont déjà illustrés l’année dernière. « J’ai déjà participé à la President’s Cup et j’ai gagné la médaille d’or. (…) J’espère la gagner à nouveau » confie Veihea Van Bastolaer. « Je suis allé à Brisbane l’année dernière et je suis revenu avec une médaille de bronze. Là, je vais essayer de faire mieux et d’avoir l’or. Je pense que j’ai progressé » ajoute Andrew Lai Koun Sing.

À un peu moins de trois ans des Jeux du Pacifique organisés au fenua, la jeune garde du taekwondo polynésien est donc déjà bien en marche.

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De Moorea à Montréal, le boxeur Pablo Renault en quête d’un passage en pro

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Jeune boxeur prometteur de Moorea que TNTV avait rencontré en février dernier, Pablo Renault, 21 ans, poursuit son ascension vers les sommets du monde professionnel. Son PVT en poche, le jeune homme s’est envolé il y a un peu plus de quatre mois pour Montréal, au Canada, où il a intégré le club de Pound 4 Pound, une structure censée l’aider à se perfectionner dans le noble art.

Installations, sparring partners, team compétitif avec Canada Fighting, Pablo estime que l’aventure canadienne est déjà une réussite. « Je pense honnêtement que de tous les clubs que j’ai faits, même en camp d’entraînement, c’est ici qu’on s’est le mieux occupé de moi et c’est ici que c’est le plus structuré » .

Pablo se donne le temps pour atteindre son rêve. « Deux ans » , indique-t-il, « histoire de prendre un maximum d’expérience » . « Je suis bientôt rendu à dix combats. D’ici mes deux ans de PVT, j’aurai déjà au moins une cinquantaine de combats. Et dans ce cas-là, on pourra vraiment discuter » , prévoit-il.

Lire aussi – Pablo, un boxeur à l’appétit sans limites

Le vice-champion de Polynésie poids moyen 2023 n’a pas perdu de vue ses objectifs en Océanie, lui qui assure n’avoir pas abandonné l’idée de faire les Jeux du Pacifique. « Je pense que c’est le step au-dessus. Les championnats de Polynésie, je les ai quand même fait deux fois » , rappelle-t-il. Ce n’est pas que je ne suis pas contre les refaire, mais c’est que j’aimerais maintenant viser plus haut » .

Pour engranger un maximum d’expérience et de technique, son club québécois lui offre les meilleurs partenaires d’entraînement. Pablo est notamment monté sur le ring avec Tamara Thibault, championne du monde amateur, et Wyatt Sanford, médaillé de bronze aux Jeux de Paris 2024. Des combattants qui ont « énormément d’expérience du ring » , souligne-t-il. « Ils savent jauger la puissance qu’ils mettent dans leurs coups (…) J’ai remarqué que Wyatt, savait par exemple faire deux, trois coups sans mettre de puissance, mais énormément de rapidité et une frappe très forte. Dans une combinaison, il arrivait à faire cette gestion entre puissance et rapidité, alors que moi, je vais plus aller chercher sur chaque coup de la puissance. Ce n’est pas vraiment ce qui est le mieux » , constate-t-il.

Pour son entraîneur, Justus Tshisungu, Pablo, dont la boxe est encore perfectible, a tout pour réussir. « C’est un gars qui ne lançait pas beaucoup de coups, qui n’était pas très actif. Récemment, il y a deux, trois mois, il s’est mis à travailler dessus. Il lance beaucoup de coups, il travaille sa défense, il s’est vraiment amélioré« . De bon augure, juge le mentor, qui a créé une relation de confiance avec son poulain polynésien. « Je vois qu’il veut vraiment apprendre, il veut se rendre loin. Il a des objectifs, il veut les atteindre. C’est ça qui m’a motivé à consacrer plus de temps avec lui » .

Histoire de valider une étape supplémentaire dans sa quête, Pablo devrait intégrer, début 2025, un camp d’entraînement à La Havane, sur l’île de Cuba, la Mecque de la boxe mondiale.

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Mahina : Un corps sans vie retrouvé en contrebas du site Tapahi

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Découverte macabre cet après-midi : un corps a été retrouvé à Mahina, en contrebas du site Tapahi, bien connu des usagers de la côte Est.

C’est aux alentours de 15h30 que les pompiers de Mahina ont été alertés. Les forces de l’ordre, les techniciens en identification criminelle ont ensuite été mobilisés. Les équipes de cordistes de la gendarmerie ont été appelés en renfort pour remonter le corps situé à une vingtaine de mètres de la route.

Le médecin légiste s’est également rendu sur place pour faire les premières investigations sur le corps et rechercher les causes du décès. Selon le parquet il pourrait s’agir d’un jeune homme disparu il y a quelques jours.

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Avec le haut débit, Tubuai s’intéresse aux enjeux numériques

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Un an après l’arrivée du câble Natitua Sud, Tubuai peut accueillir le congrès des communes et mettre à disposition des quelque 220 participants une connexion haut débit. Aucun doute pour les élus de l’île, l’arrivée du câble a changé la qualité de vie. Pour Sylvain Viriamu, premier adjoint au maire de Tubuai, « c’est un autre monde, une autre vie, ça nous facilite la vie au niveau de la population, au niveau des services du Pays, de l’éducation. L’éloignement a été réduit entre Tahiti et les iles et ça, c’est bien ».

Le désenclavement numérique de l’île ne profite pas seulement aux élus. « Ça change le quotidien » se réjouit une habitante. « On a une efficacité de travail. On appui sur un bouton, on écrit quelques mots et c’est parti », ajoute un autre.

Natitua Sud, c’est 800 km de câble reliant Tahiti à l’archipel des Australes. Un projet à plus de 3 milliards de Fcfp financé par le Pays, l’OPT et l’État via l’AFD. « C’est notre mission de désenclaver et de prôner la continuité territoriale, rappelle Mounia AIT OFKIR, directrice de l’Agence française de développement (AFD). Donc ça peut se faire par des connexions aériennes et ça peut se faire aussi par des connexions numériques. Donc l’accès des Australes à une meilleure qualité numérique désenclave le territoire et puis rend plus proche le reste du monde finalement. »

Toujours dans une logique de désenclavement, l’Agence française de développement devrait signer un projet d’étude avec Rapa pour produire de l’énergie en utilisant les chutes de bois de la scierie municipale. Un investissement de plus de 2 millions de Fcfp. Mais ce n’est pas tout. « Et on va se lier aussi avec Rimatara pour les financements de la salle omnisport et d’autres équipements de la commune. Rimatara qu’on a visité l’année dernière et pour laquelle on instruit ce financement, un préfinancement des subventions. » 

Le congrès a d’ailleurs prévu un focus jeudi sur l’intelligence artificielle et la cybersécurité, des enjeux qui vont de pair avec le haut débit.

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En Polynésie, un dialogue social encore trop éloigné des réalités du terrain

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Des conventions collectives qui remontent à 1986 pour les banques et sociétés financières ou à 1975 pour le BTP, d’autres inexistantes dans certains secteurs pourtant important dans l’économie, comme la pêche ou la perliculture : selon l’état des lieux de l’Anact (l’agence nationale pour l’amélioration des conditions de travail) commandé par le Pays et présenté en conseil des ministres il y a quelques semaines, les conventions collectives en Polynésie « mériteraient sans doute d’être dépoussiérées ».

« L’interprofessionnel se limite beaucoup en Polynésie aux conventions collectives qui prévoient des discussions annuelles sur les salaires, mais qui ne prévoient pas de révision régulière de ces conventions collectives. D’ailleurs, la plupart sont très anciennes et n’ont jamais été révisées depuis très longtemps », reconnaît le président de la commission droit social et PSG au Medef, Thierry Mosser.

En Polynésie, seul un accord collectif interprofessionnel a abouti. Il a permis de créer le Fonds paritaire de gestion en 2008. Une caisse qui a déjà permis de financer la formation de plus de 59 000 salariés. « Si cet accord est la démonstration de la capacité des partenaires sociaux à discuter et négocier sans la présence du gouvernement, pourquoi est-il le seul ? » interroge le rapport. Même du côté de la CPS, l’un des rares espaces de dialogue social, cinq administrateurs sont nommés par le Pays.

« Il y a trop de choses qui se passent au niveau politique qui se passent au niveau dit macro, mais en réalité les sujets, ils sont au niveau le plus proche du terrain, avec les salariés et les chefs d’entreprise« .

Frédéric Dock, président du fonds paritaire de gestion

« On l’a vu encore avec les conflits récents, la priorité à mon sens (…) c’est quand même que le dialogue se fasse au plus près du terrain » souligne le nouveau président du fonds paritaire de gestion et ancien président du Medef, Frédéric Dock. « Aujourd’hui, il y a trop de choses qui se passent en dehors du monde réel, il y a trop de choses qui se passent au niveau politique qui se passent au niveau dit macro, mais en réalité les sujets, ils sont au niveau le plus proche du terrain, avec les salariés et les chefs d’entreprise. C’est là qu’il y a un gros travail à faire ».

Les comités stratégiques mis en place au sein de la PSG prévoient pourtant une représentation bipartite, le gouvernement étant uniquement à l’animation. Un modèle qui pourrait inspirer d’autres espaces de dialogue social, selon le responsable du fonds paritaire de gestion.

En attendant, à défaut de négociation annuelle obligatoire (NAO) comme c’est le cas en métropole, c’est la direction du Travail en tant que « tiers facilitateur » qui invite chaque année les partenaires sociaux à la table des négociations, pour discuter en particulier des salaires. « Si les négociations aboutissent à des revalorisations salariales (…) essentielles pour le maintien du pouvoir d’achat, quid des questions d’organisation et de conditions de travail ? » soulève le rapport.

« Il y a des sujets, comme le Smig, par exemple, qui ne peut se traiter qu’au niveau territorial. Par contre, dès qu’on va toucher des conditions de travail, des sujets comme les horaires de travail, ou le télétravail, ce serait beaucoup plus sain de discuter directement entre partenaires sociaux » précise Thierry Mosser, citant l’exemple du télétravail. « En métropole, ce n’est pas le gouvernement qui s’est mêlé du sujet. Ce sont bien les partenaires sociaux qui ont passé un accord entre eux sur le télétravail qui a été ensuite étendu à l’ensemble des salariés. En Polynésie, c’est le ministère qui s’est saisi du sujet et qui a fait une loi ».

« Le problème, c’est qu’on ne discute pas pareil quand on a une négociation entre partenaires sociaux et quand le pays est présent »

Thierry Mosser, président de la commission droit social et PSG au Medef

Si certains partenaires sociaux saluent l’appui technique du Pays, d’autres pointent du doigt une position de neutralité « difficile à tenir » et un déséquilibre dans les échanges. « Le problème, c’est qu’on ne discute pas pareil quand on a une négociation entre partenaires sociaux et quand le pays est présent » résume Thierry Mosser. « Il faut savoir qu’on a un code du travail tout puissant en Polynésie. Et donc beaucoup de sujets sont l’apanage du Pays. C’est lui qui a l’initiative en général de faire des propositions de loi ou de réunir les partenaires sociaux pour discuter de tout ça. Il y a très rarement de discussions directes entre partenaires sociaux sans la présence du pays. »

Pour autant, le rapport souligne le rôle essentiel de la direction du Travail et sa contribution dans le dénouement de certains conflits. À l’instar de celui dans la sûreté aérienne en août dernier. Une grève menée par A Ti’a I Mua. « Il était évident pour moi qu’il fallait qu’il y ait une tierce personne pour rétablir un peu ce lien de confiance et remettre les négociations sur les rails » admet Avaiki Teuiau, secrétaire générale de A Tia i Miua.

Mais le rapport pointe aussi du doigt la fréquence des conflits « au niveau du Pays, des entreprises ou des établissements ». Selon A Ti I Mua, beaucoup de grèves auraient pu être évitées si le dialogue social était mieux structuré. « J’ai pris mes fonctions en tant que secrétaire générale en 2022 et j’ai mené déjà trois grèves. Mais ce n’est jamais de gaieté de cœur, c’est parce que le dialogue a été rompu tout simplement et qu’on n’avait pas d’autre levier pour se faire entendre » ajoute Avaiki Teuiau, persuadée que l’écart croissant entre les salaires et le coût de la vie ne peut qu’annoncer de nouvelles mobilisations. « Les salariés sont en demande, parce qu’ils souhaiteraient voir leur pouvoir d’achat et leurs conditions de travail s’améliorer ».

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Préavis de grève à la Direction de la Jeunesse et des Sports

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Le conflit social couve à la Direction de la Jeunesse et des Sports (DJS). Alors que la ministre des Sports Nahema Temarii veut restructurer ses services en deux entités distinctes – l’une dédiée au Sport et l’autre à la jeunesse, cette dernière fusionnant avec la DPDJ (Délégation pour la prévention de la délinquance de la jeunesse) – , les agents de la DJS ont décidé, à l’issue d’une réunion qui s’est tenue ce lundi, de déposer un préavis de grève, ont indiqué hier nos confrères de Tahiti Infos.

Ils demandent le retrait du projet de Mme Temarii, le respect du courrier de son directeur de cabinet Lionel Lao – qui avait prôné, début septembre, l’apaisement et la concertation entre les services, les usagers et les équipes du ministère- , et le maintien des instances de direction actuelles.

La grève pourrait être effective à compter du dimanche 22 septembre, à 0h00.

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La France et le Japon veulent des exercices militaires communs « plus ambitieux »

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« Je me réjouis de la réussite de cet exercice permettant d’envisager à l’avenir des exercices plus ambitieux pour notre coopération bilatérale », a déclaré mardi le général français Valentin Seiler, en charge de la deuxième édition de cet exercice, lors d’un point-presse organisé dans le camp militaire de Shikama (département de Miyagi, au nord-est de Tokyo).

« Il est déjà acté par les chefs d’État-major des deux armées de reconduire un exercice Brunet-Takamori 2025 aux alentours du mois de septembre l’année prochaine. En terme qualitatif, l’objectif est de monter en gamme. On va essayer d’engager des volumes de forces qui sont de l’ordre de 200 hommes plutôt que 50 » comme c’est le cas cette année, a-t-il ajouté.

La première édition avait eu lieu en 2023 en Nouvelle-Calédonie, île qui devrait encore être le théâtre de ces opérations militaires en 2025, « sous réserve de l’évolution de la situation », a précisé le général Seiler, commandant de la 6e Brigade légère blindée.

Pour « Brunet-Takamori 24 », une première historique pour des forces françaises sur le sol japonais, « ma brigade a déployé un détachement d’une cinquantaine de légionnaires. Il va de soi qu’avec ce niveau d’engagement, on a principalement travaillé les savoir-faire technique, tactique et de tirs de base », a-t-il ajouté se félicitant « du socle solide pour défendre nos intérêts communs ».

Les exercices ont essentiellement consisté en des entraînements de lutte anti-guérilla notamment dans des zones urbaines, des opérations commandos, avec un focus particulier sur l’appui de drones au combat.

« Au côté du Japon, la France contribue à la stabilité de la région indo-pacifique et à dissuader toute escalade des tensions régionales. L’armée de terre française est pleinement engagée dans cette dynamique », a ajouté le Général de Brigade.

La région indo-pacifique est une vaste zone couvrant les océans Indien et Pacifique, théâtre de tensions internationales croissantes notamment entre la Chine et les États-Unis via les pays alliés.

La France, forte de ses territoires d’Outre-mer, entend développer sa présence au côté de ses partenaires régionaux et se positionner comme « puissance d’équilibre » dans la région.

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« On a obligé ma fille à se battre » : la mère d’une collégienne victime de violences témoigne

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« Ma fille, elle a 12 ans, elle est au collège de Paea et elle s’est faite agresser il y a quelques jours.

On l’a obligée à se battre et si elle ne faisait pas, c’est elle qui ramassait. C’est juste pour le plaisir, pour voir qui est forte. Elle a fait un décollement de la rétine il y a deux ans, elle s’est faite opérer.

Une lourde opération. Quand j’ai vu la vidéo, qu’elle a tapé sur l’œil de ma fille, j’ai pleuré. Je suis allée à la gendarmerie, j’ai emmené d’abord ma fille chez le médecin, et suite à ça, on lui a diagnostiqué un traumatisme. Comme ça ne s’est pas passé dans le collège, pour eux, ce n’est pas de leur ressort.

« Comme ça ne s’est pas passé dans le collège, pour eux, ce n’est pas de leur ressort.« 

Je suis partie porter plainte à la gendarmerie. Ma fille, c’est une fille timide, elle ne cherche pas les embrouilles. Le jour de l’agression, elle s’est renfermée sur elle-même.

Heureusement, je connais ma fille, je sais comment elle est, elle avait changé d’attitude depuis ce jour-là. Ça a pris de l’ampleur la violence, l’école ce n’est pas fait pour aller se battre, pour montrer qui est la plus forte. »

Terainui Hamblin Ellacott du collectif contre la violence :
« Ça n’arrive pas qu’aux autres »

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“Si vous acceptez d’être battue, le tribunal ne l’accepte pas”

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Nouveau dossier d’un drame du quotidien au palais de justice où a comparu, ce mardi, un jeune maçon. Il était convoqué pour répondre de trois épisodes de violences, commis sur sa compagne au mois de juin, devant leurs enfants.

A chaque fois, il lui a porté des claques, des coups de poings et de pieds. Le médecin a constaté que la victime était couverte d’ecchymoses, dont un bleu de “14 centimètres de diamètre”. Elle s’était vu délivrer 4,5 et 10 jours d’incapacité de travail.

Lors de l’une de ces séances de passage à tabac, il lui avait également déchiré le tee-shirt, laissant apparaitre sa poitrine. Il avait alors harangué des amis, pour se moquer de la jeune femme dénudée. Un humiliation “pas grave” aux yeux du prévenu.

L’homme a expliqué ses accès de violences par sa “jalousie” maladive. Il l’avait notamment frappée parce que sa fille, à elle, avait évoqué son père biologique devant lui. “Des fois, je la tape pour rien. Elle parle toujours avec son ex. Moi je ne parle plus avec la mienne”, a-t-il déclaré en guise de justifications. L’homme a même cessé de travailler pour surveiller sa compagne.

Je ne peux pas sortir. Je ne peux pas mettre une jupe, ni me lisser les cheveux”, avait-elle témoigné auprès de enquêteurs. Mais ce mardi, elle a expliqué avoir renoué avec son compagnon dont elle est aujourd’hui enceinte.

Il s’estime propriétaire de sa compagne

La procureure

La jeune femme a même estimé qu’elle avait une part de responsabilités dans les violences qu’elle subit. Interrogée par le président sur le traumatisme des enfants qui assistent à ces scènes, la victime a lancé : “ça ne me dérange pas”, avant de refuser de se constituer partie civile et de demander des dommages et intérêts.

Si vous acceptez d’être battue, le tribunal ne l’accepte pas. On ne va pas le laisser faire”, a soufflé, dépité, le président. “Il s’estime propriétaire de sa compagne”, a renchéri la procureure dans ses réquisitions, “il est toujours dans cette banalisation de la violence conjugale. Il considère que c’est presque normal de la brutaliser”.

La magistrate a également indiqué qu’elle transmettrait une procédure au juge des enfants pour que les mineurs de la famille fassent l’objet d’un suivi des services judiciaires.

Il a une vision du couple qui n’est pas du tout adaptée. C’est quelqu’un qui ne sait pas gérer sa colère”, a acquiescé l’avocate du jeune homme. Puis de tempérer : Il n’y a pas eu de nouvelles violences. Et il a une volonté de changer”. Elle a en outre fait savoir que la jeune femme n’avait pas de toit où dormir autre que celui de son compagnon.

Son client a finalement été condamné à 18 mois de prison avec sursis, ainsi qu’à une obligation de suivre des soins psychologiques. Il a pu quitter le tribunal avec sa concubine.

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