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Au sommet de la vague, Ayo chante « la paix » retrouvée

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Pour ce septième opus, l’artiste, révélée au grand public par le titre « Down on my knees » en 2006, revient avec une sérénité qui a tout à voir avec son changement de vie, initié dans la confusion liée à la pandémie de Covid-19.

Résidant alors au Portugal, cette citoyenne du monde cherchait à échapper au confinement qui planait au-dessus des têtes en allant à l’autre bout du monde, en Polynésie française. Un heureux concours de circonstances lui permit de donner un concert à Tahiti… Ile qu’elle ne quittera finalement pas.

« J’avais tellement besoin de me retrouver et de respirer et, grâce aux gens de Tahiti et cette culture, grâce à la mer, grâce aux vagues… C’était ça ma nourriture. Ça m’a donné tellement de force« , confie à l’AFP Ayo, présence solaire et regard perçant teinté d’un voile mélancolique.

En trois ans sur place, l’artiste de 43 ans a pu assouvir une passion naissante, devenue depuis dévorante: le surf. « Le matin, je fais quatre heures. Et le soir, je fais entre deux et quatre heures« , dit cette mère de trois enfants, dont deux n’ont pas encore quitté le nid.

Elle s’est même essayée à la compétition et a surfé à Teahupoo, « vague spéciale et magique », lieu des épreuves de surf des JO-2024.

« Dans l’océan, c’est la paix. Dans l’eau, je suis« , affirme Ayo, née d’une mère sinté (un groupe ethnique rom) d’Allemagne et dont le prénom signifie « joie » en yoruba, la langue natale de son père nigérian. « Je peux dire que ça m’a donné beaucoup de calme« , assure celle dont la voix envoûtante se marie avec la guitare ou le piano, autour de sonorités folk, soul, jazz, voire funk.

« Calme » et « tempête »

C’est qu’il faut se méfier l’eau qui dort… Sous son apparente tranquillité, Ayo est parfois agitée par des tempêtes intérieures. « C’est le calme et la tempête en moi. Parfois, il y a des gens qui, quand ils viennent à mes concerts, me disent : ‘tu as beaucoup de paix, tu es tellement calme’. Et dans ma tête, je me dis : ‘s’ils savaient!’ », sourit-elle.

« J’aime être calme mais je suis quelqu’un de très extrême« , avec parfois « une tempête » qui se lève, avoue-t-elle, glissant rechercher un équilibre, à un âge où « on n’a plus de temps pour des choses un peu débiles et ridicules. »

De plénitude et de sens, il en est question dans cet album, dont l’inspiration a été nourrie par cet environnement salé et apaisé. Déjà sorti, le morceau « Money love » rappelle que l’argent ne peut pas tout acheter, comme l’amour ou la beauté d’un paysage.

Pour celle qui se considère comme « une reine du shopping » repentie, cette affirmation n’avait au départ rien d’une évidence. Mais le contact de l’eau l’a détachée de certaines considérations matérielles et l’a aidée à se débarrasser de « sacs de vêtements« , manière concrète de faire « de l’espace pour quelque chose de nouveau« .

« Maintenant, je préfère chasser les vagues que chasser des vêtements ou des objets« , compare Ayo. « C’est devenu ma nouvelle addiction ! »

Reconnectée à cette nature qu’elle appelle « la source« , l’artiste évoque l’aventure et la liberté, mais aussi les tragédies et « les injustices« . Comme la crise migratoire et ces exilés qui périssent en mer ou sont confrontés à l’hostilité de pays où ils croyaient avoir une vie meilleure, un sujet sous-traité selon elle.

« Nous, comme artistes, on est obligé de parler de choses comme ça« , estime Ayo. « Si je ne deviens pas voix des gens qui ont besoin d’une voix, je crois que ce serait mieux d’arrêter de chanter et de faire de la musique. »

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L’école du numérique Kanēa ouvre ses portes pour « créer la Polynésie de demain »

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Elle était très attendue et vient officiellement d’ouvrir ses portes. L’école de créativité numérique Kanēa est désormais une réalité. Rattachée au Centre National des Arts et Métiers (CNAM), elle délivrera à ses étudiants, à l’issue d’un cursus de 3 années, une licence en informatique. 38 élèves ont intégré la première promotion, comme Timau.

« J’ai toujours voulu faire de la 3D. Quand j’ai vu Kanēa, je n’ai pas hésité et je me suis inscrit (…) Je suis passionné depuis toujours par les jeux vidéo. J’aimerais travailler à l’international et vivre de ma passion », confie le jeune homme.

Maimiti, 23 ans, a, elle aussi, saisi cette « opportunité ». « Je veux découvrir de nouvelles choses et approfondir mes compétences sur ordinateur », souligne la jeune femme qui, une fois diplômée, ambitionne de créer « un jeu vidéo qui parle de la Polynésie et de ses légendes (…) pour faire en sorte que le monde entier nous connaisse ».

Tous bénéficieront d’un solide apprentissage dispensé « par les meilleurs acteurs du numérique au plan local », comme l’explique Evans Bohl, le responsable de l’école.

Rattachée au Centre National des Arts et Métiers (CNAM), el’école délivrera à ses étudiants, à l’issue d’un cursus de 3 années, une licence en informatique. (Crédit: TNTV)

« Le but, c’est de former des créatifs du numérique, qu’il s’agisse du dessin, du film, de la 3D ou du jeu vidéo. On veut initier un mouvement en Polynésie de jeunes qui pourront travailler dans l’industrie », ajoute celui-ci en précisant que l’ensemble des enseignants « travaillent pour des sociétés à l’étranger depuis Tahiti ».

« On veut montrer à nos étudiants que c’est possible pour eux de faire la même chose : travailler pour des studios de jeux vidéo, des studios de films d’animation (…) On va leur apprendre à être polyvalents », dit-il.

Au programme de ces 3 années d’études : programmation informatique, bruitage, musique, ou encore création 3D. Une « pédagogie par projets ». « On viendra par exemple le lundi en leur disant : ‘vous avez jusqu’à vendredi pour créer un film de 2 minutes’ », indique Evans Bohl.

Cette nouvelle école s’inscrit pleinement dans les ambitions du gouvernement qui souhaite que le numérique et l’audiovisuel représentent d’ici à une dizaine d’années 25 % du PIB du pays.

« Le numérique est un des rares métiers où l’on peut rester au fenua et travailler partout dans le monde », souligne Moetai Brotherson.

« Cela fait 25 ans que je plaide pour que quelque chose comme ça naisse ici, en particulier sur le site de TNTV. L’idée est de faire de cette zone, à terme, un campus du numérique et de l’audiovisuel. TNTV est à l’étage du bas et Kanēa à côté. Il va y avoir cette pollinisation croisée, des échanges entre des professionnels de l’audiovisuel et ces jeunes fous de créations numériques », se félicite le président Moetai Brotherson présent à l’inauguration.

« Le numérique est un des rares métiers où l’on peut rester au fenua et travailler partout dans le monde. Les applications, les contenus numériques, tout cela s’exporte de manière instantanée. Il y a un marché potentiel de plusieurs milliards d’individus », poursuit Moetai Brotherson qui invite les étudiants à « créer la Polynésie de demain ».

La rentrée officielle de la première promotion se fera ce lundi. Quelques places sont encore disponibles. Les inscriptions devraient être closes d’ici à une quinzaine de jours.  

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L’église Sanito prospecte des terres pour les immigrés climatiques Paumotu du futur

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Des terres viables à Tahiti ou aux Marquises pour les futurs réfugiés climatiques des Tuamotu : sur les instructions du siège de l’église Sanito, les responsables de Tahiti se sont saisis du sujet. En Polynésie française, comme au plus haut niveau de la Communauté du Christ, on prend désormais ce risque très au sérieux. Les responsables de l’église ont d’ailleurs déjà commencé à recenser le foncier mis à disposition par des fidèles. « L’église a beaucoup de terrains inoccupés. Ceux de Tahiti qui sont venus des Tuamotu sont nombreux, et ils ont fait un don ici à Tahiti. C’est vrai que pour l’instant il y a les Marquises, mais il y a aussi Tahiti, un peu partout, là où on peut accueillir ces enfants un jour s’ils ont des problèmes » explique Marcel Maiau, pasteur de la Communauté du Christ.

Marcel Maiau, pasteur de la Communauté du Christ (Crédit photo : Tahiti Nui Télévision)

L’église s’intéresse notamment aux îles hautes des Marquises où elle mène des repérages : « Il faut voir les possibilités, parce qu’il y a des terres immenses aux Marquises qui ne sont pas encore exploitées. C’est encore à l’étude. Nous sommes en train de travailler sur un sujet qui a une sacrée importance pour l’église et pour la population ».

« Je reviens de mission de Rangiroa et on voit que certaines îles ont été envahies par les eaux et ça devient urgent de prendre en considération ce qui touche nos îles plutôt éloignées » indique Nova Tama, membre de la Communauté du Christ.

Tri des déchets et sobriété énergétique : au-delà de l’inéluctable montée des eaux, l’église Sanito entend également en profiter pour sensibiliser les plus jeunes aux gestes éco-responsables.

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Une jeune tahitienne devient soldat du feu au Canada

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Arrivée à 17 ans au Canada pour étudier le commerce à l’université McGill, Lesly Yao est restée dans le pays pour travailler dans une agence de marketing. Un métier qui ne l’a pas convaincue. Elle a donc décidé d’emprunter une voie complètement différente pour devenir…pompier !

« La vie des îles, ce n’est pas assez rythmé à mon goût (…)  La population québécoise m’a tellement bien accueillie que je voulais trouver un moyen de redonner ce que j’avais reçu », a-t-elle confié aux Éditions André Paquette, un journal québécois.

Enfant, elle regardait déjà les « émissions de pompiers », et « la vie de caserne » l’attirait, mais c’était pour elle « un rêve inatteignable. » Elle a finalement tenté sa chance et s’est inscrite à l’Institut de protection contre les incendies du Québec en 2021. Elle est devenue, l’année suivante, «la seule femme » pompier de la petite ville de Brownsburg-Chatham.

« Je ne savais pas à quoi m’attendre d’un village comme Brownsburg. Mais j’ai été chanceuse, à la caserne, de ne pas vivre d’expérience raciste. Je me suis sentie accueillie dans l’équipe », a souligné la jeune polynésienne qui souhaite aussi inspirer d’autres femmes « issues d’une minorité ethnique » à s’orienter vers des « métiers traditionnellement masculins ».

Lesly Yao a également été recompensée lors du concours « Chapeau, les Filles ». (Crédit: Facebook)

Son parcours a d’ailleurs été récompensé au concours « Chapeau, les filles ! » qui met en avant des femmes ayant « étudié dans des domaines majoritairement masculins ». Elle a remporté l’une des deux bourses en jeu d’un montant de 5000 dollars canadiens.

« Ce n’était pas pour le prix (qu’elle s’était inscrite), mais pour la visibilité, de montrer que c’est possible d’être une femme d’origine asiatique et pompier. Il faut juste travailler fort ! », a-t-elle conclu.

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Coincé en Nouvelle-zélande, il s’installe et évolue dans le MMA : l’histoire de Tama Hiquily

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Son frère Mateia s’est fait un nom dans le monde du surf, lui évolue dans celui des arts martiaux. Tama Hiquily, 24 ans, est installé au pays du long nuage blanc.

Le Polynésien a débuté le judo à l’âge de 9 ans et a remporté plusieurs titres. À 15 ans, il s’oriente vers le MMA. « De 15 à 18 ans, c’était on and off. C’étaient les entraînements et l’école aussi, du coup ce n’était pas tous les jours, mais j’en faisais souvent, raconte-t-il. Ensuite, à 18 ans, j’ai été en Australie pour apprendre à être coach sportif. Ensuite, j’ai réalisé que ce n’était pas ça que je voulais faire. Je voulais vraiment faire une carrière de sport, de MMA. Mais à l’époque, en fait, ce n’était pas aussi facile. »

La pratique du MMA n’a été légalisée en Polynésie qu’en décembre 2019. Avant cela, difficile en effet d’imaginer faire carrière dans ce sport. « Il n’y avait pas vraiment de futur, tu vois. C’était assez dur. » Mais la passion de Tama pour ce sport grandi. Il en est sûr, il veut faire du MMA son quotidien. Alors le jeune homme s’entraine avec un coach de renom : Raihere Dudes.

En 2020, après la légalisation de la discipline, il part pour la Nouvelle-Zélande, pour un camp d’entrainement. « C’était censé être un mois, et ensuite, je devais rejoindre Raihere aux U.S. Mais quand je suis arrivé en 2020, il y avait le covid. »

« Je ne pouvais pas rentrer à la maison, c’était un moment dur pour moi »

Les frontières se ferment et Tama se retrouve coincé… « Je ne pouvais pas rentrer à la maison et tout. C’était un moment dur pour moi, tu vois. » Mais il n’abandonne pas son rêve de se professionnaliser, de conquérir la scène internationale dans sa catégorie, celle des plus de 61 kg. Il décide alors d’intégrer City Kickboxing (CKB), un club de MMA basé à Auckland et s’installe en Nouvelle-Zélande.

À ce jour, Tama a à son palmarès, 3 combats, 3 victoires dont 2 par TKO. Récemment, il a reçu une invitation pour un combat en décembre au Shuriken Fight Series avec à la clef, une ceinture. « Je vais me battre pour la ceinture. (…) je me sens prêt. Je m’entraine dur. Ça fait un moment que le m’entraine à CKB avec les meilleurs fighters au monde et j’espère que ça va me permettre de gagner. »

À Aotearoa, l’éloignement avec sa famille, son île, se fait sentir.« Je sais que j’ai laissé beaucoup de côté pour être champion, faire une carrière pro. » Il rêve aujourd’hui d’une chose : rentrer en Polynésie avec une ceinture.

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Christine Tahi et Charley Bourne se préparent pour le championnat de Polynésie de culturisme

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Début de journée ordinaire pour Christine Tahi, championne en titre de bikini fitness. Dès 4 h 30, elle commence par du travail musculaire. Une routine qui demande de la discipline et un emploi du temps millimétré : « Tout est question d’organisation. Je finis mon entraînement vers 5 heures 30. Je rentre, je mange avec ma famille, je prépare mon fils pour l’école et je vais au travail. Il faut être très organisé, discipliné ».

À l’approche des compétitions, les athlètes entrent en période de sèche pour réduire les graisses après la prise de masse. Cette étape permet d’obtenir un dessin musculaire plus visible, mais le régime est drastique : « On pèse nos repas, on évite les sauces, on mange de la viande blanche, plus de légumes, moins de riz et de pâtes. On évite aussi de sortir pour manger n’importe quoi, et on boit beaucoup d’eau ».

Christine Tahi, championne de bikini fitness en 2023 (Crédit photo : Tahiti Nui Télévision)

Même rigueur pour Charley Bourne. À 17 ans, il est au lycée professionnel. Il sculpte son corps depuis 3 ans. Ce sont les moqueries de ses camarades qui l’ont convaincu de se lancer : « Au collège, j’étais obèse. On n’arrêtait pas de me critiquer, de me dire que j’étais gros, faible… Cela m’a attristé, mais aussi motivé à tout donner à la salle ».

Aujourd’hui, c’est le nouvel espoir de la discipline. L’an dernier, il s’est imposé en Junior novice. Cette année, il s’alignera dans toutes les catégories masculines.

Charley Bourne, 17 ans (Crédit photo : Tahiti Nui Télévision)

« Il y aura 5 catégories, du men’s physique, du bikini fitness, du wellness, du classic et du bodybuiling » indique Alberto Shan, organisateur de l’évènement.

Le championnat débutera ce samedi à partir de 18 h 30. Il servira de préparation pour les South Pacific en 2025.

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Fortes pluies : vigilance orange maintenue aux Australes

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Météo-France Polynésie française a placé en vigilance orange pour fortes pluies les Australes Centre, et en vigilance jaune les Australes Ouest et Rapa. Sont également en vigilance jaune pour orages, : les Australes Centre et Ouest, et Rapa.

Australes

Vendredi soir, le temps reste perturbé sur le Nord de l’archipel. Au programme, averses et grains parfois orageux pouvant engendrer d’importants cumuls notamment vers Tubuai. Samedi matin, une amélioration se dessine vers Rimatara et Rurutu gagnant ensuite Tubuai et Raivavae en fin de journée. Dimanche, retour d’un temps frais et sec.
À Rapa, le ciel se charge vendredi soir avec des averses parfois accompagnées de grains. Ce temps persiste jusqu’à dimanche matin avant le retour de larges éclaircies vers la mi journée.
À Rapa : vent faible à modéré d’Est-Sud-Est samedi et de Sud dimanche. Rafales à 60/70km/h.
Vers Rimatara et Rurutu, vent de Sud à Sud-Est modéré samedi et dimanche.
Vers Tubuai et Raivavae, vent modéré de secteur Nord samedi, puis de secteur Sud à Sud-Est dimanche. Rafales à 50/60 km/h sur les îles du Nord.
Mer agitée. Houle longue de Sud-Sud-Ouest d’1 mètre samedi et moins d’1 mètre dimanche, croisée à une houle courte d’Est d’1 mètre 50 smaedi et d’1 mètre dimanche.

Plus d’infos sur meteo.pf

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Huahine : la gendarmerie détruit 600 pieds de cannabis

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Plusieurs opérations anti-stupéfiants ont été réalisées à Huahine ces derniers jours avec en ligne de mire les plants de cannabis.

Pas moins de 600 pieds ont été découverts et détruits provenant. Ils provenaient de 4 plantations réparties sur 2 motu. Les perquisitions ont également permis de saisir 2,9 grammes d’Ice et plus de trois millions de Fcfp, annonce la gendarmerie sur les réseaux sociaux.

Quatre auteurs ont été identifiés, interpellés et placés en garde à vue. Ils seront très prochainement jugés par le tribunal de Papeete et encourent des peines de prison et d’amende ainsi que la confiscation définitive des biens et de l’argent saisis.

Depuis le début de l’année 2024, le COMGEND PF a procédé à la saisie et à la destruction de 15 141 pieds de cannabis.

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Réouverture de la pharmacie Te Ora : « On est heureux, reconnaissants »

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Les réactions ne se sont pas fait attendre sur la perle du Pacifique. L’annonce de la réouverture de la deuxième pharmacie de l’île fermée fin janvier 2024 à la suite d’un 3e revers juridique, ravie la population.

Le propriétaire, Teano Cojan et sa compagne Flore Vigneron, elle aussi pharmacienne, sont quant à eux soulagés. Après huit mois de fermeture, ils peuvent enfin reprendre leur activité, comme leurs 5 collaborateurs privés de leur emploi par la force des choses. « On est hyper heureux, reconnaissants du gouvernement, de notre président qui ont œuvré pour qu’on puisse rouvrir parce qu’on a toute notre place ici. C’est beaucoup d’émotion (…) Ça a été beaucoup de stress et ça n’a pas été facile pour notre équipe qui s’est retrouvée du jour au lendemain sans emploi. On a essayé de les accompagner, de tenir et après on ne pouvait plus financièrement. On ne savait pas si on allait pouvoir rouvrir ou pas. »

En avril dernier, l’assemblée de la Polynésie a validé le projet de loi de Pays précisant les conditions d’implantations des pharmacies. Ce qui a permis au pharmacien de faire une nouvelle demande, qui a été acceptée. Autorisation publiée ce jour au Journal officiel.

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La 4G mise en service sur une partie du Fenua Aihere

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C’est un lancement en grande pompe qui a eu lieu ce vendredi à Tautira. Les habitants ont désormais accès à la 4G et jusqu’à « la limite sud du fenua aihere » a annoncé le président du Pays, en charge du Numérique. « L’an prochain, ce sera le tour du fenua aihere côté Teahupoo. »

« Il y a quelques kilos de ça, je faisais le tour de l’ile en kayak et je passais par ici. Je dormais sur un petit motu et c’est vrai qu’à l’époque on n’avait pas de réseau, a raconté le président. Je suis très content qu’on vienne aujourd’hui inaugurer la 4G. Pour les habitants, ça les sort de leur isolement. En matière de sécurité, c’est un bon moyen d’augmenter le niveau de sécurité, et d’un point de vue économique, pour les pensions, ceux qui font des excursions, ce sera aussi, je pense un atout. »

La mise en service du site 4G Vini de Fenua aihere aiura, marque une étape décisive dans le renforcement de la couverture réseau au fenua.

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Un énorme tsunami parti du Groenland a remué la terre neuf jours

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« Ce qui est tout à fait unique dans cet événement, c’est la durée du signal sismique et la constance de sa fréquence« , a expliqué vendredi à l’AFP l’un des auteurs de l’étude, Kristian Svennevig, du Service national de géologie du Danemark et du Groenland (GEUS).

« D’autres glissements de terrain et tsunamis ont produit des signaux sismiques, mais seulement pendant quelques heures et très localement, celui-ci a été observé dans le monde entier, jusqu’à l’Antarctique« , a-t-il ajouté.

Le phénomène a d’abord surpris la communauté scientifique qui a commencé par le définir comme « un objet sismique non identifié » avant d’établir qu’il trouvait sa source dans un glissement de terrain dans le fjord Dickson (est du Groenland).

En septembre 2023, 25 millions de m3 de roches et de glace sont tombées dans ce fjord reculé et inhabité, à près de 200 km de l’océan. Cet éboulement a provoqué un méga-tsunami de 200 mètres de haut à son épicentre.

A 70 kilomètres de là, des vagues de tsunami de quatre mètres de haut ont endommagé une base de recherche située sur l’île d’Ella.

L’effondrement a été causé par l’amincissement du glacier à la base de la montagne, lui-même créé par le changement climatique, a expliqué le GEUS.

« Avec un Arctique qui continue à se réchauffer, on peut s’attendre à ce que la fréquence et l’ampleur de ces événements augmentent à l’avenir« , a prévenu Kristian Svennevig, soulignant n’avoir « aucune expérience d’un Arctique aussi chaud que celui que nous observons actuellement« .

Il appelle à la mise en place de systèmes d’alerte précoce, un défi dans ces environnements extrêmes.

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Vaimalama Chaves « médaillée 2 fois » à Miss Bikini Fitness

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Elle est allée jusqu’au bout de ses ambitions. Métaphorisée physiquement, Vaimalama Chaves a concouru dans deux catégories distinctes comme elle l’a expliqué sur ses réseaux sociaux : « Miss Bikini Fitness, dans la catégorie +172cm et Fitness Model ».

Crédit: Instagram Vaimalama Chaves.

Et la belle vahine a été « médaillée 2 fois ». « Le président de l’association a dit que j’avais fait du bon travail, mais que je n’étais pas tout à fait prête pour la compet. Il m’aurait fallu du temps encore (…) J’ai fait 5ᵉ sur 5 et 2ᵉ sur 2. Pas mal les catégories où on n’est pas beaucoup », a-t-elle posté peu après la soirée de compétition.

Crédit: Instagram Vaimalama Chaves

Elle a également remercié ses followers « d’avoir supporté » ses « humeurs » et ses « excès » durant ces derniers mois de préparation.  

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Kauli Vaast fait chevalier de la Légion d’honneur sur les Champs-Élysées

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Une médaille de plus pour le surfeur de Teahupo’o. Mais celle-ci, il n’a pas eu besoin de batailler dans les vagues pour l’obtenir. Kauli Vaast a été décoré de la Légion d’honneur sur les Champs-Élysées à Paris, ce samedi, où étaient fêtés l’ensemble des médaillers tricolores des Jeux Olympiques et Paralympiques.

Crédit: Instagram Kauli Vaast

Il fait partie des 16 athlètes (hommes et femmes) à avoir reçu la prestigieuse distinction dont le nageur superstar Léon Marchand et le rugbyman Antoine Dupont. La cérémonie, qui s’est déroulée dans le prestigieux cadre des Champs-Élysées, a rassemblé plusieurs milliers de personnes. Encore un moment unique pour le champion polynésien.

Les médaillés d’or réunis. (Crédit: Instagram Kauli Vaast)

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Volontaires jeunes cadets du RSMA, l’école de la deuxième chance

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Se mettre au garde à vous, en rangs, et suivre à la lettre les instructions. C’est ce qui attend cette cinquantaine de jeunes lycéens. Dès leur première journée, ils ont un avant-goût de ce qui deviendra rapidement pour eux une routine.

Ces lycéens issus de 4 établissements scolaires se portent volontaires pour vivre une aventure qui, selon les anciens cadets, va les transformer. « J’ai beaucoup changé à l’école. Maintenant, j’ai moins de problèmes de comportements », témoigne l’un d’eux, Teva.

Au pas cadencé, les volontaires ont rendez-vous avec les gradés du RSMA-Pf et les représentants du vice-rectorat, pour donner le coup d’envoi de cette nouvelle promotion. « Je veux vous montrer que vous êtes capables de réussir cette année », leur dit le Colonel Frédéric Gerlinger, le chef de corps du RSMA-PF

Décrocher un diplôme, trouver sa voie, préparer son avenir, c’est ce que souhaitent ces lycéens parfois en difficulté scolaire. « J’espère avoir des clés pour nous en sortir », confie l’un d’eux. « Dans ma classe, il y a des personnes qui nous perturbent, du coup je n’arrive pas à travailler. Mes notes ont baissé, c’est pour cela que j’ai voulu venir ici », indique une autre élève.

Activités sportives, culturelles, de cohésion, respect des règles et des valeurs citoyennes, ces jeunes vont devoir se faire à un nouveau rythme.

« On va leur redonner confiance, leur montrer qu’ils sont capables de faire des choses qui sortent de l’ordinaire, au travers du sport et d’activités militaires. On leur montre qu’en serrant les dents et en s’entraidant, on peut aller au bout d’une marche, au bout d’une activité physique. On veut leur montrer simplement qu’ils sont capables de belles choses », souligne le Colonel Frédéric Gerlinger.

Depuis 4 ans, les militaires et le personnel de l’Education nationale accompagnent ces jeunes dans leurs parcours scolaires. Et les résultats sont au rendez-vous.

« On a fait les retours d’expériences des 3 premières éditions. 90% des jeunes ne sont plus en situation de pré-décrochage ou de décrochage. Ils accèdent à l’année suivante et passent leurs diplômes, ou ils s’insèrent professionnellement. C’est donc un dispositif qui fonctionne bien », constate avec satisfaction Thierry Terret, le vice-recteur de Polynésie Française

Dès lundi, les jeunes cadets se retrouveront à Tautira pour camper avec leurs encadrants militaires.

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La communauté LGBT se bat pour briser les tabous

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Avec sa voix enchanteresse et muni de sa guitare, Man’s est aujourd’hui épanoui dans la musique. Pourtant, il a fait partie de ceux qui ont dû porter ce fardeau.

 “Le seul moyen d’échapper à ces idées noires, c’était presque d’accepter la mort comme une délivrance, parce que je savais que je ne trouverais pas ma place, ni dans ma famille, ni dans la société, ni dans le monde entier”, témoigne-t-il.

Une période particulièrement éprouvante pour l’artiste : “J’ai dû être suivi par une psy, j’étais sous anti-dépresseurs. Le regard qui était posé sur moi par mon entourage, extrêmement homophobe, a créé une souffrance que je devais réprimer. On devient fou quand, à 14, 15 ans, on doit créer un personnage qui n’est pas le nôtre devant certaines personnes et être soi-même ailleurs.”

Selon le rapport 2024 de l’association SOS Homophobie, le nombre des violences visant la communauté est encore difficile à quantifier aujourd’hui, même dans l’Hexagone. Pour bien des raisons. “ Les difficultés à porter plainte, à sortir du secret, des expériences de rejet, de discrimination, de violence ou à mettre des mots sur des situations complexes et parfois insidieuses, cachent bon nombre de cas de LGBTIphobies”, écrit l’association qui recense tout de même : “2377 cas en 2023”.

Au fenua, il n’existe pas encore de statistiques fiables sur la question. Mais à défaut d’avoir des chiffres, certains œuvrent à rendre visibles ces souffrances d’une autre façon. C’est le cas d’Océane Fouet. Psychologue de formation, la jeune femme, également peintre, prépare une exposition qui mêle art et social, prévue pour février 2025. Le résultat de nombreuses entrevues informelles, pour dévoiler une réalité invisibilisée.

“On attend des actions du gouvernement et des institutions”

Karel Luciani, président de l’association “Cousins Cousines”.

 “On peut penser que les personnes sont très bien acceptées parce qu’elles sont visibles, parce qu’on les voit dans les magasins, qu’on les voit dans la rue. Mais ce n’est pas forcément le cas pour tout le monde. Il y en a beaucoup qui ont eu des souffrances, qui ont eu des histoires de vie qui ont été très dures, très tumultueuses pour en arriver à être visibles”, constate-t-elle.

A travers ses tableaux, elle dépeint le profil émotionnel des personnes de la communauté, avec qui elle a pu échanger.

Il y a des émotions très positives, c’est très coloré, cela rappelle un peu la gay pride, les prides où on est dans la fête. Mais derrière, tu vas peut-être avoir des regards très profonds, peut-être des larmes, peut-être des textures qui vont venir casser ton visage. Tu vas comprendre que ce n’est pas juste des couleurs et qu’il y a autre chose”, souligne d’Océane Fouet.

L’artiste envisage de reverser une partie des recettes de son exposition à diverses associations dont “Cousins Cousines”. Un appui d’autant plus important pour ces associations qui manquent encore de soutien à l’échelle locale.

Le tabou est un peu brisé, mais il y a encore du travail à faire. Il y a certains établissements scolaires où on ne peut pas parler du sujet, où c’est toujours un tabou, donc il faut quand même une volonté politique. Nous, on attend des actions du gouvernement et des institutions”, explique Karel Luciani, le président de l’association “Cousins Cousines”.

Pourtant reconnue d’utilité publique par l’État, cette dernière essuie encore des refus lorsqu’elle veut sensibiliser à la cause LGBT auprès de tous les publics.

Car dans la société actuelle, cette démarche peut encore être assimilée à une forme d’idéologie. Un frein qui n’aide pas à réduire la stigmatisation, et par conséquent, les violences envers les personnes de la communauté LGBT.

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Tahiti et Moorea sous les eaux, une vigilance orange émise

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Dans la commune de Faaone, habitants et automobilistes ont été surpris par des inondations sur les chaussées et dans certains quartiers. Comme celui de la vallée d’Outuofai où réside Vainui.

« J’habite ici depuis 2004. Quand il y a des fortes pluies, il y a toujours un débordement des ruisseaux et cela va jusqu’à chez moi. On a des problèmes avec les caniveaux et la buse qui est trop petite (…) Quand l’eau monte, cela va jusqu’à mes genoux », explique celui-ci.

Fort heureusement, son fare « n’a pas eu de dégât », mais il déplore que le problème soit récurrent : « C’est passé de ministre en ministre, mais le problème est toujours là (…) Jusqu’à aujourd’hui, rien n’a été fait. Je fais un appel au gouvernement, s’il peut faire quelque chose ».

Pierrot Metua, adjoint au maire de Faaone, se trouvait lui aussi sur place dans la matinée. « Durant 2 heures, la pluie ne s’est pas arrêtée (…) L’eau est descendue de partout de la montagne », dit-il.

L’élu pointe lui aussi du doigt des canalisations qui « n’ont pas été faites comme il faut ». « Le territoire est pourtant au courant qu’à chaque pluie, il y a des inondations ici. Tant qu’on ne fera pas de nouvelles canalisations, ce sera toujours comme ça », ajoute-t-il, laconique.  Selon le tavana délégué, aucun dégât majeur n’a en revanche été constaté.

Météo France Polynésie a placé les îles de Tahiti et de Moorea en vigilance orange orages et fortes pluies. Une situation due à des « amas nuageux convectifs remontant par le sud ».

Le haut-commissariat a appelé la population à faire preuve de prudence en se tenant à l’écart des cours d’eau et en limitant les déplacements. Une amélioration du temps est prévue dans la journée de dimanche.

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Tya Zebrowski s’offre le Caraïbos Surf de Nuit Anglet, Aelan Vaast deuxième

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Tya Zebrowski continue de faire sa place parmi les grands espoirs du surf. Championne d’Europe des moins de 16 ans et vice-championne du monde des moins de 18 ans, cette année, mais aussi victorieuse de deux épreuves du circuit QS à seulement 13 ans, l’adolescente d’origine polynésienne est promise à un bel avenir.

Ce vendredi, elle s’est offert le Caraïbos Surf de Nuit Anglet. Comme son nom l’indique, cette compétition se dispute de nuit, mais aussi en binômes mixtes. Les planches des compétiteurs sont entourées de LED pour qu’ils puissent être visibles des spectateurs.

Aelan Vaast dans ses oeuvres. (Crédit: Damien Poullenot-WSL)

En finale, Tya Zebrowski était opposée à Maud Le car et à la Tahitienne Aelan Vaast, petite sœur de Kauli, le champion olympique en titre.  La surfeuse de la Presqu’île et son binôme Sam Piter ont pris la deuxième place.

Chaque binôme surfait au profit d’une association. Les prix remportés par le duo Zebrowski/ Skinner seront ainsi reversés à l’association Handi Surf. Ceux du binôme Vaast/Piter reviendront aux Coral Gardeners de Moorea.

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11 tonnes de déchets électroniques et toxiques collectées en une matinée

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 La population a répondu à l’appel du syndicat Fenua Ma qui invite les particuliers, chaque samedi de ce mois, de 7h30 à 11 heures, à venir déposer leurs appareils électroniques hors service et autres produits toxiques au centre de tri de Motu Uta.

« C’est simple et pratique. On vient juste avec une voiture et des gens déchargent pour nous. Donc pour les personnes à mobilité réduite, ou les gens qui n’ont pas de force, c’est plutôt pratique », souligne l’une des participantes à l’opération.  

Cette campagne a aussi pour finalité de permettre une prise de conscience du grand public des enjeux environnementaux.

« On a eu une très nette augmentation, il y a 3 ans, des déchets dangereux. On a vu que nos messages ont porté leurs fruits puisque avant, on était à 5 ou 10 tonnes de pots de peinture par an, par exemple. Aujourd’hui, on est sur une moyenne entre 50 et 60 tonnes, ce qui est énorme. Cela montre qu’il y a un vrai besoin. Et là, on parle que des gens qui ont fait l’effort de faire le geste », constate avec satisfaction Benoit Layrle, le directeur de Fenua Ma.

Le syndicat espère prochainement mettre en place des points d’apport publics. Il veut également inciter les vendeurs de peintures à proposer une récupération de leurs déchets toxiques. Ce samedi, le volume collecté était bien plus important que celui du week-end dernier où il avait atteint les 3 tonnes.

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Le rôle de l’immunothérapie conforté dans un nombre croissant de cancers

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Réunis à Barcelone (Espagne) pour l’Esmo, le congrès annuel de la Société européenne d’oncologie médicale, rendez-vous majeur consacré à la lutte contre le cancer, les plus grands spécialistes internationaux mettent à l’honneur cette technique thérapeutique considérée comme « révolutionnaire« . 

L’immunothérapie consiste non plus à agir sur la cellule cancéreuse elle-même, mais à stimuler le système immunitaire du patient pour l’amener à lutter contre les tumeurs.

A l’Esmo, médecins spécialistes et chercheurs mettent en avant un traitement, ayant déjà montré des résultats prometteurs pour des cancers du poumon et de la peau (mélanome), qui améliore la survie à long terme dans de nombreuses autres tumeurs.

C’est le cas, par exemple, dans le cancer du sein triple négatif. Particulièrement agressif, il touche environ 9.000 femmes chaque année, souvent jeunes.

Il est particulièrement difficile à traiter, notamment car il ne réagit pas à l’administration d’oestrogène ou de progestérone, à la base d’autres traitements couramment utilisés dans d’autres formes du cancer du sein. 

Or, l’immunothérapie associée à la chimiothérapie, une combinaison administrée avant et après la chirurgie, a permis une amélioration de la survie à long terme chez les patientes atteintes d’un cancer triple négatif, selon une étude qui doit être présentée dimanche.

Selon les résultats de l’étude, le taux de survie globale à cinq ans était de 86,6% chez les patients ayant reçu une immunothérapie et de 81,7% dans le groupe placebo.

« Moins de récidives »

On a là la preuve que « l’utilisation de l’immunothérapie permet d’accroître l’efficacité de la chimiothérapie« , décrypte à l’AFP François-Clément Bidard, oncologue à l’Institut Curie à Paris.

Et quand on la donne avant la chirurgie, les chances sont plus grandes de voir les cellules tumorales totalement éliminées avant l’opération. 

« On s’attend désormais à moins de récidives, donc à guérir plus, ce qui est le but ultime en oncologie« , commente Benjamin Besse, oncologue médical à Gustave-Roussy, au sud de Paris.

Michèle Borges-Soler, 51 ans, a bénéficié de ce traitement. Elle est aujourd’hui en rémission d’un cancer du sein triple négatif qu’on lui a diagnostiqué en novembre 2022. « Un cancer avancé, rapide et agressif », lui assène-t-on à l’époque.

« Au départ, il n’était pas opérable« , raconte-t-elle à l’AFP. Mais elle fait partie des premières patientes à être soignées avec de l’immunothérapie pour ce type de tumeur. 

Associé à la chimio, le traitement donne chez elle « des résultats encourageants » et rend possible une opération en juin 2023. Depuis janvier, elle ne prend plus « aucun médicament« .

« Je pense possible qu’il n’y ait jamais de récidive« , veut croire cette « éternelle optimiste« .

 Questions sans réponses

Une amélioration similaire de la survie globale avec l’administration d’une immunothérapie avant la chirurgie a été observée dans une étude présentée à l’Esmo portant sur des patients atteints d’un cancer de la vessie invasif sur le plan musculaire. 

Samedi, les résultats d’une étude sur le cancer du col de l’utérus localement avancé à haut risque sont encore arrivés à des conclusions similaires: une association de l’immunothérapie à la chimiothérapie a montré un taux de survie globale à 3 ans de 82,6% chez les patients concernés contre 74,8% pour ceux n’ayant pas bénéficié d’immunothérapie.

« Le principal message de toutes ces études est que l’immunothérapie continue de tenir ses promesses et de faire espérer une survie à long terme pour de nombreux patients atteints de différents types de cancer« , a déclaré le Dr Alessandra Curioni-Fontecedro, professeure d’oncologie à l’Université de Fribourg.

Mais des questions majeures demeurent encore sans réponse. Il faut ainsi comprendre pourquoi l’immunothérapie ne fonctionne pas chez certaines personnes. Et pourquoi des cancers récidivent chez des patients qui semblaient pourtant répondre initialement au traitement.

Les effets secondaires, plus ou moins graves, qui peuvent être induits par l’immunothérapie doivent aussi être pris en compte avant l’administration de ce traitement.

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La Team Air Tahiti Va’a survole sa course

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Une vingtaine d’équipages étaient sur la ligne départ au parc Vairai, ce samedi. Rapidement, 4 pirogues se sont détachées. Air Tahiti Va’a, Team OPT A et B et Shell Va’a A ont composé le quatuor de tête au coude-à-coude tout au long des 27 km entre Punaauia et Papeete. 

Battus par l’équipe au coquillage et les Postiers le week-end dernier en Californie, Hotuiterai Poroi et ses partenaires d’Air Tahiti ont été les plus costauds. Sur le parcours retour, vers Punaauia, les « aviateurs » ont déroulé pour prendre une avance confortable sur leurs rivaux. Ils ont atteint le parc Vairai au bout d’un peu moins de deux heures d’efforts.

« On a ramé pour notre président Aldo qui est toujours en soins intensifs à Newport Beach. La course s’est bien déroulée. Notre capitaine est revenu avec nous en V6. Il nous avait un peu manqué à Catalina. On a aussi eu le renfort de Manatea Bopp-Dupont. On le remercie. C’est de bon augure pour la grande course Hawaiki Nui Va’a », a déclaré à l’arrivée, Hotuiterai Poroi, le barreur du Team Air Tahiti Va’a.

Pour la deuxième place, Team OPT A et B, et l’équipage A de Shell Va’a se sont livré une belle bataille. Mais sur les derniers kilomètres, les hommes de David Tepava ont craqué. Team OPT B a finalement pris la deuxième place devant Team OPT A.

« On est satisfait du résultat. Les 2 équipes ont répondu présent. On était dans l’optique de rester le plus longtemps devant pour essayer de gagner au finish. On n’a pas réussi à rattraper Air Tahiti. Ils étaient forts. Félicitations à eux », a réagi Keahi Agnieray, rameur du Team OPT B

Avant le rendez-vous de la Hawaiki Nui Va’a, aux Îles Sous-le-Vent, les aito enchaîneront dès jeudi à Tautira avec la première étape de la Hawaiki Nui Solo. 

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