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La thèse d’un « écocide » sur l’île de Pâques vacille

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L’île de Pâques, située dans le Pacifique à 3 700 km des côtes chiliennes, est célèbre dans le monde entier pour les statues monumentales sculptées par les Rapanui, les énigmatiques « Moaï ».

Une hypothèse répandue, basée notamment sur des données paléoenvironnementales, avance que les Rapanui auraient déforesté l’île, dont il est établi qu’elle était autrefois couverte de palmiers, pour maintenir une culture florissante et une population d’environ 15 000 individus à son apogée. 

La raréfaction des ressources aurait conduit à une période de famine et de guerre allant jusqu’au cannibalisme et se serait soldée par un effondrement démographique et culturel, mettant fin à la sculpture des statues au début du XVIIe siècle. 

Au moment de leur arrivée en 1722, les Européens estimaient la population de l’île à seulement 3 000 individus.

Avec le récit de ce « suicide écologique », aussi qualifié d' »écocide », l’histoire des Rapanui « a été présentée comme un avertissement contre la surexploitation des ressources par l’humanité », rappellent les auteurs d’une étude publiée mercredi dans la revue Nature.

Cette équipe internationale de spécialistes en génétique des populations est partie à la recherche des traces de cet effondrement, grâce à HapNe-LD, un outil statistique avancé qui permet de reconstruire l’histoire démographique d’une population en se basant sur la structure génétique des individus actuels ou anciens.

Ils ont analysé le génome de 15 Rapanui ayant vécu entre 1670 et 1950 et n’ont trouvé aucune signature génétique d’un tel effondrement, comme une chute soudaine de la diversité génétique. 

« Notre analyse génétique montre une population en croissance stable du 13e siècle jusqu’au contact avec les Européens au 18e siècle. Cette stabilité est cruciale, car elle contredit directement l’idée d’un effondrement dramatique avant l’arrivée des Européens », explique dans un communiqué Bárbara Sousa da Mota, première autrice et chercheuse à la Faculté de biologie et de médecine de l’Université de Lausanne.

L’étude, réalisée en étroite liaison avec la communauté Rapanui, a également permis de mettre en évidence des contacts entre la population de l’île et les Amérindiens antérieurs à l’arrivée de Christophe Colomb sur le continent, un autre point controversé de l’histoire des peuples polynésiens.

Jardins de pierre

Ces résultats viennent corroborer ceux publiés en juin dernier dans Science Advances par une équipe ayant opté pour une approche très différente.

Le fait que ces deux études aboutissent à des conclusions similaires « montre l’importance d’aborder une même question scientifique à partir de différentes disciplines », souligne Sousa da Mota auprès de l’AFP. 

Ces scientifiques ont cartographié les « jardins de pierres » de l’île, une technique agricole consistant à mélanger des roches au sol pour l’enrichir en nutriment et préserver l’humidité.

En utilisant des images satellite en haute-résolution dans l’infrarouge à onde courte (SWIR) et en développant des modèles d’apprentissage automatique (« machine learning ») pour les analyser, ils ont pu réévaluer la place occupée par ces jardins de pierre.

Ces surfaces agricoles, qu’on pensait auparavant couvrir entre 4,3 et 21,1 km2, n’auraient en fait occupé que 0,76 km2 des 164 km2 de l’île de Pâques.

Des travaux existants permettent de calculer le rendement de ces terres, où étaient cultivées les patates douces essentielles à l’alimentation des Rapanui. Et d’en déduire la taille maximale de la population qu’elles permettaient de nourrir.

Ces nouvelles données suggèrent qu’elle n’aurait jamais pu dépasser 4 000 personnes, et non 17 000 comme envisagé à partir des estimations précédentes.

« Lorsque nous qualifions une culture entière d’exemple de mauvais choix, ou d’avertissement sur ce qu’il ne faut pas faire, nous devons être sûrs d’avoir raison, sinon nous alimentons des stéréotypes, qui ont eux-mêmes des conséquences profondes sur les populations », estime auprès de l’AFP Dylan Davis, chercheur en climat, biologie et paléoenvironnement à l’Université de Columbia et coauteur de l’étude.

« Dans ce cas, les Rapanui ont réussi à survivre dans l’un des endroits les plus isolés de la planète et l’ont fait de manière assez durable jusqu’au contact avec les Européens. Cela suggère que nous pouvons apprendre d’eux comment gérer des ressources limitées », souligne-t-il.

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Le foyer Te Arata, un tremplin pour parvenir à sortir de la précarité

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Un toit, des repas, un accompagnement humain, mais surtout de la dignité. C’est ce que propose l’un des six foyers de l’association Emauta, le foyer Te Arata, situé à Papeete. 8 familles peuvent y être accueillies en même temps. Pour une bonne cohabitation, des règles de vie commune s’imposent à tous. Ici, on se concentre sur son projet de vie, mais surtout sur soi.

« Papa avant d’être papa, c’est un homme. Maman, avant d’être maman, c’est une femme. C’est cette individualité sur laquelle il faut beaucoup travailler. Pour certains, ce n’est même pas l’accès à l’emploi, c’est plus un travail sur eux-mêmes. Donc, s’aimer soi-même. L’estime de soi, c’est important avant de pouvoir s’ouvrir aux autres. La difficulté, c’est de vraiment pouvoir accompagner la personne pour qu’elle accepte un suivi avec la psychologue », explique Rosemonde Teriitapunui, la directrice par intérim du foyer.

Ces familles sont souvent orientées ici par les travailleurs sociaux. Chacune avec son profil, son histoire. Un jeune couple des Tuamotu a été évasané à Tahiti en 2023. Il a décidé de s’y installer dans l’espoir d’un avenir meilleur pour ses enfants, dont deux ont été placés en familles d’accueil. Le couple est d’abord hébergé par des proches. Une situation délicate pour ces parents sans revenu.

« Les Tuamotu, on dit que c’est bien. C’est vrai. On peut vivre du coprah, du poisson, même sans salaire. Mais le souci, c’est qu’on ne s’entend pas avec la famille pour les terrains. Du coup, on en a parlé et on est descendu ici. Ça a été difficile pour nous au départ. On ne savait pas où aller. On courait de maison en maison, on allait chez ma belle-mère, parfois chez mon beau-père », témoigne le père de famille.  « En arrivant ici, j’ai pu intégrer une formation comme lui. C’est une remise à niveau pour ceux qui ont besoin », ajoute sa compagne.

L’objectif est de leur permettre de progresser en lecture, en écriture, et en calcul, afin de favoriser leur insertion professionnelle. Un travail complémentaire à celui mené au sein du foyer sur le plan humain.

« Aujourd’hui, j’arrive à m’exprimer. On arrive aussi à s’organiser. Les grandes disputes qu’on avait avant, c’est devenu rare. La violence, avant, c’était vraiment fort. Je la tabassais. Maintenant, tout a changé », sourit le père de famille. Sa compagne et lui cherchent désormais un « moyen pour récupérer » leurs enfants : « On fait tout notre possible pour avoir un endroit, un travail, faire des économies ».

Animé d’une grande volonté, le jeune couple semble en bonne voie. Son passage au foyer Te Arata lui a permis d’engager un tournant majeur dans sa vie de famille. Une famille qui espère rapidement être de nouveau réunie sous le même toit. Le leur, cette fois.

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Arnaque hôtelière à Tahaa sur un grand site de réservations en ligne 

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Au début du mois, une habitante de Tahiti a effectué une réservation de 3 nuitées dans une pension de Tahaa via le site Booking.com sur lequel elle est référencée. « J’ai échangé avec le faux propriétaire. Il était très sympa et disait qu’il nous accueillerait. Il m’a envoyé un RIB et j’ai réglé les 117 000 francs », témoigne-t-elle auprès de TNTV.

Le jour dit, la cliente a donc pris son vol pour l’île vanille en ayant envoyé au préalable un message au soi-disant gérant pour savoir qui contacter à son arrivée. Message resté, là, sans réponse.

Le pilote d’un taxi-boat lui a finalement donné les coordonnées du vrai responsable de l’établissement qui, lui, n’avait aucune réservation à son nom. « Il avait heureusement de la place pour 2 nuits, mais pour la troisième, j’ai dû aller dans une autre pension », dit-elle.

La cliente a rapidement contacté le site de réservation en ligne : « Dans un premier temps, ils m’ont dit qu’il n’y avait pas de problème. Ils m’ont proposé un autre logement ou un remboursement s’il ne me plaisait pas. Je préférais être remboursée. Ils m’ont dit qu’ils allaient le faire ».

Mais « au dernier coup de fil » avec le service clientèle, son interlocuteur s’est rendu compte qu’elle avait viré les 117 000 francs sur le compte du « faux » gérant : « Il m’a finalement dit que c’était le (vrai) propriétaire de la pension qui allait me rembourser. Mais je lui ai dit que ce n’était pas possible, que lui n’y était pour rien ».

Contacté, le propriétaire de ladite pension explique que cette situation dure « depuis environ un mois » alors qu’il n’a jamais référencé son établissement sur la plateforme en question. « Une dizaine de personnes m’ont déjà contacté, car le numéro de téléphone est allemand et le compte est en Lituanie. Par précaution, elles m’ont appelé et je leur dis que ce n’était pas moi. Que je n’ai pas de compte sur Booking », explique celui-ci qui fait face à une situation qui ne « l’amuse pas du tout ».

« Le problème, c’est que je risque de me retrouver avec des gens qui vont arriver et qui seront à la rue. En septembre, toutes les pensions sont complètes à Tahaa et je ne pourrai pas les diriger ailleurs (…) Certains s’énervent contre moi en disant qu’ils ont un numéro de réservation alors que c’est moi qui me suis fait arnaquer. Et je dois passer du temps pour régler tous ces problèmes », souffle-t-il.

Selon celui-ci, pour monter son arnaque, le pirate a réalisé un simple copier-coller de l’annonce de sa pension qui figure, en bonne et due forme, sur le site concurrent Airbnb. « Je pensais que ce site était assez strict alors qu’en fait, pas du tout. J’ai dû appeler le siège à Londres. Ça a duré 35 à 40 minutes. On m’a dit qu’il n’y avait pas de souci, qu’il allait faire un rapport, mais apparemment rien n’a encore été fait », regrette le gérant.

La fausse annonce est d’ailleurs toujours en ligne, ce mercredi, sur la plateforme.  « En gros, tu payes pour une fausse annonce qu’ils ne vérifient pas (…). C’est de leur responsabilité d’assurer la sécurité des moyens de paiement et de vérifier les annonces. Cela ne devrait pas arriver sur un site de cette renommée », grogne de son côté la cliente lésée, qui n’a toujours « pas de nouvelles » d’un éventuel remboursement.

« Il y a 10 minutes, quelqu’un m’a appelé pour me dire qu’il avait réservé, mais que la réservation avait été annulée. C’est la première fois que ça arrive, peut-être que les choses sont enfin en train de bouger », veut croire le propriétaire de la pension. Il espère désormais qu’ils « ne seront pas trop nombreux » à se présenter dans son établissement dans les semaines qui viennent avec des réservations qui n’en sont pas.

TNTV a adressé un courrier au service clientèle du site pour tenter d’obtenir des explications sur cet imbroglio.  

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Le Japon tue un rorqual commun à des fins commerciales, première en un demi-siècle

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Le Japon, l’un des trois pays à pratiquer la chasse commerciale très controversée à la baleine avec la Norvège et l’Islande, a ajouté cette année le rorqual commun à sa liste de proies possibles qui comprend déjà le petit rorqual, le rorqual de Bryde et le rorqual boréal.

Les images fournies à l’AFP montrent le cétacé mort en train d’être hissée dans le nouveau « bateau-mère » de la chasse à la baleine au Japon, tandis que des employés posent à côté de la carcasse devant la caméra et préparent de grands couteaux pour la découper.

« Il s’agit de la première prise de rorqual commun dans le cadre de la chasse commerciale japonaise depuis 1976 », a déclaré Masuo Ide, porte-parole de la société baleinière Kyodo Senpaku.

Le mâle, harponné par des navires plus petits le 1er août au large du Japon, mesurait 19,61 m et pesait au moins 55 tonnes, a-t-il déclaré à l’AFP. L’équipage du Kangei Maru, navire lancé en mai, a dépecé la carcasse puis congélé et stocké la viande à bord.

Les rorquals communs sont considérés comme « vulnérables » par l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN). 

Quatre autres rorquals communs ont été chassés depuis cette prise. 

La semaine dernière, de la viande de rorqual commun a été servie dans la ville de Sapporo, dans le nord du pays, et un grossiste a déclaré aux médias locaux qu’elle était « délicieuse, sans odeur ». « Cela a changé mon impression sur la viande de baleine », a-t-il ajouté.

La société baleinière prévoit une autre dégustation vendredi à Tokyo.

Le Japon, qui considère que la viande de baleine a été une source essentielle de protéines dans les années suivant la Deuxième Guerre mondiale, a quitté la Commission baleinière internationale (CBI) en 2019. Depuis, il a repris ouvertement la chasse commerciale à la baleine, uniquement dans son propre espace maritime.

Cette année, le gouvernement a autorisé les baleiniers à capturer jusqu’à 376 baleines, dont 59 rorquals communs sur les 19.299 estimés dans ses eaux et sa zone d’exclusion économique (ZEE).

Dans le même temps, le Japon demande actuellement l’extradition de Paul Watson, 73 ans, militant américano-canadien contre la chasse à la baleine, qui a été arrêté au Groenland en juillet.

M. Watson a cofondé Sea Shepherd, dont les membres se sont livrés en haute mer à un rude bataille contre les navires baleiniers japonais dans les années 2000 et 2010.

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Des navires militaires russes et chinois en mer du Japon pendant un grand exercice de Moscou

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Le ministère russe de la Défense n’a pas indiqué combien de ses propres bateaux étaient impliqués, mais a précisé que quatre navires de guerre et un navire de ravitaillement chinois s’y trouvaient.

Les bâtiments se trouvent dans le golfe de Pierre-le-Grand, près de Vladivostok dans l’Extrême-Orient russe, selon Moscou.

Ces manœuvres s’inscrivent dans le cadre du grand exercice « Océan-2024 » organisé par la Russie jusqu’au 16 septembre dans les océans Pacifique et Atlantique, ainsi que dans les mers Méditerranée, Caspienne et Baltique, a fait savoir le ministère russe de la Défense.

Il s’agit des plus grands exercices de ce type « en trois décennies », a vanté Vladimir Poutine lors de son discours d’ouverture en visioconférence.

« Les États-Unis et ses (pays) satellites accroissent leur présence militaire près des frontières occidentales de la Russie, dans l’Arctique et dans la région Asie-Pacifique », a fustigé le président russe.

Il a dénoncé les « actions agressives » des États-Unis qui pourraient déstabiliser « l’équilibre des forces dans la région Asie-Pacifique ».

« La Russie doit être prête à tout développement de la situation », a assuré Vladimir Poutine.

Liens approfondis

Au total, 400 navires russes, 120 avions et hélicoptères et 90 000 personnes sont mobilisés pour « Océan-2024 », selon le ministère russe de la Défense.

« Océan-2024 » doit permettre de tester la « préparation » des troupes, « d’utiliser des armes de haute précision » et d’étendre la « coopération avec les marines de pays partenaires », d’après cette même source.

Les exercices conduits avec Pékin se concentrent quant à eux sur la « défense des routes maritimes et des zones d’activité économique maritime », avait expliqué plus tôt le ministère russe.

Les liens entre Moscou et Pékin se sont approfondis depuis le début de l’offensive russe en Ukraine en février 2022, que la Chine n’a jamais condamnée.

Lundi, le ministère japonais de la Défense avait affirmé avoir repéré le week-end dernier en mer du Japon cinq vaisseaux de la marine chinoise qui se dirigeaient vers la Russie.

Ils avaient « fait route vers le nord-est à travers le détroit de Tsushima en direction de la mer du Japon » samedi et dimanche, selon Tokyo.

Le détroit de Tsushima, situé entre la Corée du Sud et le Japon, relie la mer de Chine méridionale et la mer du Japon. Il ne se trouve pas dans les eaux territoriales japonaises.

Début septembre, Tokyo avait condamné l’incursion fin août dans ses eaux territoriales d’un vaisseau de la marine chinoise, au large d’îles méridionales, quelques jours après avoir dénoncé un bref vol d’un avion chinois dans son espace aérien.

L’influence économique et militaire croissante de la Chine dans la région Asie-Pacifique et ses revendications inquiètent les États-Unis et leurs alliés.

Le Japon, résolument pacifiste depuis des décennies, a augmenté ses dépenses de Défense, en se dotant de capacités de « contre-attaque » et en assouplissant les règles sur les exportations d’armes.

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2 ans du SIGFA : une deuxième chance pour 70% des chiens de la fourrière

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S’il a des allures de refuge animal, le SIGFA est pourtant bel et bien une fourrière, rappelle son directeur Matairii Maire : « On est une fourrière parce qu’on répond à une règlementation, (…) mais rien ne nous empêche de nous inspirer des bonnes pratiques qui se font ailleurs, notamment dans les refuges, et qu’on les intègre petit à petit dans notre fourrière, à tel point que les élus ont décidé d’inscrire dans les statuts du SIGFA les piliers du bien-être animal. C’est ça qui guide notre activité ».

Le SIGFA, c’est un peu l’école de la seconde chance pour ces chiens nés dans la rue ou abandonnés par leurs propriétaires, ou encore qui se sont égarés. 227 chiens sont arrivés à la fourrière depuis son ouverture en 2022, 90 ont été adoptés et 64 d’entre eux ont été restitués : « Parmi tous les chiens qu’on a accueillis, on arrive aujourd’hui à donner une deuxième chance à plus de 70% d’entre eux. C’est-à-dire qu’une bonne part, la moitié environ, retrouve leur domicile car on arrive à retrouver les propriétaires des chiens, et pour l’autre moitié, c’est de l’adoption. Donc c’est plutôt positif ».

« Les chiens qu’on voit dans la rue valent le coup encore »

Matairii Maire, directeur du SIGFA


Parmi les 71 chiens recueillis depuis le début de l’année 2024, 21 ont retrouvé leurs propriétaires, 28 ont été adoptés et 15 sont toujours en attente d’adoption. 7 ont malheureusement dû être euthanasiés, faute de place parfois ou en raison de leur état de santé ou de leur comportement : « Cela reste toujours très dur pour nous ».

Le SIGFA dispose d’un délai légal de 10 jours pour retrouver les maîtres : « Passé ce délai, le chien devient notre propriété. La règlementation nous autorise soit à l’euthanasier, soit à le céder gracieusement à une association de protection animale en vue de son adoption. On est parti sur ce choix-là. Et ça revient moins cher de faire adopter un chien plutôt que de l’euthanasier et de l’incinérer. Puis cela a un vrai sens pour nous. L’idée, c’est de montrer que ces chiens méritent une deuxième chance. Les chiens qu’on voit dans la rue valent le coup encore. Ce ne sont pas juste des êtres vivants anonymes. Des chiens qui sont arrivés chez nous dans un état déplorable, revivent aujourd’hui. Ils ont repris du poids, ont retrouvé un beau poil… ».

Une aire de jeux en projet

La règlementation de la fourrière impose également un suivi régulier de l’état de santé des chiens. Entre la pesée et divers soins, l’équipe veille à redonner aux animaux une confiance envers les humains. « On fait aussi de la pré-éducation canine, on leur apprend le ‘assis’, le ‘couché’, le rappel au pied… pour faciliter les adoptions, et on sort les chiens tous les jours » explique Matairii. Et le SIGFA travaille actuellement sur la création d’une aire de jeux : « Le bien-être, pour moi, commence par un toit, de la nourriture, de l’eau et de l’attention. (…) Mais on peut aller encore plus loin dans l’éducation canine et dans le mieux-être des chiens qu’on héberge. On travaille donc sur le projet de créer une aire de jeux pour les chiens, avec un parcours d’obstacles à l’instar de ce qui se fait dans les clubs canins ».

Dans leurs courettes, les chiens sont à l’abri des dangers de la rue, mais leur regard en dit long sur leur parcours de vie, souvent cabossé, leur faisant perdre confiance en l’homme. Certains sont très craintifs : « La plupart des chiens qu’on accueille au SIGFA sont adorables. Ceux qui sont un peu plus craintifs, c’est simplement dû à leur passé dans la rue, mais avec le temps, on essaie d’améliorer leur comportement pour leur possibilité d’adoption » indique Candy Herbreteau, chargée de mission du SIGFA.

« Si on amène du bien-être animal, c’est parce que les animaux ont des droits, et il faut les respecter. Cela a plusieurs vertus, car en respectant ces règles et en amenant du bien-être animal, cela permet de déstresser les chiens. Pour nous et nos agents, cela permet une bonne interaction avec eux, d’éviter le stress et donc des morsures. Quand on prend soin des chiens, on n’a pas besoin d’équipements particuliers en termes de protection » ajoute Matairii.

« S’occuper des chiens, c’est s’occuper de la sécurité dans nos quartiers »

Tous les chiens du SIGFA portent un collier, d’un part pour les habituer à leur port en vue d’une adoption, mais aussi pour les préparer en cas d’incendie ou autre accident : « On est en train de fabriquer un équipement pour pouvoir accrocher plusieurs chiens sur un même ensemble et les évacuer. On a fait venir un expert cynotechnique, également responsable de la fourrière de Arue, et un formateur spécialiste dans l’évacuation incendie pour les humains, intéressé par cette problématique, pour que l’on fabrique ensemble un moyen d’évacuation des chiens ».

Sensibiliser les jeunes à la condition animale

Parmi les autres projets de la fourrière, outre la création de cages pour accueillir plus tard les chats, sensibiliser les jeunes dans les écoles à la condition animale : « Pour nous, c’est important de toucher les enfants et les sensibiliser sur ce qu’est un chien, comment il se comporte, et ce qu’il se passe quand on en prend soin et quand on n’en prend pas soin. On va fabriquer une mallette pédagogique, créer des supports. À terme, on aimerait que la direction de l’Enseignement puisse s’approprier ce projet et créer des délégués de la cause animale ».

Stérilisée depuis peu, cette chienne partira bientôt pour Tubuai où l’attend sa nouvelle famille. (Crédit photo : Tahiti Nui Télévision)

Des employés se rendent déjà régulièrement dans les quartiers à la recherche des propriétaires des chiens, et pour les informer « de la règlementation, sur le fait qu’à Punaauia et Paea, il y a un arrêté du maire qui interdit la divagation, le nourrissage dans la rue ».

La fourrière veut devenir un acteur du débat public en faveur de la condition animale. Quand des chiens sont bien gérés dans leur foyer, ils sont moins enclins à créer des problèmes dans la rue : « Il y a tout à faire encore, mais ce qui a changé, c’est qu’on en parle aujourd’hui. On porte dans le débat public la situation de nos chiens. Parce que c’est lié à la vie de nos quartiers. Souvent, on nous reproche de nous occuper des chiens et pas des humains. En fait, s’occuper des chiens, c’est s’occuper de la sécurité dans nos quartiers, éviter les aboiements intempestifs, les morsures… À partir du moment où les chiens sont bien gérés dans leur foyer, ils vont moins créer de problèmes dans la rue ».

Si le SIGFA organise depuis son ouverture plusieurs journées portes ouvertes, pour la première fois, il célèbrera la journée mondiale du chien le 28 septembre dans les jardins de la mairie de Punaauia : « C’est pour célébrer les chiens du fenua, informer et sensibiliser les administrés à la cause animale, mais également fédérer tous les acteurs qui travaillent et œuvrent tous les jours pour cette cause. (…) Malheureusement, nous ne pourrons pas déplacer les chiens du chenil dans les jardins, mais il y aura un stand avec toutes les photos des chiens à l’adoption. Et les associations de protection animale auront des chiens sur leurs stands » précise Candy Herbreteau.

Retrouvez tous les chiens à l’adoption du SIGFA ICI

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MMA : 3e édition du Tahiti Fighting Championship, place To’ata

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Le Tahiti Fighting Championship est de retour pour une 3e édition le vendredi 20 septembre 2024, à To’ata, avec les meilleurs combattants MMA locaux et étrangers. Au programme : 8 combats préliminaires et 4 combats main card.

Un rendez-vous incontournable pour tous les passionnés de MMA et de sports de combat.

Un événement organisé par l’association Islander MMA.

Les 4 combats professionnels :
– Main Event : Raihere Dudes (Tahiti) vs Jonathan Veluz (Philippines)
– Co-Main Event : Teiki Nauta (Tahiti) vs Chace Eskam (USA)
– Main Card : Michael Emery (Tahiti) vs Josh Rodrigues (Nouvelle-Zélande)
– Main Card : Vaitehau Otcenacek (Tahiti) vs Ethan Brockett (Nouvelle-Zélande)
La carte des combattants est susceptible d’être modifiée.

PRATIQUE
Le 20 septembre 2024, place To’ata
Programme de l’événement :
16 h 00 : Accès du public dans l’enceinte de To’ata
17 h 30 : Début de la compétition par 8 combats amateurs sous l’égide de la FPLAJDA
19 h 00 : Entracte
20 h 30 : Clôture de la compétition par les combats professionnels locaux et étrangers
21 h 30 : Fin des combats
22 h 00 : Cérémonie de clôture
Billets sur www.fenuamoove.com
Plus d’informations sur la page Facebook

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Télétravail : le projet de loi pour la fonction publique se précise

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La ministre de la Fonction publique, de l’Emploi, du Travail, de la Modernisation, de l’Administration, du Développement des archipels et de la Formation professionnelle a présenté ce mercredi en Conseil des ministres le projet de délibération relatif au télétravail dans la fonction publique qui sera transmis à l’Assemblée de la Polynésie française (APF).

Pour rappel, le principe du télétravail a été posé par la loi du Pays du 10 novembre 2022 relative au télétravail dans le secteur public. Le projet de délibération transmis se propose de fixer les modalités d’organisation du télétravail pour les agents publics exerçant au sein des services administratifs, des autorités administratives indépendantes, des établissements publics à caractère administratif de la Polynésie française, des cabinets du Président de la Polynésie française et des ministres du Gouvernement de la Polynésie française.

Dans les grandes lignes, ce projet de texte permettra aux agents de l’administration de bénéficier de trois jours de télétravail au maximum par semaine. Cette répartition pourra être appréciée mensuellement. Les autorisations seront délivrées par le chef de service en tenant compte du fonctionnement et des nécessités du service.

Le télétravail pourra être organisé au domicile de l’agent, dans tout autre lieu privé ou à usage professionnel.

Les activités éligibles au télétravail sont celles qui peuvent être exercées, principalement ou totalement, en télétravail, c’est-à-dire celles qui ne nécessitent pas pour leur exécution, une présence impérative ou continue dans les locaux professionnels.

Le télétravail pourra s’effectuer sous forme de travail à distance en cas de crises sanitaires, catastrophes naturelles, déménagement des locaux professionnels, réalisation de travaux dans les locaux professionnels empêchant l’agent d’exercer ses fonctions, et en cas de force majeure.

Afin de respecter le droit à la déconnexion, l’agent n’aura pas à être connecté en dehors des plages horaires durant lesquelles il peut être contacté. À ce titre, il n’est pas autorisé à effectuer des travaux supplémentaires.

Les agents autorisés à télétravailler se voient mettre à disposition l’équipement informatique nécessaire au télétravail, à l’exclusion de tout équipement individuel d’impression et de reprographie. L’administration dispose déjà de 1 139 ordinateurs portables.

En contrepartie, l’agent s’oblige à respecter les règles en matière de sécurité des systèmes d’information et de protection des données, à réserver l’usage de l’équipement mis à disposition à une utilisation strictement professionnelle, à le restituer, dans un état d’usure normale résultant de son utilisation, au terme de sa période de télétravail et à veiller à ce que les tiers n’y aient pas accès.

Une charte du télétravail, qui sera soumise à l’avis des comités techniques paritaires, viendra décliner les dispositions de mise en œuvre du télétravail dans chaque entité administrative.

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Danse du feu : les inscriptions ouvertes pour le Siva Afi Tahiti

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L’événement aura lieu le 30 novembre, mais les inscriptions sont déjà ouvertes.
La compétition internationale de danse de feu Siva Afi Tahiti est ouverte aux compétiteurs du monde entier, amateurs ou professionnels.

Les inscriptions peuvent se faire jusqu’au 31 octobre. La compétition se déroulera à Tahiti sur le motu Nui de l’interContinental Tahiti Resort & Spa.

Les billets pour la soirée seront disponibles en ligne à partir du lundi 7 octobre.

Pour vous inscrire, rendez-vous ici

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Les incendies menacent près de Los Angeles, rasant des maisons

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Au nord de la mégalopole californienne, les habitants des localités de Wrightwood et de Mt Baldy ont reçu l’ordre d’évacuer leur domicile. Au moins 33 habitations et plusieurs cabanes ont été détruites par le feu qui a aussi traversé une station de ski, selon les autorités.

« Notre maison va brûler », a confié en larme Jenny Alaniz, une habitante du coin, à la radio KTLA.

Un journaliste de l’AFP présent à Wrightwood a décrit des carcasses de bâtiments et de voitures incendiés.

Cet incendie qui s’est déclenché dimanche avait dévoré mardi 1 600 hectares de terrain, un bilan décuplé à 19 400 hectares mercredi. 

Le shérif du comté de Los Angeles Robert Luna a expliqué que trois personnes, dont un membre de son équipe, étaient prises au piège dans une zone reculée près de Mt Baldy. 

« Notre équipe de secours aériens se prépare à les hisser hors de là une fois que la fumée se sera dispersée », a-t-il dit, ajoutant que les secours tentaient également de les rejoindre par la route en 4×4.

Au nord-est de la mégapole, un autre feu, le « Line Fire » a lui rasé 14 000 hectares. Les habitants de villages de montagne ont été priés d’évacuer leur domicile tandis que plusieurs routes étaient bloquées.

Un trentenaire, soupçonné d’être à l’origine de cet incendie, a été interpellé mardi, selon des documents judiciaires.

Au sud-est de Los Angeles, un troisième sinistre, l' »Airport Fire » continuait aussi de faire rage, et a rasé jusqu’ici plus de 8 900 hectares. Selon les pompiers locaux, sept personnes ont été blessées dans le sinistre qui a éclaté lundi.

La progression de ces incendies a été aggravée par la vague de chaleur qui a touché la région, le mercure ayant dépassé les 43 degrés par endroits ces derniers jours. Les températures ont toutefois commencé à baisser mercredi.

Avec le réchauffement climatique, l’ouest du continent nord-américain est de plus en plus souvent frappé par des événements météorologiques extrêmes comme les vagues de chaleur, les épisodes de sécheresse ou les incendies.

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Activités périscolaires : l’école Saint-Paul Sainte-Thérèse s’organise

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Ils terminent leur journée de cours, et débordent d’énergie. Les élèves sont conquis par la nouvelle organisation mise en place dans leur école avec le changement de rythmes scolaires.

Après les enseignements classiques, jusqu’à 14h30, l’école St Paul Ste Thérèse propose aux familles de nombreuses activités périscolaires. « Il y a 26 intervenants donc 26 activités que l’on propose aux enfants, explique Tina Fareata Mara, directrice de l’école Saint-Paul Sainte-Thérèse. Le théâtre, le mandarin, l’anglais, éco mains vertes avec les petits bouts de chou, les enfants de maternelle de 3 à 6 ans. Ils s’éclatent nos petits. Notre projet d’établissement, c’est de permettre à l’enfant de s’épanouir parce qu’il y a des enfants qui s’épanouissent en mathématiques, en littéraire. Mais il y a également des artistes, des sportifs, des bricoleurs. »

Chant, ukulele, sports, activités manuelles et même bricolage… il y en a pour tous les goûts. Ces ateliers sont aussi l’occasion de mettre en pratique les enseignements fondamentaux. « Quand il a fallu faire des divisions ou des règles de trois, ils ont un peu râlé, mais l’intérêt, c’est de découvrir avec une vraie application de la vie de tous les jours et je pense qu’ils voient l’intérêt d’utiliser ces outils qu’on voit à l’école », estime Pascal Yen Kai Sun, professeur de bricolage.

Au terme de la 1ère période de l’année scolaire, le bilan est positif pour tout le monde. « Je suis content », confie un élève. « C’est cool, tu fais du théâtre, tu te déguises », raconte un autre. « L’école a super bien réagi parce que c’est vrai que c’est compliqué pour l’organisation des parents de changer d’horaires, explique un père de famille. La façon dont ils ont abordé les choses, ça a complètement lissé les horaires pour nous tout en proposant des choses intéressantes pour les enfants. »

Avant l’ouverture des classes, à 8 heures, d’autres ateliers d’éveil sont organisés. Sur les 779 élèves de l’école, près de la moitié participent aux activités proposées après les cours. Pour un coût annuel de 15 000 Fcfp.

Ces changements ont aussi permis de désengorger la circulation aux abords de l’établissement, durant les heures de pointe.

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160 millions pour développer une énergie propre aux Marquises

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Cette convention équivaut à un prêt de 160 millions de Fcfp auquel il faut ajouter les dépenses en amont qui s’élèvent à 12 millions de Fcfp.

« L’AFD a accompagné la CODIM depuis de nombreuses années sur la reprise de cette compétence énergie auprès des six communes des Marquises. Et on a eu un autre accompagnement pour les aider, une assistance à maîtrise d’ouvrage, pour les aider dans la formalisation et la mise en œuvre de cette délégation de services publics. Dans le cadre de cette DSP, la CODIM doit faire des investissements et là, l’investissement, c’est l’hybridation de la centrale électrique de Tahuata » a expliqué Mounia Ait Ofkir, directrice de l’AFD en Polynésie.

« Bien sûr, ça va changer beaucoup au niveau de l’énergie, c’est un peu l’objectif aussi de la CODIM d’arriver en 2030 à 75% voire 100% d’énergie propre au niveau de l’archipel » a indiqué Benoît Kautai, président de la communauté de communes des îles Marquises (CODIM).

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Pharmacies et médecins de garde les 14 et 15 septembre

1ère édition du Tahiti Tattoo Fest

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L’association ‘Aina Tatau et Tahiti Ink Art Studio, organisent la première édition du Tahiti Tattoo Fest du 28 novembre au 1er décembre 2024, à l’hôtel Le Tahiti by Pearl Resorts, à Arue.

Le festival sera placé sous le thème de Tavana Hare Salmon, figure emblématique de la culture polynésienne et qui a joué un rôle crucial dans la réintroduction du tatouage traditionnel en Polynésie dans les années 1980.

Au programme : quatre jours de tatouage, de culture, créativité et tradition. 53 tatoueurs renommés, dont 6 tatoueurs traditionnels, seront présents.

> Plus d’informations sur la page Facebook de l’événement ICI

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L’ILM débute une grande étude sur les virus

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Depuis quelques jours, l’ILM a débuté sa grande étude de cohorte de 3 ans sur les arbovirus et virus respiratoires. 290 foyers ont été sélectionnés sur la base du recensement. L’institut espère ainsi recueillir des prélèvements sanguins sur un panel de 900 personnes. Des adultes, mais aussi des enfants à partir de 6 ans. « Aux toutes premières visites, on demande aux gens de participer et ensuite sur 3 ans ces personnes seront suivies donc chaque année, l’infirmière reviendra chez elles pour leur reposer des questions et reprendre un peu de sang, explique Maite Aubry, chargée de recherche à l’Institut Louis Malardé. On aimerait que les personnes soient disponibles sur les 3 ans, mais si elles ne sont là que pour les premières visites, ce n’est pas un souci, on les prend quand même. »

Dengue, Zika, chikungunia : les résultats de cette étude permettront de fournir aux autorités de santé des données plus précises sur les virus auxquels la population a déjà été exposée. Des données précieuses pour anticiper les risques d’apparition et de sévérité de nouvelles épidémies. En fonction, notamment, des niveaux d’immunité. « Après avoir eu tous les deux le zika, le chikungunya, la dengue… on s’est dit que la science a certainement besoin d’avoir des relevés, raconte Dominique, participant à l’étude. Nous on n’a pas eu trop de séquelles, mais on sait qu’il y a des gens qui ont eu d’énormes séquelles et je pense que si on peut aider la science dans ce domaine-là et les faire avancer, ne serait-ce que pour les vaccins, c’est une bonne chose. »

Anonymes, les prélèvements sont stockés précieusement dans les frigos de l’ILM. Identifiés par des codes-barres, ils feront l’objet d’analyses poussées pour distinguer les anticorps contre les différents virus. Mais aussi, le risque d’exposition à de nouveaux virus.   « Là, on cherche des anticorps contre des virus qui ont déjà circulé, mais l’étude (…) autorise la possibilité de potentiellement étudier l’exposition des gens de la cohorte à des futurs virus potentiellement à risque pandémique« , détaille Van-Mai Cao-Lormeau, directrice du Laboratoire de recherche sur les infections virales émergentes.

Avec un échantillon de 900 personnes, l’ILM devrait pouvoir extrapoler les résultats au reste de la population. L’an prochain, un sous-groupe de 300 adultes seront sollicités pour un volet génétique. Un travail mené avec l’Institut Pasteur. Les prélèvements biologiques permettraient alors de déterminer le niveau d’influence du patrimoine génétique très métissé des polynésiens dans la réponse immunitaire.

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Fortes pluies : vigilance orange aux Australes Ouest

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Météo – France Polynésie française a placé les Australes Ouest ce jeudi après-midi en vigilance orange pour risque de fortes pluies.

Une dégradation pluvio-orageuse s’installe sur l’archipel des Australes dès cette nuit, avec un ciel chargé, des averses localement intenses, et des grains orageux. D’importants cumuls de précipitations sont attendus sur Rimatara et Rurutu au cours de la nuit.

Ce temps fortement perturbé persistera sur les Australes Ouest vendredi, avant de se décaler vers le centre de l’archipel et Rapa samedi.

La population est invitée à faire preuve de prudence et à respecter strictement les consignes de sécurité suivantes :

  • limiter ses déplacements, se mettre à l’abri et mettre en garde les personnes fragiles (enfants, personnes âgées) ;
  • ne pas s’engager sur les routes ou chemins inondés à pied ou en véhicule (un véhicule de type 4×4 peut être emporté par une hauteur de 30 cm d’eau) ;
  • ne pas s’approcher des rivières en crue, ni des caniveaux situés le long des routes, qui peuvent se transformer en torrent ;
  • éviter les sorties (randonnées et autres activités de loisirs) sur les hauteurs ainsi qu’en mer ;
  • suivre régulièrement les bulletins émis par Météo France ;
  • composer, en cas d’urgence, le 18 à terre ou le 16 en mer.

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Une plomberie solidaire pour œuvrer contre les inégalités et préserver l’environnement

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La fondation FACE Polynésie, en partenariat avec la Polynésienne des eaux, travaille sur le projet de plomberie solidaire depuis un an. Pour la municipalité de Papeete, cette initiative pourrait soulager bon nombre de foyers. En effet, lorsque l’usager subit une fuite d’eau, il voit sa facture augmenter sensiblement. L’abonné n’est alors pas toujours en capacité de payer sa facture et la réparation du branchement. En complément des difficultés générées par ces fuites pour ces usagers, ces fuites génèrent une difficulté pour le service de l’eau et de la gestion de la ressource.

« Les fuites d’eau, à partir du moment où c’est facturé, il faut les réparer. Et quand on a des fuites, il faut les réparer. Parfois, on n’y pense pas, parfois, on n’a pas les moyens de les réparer… » déclare Rémy Brillant, directeur général des services de la mairie de Papeete.

Ce projet de plomberie solidaire a pour vocation de venir en aide aux familles les plus modestes, en proposant un diagnostic gratuit des installations à domicile et la réparation de fuites simples le cas échéant. Il permettra aussi de préserver une ressource vitale. « Moins on consomme chez l’usager, plus on préserve la ressource. Et donc en allant réparer ou trouver des fuites chez les usagers, on va préserver la ressource. C’est un vrai travail environnemental en complément » explique Mathieu Desetres, directeur général de la Polynésienne des Eaux.

(Crédit photo : Tahiti Nui Télévision)

Solidaire, ce dispositif s’inscrit également dans une démarche d’insertion professionnelle. 4 jeunes en service civique vont se former sur le terrain pendant un mois. Ils seront encadrés pour réaliser les diagnostics et petites réparations, mais aussi accompagner et sensibiliser les familles à une gestion plus efficace et responsable de leur consommation d’eau. Face au manque d’effectif en Polynésie française, les professionnels espèrent faire naitre des vocations. « Je trouve ça très bien, on a besoin de jeunes pour la suite, parce que nous, on ne sera pas éternels. La formation, c’est important » affirme Damien Mahe, plombier et formateur.

Lors du lancement de la plomberie solidaire ce jeudi 12 septembre. (Crédit photo : Tahiti Nui Télévision)

« Le fait qu’ils soient immergés parmi les équipes, c’est la meilleure des façons d’apprendre. Qu’ils soient confrontés aussi à cette réalité du terrain. Avoir un rythme de travail qui sera le leur. Et dans le meilleur des cas, pourquoi pas leur offrir une opportunité de rejoindre nos équipes au sein de la Polynésienne des Eaux » ajoute Renaud Sacault, responsable adjoint exploitation Eau de Tahiti.

La plomberie solidaire interviendra dans certains quartiers prioritaires de Papeete et Pirae, à compter du 4ème trimestre 2024. La fondation FACE et la Polynésienne des Eaux espèrent par la suite étendre ce dispositif dans toute la Polynésie.

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Nouvelle-Calédonie : lancement d’une ligne Nouméa-Paris via Bangkok

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L’arrêt quasi-complet des flux touristiques a généré un important manque à gagner pour Aircalin, qui a décidé d’avancer l’ouverture de cette liaison, initialement prévue fin 2026, ont indiqué des responsables de la compagnie lors d’une conférence de presse.

« Cela correspond aux attentes de nos clients mais aussi des autorités de la Nouvelle-Calédonie qui voient cette desserte directe opérée à 100% par Aircalin d’un bon œil » pour « améliorer » l’accès à l’archipel, a déclaré Arnaud Gervais, directeur commercial de la compagnie. 

Jusqu’à présent, Aircalin opérait environ 40% de cette liaison entre Nouméa et Paris. Passer à 100% lui permettra de dégager de nouvelles recettes tout en simplifiant les voyages pour des clients qui ne seront plus soumis à des connexions avec d’autres compagnies.

A l’occasion de l’ouverture de cette ligne, dont la commercialisation débutera lundi, la compagnie proposera de nouvelles destinations au départ de Bangkok.

Aircalin, ayant subi de plein fouet la fermeture aux vols commerciaux de l’aéroport international de La Tontouta au début de la crise qui a secoué le « Caillou », avait annoncé en juillet la réduction de son programme de vols pour l’année 2024 afin d’assurer sa pérennité.

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Les gilets de sauvetage désormais obligatoires pour la Hawaiki Nui

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Dans quelques jours, les meilleurs rameurs du fenua s’affronteront à l’occasion de la Hawaiki Nui qui se décomposera comme toujours en 3 étapes.

La première se déroulera entre Tautira et Hitia’a. La deuxième entre Hitia’a et la Pointe Vénus. Pour la dernière, le tronçon prévu entre Mahina et Moorea a finalement été abandonné.

Il est remplacé par un parcours entre Hitia’a et la plage de Taaone à Pirae. Autre nouveauté : un renforcement des mesures de sécurité.

Le comité organisateur a en effet décidé de rendre obligatoire le gilet de sauvetage. « Suite à l’accident survenu sur Moorea, et d’autres sur Tahiti, avec des noyades, on a mis en place un plan de renforcement de la sécurité. On exige sur tous les V1 qu’il y ait un gilet à bord. Pour les V6, ce sont 3 gilets à bord », explique Elise Maamaatuaiahutapu, de la fédération tahitienne de va’a.

L’année dernière, la course avait rassemblé pas moins de 400 rameurs toutes catégories confondues.

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Carton plein pour la première Journée de l’emploi à Punaauia

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Dès l’ouverture des portes de la mairie de Punaauia, c’était la ruée, jeudi matin. Électricien, restaurateur, hôtelier, agent d’entretien, commerçant, ou encore assistant administratif, une cinquantaine des postes étaient proposés avec ou sans qualification.

« C’est génial, ça donne l’opportunité à tous de trouver du travail », s’est félicitée l’une des jeunes participantes. « Des fois, on a peur, parce qu’on ne sait pas comment ça se passe. Mais il faut juste se lancer », a ajouté un autre.

Pour les séances de « job dating », il n’y avait pas vraiment de règle, ni de temps imparti aux candidats. Ce format de recrutement qui va à l’essentiel fait gagner du temps aux entreprises en recherche de main-d’œuvre.

« On propose différents postes en restauration, mais aussi en cuisine. Le bar propose aussi des postes », a indiqué Sahanézia Mahuta, assistante en ressources humaines dans un grand hôtel. Christophe Liao, gérant d’une roulotte, était, lui, à la recherche d’un « cuisinier, quelques commis de cuisine et une caissière ».

A l’étage de la mairie, c’était aussi l’affluence aux stands dédiés aux métiers de l’Armée. Plus de 20 000 postes sont à pourvoir chaque année au niveau national, sans parler des formations qu’elle propose.

« J’en ai passées plusieurs », a expliqué Alan Raveino, volontaire stagiaire au RSMA, « celle de matelot. Il y a aussi la formation de mécanicien, celle d’électricien ».

Cette première Journée de l’emploi est une satisfaction pour le maire de Punaauia, dont le bureau est régulièrement assiégé par des personnes en recherche d’un travail. « La quinzaine d’entreprises qui ont répondu favorablement à notre demande permettent au moins à 50 jeunes de décrocher un emploi », a souligné le tavana Simplicio Lissant.

Les organismes de formations étaient aussi présents. Car le SEFI propose chaque année de nombreux postes, mais il recherche des profils précis.

« Il y a environ 7000 offres d’emplois chaque année, mais il faut qu’elles correspondent aux qualifications. C’est là où il y a parfois un décalage entre les besoins des entreprises et les qualifications de nos demandeurs d’emploi, d’où la présence de tous ces organismes de formations », a expliqué la ministre de l’Emploi, Vannina Crolas.

D’autres communes comme Paea ou Moorea préparent aussi leur Forum de l’emploi. 55 000 chômeurs sont actuellement recensés en Polynésie

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