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Trop de patentés, loi sur le harcèlement... : la CPME souhaite une réforme du travail

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SOCIAL - La Confédération des Petites et Moyennes Entreprises (CPME) a tenu ce vendredi 5 octobre une assemblée générale pour évoquer plusieurs sujets qui inquiètent les chefs d’entreprises. Parmi les solutions évoquées : la réforme du code du travail et de certaines lois du Pays.
Trop de patentés, loi sur le harcèlement... : la CPME souhaite une réforme du travail
700 entreprises sont actuellement adhérentes à la Confédération des Petites et Moyennes Entreprises (CPME) en Polynésie française.  Et chez les patrons des petites et moyennes entreprises du fenua, l'inquiétude monte."On voit de plus en plus d'entrepreneurs devant les tribunaux. Les règles s'alourdissent alors qu'il faut les alléger" déclare Christophe Plee, président de la CPME. "Nous avons soumis un certain nombre de propositions au vice-président, et des mesures d'allègement du code du travail au ministre du Travail"  ajoute-t-il.

>>> Lire aussi : Vidéo - Nouvelle cotisation patronale de 0,75% dès 2019 : la CPME réagit

Trop de patentés, loi sur le harcèlement... : la CPME souhaite une réforme du travail
Parmi les propositions : une modification, voire une précision de la loi du Pays Levy Agami sur le harcèlement."Même si c'est un salarié qui harcèle un autre salarié, c'est le chef d'entreprise qui sera de toute façon coupable (...) Il y a des vrais dangers pour les chefs d'entreprise en Polynésie aujourd'hui. Ils ne peuvent pas être responsables de tout" déplore Christophe Plee.
Autre demande faite cette fois directement à la ministre en charge du Travail : la modification du code du travail pour l’embauche en contrat à durée déterminée. "On souhaite qu'il ne soit pas utilisé que pour un surcroît d'activité, et qu'il soit flexible dans les deux premières années (...) afin de lutter contre le travail clandestin et les patentés. Tout le monde embauche des patentés car ils n'ont pas de retraite et de cotisations sociales à payer. Il faut revenir à la norme qu'est l'emploi salarié et il ne faut pas que le chef d'entreprise ait peur d'utiliser le CDD pour se retrouver aux tribunaux".

>>> Lire aussi : Les patrons déplorent le manque de propositions des syndicats pour sauver les retraites

De son côté, Nicole Bouteau n’a pas pu apporter de réponses claires sur ces différents sujets car elle n’est en charge du Travail et de la Fonction Publique en Polynésie que depuis 3 mois : "J'entends, et comme je leur ai dit, je termine de faire le tour de mes rencontres avec les organisations patronales et syndicales avant de ré-entamer les discussions sur la réforme du code du travail".

Autre sujet évoqué lors de cette assemblée générale : la nouvelle cotisation patronale. La CPME a demandé au gouvernement de préciser les modalités de ce nouveau prélèvement. Ce dossier est à la charge du ministre de la Santé.
 
Rédaction web avec Sam Teinaore et Esther Parau Cordette


Nuit du droit : plus de 1 000 personnes à l’assemblée

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ÉVÉNEMENT – La première Nuit du droit, organisée jeudi soir à l’assemblée de la Polynésie française, a rassemblé plus de 1 000 personnes, venues voir comment sont élaborées les lois du Pays. La deuxième partie de soirée s’est délocalisée au tribunal pour se concentrer sur le système judiciaire.
Nuit du droit : plus de 1 000 personnes à l’assemblée
L’assemblée de la Polynésie française était noire de monde, jeudi soir, pour la Nuit du droit. Une première édition au fenua, mais la seconde au niveau national. Et la date n’a pas été choisie par hasard, ce jeudi 4 octobre marquant le 60e anniversaire de la Constitution.

Un millier de personnes s’était donc déplacées à Tarahoi pour assister à la naissance d’une loi du Pays à travers des jeux de rôles institutionnels lors d’une simulation d’une réunion du conseil des ministres, de réunions de commissions législatives et d’une séance plénière. Des étudiants, des personnalités bien connues du pays, comme l’humoriste Papa Tihota ou encore la Miss Tahiti Hinarere Taputu, ainsi que des citoyens ont pris les rôles des ministres et des élus.

Dans l’hémicycle, si les sujets abordés portaient parfois à dérision, comme l’adoption d’une loi du Pays sur le port du pareu, la façon de faire était bien celle en vigueur dans nos institutions. Car cette soirée avait bien pour objectif de permettre au public de découvrir et de comprendre les différentes étapes de l’élaboration de la loi en Polynésie, de façon simple, pédagogique et ludique.

La séance plénière terminée, le public a pu se rendre au palais de justice, où la reconstitution d’une scène de crime et la simulation d’un procès pénal les attendaient. Là, l’objectif était de découvrir l’importance des constatations matérielles dans l’établissement de la vérité judiciaire et le rôle des différents acteurs d’un procès pénal (services enquêteurs, avocat de la partie civile, avocat de la défense, magistrats du siège, magistrat du parquet, greffier …). Ce sont les étudiants en droit de l’université qui ont effectué la simulation du procès. Plus de 400 personnes y ont assisté, malgré l’heure tardive de sa tenue.

Cette première Nuit du droit a été organisée en partenariat par la Polynésie française, l’assemblée de la Polynésie française, la Cour d’appel de Papeete, la gendarmerie nationale, la direction de la Sécurité publique, l’Université de la Polynésie française, le Conseil économique, social et culturel et l’Ordre des avocats.

Un jeu concours, dont le tirage au sort a eu lieu ce vendredi matin, a permis à Poenui Ganivet de remporter un billet d’avion pour Paris. Là-bas, elle pourra visiter, avec le parrainage des parlementaires polynésiens, l’Assemblée nationale, le Sénat et le Conseil constitutionnel.

Rédaction web 


Vidéo - Rangiroa : le succès des poissons séchés du couple Robson

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TUAMOTU – Le couple Robson produit du poisson séché sur l’atoll de Rangiroa depuis 6 ans, et le moins qu’on puisse dire, c’est que leur entreprise connaît un énorme succès.
Vidéo - Rangiroa : le succès des poissons séchés du couple Robson
À Rangiroa, le couple Robson, Areti et Gilda, est connu pour produire du poisson séché depuis six ans. En pleine saison des becs de canne autour de leur atoll, le local où sont entreposés les poissons est plein à craquer. Après avoir été trempés dans une solution salée, les poissons sont finalement séchés pendant quatre jours.
"En juillet, il n’y a rien, et ce mois-ci, c’est revenu, confie Areti Robson. On pêche et malgré cela, ce n’est pas assez, on est obligés d’acheter le poisson. On contacte les pêcheurs de Tiputa et de Avatoru."

Les Robson sont aujourd’hui victimes de leur succès, ils n’arrivent plus à répondre à la demande sur l’atoll de Rangiroa. La quasi-totalité de leur production passe dans une machine sous vide avant d'être expédiée à Tahiti.
"Il faut commander avant, précise Gilda Robson, parce que je ne stocke jamais mon poisson. Je le ramasse et le prépare au moment où il y en a, et ensuite j’expédie. Une fois sous vide, le poisson séché peut se conserver six mois."

En pleine saison des becs de canne ou après les nombreux concours de pêche organisés sur l’atoll, les Robson peuvent produire jusqu’à 2 000 poissons séchés en 10 jours.
 
Découvrez ici le reportage d’André et Ingrid Vohi :


Accident mortel à Mahina

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ROUTES - La route a fait une 25e victime ce vendredi à Mahina. Le conducteur d'un 2 roues n'a pas survécu à un choc avec une voiture.
Accident mortel à Mahina
Un homme a perdu la vie ce vendredi à Mahina à la suite d'un accident de la circulation. Selon nos confrères de Polynésie la 1ere, un choc a eu lieu entre une voiture et un scooter en bas de Supermahina.

Les circonstances exactes de cet accident ne sont pas encore connues. A leur arrivée sur les lieux, les secours auraient tenté un massage cardiaque sur le conducteur du scooter, sans succès. Le conducteur de la voiture n'a en revanche pas été blessé.

Cet accident porte à 25 le nombre de morts sur les routes polynésienne depuis le début de l'année 2018. En 2017, on comptabilisait un total de 24 morts sur les routes sur toute l'année... 

Rédaction web 

VIDEO - Il se fait voler sa collection de Lego estimée à 2 millions Fcfp

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COLLECTION - Connu sous le pseudonyme Republicattak, Louis est reconnu dans la communauté du Lego. Sa chaine YouTube enregistre plus de 12 000 abonnés et ses réalisations avec ces fameuses petites briques sont estimées à près de deux millions Fcfp. Malheureusement il a été victime d'un cambriolage et les malfaisants ont dérobé toutes ses créations, dédaignant ordinateurs et autres objets de valeur que Louis possédait chez lui.
VIDEO - Il se fait voler sa collection de Lego estimée à 2 millions Fcfp
«Pour moi, les Lego, c’est fini… C’était une belle aventure… 14 ans de collection. Mais même avec beaucoup d’argent je ne pourrai jamais tout reconstruire». Si cela peut paraitre anecdotique à tout un chacun, pour Louis, c'est un drame. « J’en ai pleuré toute la nuit. Au-delà de la perte financière, c’est toute mon enfance qui est partie. Cela peut paraître pathétique... Mais les Lego sont ma passion depuis l’âge de 6 ans. J’y passe tout mon temps libre », a t-il confié au Parisien.

Spécialisé dans l'univers Star Wars l’une de ses créations, baptisée « Infiltration », compte 12 000 pièces et a demandé 18 mois de travail. Depuis 10 mois, il avait entrepris une réalisation de 20 000 pièces. « Ils sont partis avec… Je suis tellement dégoûté. Je dois tourner la page », dit-il, la voix brisée par l’émotion dans une vidéo en anglais qu'il a publié sur sa chaine YouTube.
 
Avec sa vidéo publiée vendredi, il a suscité un élan de solidarité sur les réseaux sociaux. Objectif : scruter les sites de revente pour retrouver les briques de Republicattak. Celui-ci a publié une liste avec toutes les références des pièces volées sur BrickLink, le principal site de revente de Lego. Louis lance enfin un appel à ceux et celles qui apercevraient des Lego dans des brocantes à se signaler, notamment auprès de la gendarmerie des Yvelines.


Les internautes polynésiens plébiscitent Shell Va'a pour la Molokai Hoe

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VA'A - Notre question de la semaine portait sur la course de va'a, la Molokai Hoe et l'équipe que les Polynésiens allaient soutenir. En effet, parmi les équipages en lice, sept équipes de Polynésie française participeront à la 66 ème édition de la Moloka’i Hoe, course de 76km entre l’île de Molokai et celle de Oahu. Les deux tiers de nos internautes apportent leur soutien à Shell Va'a.
Les internautes polynésiens plébiscitent Shell Va'a pour la Molokai Hoe
Comme Jasmine Arapari qui répond " SHELL VA A bien sûr comme le frangin a dit UNE équipe 100/100 Polynésienne pas comme les rameurs de EDT ils ne vont pas ramer pour la gloire de la Polynésie mais pour eux pour remplir leurs poches FAAITOITO SHELL fracasse l’équipe RED BULL pas dormir"
 
Idem pour Vairea Ebb "SHELL VA'A, car il a un grand palmarès à son dos à toute les courses, donc plus de chance de gagner hahaha . Go Go Go Shell Va'a",  et pour VD Cédric "SHELL VAA, après 10 victoires à la Molokai Hoe. Et la récente victoire à la Tetiaroa Royal Race".
 
Rappelons que Shell Va'a s'était incliné l'an dernier face à Red Bull qui était renforcé par des rameurs d’EDT va’a, ce qui avait donné lieu à une polémique, certains traitant les rameurs de EDT, de "traitres". Il n'en est rien. Cette course est une course Open et les équipages n’ont aucune obligation de participer en tant que club ou pays. Pas mal de rameurs tahitiens se déplacent à Hawaii pour renforcer des équipes hawaïenne, Néozélandaise et même des équipes Brésiliennes.
 
A noter cette année, la participation de l’équipage de Toa Amok emmené par Tamatea Bourgerie et Jacques Tavaearii , qui peut jouer les trouble fêtes pour cette édition de la Molokai, et l'équipage de Talifit, de Bora Bora, renforcé par Manutea Owen, Hiromana Flores et Roland Tere deux anciens rameur de Shell Va’a. Chez les vétérans on retrouvera Honoura, Fare Ihi et deux équipages de Mihere va'a de Tahaa. 

TNTV, la chaîne du va’a, diffusera en exclusivité la Moloka’i Hoe,  en direct TV, ce dimanche 7 octobre à 7h40.
 

Jérémy Florès aimerait que sa fille parle le reo maohi

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PEOPLE - Au cours d'une interview pour un magazine, le surfeur Jérémy Florès a évoqué sa fille, Hinahei, née de sa rencontre avec Hinarani de Longeaux Miss Tahiti 2012. Il aimerait que sa fille parle le reo maohi.
Jérémy Florès aimerait que sa fille parle le reo maohi
Dans une interview accordée au Parisien Week-end, Jérémy Florès évoque sa fille. Si le surfeur ne parle pas tahitien, il aimerait que sa fille "parle cette langue." "Et pourquoi pas, moi aussi", ajoute-t-il. Il envisage d'offrir une scolarité différente à Hinahei. "Je ne suis pas fan du système éducatif français, qui me semble peu adapté pour permettre aux enfants d'accéder à leurs rêves", juge-t-il, faisant part de sa propre expérience. "J'ai dû suivre des cours par correspondance à partir de la quatrième. J'ai l'impression d'avoir plus appris comme ça qu'en classe."
Rédaction web

Vidéo - Quand une baleine fait respecter les distances d'approche

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CETACES - Depuis quelques temps, l’association Mata Tohora multiplie les observations de comportements irrespectueux des observateurs de baleines. Elle a publié sur sa page FaceBook, une vidéo qui résume bien la situation. On y voit une baleine et son baleineau cernés par des nageurs.
Vidéo - Quand une baleine fait respecter les distances d'approche
En cette période où les baleines passent l’hiver austral dans nos eaux,  Agnès Benet de l’association Mata Tohora pointe les comportements irresponsables des soi-disants "observateurs" qui ne respectent pas la réglementation d'approche des cétacés.

Sur la vidéo on voit la baleine qui fait respecter les distances aux nageurs avec sa caudale. Le baleineau à diverses reprises donne des coups de caudale sur le nageur et repart sur la tête de sa mère, une façon de se mettre en sécurité, selon Agnes Benet.

Celle-ci note d'ailleurs que cette année, les personnes respectent moins les règles d'approche des baleines. Et cela au grand dam des internautes polynésiens nombreux à commenter la vidéo sur la page FaceBook de l'association.
 
Rédaction web



Odile Tehiva aux petits soins pour les sans abri de Papeete

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PAPEETE - Le temps d’une matinée, le parc Bougainville a pris des allures de salon de beauté à ciel ouvert. Trois ateliers ont été proposés gratuitement aux sans domicile fixe : coiffure, massage des mains aux huiles essentielles et manucure.
Odile Tehiva aux petits soins pour les sans abri de Papeete
Odile Tehiva, auxilliaire de vie, est à la tête d'une petite entreprise qui a à peine une année d'existence. P.a.p.e. Comprendre, Polynésie Aide à la Personne et Evènement. C'est dans l'idée de rappeler l'importance de l'hygiène qu'elle a décidé de mettre à disposition des SDF, et ce gratuitement, des moyens afin qu'ils puissent se couper les cheveux, les ongles, se brosser les dents... Prendre soin de leur corps et entretenir ainsi une bonne hygiène corporel.

"J'ai acheté pas mal de rasoirs jetables et pas mal de mes amis ont apporté aussi pas mal de matériel pour l'hygiène.", explique Odile. Partant du constat que l'économie polynésienne se portant mieux et Papeete s'embellissant, il était dommage que dès lors l'on s'enfonçait dans la ville, on y voyait pas mal de SDF, livrés à eux mêmes et dont l'hygiène corporel laissait à désirer, faute de moyens. "J'ai décidé avec mes petits moyens de leur fournir de quoi s'occuper d'eux."

Et c'est ainsi que ce samedi matin au Parc Bougainville, Odile accompagnée de ses amis et de jeunes du quartier de Patutoa ont installé trois stands dans lesquels les personnes en difficulté pouvaient se faire coiffer, manucurer et masser.

Pour s'organiser, Odile a sillonné les rues de Papeete après son travail afin de distribuer aux SDF intéressés par sa démarche, des tickets qui lui permettent de définir le nombre de démunis qui se présenteront. "Pour le moment, on a une dizaine de personnes qui se sont présentés mais il y en aura d'autres qui vont arriver. On va distribuer aussi de la nourriture."

Christine fait partie de ceux que l'on nomme pudiquement des SDF, comme si derrière ces trois lettres, la précarité était moins visible et plus supportable à nos yeux. Vivant d'expédients et de la manche, elle est venue au Parc Bougainville pour se faire "belle". "Cela fait un an maintenant que je n'ai pas pris soin de moi. C'est un privilège pour moi d'avoir accès à cela."   Et ce privilège, c'est à Odile Tehiva et ses amis bénévoles qu'elle le doit.

Si "la misère serait moins pénible au soleil" comme le chantait Aznavour, la détresse et l'isolement sont les mêmes. Et tant qu'il y aura des hommes et des femmes de bonne volonté, comme Odile, les laissés pour compte trouveront toujours quelqu'un à qui confier leur mal être... Faute de mieux.
 
Rédaction web avec Thierry Teamo

Le traitement des eaux usées expliqué aux enfants

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ENVIRONNEMENT - Les élèves de 5e du collège Anne Marie Javouhey se penchent sur le cheminement des eaux usées. Une problématique étudiée en cours et plus concrètement avec la visite de la station d’épuration de Papeete. Une découverte qui permet de comprendre les technologies utilisées pour traiter et nettoyer une partie des eaux usées de la capitale.
Le traitement des eaux usées expliqué aux enfants
Pourquoi et comment sont traitées les eaux usées ? C’est à ces questions que ces collégiens doivent répondre dans le cadre d’un projet pluridisciplinaire.  Accompagnés de Heipua Kervella, ingénieure, ils découvrent les différentes étapes pour nettoyer les eaux utilisées dans nos usages domestiques. Chaque jour nous utilisons en moyenne 200 litres d’eau.

la station d’épuration ouvre ses portes aux scolaires pour sensibiliser la jeune génération au parcours de l’eau depuis le robinet jusqu’à son rejet dans l’océan. L’infrastructure opérationnelle depuis deux ans, reçoit actuellement ¼ de sa charge polluante. Un chantier du prolongement du réseau d’assainissement est en cours.

"Cette station est dimensionnée pour traiter 3 500m3 d'eau usée par jour. Aujourd'hui la capacité en terme de réseau posé serait de la remplir presque à la moitié, sachant qu'aujourd'hui, on prolonge encore ces réseaux. Certains vont se prolonger jusqu'au quartier Paofai, ce qui permettra de remplir cette station au moins de moitié." explique Heipua Kervella, ingénieure.

Au cœur de la station, les élèves comprennent les différentes étapes de traitement des eaux usées et assimilent du vocabulaire technique : dégrillage, bassin tampon, clarificateur, autant d’étape qu’ils doivent retenir pour construire une maquette de la station.  "Cette visite va se traduire par la construction d'une maquette qui reconstitue le fonctionnement logique des différents processus de la station." indique Ronan Melscoet, le professeur.

la station d’épuration de Papeete est un outil moderne. Très automatisée, elle fonctionne pour avoir un impact minimum sur l’environnement. Les boues traitées puis séchées sont revalorisées . Elles servent d’engrais pour les parcs et jardins de la capitale.
 
Rédaction web avec Thomas Chabrol

Vidéo - Une journée pour rassembler les Océaniens de métropole

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METROPOLE - Un événement culturel et à la fois sportif a rassemblé l’ensemble des Océaniens, ce samedi, en banlieue parisienne. Il s’agit du Pacifica Paris Games. La première édition a attiré de nombreux participants.
Vidéo - Une journée pour rassembler les Océaniens de métropole
Tous sont venus en découdre lors du tournoi de volley, pétanque ou encore de football. Le projet porté par l’association des étudiants et stagiaires Kanak de Paris a pour but de récolter de l’argent pour organiser le noël des enfants du Pacifique mais avant tout l’objectif premier est bien entendu de rassembler l’ensemble des expatriés du Pacifique.
 
C'est avec les danseuses tahitiennes, que le coup d’envoi de la première édition des Pacifica Paris Games a été donné. Sur les terrains de pétanque, de football ou de volley, les polynésiens de la métropole se sont retrouvés pour partager une journée sous le signe de la convivialité. C’est le cas d’Alexandre Suta, originaire de Dumbea en Nouvelle Caledonie, il n’a pas hésité à venir participer au tournoi de volley. "Cela nous apporte un coin du pays que l'on a pas, et se retrouver entre nous, échanger, s'amuser, c'est un bout du pays en métropole."

Chantal Remont ne participe pas au tournoi mais espère faire connaître son association qui permet de financer les opérations des enfants polynésiens qui viennent se soigner en France. Originaire de Papenoo, elle vend des produits de chez elle. "Il y en a qui ne connaissent pas les produits, et donc on est là pour leur expliquer ce que c'est que le monoî, un pareo, et ils sont contents."
 
Avec 300 participants et quelques centaines de visiteurs, les organisateurs sont plus que satisfaits de cette première édition. Ils sont parvenus à récolter plus de 2 000 euros pour le noël des enfants du Pacifique. Nul doute, une deuxième édition du Pacific Paris Games aura lieu dès l’année prochaine.
 
Rédaction web avec Marine Thoron


Le salon des Beaux Arts explore les fonds marins polynésiens

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PHOTOGRAPHIE - Avec son regard d'expert, Vincent Truchet photographie la faune sous-marine de la Polynésie depuis près de dix ans. Ses clichés de raies, requins et autres espèces, seront exposées au salon des Beaux Arts à Paris du 13 au 16 décembre.
Le salon des Beaux Arts explore les fonds marins polynésiens

C’est la première fois que la société nationale des beaux-arts (SNBA) invite un photographe sous-marin à y présenter ses œuvres lors de son salon annuel, qui existe depuis 1861. Et pour cette première, elle a choisi le photographe sous-marin Vincent Truchet, qui s’est forgé un regard artistique au fil de ses plongées.

>>> Lire aussi : Vincent Truchet, le photographe de Tikehau primé

Installé depuis 2010 en Polynésie, Vincent Truchet a photographié sous des angles nouveaux la faune sous-marine dans les lagons et les passes des Tuamotu, son terrain de jeu favori : "C'est ici que la vie sous-marine se concentre, attirée par les courants de marée charriant avec eux quantité de nutriments". L’artiste exposera au Carrousel du Louvre à Paris deux diptyques : le premier avec des gros plans sur un requin, le deuxième consacré à une raie manta. "Que ce type de milieu de l'art s'intéresse enfin à la photographie, c'est gratifiant. Encore plus quand ils s'intéressent à la photographie sous-marine. C'est une belle surprise" déclare Vincent Truchet.

Le salon des Beaux Arts explore les fonds marins polynésiens
Pour saisir ces instants, le photographe s’immerge des heures et des heures sous la surface. S’il maîtrise la technique, Vincent Truchet s’appuie surtout sur ses connaissances des fonds marins et du comportement de la faune, observée au fil du temps :"J'ai pris la photo de la raie à Tikehau où j'ai vécu pendant six ans. Je plongeais quotidiennement sur un site où il y avait des raies manta qui venaient. J'ai dû passer des milliers d'heures sous l'eau à les observer. Quand elles se font nettoyer la gueule, elles ont la gueule grande ouverte, mais dès qu'elles s'approchent d'un plongeur ou d'un apnéiste, elles la referment. Il fallait donc que je trouve une technique pour qu'elles gardent la gueule ouverte tandis que je m'approchais d'elles".

>>> Lire aussi : De Tahiti aux Marquises, les Polynésiens se mobilisent pour la protection des lagons

Et de rappeler : "Bien que les photos aient tendance à sublimer la nature, il est important de rappeler que les océans sont en péril. Même en Polynésie française, pays longtemps épargné de son isolement géographique, l'empreinte de l'homme est visible, tant sur les espèces que sur leurs habitats naturels. Paul Waston, fondateur de la Sea Sheperd l'a très bien dit : 'si l'océan meurt, nous mourrons'".

Conquis par le bleu de l’océan, Vincent Truchet porte aussi petit à petit son regard sur la faune terrestre. D’ici la fin de l’année, il présentera son travail à Nantes, puis au 22e festival international de la photographie animalière et de nature à Montier-en Der-en novembre, avant d'être au salon des Beaux Arts à Paris en décembre, pour la faune marine cette fois.
 


Rédaction web avec Thomas Chabrol

L’académie Paumotu recrute

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LANGUE - L’académie Paumotu, qui célébrera ses 10 ans dans quelques semaines, a lancé, lundi, un appel à candidatures pour cinq sièges d’académiciens. Mais quels sont les critères à remplir pour devenir membre de cette assemblée, garante des savoirs des îles de l’archipel le plus étendu du fenua… ?
L’académie Paumotu recrute
C’est dans ses locaux de Fare Ute que le bureau de l’académie Paumotu s’est réuni, ce matin, pour faire le point sur sa première semaine d’appel à candidature. Durant tout le mois d’octobre, elle recrute des académiciens, à titre bénévoles. Que s’est-il passé pour qu’elle dispose de tant de sièges d’un seul coup ?

"Il se trouve que notre académie a rencontré quelques déboires. On a eu un décès et d'autres qui ont démissionné pour des raisons de santé et certains qui ,vivant dans des zones reculés ne pouvaient assumer la charge au sein de l'institution." explique Jean Kape, directeur de l'Académie Paumotu.

Quant aux critères pour être un bon ambassadeur  des savoirs des Tuamotu, il faut maîtriser au moins l’une des sept variantes de la langue,  comme par exemple le Parata, le Mihiroa, ou le Napuka, mais connaître également d’autres aspects de la culture. "Il faut aussi connaître l'histoire de notre archipel afin de pouvoir travailler plus efficacement sur les langues."

Si l’appel à candidatures est fructueux, à la fin du mois, l’Académie comptera 14 membres. La parité est largement de mise. Au-delà des supports pédagogiques et des productions littéraires déjà à son actif, l’Académie souhaite enrichir son dictionnaire, et le proposer aux amoureux des langues paumotu du monde entier.
 
Rédaction web avec Laure Philiber et Mata Ihorai



Vidéo - le Wing Tsun Kung Fu, l'art du combat rapproché

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TAPITO MAG - reportage sur une discipline du Kung Fu, le Wing Tsun. Votre émission Tapito Mag s’intéresse à cette école et cet art martial.

En famille, ils font le tour du monde et s'engagent pour l'environnement

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ENVIRONNEMENT - Claire, Benjamin et leurs deux filles Maybel et Nell ont vendu vêtements, voiture, maison pour prendre la route. Depuis un mois, ils ont entamé un tour du monde. Leurs objectifs : découvrir d'autres cultures, mais aussi sensibiliser les personnes qu'ils rencontrent à la protection de l'environnement. Ils seront en Polynésie l'an prochain.
En famille, ils font le tour du monde et s'engagent pour l'environnement
Claire et Benjamin ont toujours aimé les voyages : "quand nous nous sommes rencontrés il y a 13 ans, notre première discussion a été autour des voyages et tours du monde. Nous avons beaucoup voyagé tous les deux en sac à dos et ensuite on a eu envie de fonder une famille."

Le couple a eu deux enfants, deux filles, Maybel et Nell. Mais ils ont gardé leurs projets de voyage. "C’était comme une évidence pour nous de faire le tour du monde et peut-être, pourquoi pas plusieurs fois et vraiment aller à la découverte des gens, du vrai. Ce n’était pas l’idée du touriste qui manque de conscience. C’est vraiment se laisser complètement porter et surprendre par le voyage et les rencontres. Du coup, on a attendu que les filles grandissent un peu (8 et 5 ans)."

La petite famille a dû prendre des dispositions avant le grand départ. Claire, thérapeute, travaille à son compte. Son mari a quitté l'aéronautique pour devenir photographe et gagner en indépendance.  "Dès le moment où il s’est permis d’être photographe, c’était (le tour du monde, NDLR) quelque chose de beaucoup plus envisageable et ça devenait complètement cohérent avec nos deux métiers. Moi, thérapeute, mon but est d’aider les gens à développer leur potentiel et à réaliser leurs rêves par de multiples outils. Et lui avec la photographie, il peut à présent partager sa vision des choses et montrer l’humanité à tous ceux qui souhaitent voir ses photos."
 

> "Donner à nos filles une vraie découverte de notre monde"
Ce tour du monde, ils le font aussi pour leurs enfants : on a eu "aussi l’envie de donner à nos filles une vraie découverte de notre monde. Là c’est sûr on va voir des pays plutôt " faciles d’accès" pour nous, pour des enfants et bien sûr on a envie de leur montrer plein d’autres pays et on va y aller progressivement pour essayer de leur faire prendre conscience de notre monde, des différents peuples, des différentes traditions, des différentes façons de vivre, des inégalités aussi, de la nature, de la faune, de la flore, pour qu’elles puissent se faire leur propre idée. D’être parents nous a encore plus motivés dans cette envie de faire le tour du monde."

> La Polynésie, "un rêve"
En famille, ils font le tour du monde et s'engagent pour l'environnement
La "Back Pack Family" est en ce moment aux États-Unis. Prochaines étapes de leur périple : l'Océanie. "Nous voulions être dans les îles et être au contact de l’eau parce que nous sommes ambassadeurs d’une association : Project Rescue Ocean qui s’occupe de nettoyer les plages, de faire passer un message conscient dans les écoles et donc notre rôle dans ce blog, dans ce voyage est d’aller à la rencontre des océans, des natifs qui le protège, des innovants qui trouvent des solutions pour nettoyer ce qu’on a fait."
La petite famille se rendra donc à Hawaii, en Nouvelle-Zélande, en Australie puis éventuellement en Nouvelle-Calédonie et ensuite, c'est sûr, en Polynésie française avant de rejoindre l'île de Pâques et enfin, l'Indonésie. "Ce sont pour nous que des endroits de rêve où nous aimerions vivre. Donc on s’est dit allons voir, allons découvrir les richesses de ces endroits. Peut-être qu’on reviendra chez nous, peut-être  pas…"

La Polynésie, plus qu'une étape de leur voyage, est un véritable rêve pour cette famille : "la Polynésie nous attire depuis toujours Benjamin et moi. Nos filles aussi parce qu’on leur a beaucoup montré des images et ça leur parlent énormément. On a envie de découvrir la culture qui nous touche peut-être plus qu’une autre. On a envie d’apprendre, de comprendre l’histoire des Polynésiens et de découvrir ces îles, mais sans chercher, juste se laisser porter."

> L'environnement, au coeur de leur voyage
Claire et Benjamin sont déjà en contact avec l'ambassadrice en Polynésie de Project Rescue Ocean. "Nous allons créer des événements avec elle quand nous serons là-bas. (...) À chaque fois qu’on va dans un endroit, s’il y a un ambassadeur on essaie de se mettre en contact avec pour pouvoir créer des choses et diffuser tout ça sur nos réseaux. Et au quotidien on fait, quand on voit des déchets, des choses on va nettoyer et nos filles l’ont bien compris tout ça. Elles sont même en colère quand elles voient des déchets partout."

Article tiré du blog tamerelablogueuse.com 


Retrouvez l'interview complète de la Back Pack Family ICI
Suivez la Back Pack Family sur Facebook en cliquant ICI
Ou directement via leur blog en cliquant ICI



 


Vidéo - Onzième victoire pour Shell Va'a à la Molokai Hoe

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VA'A - Shell Va'a a remporté haut la main la 66ème édition de la Molokai Hoe. L'équipage au coquillage a fait toute la course en tête, laissant ses poursuivants loin derrière. Red Bull, vainqueur l'an dernier se classe deuxième.
Vidéo - Onzième victoire pour Shell Va'a à la Molokai Hoe
8h00: Le départ de la course est donné de la baie de Hale O Lono sur l'île de Molokai. Le temps est ensoleillé et contrairement à ce que la météo annonçait, la houle est présente offrant des possibilités de surf. Trois caps possibles s'offrent aux 98 va'a alignés pour rallier Oahu. Dès le départ Shell Va'a se positionne dans le peloton de tête. Si l'équipe au coquillage est annoncé comme favorite avec 10 victoires au compteur, les autres équipes tahitiennes peuvent causer la surprise, notamment Toa Amok de Bora Bora.
 
8h25: Shell Va'a, caracole en tête avec 200 m d'avance sur Red Bull. La houle se fait moins présente. Cela va être une course technique.

8h37: Shell Va'a accentue son avance avec des coups de rame puissants cherchant la profondeur. Red Bull Wa'a tente de calquer sa cadence sur celle de Shell.

8h46: Excellent début de course de Shell Va'a qui a près de 600 m d'avance sur ses poursuivants.

8h50: Premier changement d'hommes pour Shell après moins d'une heure de course. Shell Va'a en tête suivi de Hui Nalu, Lanikai, Maui Jim et Red Bull. Talifit et Toa Amok se situe dans les cinq premiers.

9h00: Changement d'hommes pour Red Bull qui compte pas mal de retard sur Shell.

9h11: Shell Va'a est toujours en tête suivi de Hui Nalu, Lanikai, Maui Jim et Talifit. Red Bull n'apparait pas sur le tracage GPS, mais serait dans le  peloton de tête.
 
9h20: Sur les cinq équipes en tête, la majeure partie des rameurs sont des Tahitiens, même s'ils rament sous les couleurs de clubs hawaiiens. En tête, Shell Va'a suivi par Outrigger Canoe Club, Hui Nalu,Lanikai, Maui jim et Talifit.
 
9h40: Shell toujours en tête avec 500 m d'avance sur ses poursuivants.

10h00: En tête, Shell Va'a (Tahiti) suivi par Outrigger Canoe Club (Hawaii), Red Bull Wa'a (Hawaii), Hui Nalu (Hawaii), Lanikai(Hawaii), Maui jim(Hawaii), Talifit (Bora Bora), Mihere Va'a M40 (Tahiti), 53 Outrigger (Hawaii)et 47 Outrigger(Hawaii).
 
10h15: Shell Va'a suivi de Red Bull est toujours en tête avec une confortable longueur d'avance. La pirogue profite de la moindre vague pour surfer et accélérer, les hommes semblent frais et vont chercher le chrono, malgré le courant qui arrive de face. La "washing machine" est en marche.
 
10h40: Shell conserve 500 m d'avance sur ses poursuivants avec une moyenne de 11 km/h. La deuxième place se joue entre Red Bull et Outrigger.
 
10h50: Shell maintient sa cadence dans des conditions de houle d'1.50m et accroit son avance. Derrière Red Bull (Hawaii) , Outrigger (Hawaii), Hui Nalu (Hawaii), Lanikai (Hawaii), Maui jim (Hawaii), Toa Amok (Bora Bora) ,Talifit (Bora Bora), Mihere Va'a M40 (Tahiti).
 
11h00: La houle de coté rend la tâche difficile pour les barreurs. D'ailleurs, Toa Amok vient de procéder au changement du peperu. Shell Va'a en tête à une vingtaine de kilomètres de l'arrivée à Oahu. Les deux équipages Masters de Mihere Va'a sont dans le top 10. Les rameurs tahitiens sont tous dans les équipes de tête.
 
11h20: Les équipes qui avaient pris des caps différents se rejoignent et suivent désormais le même cap à hauteur de Koko head. Il reste environ une vingtaine de minutes avant de passer devant le Diamond Head.
 
11h30: Shell Va'a accroit son avance reléguant ses poursuivants à plus de 800m derrière eux. Shell prend le cap direct vers Diamond Head. La victoire semble acquise pour Shell, sauf imprévu, avec  peut être le record de vitesse au bout.

11h50: Shell à hauteur de Diamond Head caracole toujours en tête. Red Bull se place loin derrière à la deuxième place.

11h57: Shell accélère la cadence et profite de la houle arrière pour surfer. son avance est de désormais d'un kilomètre.

 

12h13: Shell passe devant le phare de Diamond Head. La houle s'est calmée et les rameurs ne doivent compter que sur leurs bras et le mental pour poursuivre leur cadence pour atteindre Waikiki Beach, l'arrivée.

12h18: Dernier tronçon pour les rameurs de Shell avec un dernier changement à environ à une vingtaine de minutes de l'arrivée. Shell compte près de deux kilomètres d'avance sur ses poursuivants. La victoire sauf imprévu ne peut plus leur échapper.

12h34: Shell procède de nouveau à un changement, sûrement en vue de battre le record de traversée qui est de 4h30'54''.

12h38: Ca y est Shell Va'a après avoir fait cavalier seul tout au long de la course s'impose à la 66eme édition de la Molokai Hoe. Malheureusement le record de traversée n'est pas tombé, Shell ayant parcouru les 76 km en 4h35'55''.
 
Rédaction Web

Bénis soient les animaux

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FAA'A - Ce dimanche à l'Eglise St Joseph de Faa'a avait comme un air d'Arche de Noé. Pour la deuxième année consécutive il s'y tenait une cérémonie peu commune. Une bénédiction en faveur des animaux. Mais derrière cette cérémonie liturgique il était surtout question de la maltraitance animale.
Bénis soient les animaux
"Le but de cette célébration est de rendre hommage à Saint François d'Assise qui est le saint patron de toute la création, et aujourd'hui on va bénir les animaux. Car Dieu, dans la genèse, a béni les animaux. Il faut aimer les animaux, les respecter car ils ont une place considérable dans la vie des humains. Il faut sensibiliser les hommes à arrêter de maltraiter les animaux. " explique le Père Abraham, prêtre de l'église St Joseph de Faa'a. Ainsi exceptionnellement, chiens, chats et même un cheval étaient invités à pénétrer dans ce lieu consacré.

Karine Guyot de l'association Ia Maitai Te Animara estime que cette bénédiction est une excellente initiative. "C'est très bien que l'église catholique se prononce en faveur des animaux, mais malheureusement les belles paroles ne font pas tout. Il faut qu'elles soient suivi d'actes. Mais je pense que l'Eglise a beaucoup d'impact sur la population et qu'elle sera entendu."

Bien qu'elle ne soit "pas spécialement croyante", Karine avait assisté l'année dernière à la bénédiction et avait trouvé la cérémonie particulièrement émouvante. "C'est agréable pour nous, qui côtoyons souvent la maltraitance et l'abandon de rencontrer  des gens qui viennent avec leurs animaux pour les faire bénir, et qui les aime."
 
Rédaction web avec Thierry Teamo

Crash d'Air Moorea: trois semaines pour trouver les causes du drame

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JUSTICE - Lundi, s’ouvre au palais de justice de Papeete, le procès du crash d’air Moorea survenu le 9 août 2007. Les familles de victimes se préparent à de longues semaines chargées d’émotions. Pour elles, la compagnie est bien responsable de la mort de leurs proches car coupable de ne pas avoir assuré la maintenance du Twin Otter. Ce que conteste la défense qui estime que les causes du drame demeurent encore aujourd’hui floues. Ce sera tout l’enjeu de ce procès hors norme.
Crash d'Air Moorea: trois semaines pour trouver les causes du drame
11 ans de procédure, 137 parties civiles, 3 semaines de débats, et surtout 20 morts. Le procès du crash d’Air Moorea qui s’ouvre demain au tribunal correctionnel a tout d’exceptionnel.

Au palais de justice, vendredi, on travaillait aux derniers réglages. Notamment dans la petite salle d’audience où un écran a été installé pour suivre en direct les débats de la pièce d’a côté. Et ils s’annoncent âpres entre, d’un côté, le représentant du parquet et les avocats des familles et, de l’autre, les conseils des prévenus.

>>>> Lire aussi : Vidéo - Crash d'Air Moorea : un procès exceptionnel sur 3 semaines

L’enjeu du procès : Les causes de l’accident. Elles seront aux centres des débat et des questions posées aux différents experts. Car pour les avocats des familles de victimes, qui ne souhaitent pas s’exprimer pour le moment, mais aussi pour l’accusation, c’est la rupture du câble de gouverne du Twin Otter, mal entretenu, qui a causé le drame. La responsabilité de la compagnie et de ses cadres ne fait donc aucun doute à leurs yeux.

Une version contredite par la défense qui considère que l’instruction a été à charge et que beaucoup de questions restent encore en suspens. "On va essayer de démontrer que le câble n'a pas pu se rompre en vol", assure Me Quinquis qui poursuit, "Et très honnêtement, je pense que nous avons les éléments techniques et scientifiques qui nous permettent de conforter cette affirmation. Et si cela ne convainc pas le jury, il reste d'autres pistes qui n'ont pas été explorées et qui ne demandent qu'à l'être et qui le seront très certainement durant les trois semaines d'audience."

Condamnation ou relaxe, ce sera au tribunal correctionnel de trancher. Mais quelle que soit la décision rendue, elle fera immanquablement l’objet d’un appel de l’une des deux parties.
 
Rédaction web avec JB Calvas

Samuel Aragaw remporte les Foulées du Front de Mer 2018

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COURSE - Samuel Aragaw a remporté les foulées du Front de mer 2018. La 26ème édition de la course se déroulait samedi dans la capitale. les automobilistes qui circulaient dans les environs ont quasiment pu la suivre en direct tant les embouteillages ont bloqué la ville
Samuel Aragaw remporte les Foulées du Front de Mer 2018
Elle ont toujours autant de succès, les foulées du Front de mer. Organisée par l’association sportive Courir en Polynésie, elle a fait le plein de participants.

Près de 850 tous circuits confondus. Légèrement moins que l’an dernier, mais cela reste très satisfaisant pour les organisateurs compte tenu des nombreux événements proposés ce week end.

Samuel Aragaw franchit la ligne d’arrivée le premier en un temps de 53 minutes, suivi de Teiva Izal, une minute trente plus tard.

Une partie des bénéfices de cette course seront au profit du Centre d'Accueil de l'Enfance « Te Maru Pererau » et de l'association Tama Ora, avec pour objectif l'amélioration et le développement de ces structures sociales.
 
Rédaction web


Pesticides: la Polynésie en bonne voie

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AGRICULTURE - A l’occasion de la foire agricole, on s’est intéressé à l’utilisation des pesticides dans notre production agricole. Quelle est la part d’utilisation du glyphosate, il y a-t-il plus de pesticides dans nos potagers que dans les produits importés, la Polynésie deviendra t’elle bientôt un pays bio ? Eléments de réponse dans ce reportage.
Pesticides: la Polynésie en bonne voie
Ce matin à la foire agricole, la direction de l’agriculture propose aux visiteurs d’apprendre à lutter contre les maladies et les insectes qui ravagent leur potager. Et les solutions préconisées, ne sont pas toujours chimique, bien au contraire. Il s’agit surtout de recettes de grand-mère et de solutions naturelles.

"On s'est rendu compte que l'utilisation de pesticides pouvait mener à des impasses  techniques, car les insectes au bout d'un certain temps peuvent résister à ces produits et l'on sait aussi que cela à un impact sur l'environnement. Donc on est revenu à des fondamentaux en travaillant avec des plantes attractives, répulsives. Du préventif plutôt que du curatif." explique Julie Grand-Girard entomologiste à la direction de l'agriculture.

Les agriculteurs, premiers concernés par les dangers des pesticides, sollicitent de plus en plus la direction de l’agriculture pour les aider à amorcer une transition agro-écologique. Le Pays les encourage, grâce à des diagnostics gratuits, grâce aussi à une exonération de taxes sur les produits phytosanitaires écologiques. Résultat, nos fruits et légumes locaux contiennent de moins en moins de pesticides.

"Statistiquement il y a plus de risques de se trouver devant des produits non conformes avec des produits importés qu'avec des produits locaux" assure Philippe Couraud, directeur de l'Agriculture, poursuivant, "Le choix du produit local en général est un bon choix si on veut limiter au maximum les risques."

Mais la Polynésie est encore loin d’être un pays bio. 60 tonnes de pesticides sont utilisées chaque année dans l’agriculture. 40% de ces pesticides contiennent du glyphosate, et 1/3 d’entre eux sont interdits en Europe.

"On ne peut pas interdire comme cela du jour au lendemain. Sur certains produits de grande consommation, on est pas encore prêt. C'est compliqué. Sur certaines pestes, on arrive difficilement à lutter sans pesticides. Aucun pays dans le monde à l'heure actuelle n'a interdit le glyphosate, car il reste encore très utilisé par les professionnels " reconnaît Philippe Couraud. Cependant, des tests sur de nouveaux produits seront fait au fenua. "On va aller sur le terrain pour tester de nouveaux produits, voir véritablement des solutions alternatives."

En plus de cette recherche de solutions alternatives efficaces, le Pays envisage aussi d’imposer aux agriculteurs de passer un examen avant de pouvoir utiliser des pesticides. A l’heure actuelle, une trentaine d’exploitations agricole sont certifiées bio, sur les 5 000 recensées en Polynésie.
 
Rédaction web avec Tamara Sentis

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