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Plus de 800 enfants invités au Noël des solidarités à Paofai

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SOCIAL - ​La ministre de la Famille et des solidarités, Isabelle Sachet, a ouvert, samedi après-midi, la deuxième édition du Noël des Solidarités, dans les Jardins de Paofai, à Papeete.
Plus de 800 enfants invités au Noël des solidarités à Paofai
La direction des solidarités, de la famille et de l’égalité (DSFE) organise la seconde édition du Noël des solidarités pour sensibiliser les plus jeunes aux valeurs familiales, de respect, d’entraide et de joie au titre de la cohésion sociale.
 
Cette journée a été dédiée à tous les enfants du fenua, et plus de 800 enfants suivis par la direction des solidarités, de la famille et de l'égalité y ont été conviés. L’événement a concerné également des enfants suivis par les travailleurs sociaux de la DSFE, placés ou non en foyers d’accueil ou en établissements. Ils ont été accompagnés par leurs familles ou des accompagnateurs (accueillant familial agréé, encadrant institutionnel, familles d’accueil tiers, etc).
 
Un programme d’activités ludiques et éducatives, ainsi que des ateliers de découverte et d’initiations artistiques, étaient prévus. L’organisation de cette manifestation a été possible grâce aux dons d’un grand nombre d’acteurs de la société polynésienne, tant du secteur privé que de la société civile.
Rédaction web avec communiqué de presse


Gilets jaunes : Emmanuel Macron devrait s'exprimer lundi

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​MÉTROPOLE - Le calme revenait progressivement samedi soir en France après la 4e journée nationale de mobilisation des "gilets jaunes" émaillée de nouvelles violences à Paris et dans quelques grandes villes de province, le Premier ministre espérant samedi soir "retisser l'unité nationale". Selon Le Parisien, le Président de la République Emmanuel Macron devrait s'exprimer lundi.
Gilets jaunes : Emmanuel Macron devrait s'exprimer lundi
Pour cette journée de manifestations, placée sous très haute sécurité, le ministre de l'Intérieur Christophe Castaner a annoncé 125 000 manifestants, soit un peu moins que le 1er décembre.
En revanche, les forces de l'ordre ont procédé à beaucoup plus d'interpellations - 1.385 qui ont donné lieu à 975 gardes à vue sur l'ensemble de la France. "C'est un niveau exceptionnel", a-t-il ajouté, qui reflète l'importante mobilisation policière déployée pour cette journée jugée à hauts risques.

"Le dialogue a commencé" a estimé en fin de journée le Premier ministre Edouard Philippe, qui veut "désormais retisser l'unité nationale".
"Le président de la République s'exprimera. Il lui appartiendra de proposer les mesures qui viendront nourrir ce dialogue et qui permettront, je l'espère, à l'ensemble de la Nation française de se retrouver et d'être à la hauteur des enjeux", a-t-il ajouté.
Selon Le Parisien, Emmanuel Macron devrait s'exprimer lundi à la télévision. Le Président de la République a passé la journée de samedi au Palais avec ses collaborateurs pour préparer cette prise de parole. Il a confié à une quinzaine de maires et d’élus des Yvelines qu'il a reçus, qu’il devrait faire des annonces en matière de pouvoir d’achat et de justice fiscale.
 

Gilets jaunes : Emmanuel Macron devrait s'exprimer lundi
Après une matinée relativement calme, des heurts ont éclaté dans l'après-midi à différents endroits de la capitale mais aussi en province, notamment à Bordeaux, où le défilé de plusieurs milliers de participants, d'abord pacifique, a dégénéré en fin de parcours. Au moins une personne a été grièvement blessée, selon un journaliste de l'AFP sur place.
Des heurts violents se sont également produits à Toulouse, où plusieurs milliers de personnes refoulées hors du centre-ville à coups de gaz lacrymogènes ont érigé et incendié des barricades. 
A Paris, des voitures ont brûlé, des boutiques ont été pillées, mais dans une proportion moindre que le samedi précédent et parfois sous les cris de réprobation de "gilets jaunes".

"C'est n'importe quoi !", dit à l'AFP Laurent, 37 ans, mécanicien du Val d'Oise, en s'éloignant d'un groupe de jeunes sans gilets jaunes qui détruit la vitrine d'un magasin d'équipements de golf. "On a essayé de s'interposer mais on a été menacés".
Anne Hidalgo, la maire PS de la capitale, a déploré "des scènes de chaos" et des "dégâts incommensurables" pour l'économie et l'image de la ville, à l'issue de la cette nouvelle mobilisation du mouvement hétéroclite qui entend protester contre les taxes et la baisse du pouvoir d'achat.

> "Plus de justice sociale !"
Gilets jaunes : Emmanuel Macron devrait s'exprimer lundi
Selon un bilan national provisoire de la direction générale de la santé, "179 personnes blessées ont été prises en charge sur tout le territoire par les équipes médicales des hôpitaux". "À toutes les forces de l’ordre mobilisées aujourd’hui, merci pour le courage et l’exceptionnel professionnalisme dont vous avez fait preuve", a tweeté en fin de soirée le président de la république, Emmanuel Macron.

Le week-end dernier, les images de quartiers huppés de Paris en proie pendant des heures à la guérilla urbaine, avaient stupéfié en France comme à l'étranger et poussé les autorités à revoir leur stratégie de maintien de l'ordre.
Pour l'ensemble du territoire, 89 000 membres des forces de l'ordre étaient mobilisés, dont 8 000 à Paris appuyés par 14 "VBRG", véhicules blindés à roue de la gendarmerie déployés pour la première fois de leur histoire dans la capitale, sur les grands boulevards, avenue de Friedland, rue de Rivoli etc.

Sur les Champs-Elysées, qui ont été relativement épargnés par la casse, un slogan a souvent retenti : "Macron démission !".
Des pillages et incendies de voitures se sont produits dans la capitale, du fait de petits groupes de jeunes. Ces scènes, rapides et violentes, ont cette fois touché des rues plus éloignées des Champs-Elysées et des grands boulevards, où les magasins ont été fermés exceptionnellement pour cette journée. 

"On est là pour réclamer plus de justice sociale. On ne cautionne pas la violence, mais on constate malheureusement d'un autre côté qu'il n'y a que les débordements qui poussent le gouvernement à réfléchir sur sa politique injuste qui creuse les inégalités et met nombre d'entre nous la tête sous l'eau", dénonce un magasinier de Bourges venu sur les Champs-Elysées. 

Depuis la Turquie, le président Recep Tayyip Erdogan a dénoncé la "violence" des autorités françaises. Quant à Donald Trump, il a critiqué une nouvelle fois samedi l'accord de Paris sur le climat, estimant que le mouvement des "gilets jaunes" en France était la preuve que cet accord "ne marche pas". Il a affirmé, sans preuves, que des manifestants scandaient "Nous voulons Trump".
 

> "Un séjour mémorable"
La capitale parisienne avait des allures de ville morte à deux semaines des fêtes de Noël : la tour Eiffel, le Louvre, le musée d'Orsay, le grand Palais ont gardé portes closes, tout comme de nombreux commerces et restaurants et 36 stations de métro. Plusieurs pays européens ont conseillé la prudence à leurs ressortissants, voire d'éviter Paris ce week-end comme la Belgique. 
Un séjour à Paris "effectivement mémorable", commente avec une pointe d'ironie Carmela Forte, une Américaine qui a reçu comme cadeau de son époux, pour son anniversaire, un week-end à Paris.

Autoroutes coupées, échangeurs bloqués, déviations, sorties obligatoires: le réseau routier et autoroutier français a connu de nombreux points de perturbations.
Près de 3 000 "gilets jaunes" ont défilé à Nantes, avec des affrontements et des dégradations, 2 000 à Marseille (et 10 000 dans le cortège pour le climat), 600 à Montpellier, 500 à Nice...

A Lyon, des milliers de "gilets jaunes" ont parcouru la ville, se mêlant dans la soirée aux badauds et aux touristes venus pour la Fête des Lumières. La tension est montée lorsque la manifestation a voulu se diriger vers la préfecture, mais les Lyonnais ont poursuivi leurs courses de Noël au milieu des gaz lacrymogènes.

Le chef de file de La France insoumise, Jean-Luc Mélenchon, a de nouveau évoqué samedi "la dissolution" de l'Assemblée nationale, et assuré que "les trois quarts des revendications sont dans (son) programme. Depuis la Belgique, la présidente du RN Marine Le Pen a demandé à Emmanuel Macron des "réponses fortes" à la "souffrance" des "gilets jaunes". 

Les concessions du gouvernement, notamment l'annulation de l'augmentation de la taxe sur les carburants, semblent n'avoir eu aucun effet, si ce n'est d'avoir fragilisé le Premier ministre Edouard Philippe qui défendait une simple suspension avant d'être brutalement désavoué par l'Elysée.
L'exécutif craint aussi une extension de la contestation à d'autres secteurs, notamment chez les agriculteurs et dans l'éducation.
 
 

Gilets jaunes : Emmanuel Macron devrait s'exprimer lundi
Avec AFP

Les arts martiaux mobilisés pour le Téléthon

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SOLIDARITE - Judo, kendo, aikido, ju-jitsu fight, de 3 à 77 ans : les arts martiaux et les âges se sont mêlés vendredi à la Fautaua, en faveur du Téléthon et à l'initiative du Budokan Judo Pirae.
Les arts martiaux mobilisés pour le Téléthon
On ne voit pas ça tous les jours : une enfant d'à peine 5 ans assène un grand coup de sabre sur le casque d'un kendoïste en armure. C'est le miracle du Téléthon.

Partage d'abord, avec une discipline différente toutes les heures, ouverte aux combattants aguerris, mais aussi à leurs amis, à leurs parents, à leurs enfants. Solidarité ensuite, avec une entrée à 500 francs, pas obligatoire mais payée de bon coeur par la plupart des visiteurs. Le Budokan Judo Pirae espère recueillir entre 100 000 et 200 000 francs pour le Téléthon, avec le soutien des clubs de Vénus et de Tefana.
 

Les arts martiaux mobilisés pour le Téléthon

Patrick remet son judogi pour la première fois depuis 21 ans, pour accompagner son fils Martin sur le tatami. Un peu plus loin, les judokas s'essaient maladroitement à la subtile harmonie de l'aikido. Le petit Manoa, 27 kilos, réussit un ippon seoi nage sur un adulte de 95 kilos, tandis que Toavai, 4 ans, soumet un prof de judo au sol. Au Téléthon et dans les arts martiaux, tout est possible !
Oriano Tefau et Mike Leyral 

Les arts martiaux mobilisés pour le Téléthon

Les arts martiaux mobilisés pour le Téléthon

Vidéo - Boxe : Victoire d'Albertini, un match mémorable

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EVENEMENT - Jean-Louis Albertini a signé sa troisième victoire en professionnel samedi soir dans la salle de Fautaua. Après 6 rounds de trois minutes, notre représentant tahitien a réussi à s’imposer aux points face au combattant de Normandie Raphael Boquet. Un combat qui a tenu le public en haleine pendant toute la rencontre.
Vidéo - Boxe : Victoire d'Albertini, un match mémorable
Une présentation digne des grands galas professionnels. Raphaël Boquet est le premier à faire son entrée sur le ring devant des invités de marque : nos deux anciens champions Temoo Tamititahio et Karihi tehei.

Les pahu retentissent et les guerriers marquisiens entrent en scène. Un premier fait face au boxeur... puis trois autres. Le ton de la soirée est donné et le Français l’a bien compris : il est en terre hostile. Mais Boquet ne flanche pas. Il est déterminé à aller jusqu’au bout quoi qu’il arrive.

Vidéo - Boxe : Victoire d'Albertini, un match mémorable
C’est au tour à l’enfant du fenua d’être sous les feux des projecteurs. Acclamé par la foule, les deux boxeurs se font face pendant les hymnes.   

Après un premier round d’observation et quelques accélérations de chaque côté, c’est à la troisième reprise qu’Albertini trouve l’ouverture et envoie son adversaire au tapis. "Au 3e round, il a fait une faute : au moment où il a jeté son crochet gauche, il a baissé la tête et à ce moment là j'ai remis un coup : bam il est tombé", explique Albertini. "Je l'ai pris de plein fouet. Ça m'a sonné tout de suite", admet son adversaire. 

Mais le boxeur normand ne lâche rien. Il fait front à Albertini jusqu’à la fin du combat. Il réussira même à mettre le Tahitien en difficulté au 4ème round. "J'ai été jusqu'au bout. En Normandie là d'où je viens on avance et on essaie de faire le combat propre jusqu'au bout !"

A l’issue des 6 rounds le Tahitien est désigné vainqueur. Selon les juges, il remporte 5 des six reprises. Albertini espère bien prendre sa revanche : "C'est un bon boxeur qui mérite de faire une revanche avec moi parce que j'ai l'expérience. Il a eu le bon coup d'oeil pour placer son crochet du droit et je vais m'en rappeler pour qu'il m'accorde une revanche."

Mais avant une éventuelle revanche avec Boquet, Albertini l’a annoncé : il défie son ancien rival, le n°1 néo-zélandais contre qui le Tahitien s’était incliné aux points à Aotearoa. 
 
Rédaction web avec Oriano Tefau
 

Vidéo - Noël pour les prématurés et leurs parents à l'hôpital de Taaone

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SOLIDARITÉ - C'est déjà Noël au service de néonatologie de l'hôpital de Taaone. Samedi, l'association des Prémas de Polynésie organisait un petit déjeuner et une distribution de cadeaux. Un moment de réconfort et de partage pour les parents d'enfants nés prématurément.
L'hôpital de Taaone peut accueillir 8 bébés en réanimation et 16 en néonatologie. 24 bébés sont en ce moment pris en charge. On considère qu'un enfant est né prématurément s'il voit le jour avant 37 semaines d’aménorrhée (8 mois et demi de grossesse) et on parle de "grande prématurité" pour les bébés nés en dessous de 32 semaines. Cela représente une quarantaine de cas par an en Polynésie. En 2017, 43 grands prématurés sont nés au fenua et 40 en 2018. 

> La prématurité, une épreuve pour les parents aussi
Vidéo - Noël pour les prématurés et leurs parents à l'hôpital de Taaone
Une des priorités du service qui accueille ces enfants est de placer la famille "au coeur de la prise en charge". Mais pour les parents, ce n'est pas toujours évident. "C'est dur pour nous de voir nos enfants prématurés (...) Leur poids, c'est inquiétant. On a peur tous les jours", explique Doriane Maufene, maman de jumelles. 
Pour soutenir les familles, une association s'est montée il y a deux ans : Les Prémas de Polynésie. Noelanie Taeae est une des fondatrices. Elle est maman d'un grand prématuré. "J'ai vécu aussi cette détresse. C'est une phase difficile de notre vie. On s'est très vite sentis seuls. (...) On est là pour les épauler, les écouter, partager avec eux".

L'association aide aussi les parents des îles pour qui l'épreuve et l'éloignement sont encore plus difficiles. Les Prémas de Polynésie lancent régulièrement des appels aux dons en matériel, vêtements... "Nos enfants sont prémas donc ils sont nés entre 500g et au-delà de 2kg. Ce n'est pas évident de trouver des petits vêtements. Ça a un coût. On a des bénévoles, des partenaires, des sponsors qui nous aident à pouvoir récolter et distribuer". 

> Les fêtes de fin d'année en néonat'
Les bébés restent entre 1 et 3 mois à l'hôpital selon leur prématurité. Certains parents passeront donc leurs fêtes de fin d'année au chevet de leur enfant, en néonatologie. Samedi, l'association organisait une rencontre dans le couloir du service. Les membres sont venus apporter quelques cadeaux : gigoteuses, couvertures cousues par des bénévoles...  "On est chez les tout petits bébés, ils ne sont pas là pour voir les couleurs, mais ils pourront profiter des cadeaux. Et on est là pour partager un petit-déjeuner avec les parents à l'approche des fêtes. Ce sont des parents qui passeront Noël en neonat' donc on voulait être à leurs côtés et partager un bon moment." 

Les raisons de la prématurité sont diverses et pas toujours connues : l'âge, un souci de santé, de la tension peuvent mener une femme à accoucher avant terme. Les bébés sont ensuite suivis parfois pendant plusieurs années. Dans le cas des grands prématurés, les enfants peuvent être suivis jusqu'à leur 8 ans. Même si les conséquences de la prématurité ne sont pas toujours visibles, les enfants peuvent avoir des retards de langage, des apprentissages, de la lecture, de l'écriture. 

Si vous souhaitez aider, l'association des Prémas de Polynésie organise en ce moment une collecte de vêtements et linges divers de petite taille. 
 

Rédaction web 

Arue show : un événement pour aider les jeunes à vaincre leur timidité

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COMMUNES - La première édition du Arue show s’est déroulée samedi soir au complexe sportif Boris Léontieff. Organisé par la commune dans le cadre des festivités de fin d’année, ce concours est l’occasion de mettre en valeur les créations des jeunes des quartiers prioritaires de la commune.
Arue show : un événement pour aider les jeunes à vaincre leur timidité
Pour la première édition du Arue show, la commune a misé sur l'humour, afin d’inciter les jeunes des quartiers, à vaincre leur timidité. "On voit souvent de la timidité chez les demandeurs d'emploi. Le projet avait deux buts : préparer à la prise de parole et apprendre à s'exprimer lorsqu'on est responsable d'association ou jeune demandeur d'emploi", explique Claire Lutuitefuka, chef adjointe du service de la jeunesse de Arue. 

Trois candidats, Heiana, Tearenui et Mohea, sont donc monté sur les planches devant un public de deux cents personnes et un jury. Ils ont été coachés par papa Tihota, à raison de trois séances de deux heures. 

C’est Heiana qui remporte le concours en catégorie comédie, Tearenui termine deuxième. Mais pour ce dernier, c’est une victoire personnelle."Pour moi ça a été une soirée spectaculaire. C'est la première fois que je monte sur scène et je me suis sous-estimé. je suis vraiment content."

Une cinquantaine de jeunes issues de trois zones de la commune de Arue : Erima, Tearapae et Ahititera, ont participé aux concours de chants et danses traditionnelles.
Heiura Taputea réalise le doublé en remportant les premiers prix en catégories, Kaina et Medley. Tamarii Nahiti, a remporté celui de la catégorie hymne. 


Rédaction web avec Thierry Teamo

Les résultats complets du 1er Arue Show

KAINA
            1 : HEIURA TAPUTEA
            2 : TAMARII NAHITI
            3 : TEARAPAE

POT POURRI
            1 : HEIURA TAPUTEA
            2 : TAMARII NAHITI
            3 : TEARAPAE

HYMNE
            1 : TAMARII NAHITI
            2 : HEIURA TAPUTEA
            3 : TEARAPAE
 
MEILLEUR AUTEUR : TAMATA Nina (HEIURA TAPUTEA)
MEILLEUR COMPOSITION : HEIURA TAPUTEA
SPECIAL CREATION : HEIURA TAPUTEA

SAYNETE
            1 : Heiana FLORES (Erima 3)
            2 : Tearenui HAAPUEA (Tearapae)
            3 : Mohea BANNER (Erima 1)




 

Bora Bora : une fusée de détresse lancée... par des pêcheurs en état d'ébriété

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INSOLITE - A Bora Bora, certains ont semble-t-il fait une partie de pêche bien arrosée. Au point de lancer une fusée de détresse sans raison. Un geste qui n'a pas plu aux autorités...
Les secours en mer ont cru à une urgence samedi soir à Bora Bora. Une fusée rouge a été tirée depuis le lagon vers 20h35. 
Le JRCC a donc diffusé un mayday et une patrouille de gendarmerie a été mobilisée. 

Mais les autorités ont finalement constaté que le signal avait été envoyé sans raison, par des pêcheurs en état d'ébriété. Les Sauveteurs en mer dénoncent un comportement "irresponsable" et rappellent que les fusées de détresse ne sont pas des jouets. 

La fusée de détresse est obligatoire lorsqu'on part en mer mais doit être utilisée en cas de réelle urgence. A chaque fusée de détresse lancée, une alerte est déclenchée. 
 
Rédaction web 

Miss Marquises : rendez-vous le 12 décembre pour le casting

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Miss Marquises : rendez-vous le 12 décembre pour le casting
Le comité Miss Marquises a lancé son appel à candidatures pour le prochain concours depuis le mois d'octobre. Si vous souhaitez devenir la prochaine reine de beauté du fenua Enana, le casting aura lieu le 12 décembre à la salle Focus Arena à Tahiti de 13h30 à 16 heures. 

Contact : 87.23.79.39 / missmarquises@gmail.com 


Du troc pour un Noël autrement

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ENVIRONNEMENT - A l’approche des fêtes de Noel, certains parents ont décidé d’inculquer à leurs enfants des valeurs de partage et de préservation de l’environnement. Une trentaine de famille a participé ce dimanche matin à un troc de jouets.
Du troc pour un Noël autrement
Ce dimanche matin à Mamao, des dizaines de peluches, des poupées ou encore des puzzles s'étalaient sur les stands de l'épicerie Eco Vrac à Mamao. A l'approche de Noël, un troc était organisé. Une seule règle : 1 pour 1, amener un objet et repartir avec un autre. "C'était une demande des parents de pouvoir échanger leurs jouets parce que ça reste dans les placards, ça prend de la place et ce n'est pas utilisé. Autant que ça profite à d'autres enfants qui seront très contents et auront des jouets qui leur plairont pour Noël", explique Noelyn Faussane, co-organisatrice de l'événement.

Du troc pour un Noël autrement
Le troc est un moyen d’offrir à ses enfants de nouveaux jouets sans rien dépenser, une façon aussi d’inculquer à la jeunesse le vrai sens des fêtes de Noël : le partage. "Sur un plan écologique on trouve ça sympa (...) ça nous donne le choix de pouvoir partager ce qu'on n'utilise plus à la maison, et pouvoir rencontrer d'autres parents", se réjouit Priscilla Oliva, une maman venue avec son jeune fils.  
 
A l’issue de cette matinée, les jouets qui n’avaient pas trouvé preneurs ont été confiés à la Croix Rouge.
Rédaction web 

Plus de 40 athlètes au 6e Tahiti Body Contest

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CULTURISME - Les adeptes du culturisme se sont donné rendez-vous à la salle Manuiti de Paea samedi soir pour la 6ème édition du Tahiti Body Contest. Une quarantaine d’athlètes se sont illustré dans 3 catégories de Body Fitness et bodybuilding.
Plus de 40 athlètes au 6e Tahiti Body Contest
Le passage en musique des body builders, a fait tourner la tête de nombreux spectateurs.  Une soirée clôturée par le passage de Tauhiro Yip, qui n’a pas hésité à aller dans le public… "La catégorie phare c'était forcément le bodybuilding cette année, affirme Dany Gérard, l'organisateur. On avait les 4 champions des 4 dernières éditions en même temps sur scène. Il y avait Tauhiro sur scène. Ça élève le niveau de la compétition." Tauhiro, qui a remporté la catégorie, se prépare depuis avril : "Je suis descendu doucement au niveau de la diet et du poids. (...) Ça a été une bonne préparation, sur le long terme. (...) Ça me tenait à coeur de faire cette compétition. C'était une sorte de nuit des champions." 

La soirée a débuté par le passage des hommes, pour la partie men’s physique.  Beaucoup ont déjà participé à ce championnat les années précédentes.  C’est le cas d’Aurélien Foussard qui est revenu en pleine forme : il remporte la men’s physique toutes catégories. "J'ai travaillé pour mais je ne m'y attendais pas. (...) Dans chaque catégorie, les compétiteurs étaient à leur plus haut niveau. (...) J'étais un peu plus sec que les autres. Je pense que c'est ça qui a fait la différence (...) J'avais gagné en 2014 et 2015 toujours dans ma catégorie et j'ai toujours essayé d'avoir la toutes catégories." 


Chez les femmes, Cindy Leroux remporte le titre de miss bikini toute catégorie. Une discipline qui voit un engouement certain.  Cette compétition est ouverte à tous et à toutes. "Miss Bikini a bien évolué. Chaque année on a de plus en plus d'athlètes", souligne Dany Gérard. 

Sur scène, il y a du niveau : Vaihere Desolier a récemment remporté le titre de miss bikini Polynésie, ce soir elle obtient celui des plus d’un mètre 70. "Je ne m'y attendais pas mais je suis vraiment contente parce que l'année dernière j'avais fait la compétition et je me suis plantée dans ma prépa. Cette année je suis revenue pour être mieux. J'ai réussi. (...) Tous les ans le niveau augmente, les filles sont de plus en plus motivées et la preuve cette année, c'était beaucoup mieux que l'année dernière." 

Chez les masters homme c’est Jacquie Ah Min qui remporte le titre de men’s physique.  
 
Rédaction web avec Matahi Tutavae

Un surfeur gravement blessé par un requin en Australie

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AUSTRALIE - Un surfeur de 36 ans a été gravement blessé à une jambe par un requin au large de la côte est de l'Australie, la dernière d'une série d'attaque de ce type ces derniers mois, ont annoncé dimanche les autorités locales.
Un surfeur gravement blessé par un requin en Australie
L'homme, dont l'identité n'a pas été divulguée, surfait près de Scotts Head Beach, à environ 490 kilomètres au nord de Sydney, quand il a été mordu par un requin, a affirmé la police de l'Etat de Nouvelle-Galles du Sud.

>>> Lire aussi : Un surfeur blessé par un requin dans l'ouest de l'Australie

"L'homme souffre d'une grave blessure sous le genou de la jambe droite", a dit à l'AFP un porte-parole des services ambulanciers de cet État. "Il a eu cinq lacérations profondes et a perdu beaucoup de sang". Les autorités n'étaient pas en mesure de préciser quelle espèce de requin avait commis l'attaque.

Il s'agissait de la huitième attaque de requin en trois mois au large des plages australiennes. La population se demande comment réduire ce risque alors que l'océan est de plus en plus prisé pour les loisirs. La Nouvelle-Galles du Sud, l'État le plus peuplé d'Australie, a mis à l'essai des mesures non létales telles que des drones aériens pour suivre les mouvements des requins et des dispositifs de lignes "intelligentes" qui alertent les autorités de leur présence.

>>> Lire aussi : Un mort après une attaque de requin sur la Grande Barrière de corail

L'Australie connaît l'un des plus forts taux d'attaque de requins au monde, mais les accidents mortels restent rares. Seize personnes ont été blessées cette année par des attaques "non provoquées", dont une mortellement, début novembre, selon des statistiques tenues par le zoo Taronga de Sydney.
 

Rédaction web avec AFP


Heures sup, augmentation du Smic... : Macron annonce plusieurs gestes pour les "gilets jaunes"

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MÉTROPOLE - Emmanuel Macron a annoncé plusieurs nouveaux gestes ce lundi en réponse au mouvement des "gilets jaunes", assurant entendre une colère "juste à bien des égards" et faisant un mea culpa sur ses propos polémiques qui ont pu "blesser".
Heures sup, augmentation du Smic... : Macron annonce plusieurs gestes pour les
Augmentation de 100 euros des salaires au niveau du Smic, exemption de la hausse de la CSG pour les retraités gagnant moins de 2 000 euros par mois, heures sup payées "sans impôts ni charges" : le chef de l'État français a annoncé plusieurs mesures face à ce qu'il a appelé "l'état d'urgence économique et sociale".

"Je demande au gouvernement et au Parlement de faire le nécessaire afin qu'on puisse vivre mieux de son travail dès le début d'année prochaine. Le salaire d'un travailleur au Smic augmentera de 100 euros par mois dès 2019 sans qu'il en coûte un euro de plus pour l'employeur", a-t-il affirmé lors de son "adresse à la Nation" télévisée, sans préciser la mesure.

>>> Lire aussi : "Gilets jaunes": les augmentations de taxe sur les carburants "sont annulées pour l'année 2019"

Les heures supplémentaires seront versées "sans impôts ni charges dès 2019", comme cela avait été le cas sous le quinquennat Sarkozy. Le président de la République a également demandé "à tous les employeurs qui le peuvent" de verser "une prime de fin d'année à leurs employés" qui elle aussi sera sans impôt ni charge.

Emmanuel Macron a également adressé un geste fort aux retraités, "partie précieuse de notre Nation""Pour ceux qui touchent moins de 2 000 euros par mois, nous annulerons en 2019 la hausse de la CSG subie cette année. L'effort qui leur a été demandé était trop important et n'était pas juste", a-t-il dit. Jusque-là, seuls les retraités gagnant moins de 1 200 euros environ étaient exemptés.

> "40 année de malaise qui ressurgissent"

Emmanuel Macron a déclaré ressentir comme "juste à bien des égards" la colère des "gilets jaunes" et avoir conscience qu'il lui était "arrivé de blesser" certains par ses propos.

Évoquant "40 années de malaise qui ressurgissent", le chef de l'État a déclaré : "je sais qu'il m'est arrivé de blesser certains d'entre vous par mes propos"De nombreux "gilets jaunes" ont accusé le président d'être "méprisant" et "hautain" avec ses "petites phrases" sur les "Gaulois réfractaires", les "fainéants" ou les gens qui ne "sont rien""Je prends ma part de cette responsabilité" dans cette crise, a-t-il affirmé. "Il a pu m'arriver de vous donner le sentiment que ce n'était pas mon souci que j'avais d'autres priorités".

>>> Lire aussi : "Gilets jaunes" : les étapes d'une fronde inédite en France

Le chef de l'État français avait condamné au début de son intervention les "violences inadmissibles" qui ont émaillé le mouvement des "gilets jaunes", assurant que "ces violences ne bénéficieront d'aucune indulgence". Quant au grand débat local de trois mois qui doit débuter la semaine prochaine, "il doit être beaucoup plus large", a-t-il affirmé.

Emmanuel Macron ira "rencontrer les maires, région par région" pour bâtir le socle d'un "nouveau contrat pour la nation", estimant qu'il faut aborder "toutes les questions essentielles", liées notamment à une meilleure représentation des courants d'opinion ou à la prise en compte du vote blanc.  "Pour réussir, nous devons nous rassembler et aborder ensemble toutes les questions essentielles à la nation", a-t-il ajouté évoquant notamment "la possibilité de voir les courants d'opinion mieux entendus dans leur diversité", mais aussi "la prise en compte du vote blanc, et même que soient admis à participer au débat des citoyens n'appartenant pas à des partis".

> Un discours décevant pour les "gilets jaunes"

Mais l'allocution d'Emmanuel Macron a été accueilli souvent avec déception par les "gilets jaunes" interrogés sur les plateaux de télévision ou sur les lieux occupés dans plusieurs régions. Si certains reconnaissent des "gestes", ils les jugent "insuffisants" ou "incomplets" pour stopper la lutte.  "Cette fois, il y a vraiment une avancée. Au fur et à mesure qu'il parlait, j'avais le sourire qui s'agrandissait", s'est réjouit Erwan, l'un des porte-parole des "gilets jaunes" de Rennes. Mais pour Pierre-Gaël Laveder, manifestant à Montceau-les-Mines (Saône-et-Loire), "Macron n'a pas pris la mesure de ce qui se passait". "Chaque annonce a été huée et la première réaction a été : 'On se fout de notre gueule'", a-t-il témoigné.

>>> Voir aussi : Vidéos - "Gilets jaunes" : explosion de violences à Paris

À droite comme à gauche, les premières réactions de l'opposition étaient aussi plutôt négatives. Pour Benoît Hamon, "la lutte paye. Macron a bougé. Un peu. Trop peu. Car le compte n'y est pas. L'augmentation du SMIC par la baisse des cotisations salariales veut dire que c'est la sécurité sociale qui financera les augmentations". Jean-Luc Mélenchon (LFI) a pointé la "réalité bien crue" que "toutes les mesures annoncées" seront "payées par les contribuables et les assurés sociaux, aucune par les grandes fortunes, ni les profits". "L'acte V du début de la révolution citoyenne dans notre pays sera un moment de grande mobilisation", selon lui.

À droite, Eric Woerth (LR) a estimé qu'il s'agissait de "réponses de court terme, de pouvoir d'achat nécessaires, mais avec leur part d'injustice". "Il recule pour mieux sauter", a déclaré à l'AFP Marine Le Pen, la présidente du Rassemblement national.
 

Rédaction web avec AFP


Vidéo - Internet aux Tuamotu et aux Marquises : le débit et les tarifs proposés seront les mêmes qu’à Tahiti

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INVITÉ DU JOURNAL - Dans moins de 10 jours, 10 îles des Tuamotu et des Marquises seront reliées à l’internet haut débit via le câble Natitua. La convention de financement avec l’État a été signée vendredi dernier et le lancement officiel des offres commerciales est prévu pour le 18 décembre. Jean-François Martin, le P-dg de l’OPT, explique que ces abonnés pourront bénéficier du même débit et des mêmes tarifs qu’à Tahiti.
Vous aviez promis le haut-débit avant Noël aux Tuamotu et aux Marquises. Tout doit être prêt pour le 18 décembre. Est-ce que ce sera le cas ?
"Tout à fait. Nous terminons les tests avec le constructeur ASN demain soir (lundi soir, NDLR), ensuite nous avons une petite semaine de tests pour basculer du satellite vers le câble sous-marin. Et donc nous serons en mesure d’ouvrir commercialement le 18 décembre."
 
Vous parlez de tests, donc ça veut dire que rien n’est encore sûr…
"Si, on a déjà des résultats. Contractuellement les tests étaient prévus avec le fournisseur, donc on va jusqu’au bout du calendrier prévisionnel. Ensuite nous avons déjà fait des tests de bascule du satellite il y a quelques semaines et les clients s’en étaient rendu compte d’ailleurs. On préfère assurer, mais ça sera ouvert le 18 décembre."
 
La faiblesse du débit satellitaire dans les îles éloignées a souvent cristallisé la colère chez les usagers. Il y a un collectif "fiu de Vini" aux Marquises, il y a même eu un procès suite à une enquête de la DGAE, pour lequel l’OPT a d’ailleurs été relaxé. Pouvez-vous garantir aux 20 000 habitants desservis par Natitua qu’ils auront un service comparable aux abonnés de Tahiti ?
"Il y a le système de câble sous-marin qui relie les îles et ensuite il y a la partie boucle locale terrestre, et donc le faisceau hertzien pour une dizaine d’îles. Nous nous sommes attachés, pendant que le câble sous-marin était en cours de pose, à rénover le réseau terrestre, dynamiser et développer le faisceau hertzien pour les 10 autres îles. Donc oui, nous garantissons les mêmes offres qui sont actuellement commercialisées sur Tahiti, Moorea et les îles Sous-le-Vent, là où il y a le câble Honotua en fait. Les mêmes offres seront commercialisées pour les 10 îles directement raccordées à Natitua et les 10 autres îles qui seront raccordées via des faisceaux hertziens aux îles qui sont elles-mêmes raccordées à Natitua."
 
Avec le même le débit ?
"Avec le même débit."
 
Même pour le faisceau hertzien ? Est-ce que vous avez investi suffisamment pour que ce soit à l’identique entre le câble et le faisceau ?
"Oui, on met des nouvelles générations d’équipement sur les faisceaux hertziens. Les investissements sont d’ailleurs conséquents en matière de faisceau hertzien, ce qui garantira pour les 10 îles en question un débit conséquent."
 
Comme vous le rappelez, les investissements sont conséquents, même si l’État et le Pays participent au financement. Allez-vous répercuter ces investissements sur le prix des abonnements ou vous proposerez les mêmes offres commerciales que celles en vigueur à Tahiti ?
"Jeudi matin, on a eu la défiscalisation d’1,5 milliard et la subvention numérique grâce à l’Agence du numérique, qui a un représentant en Polynésie française. L’État a bien compris que ce sont des investissements très lourds, très coûteux et l’assistance financière nous permet de réduire le coût d’investissement et donc de ne pas répercuter à la hausse le coût du câble sous-marin, soit 6,5 milliards. En théorie, nous aurions dû répercuter effectivement ces coûts de revient très importants vis-à-vis des offres, mais ce qu’on appelle la péréquation tarifaire fera en sorte que les tarifs soient identiques à la zone urbaine."
 
L’OPT va devoir aussi faire face à la concurrence prochaine de Viti sur la téléphonie et Vodafone sur Internet. Comment abordez-vous cette concurrence ?
"La concurrence est déjà là, effectivement, à travers la téléphonie mobile avec Vodafone, et avec Viti pour l’Internet. Les nouvelles licences ont été attribuées à Viti pour la téléphonie mobile, ce qui fera un troisième opérateur, et Vodafone a également une licence d’Internet fixe.
La difficulté est que sur la zone urbaine, il y a une concurrence très active, en revanche, sur les îles éloignées, le groupe OPT est quasiment tout seul."

 
Sur Natitua, vos concurrents vous ont sollicité pour également s’implanter et proposer des offres ?
"Pas encore. En revanche, dans le cadre de la défiscalisation et de la subvention numérique, l’OPT s’est engagé à faciliter l’accès au câble Natitua aux opérateurs concurrents. Ensuite les opérateurs concurrents devront soit déployer leur réseau sur place, soit utiliser le réseau de l’OPT et/ou Vini."
 
Vous êtes en train de dire que vous faites du service public dans les îles contrairement à vos concurrents ?
"Tout à fait. Ce sont bien des services concurrentiels ouverts. En réalité, nous sommes tout seul dans ces îles éloignées, c’est ce qu’on appelle des services d’intérêt général, mais pas encore reconnus comme tels."
 
Ces difficultés vont-elles être répercutées sur les consommateurs de toute la Polynésie ?  
"Non, pour l’instant il y a déjà la péréquation tarifaire et grâce aux subventions obtenues, il n’y aura pas de répercussion sur les tarifs."
 
Même pour Tahiti, même face au manque à gagner que peut représenter cette ouverture à la concurrence ?
"Pour l’instant ça va, on arrive à équilibrer les choses."
 
La prochaine grande échéance pour l’OPT, c’est un autre câble vers le Chili. Où en est-on de ce projet ?
"Il y a le câble Manatua qui va relier Tahiti à Samoa, en passant par Niue et Cook. Ça constituera notre câble de secours, parce que Honotua n’a pas de secours aujourd’hui, si ce n’est qu’un secours satellitaire très faible. Grâce à ce câble Manatua, il y aura un back-up de Honotua. Les Chiliens sont intéressés de se raccorder -au départ au continent asiatique-, quand on leur a présenté au cours d’une conférence téléphonique qui a eu lieu la semaine dernière le câble Manatua et l’intérêt d’avoir un Tahiti-Chili. Effectivement, avec Manatua, les Chiliens pourront aller facilement en Australie et en Nouvelle-Zélande, et à partir de là et des câbles existants, remonter sur l’Asie.
Nous nous rendrons avec le président Fritch au Chili au mois de mars rencontrer le ministre des Télécoms chilien. Ce projet va prendre de l’ampleur grâce à Manatua, car ça constitue une route à l’Ouest, puisque Honotua était un point à lui seul dans le Pacifique, une impasse en fait."

 
L’OPT et Vini sont en train de faire une grande refonte des services, où en êtes-vous de cela ?
"Tout à fait, la réorganisation du groupe est en cours, il nous reste quelques étapes encore à franchir. Les discussions avec les partenaires sociaux se passent très bien. Les obstacles juridiques sont levés les uns derrière les autres, donc le groupe sera en mutation à partir du 1er janvier."
 
Qu’est-ce que ça va changer pour le consommateur ?
"Déjà, la fusion des services commerciaux et techniques télécoms en particulier. Il y aura une concentration. Et aujourd’hui parfois, dans le cadre de la mise en service de la fibre optique, il pouvait y avoir une partie de ping-pong que les clients pouvaient ressentir, au niveau des centres d’appels aussi, puisqu’il y a deux centres d’appels aujourd’hui. Donc il y a un intérêt évident à mutualiser certaines ressources, en particulier celles qui sont orientées vers le client."
 
Rédaction web avec Tamara Sentis

To'u fenua to'u ora : Portrait de Rataro Teikitutoua, artisan à Taravao

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100% FENUA - Lundi 10 décembre à 17h00, direction Taravao pour rencontrer Rataro un graveur / sculteur
To'u fenua to'u ora : Portrait de Rataro Teikitutoua, artisan à Taravao
Crédit photo : To'u fenua To'u ora

Aujourd’hui, votre magazine consacré au secteur primaire vous propose son dernier numéro de l’année. Direction la presqu’île pour une rencontre en toute intimité avec Rataro TEIKITUTOUA, un artisan originaire des Marquises et installé à Taravao. A 37 ans, Rataro possède une connaissance innée en matière de gravure et de sculpture, le surdoué nous propose une démonstration de son savoir-faire dans son atelier-relais. Il nous confie également ses sources d’inspiration et de motivation pour avancer dans la vie !
 
Production et Réalisation : Yann MARIASSOUCE


 




Papa par intérim à Noël

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Mercredi 12 décembre à 13h35, Eric, célibataire et joueur de poker invétéré doit garder ses neveux pour Noël car leurs parents seront absents...
Papa par intérim à Noël
Papa par intérim à Noël © Crown Media 

April habite un quartier agréable où toutes les maisons se parent de décorations quelques jours avant Noël. Sa maison en particulier, car pour elle, Noël est la plus belle période de l’année. Ce n’est pas l’avis de son nouveau voisin, Eric, qui refuse d’accrocher la moindre guirlande à sa maison et ne veut absolument pas fêter Noël. Sa vie est faite de soirées poker avec ses amis et de son travail, écrire des livres sur les bienfaits de rester célibataire. Seulement cette année, il va devoir changer ses habitudes parce que sa sœur Dana et son mari Bruce sont coincés en Norvège, et sa mère, Sarah, lui demande de s’occuper de Liam et Chelsea, son neveu et sa nièce d’une dizaine d’années. Il accueille les enfants chez lui, et très vite, poussé par leur envie de célébrer Noël, il fait de plus en plus de compromis. Au passage, il fait plus ample connaissance avec April, et tombe sous le charme de sa joie de vivre et de son talent de violoniste.

Téléfilm américain

Papa par intérim à Noël
Mercredi 12 décembre à 13h35

Découvrez les autres téléfilms de Noël sur TNTV



Le ranch de Noël

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Vendredi 14 décembre à 13h35, Sarah décide d'aller dans le ranch de son oncle pour passer les fêtes au calme .. enfin c'est ce qu'elle croyait.
Le ranch de Noël
Le ranch de Noël © Crown Media 

Pour oublier une rupture difficile, Sarah Davis, décoratrice, passe Noël dans le ranch de son oncle. Alors qu’elle voulait se reposer, Sarah se voit rapidement confier l’organisation de la parade de la ville. Elle doit également aider une star hollywoodienne à préparer un rôle pour son prochain film.

Téléfilm américain

Le ranch de Noël
Vendredi 14 décembre à 13h35

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Pollution : la société Aremiti Ferry condamnée à verser 274 millions au Pays

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JUSTICE - La note est salée pour la direction de l’Aremiti Ferry. Dans un jugement rendu le 19 novembre, le tribunal civil de première instance condamne la société de transport maritime à verser 274 498 025 francs à la Polynésie. En cause : des bidons d’huile de vidange usagée qu’elle envoyait vers une décharge illégale à Hitiaa.
Pollution : la société Aremiti Ferry condamnée à verser 274 millions au Pays
Cette décharge sauvage, sur le domaine public Pierson à Hitiaa, avait valu à son "gérant", Albert P., d’être condamné en 2014 par le tribunal correctionnel "pour exploitation sans autorisation d’une installation classée pour l’environnement"

L’homme se servait notamment des produits récupérés pour fabriquer du charbon de bois, entre 2009 et 2012. Il avait écopé d’une amende de 300 000 francs et de près de 274 millions de dommages et intérêts.

Mais le parquet n’avait pas poursuivi les sociétés qui pouvaient avoir eu recours à ses services. Le Pays avait donc lancé une procédure au civil, visant Aremiti. Car parmi les "nombreux fûts et citernes de 1000 litres" découverts sur le site, certains portaient la mention de la compagnie, selon le jugement que TNTV s’est procuré.

Entendu, Eugène Degage, le patriarche du groupe, avait expliqué avoir "autorisé un de ses employés à prendre des fûts et des cubis contenant de l’huile de vidange (…) afin de les transmettre à un de ses amis, lequel produisait du charbon de bois".

Mais la société estime "n’avoir commis aucune faute" car elle n’avait pas de lien direct avec Albert P. qui, selon elle, était au final, "le détenteur et donc le gardien" des fûts.

> "Obligation de traitement des déchets à risque"

Un argument que n’a pas retenu le tribunal. "En donnant des huiles de vidange à un tiers sans s’assurer des conditions dans lesquelles cette huile allait être utilisée et donc en ne respectant pas son obligation de traitement des déchets à risque, la SNC Aremiti Ferry a commis une faute de nature à engager sa responsabilité", ont en effet considéré les magistrats.

Or, le coût de traitement des terres aujourd'hui polluées se chiffre entre 270 et 305 millions de francs selon une étude d’un cabinet d’audit environnemental, qui préconise que l’opération soit réalisée en Nouvelle-Zélande "en l’absence de filière adaptée en Polynésie".

Le tribunal a finalement condamné la SNC Aremiti Ferry à s’acquitter auprès du Pays de la somme de 274 498 025 francs. Un montant colossal qu’Albert P. pourrait en partie payer, lui aussi étant tenu de réparer "solidairement" le préjudice.

La société et Albert P. peuvent faire appel du jugement. Ce qui donnerait lieu à une nouvelle audience. Contactée, l’avocate de la SNC Aremiti Ferry n’a pas souhaité s’exprimer.

J-B. C.

Fenua Access : votre programme du 10 au 13 décembre

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100% FENUA - Votre émission de proximité animée par Taïna Fabre. Du Lundi au jeudi à 17h30. Fenua Access, pour les Polynésiens et avec les Polynésiens!
Fenua Access : votre programme du 10 au 13 décembre
Votre émission de proximité sur TNTV c’est Fenua Access ! Reflet de la vie culturelle et associative polynésienne dans un cadre moderne, avec des reportages de terrain plein de bienveillance et de malice, les téléspectateurs seront aux premières loges à l’heure du fameux « access prime time » pour être au fait de tout ce qui se passe au Fenua, au Pays ...
« Access » fait aussi référence outre son créneau horaire de diffusion, à l’accès à la connaissance, au partage de l’information tous azimuts.

Votre programme de la semaine: 

Lundi 10:
- Festivité de Punaauia (invitée: Marie-Rose Teuru)
- Exposition Hiro Owen  

Mardi 11:
- Noera a te Rima'i avec Nathalie Teariki
- Marché du terroir de Taravao avec Tepuarii Barbos
- Ra'au Tahiti avec Mitu Bodin
 
Mercredi 12:

- Festival des auteurs 
- Le père noël est un rockeur

Jeudi 13:
- Bizou d'amour
- Miss Tahiti à Miss France
- Andy Tupaia 

Fenua Access
Du lundi au jeudi à 17h30

Sur TNTV Replay après diffusion télé


Le lycée de Papara a accueilli des lycéens maori

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ÉDUCATION – Le lycée de Papara a accueilli, la semaine dernière, une délégation de lycéens maori en vue d’un échange culturel visant à encourager les jeunes Polynésiens à parler leurs langues autochtones.
Le lycée de Papara a accueilli des lycéens maori
La semaine dernière, des élèves du lycée Te Wharekura o Maniapoto, en Nouvelle-Zélande, étaient de passage au lycée de Papara. L’objectif de ce déplacement était double : nouer des liens entre les deux établissements, mais aussi inspirer la jeunesse polynésienne, au travers d’un échange culturel, à parler les langues vernaculaires.
 
Car à Te Wharekura o Maniapoto, tous les cours sont enseignés en langue maori. Et pour l’un des professeurs de reo maori qui faisait partie du déplacement, Matehaere Clarke, "le savoir de nos ancêtres est très important, tout comme la langue, et c’est un privilège pour nous de parler maori". "Je pense que les Tahitiens doivent aussi travailler en ce sens pour pouvoir transmettre à leur tour leur langue autochtone aux enfants."
 
Cette rencontre visait aussi à susciter la curiosité des lycéens sur leurs origines. Un échange pour mieux comprendre les liens qui unissent les peuples du triangle polynésien. Un triangle qui, au sein du lycée maori, représenterait "la langue, la sociabilité et le respect".
 
Un pied de "pua", symbole du lien entre les deux établissements, a même été planté dans l’enceinte du lycée de Papara. La délégation maori s’est aussi rendue sur un marae. D’autres visites à Taputapuatea ou encore au cœur de la Papenoo complèteront leur programme pour s’imprégner du mana.
 
 
Rédaction web avec Thomas Chabrol

Projet de logements sociaux d'Hotuarea - La première pierre a été posée

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SOCIAL - Les habitants du quartier de Hotuarea à Faa'a l’attendaient depuis 13 ans. Le projet de logement social du Pays est enfin terminé, les travaux devraient démarrer en janvier 2019. 100 fare de plein pieds avec jardins seront construits. Coût total de l’opération : près d’1,3 milliard de francs, grâce au contrat de projet État/Pays.
Projet de logements sociaux d'Hotuarea - La première pierre a été posée
La phase 1 du projet Hotuarea comporte 48 logements sociaux : des F1 au F5, en dur et insonorisés -en raison de la proximité de l'aéroport-, avec leurs jardins. 52 autres logements sont prévus pour la 2ème phase, soit un total de 100 fare sur une surface globale de plus de 3 400 m². , installés sur ce remblais que l’État a cédé au Pays. L’OPH a obtenu le permis pour les deux tranches. Mais avant le début de la 1ère phase prévue en janvier 2019, il faudra rehausser le terrain, pour éviter les inondations.

>>> Lire aussi : Cinq familles de Hotuarea refusent de quitter les lieux

"Il y a encore quelques familles à déloger. Elles seront installées dans nos cités de transit pour permettre le démarrage effectif des travaux sur le site" explique Valérie Rey, chargée d’opération à l’OPH. Ce projet d’intérêt général a mis du temps à sortir de terre. Les premières discussions ont démarré en 2005 et avec de la persévérance, l’État, le Pays et la commune sont enfin tombés d’accord avec les associations de quartiers pour donner un logement décent aux habitants de Hotuarea.

Projet de logements sociaux d'Hotuarea - La première pierre a été posée
"Faa'a a besoin d'être soutenue en matière de logement, et de reprises en main des populations qui souffrent énormément sur cette commune. C'est vrai que c'était long, mais je me réjouis aujourd'hui de la pose de cette première pierre" a déclaré Edouard Fritch, président du Pays.

450 personnes de Hotuarea sont concernées par la 1ère phase du projet. "Je suis heureuse. On attendait ce moment depuis 2007. Normalement, en 2014, on était censés être dans notre maison" nous dit Rosina Nuupure, présidente de l’association Tevaifaafaa.

Projet de logements sociaux d'Hotuarea - La première pierre a été posée
>>> Lire aussi : Hotuarea : ouverture d'une étude d'impact

Dans le quartier de Tevaifaafaa, plusieurs familles devraient commencer à partir la semaine prochaine et toutes auraient accepté de payer un loyer à leur retour. Un loyer calculé selon les revenus des familles. Par exemple, pour un F5, elles auraient un reste à charge à payer qui oscillerait entre 5 000 et 7 000 francs.

Projet de logements sociaux d'Hotuarea - La première pierre a été posée
32 familles attendent encore de quitter le quartier de Hotuarea pour rejoindre la cité de transit a Heiri. Dans neuf mois, la 2ème tranche devrait être lancée, dans laquelle une liaison piétonne, des jardins partagés, un bassin d’agréments, un parc de jeux et des locaux pour la vente, seront installés.

La fin des travaux du projet de logements Hotuarea est prévue pour 2021.
 
Rédaction web avec Tauhiti Taunia-Mu San et Naea Bennett

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