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Vidéo - Meurtre et échauffourées à l'île de Pâques

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PACIFIQUE - Des violences ont éclaté ce mardi à Rapa Nui. La famille d'un homme qui a été tué a tenté de faire justice elle-même. Des bâtiments officiels ont été incendiés.
De graves incidents ont été enregistrés ce mardi à l'île de Pâques, rapporte Ahora Noticias. Un homme, Alberto Araki, 34 ans, a été assassiné. L'auteur présumé a été interpellé mais les proches de la victime ont décidé de faire justice eux-mêmes. Le véhicule de police qui transportait l'accusé a été attaqué. Le bureau du procureur aurait ensuite été incendié ainsi que les bureau du registre civil et celui du notaire. Des images publiées sur les réseaux sociaux font état des violences. 

L'accusé est un homme de 51 ans. Il aurait poignardé la victime à mort ce lundi. Selon les premières informations, les deux parties entretiennent des conflits depuis des années à Rapa Nui. L'accusé a déjà un casier judiciaire pour vol avec violence et vol avec intimidation.

Ces événements ont lieu à quelques jours de la célèbre Tapati, un festival qui démarre le 1er février à Rapa Nui et attire chaque année les touristes.


Rédaction web 


Le procès du smoke shop renvoyé au mois d’avril

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JUSTICE - Le procès des gérants du smoke shop, programmé ce mardi au tribunal correctionnel, a été renvoyé au mois d’avril. Le principal prévenu dans le dossier, Nicolas Veyssiere, se trouve depuis quelques jours en détention provisoire en métropole pour une affaire du même type.
Le procès du smoke shop renvoyé au mois d’avril
Il n’a pas pu être présent à son procès et pour cause ! Nicolas Veyssiere, le gérant du smoke shop et importateur des produits qui y étaient proposés, se trouve depuis quelques jours en détention provisoire à Toulouse.
 
Il est inquiété pour un autre de ses commerces, en métropole, dans lequel il vendait notamment du cannabidiol, ou CBD. Une molécule issue du cannabis mais contenant moins de 0,2% de THC, le principe actif.
 
Sa vente sur le sol français a débuté il y a quelques mois en raison d’un flou juridique, comme celui qui entoure le commerce de pipettes et autres produits utilisés par le consommateur de paka.
 
"Ça fait un grand débat en métropole depuis quelques temps, indique Me Millet, son avocat en Polynésie. Je pense que l’Etat français est mal à l’aise, le ministère de la Justice, et ensuite la justice, on va voir si elle l’est également. Je pense qu’elle l’est dans le sens où quand on a des textes qui ne sont pas clairs, ce n’est pas facile de les appliquer. Ce n’est pas facile pour les justiciables, ce n’est pas facile non plus pour le ministère public d’avoir une cohérence. Pour l’instant il n’y en a aucune en France. Et c’est pas facile non plus pour les juges d’aller appliquer ces textes, sans savoir vraiment sur quel pied danser, sur quel critère se fonder, puisqu’il n’y a pas de critère légal de classification d’un produit stupéfiant aujourd’hui."
 
Les deux commerciaux du smoke shop étaient, eux, bien présents ce mardi matin au palais de justice. Et ils n’en démordent pas. Ils assurent avoir agi dans les règles.
 
"On a fait tout ce qui était légal, on s’est dédouané de tout, lance Anthony Tutard. On a toujours fait les choses carrées, tout a été bloqué et on n’a pas vraiment compris ce qui s’était passé. On n'a rien fait de mal, on n’est pas des trafiquants."
 
Ce dernier pense faire les frais d’un excès de communication au moment de l’ouverture du commerce. "On a fait ce que les autres faisaient en sous-main, poursuit-il. Jusqu’ici tout se passait bien parce que c’était caché. Nous, on l’a fait aux yeux de tout le monde et c’est ce qui n’a pas plu."
 
Le procès a finalement été renvoyé au 23 avril pour permettre la présence de Nicolas Veyssiere. À l’audience, son avocat déposera deux questions prioritaires de constitutionnalité. L’une portera sur la définition du terme "stupéfiant" en droit français. Le conseil estime qu’il est imprécis mais aussi que certains textes l’entourant ne sont pas applicables en Polynésie.
 
 
Rédaction web avec Jean-Baptiste Calvas et Sam Teinaore

Scandal : les débats des primaires

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Mercredi 30 janvier à 20h30, Olivier Pope revient avec deux nouveaux épisodes de la saison 5
Scandal : les débats des primaires
© ABC Studios

Episode n°15 Posez vos stylos
Le premier débat entre les trois candidats républicains se prépare : Sally Langston va arbitrer Mellie, qui peine à s'attirer la sympathie des votants, Susan Ross, qui va découvrir la vie dissolue de Rosen, et Hollis Doyle au style décomplexé. Cyrus fait la rencontre d'Alex Vargas, frère cadet de Francesco aux méthodes radicales pour soutenir les campagnes de son frère. Olivia découvre enfin le rôle de la fiancée de Jake.

Episode n°16 La mauvaise éducation de Susan Ross
Le premier débat pour les primaires républicaines a tourné en faveur de Susan Ross. Olivia est maintenant prête à utiliser tous les petits secrets de la vice-présidente contre elle, mais son équipe trouve qu'elle va trop loin. La campagne d'Edison connait aussi quelques remous.
 

Scandal 
Mercredi 29 janvier à 20h30


Hawaii 5-0 : meurtre à Halloween

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Jeudi 31 janvier à 19h40, retrouvez deux nouveaux épisodes de la saison 7 de l'unité spéciale de la police de Honolulu
Hawaii 5-0 : meurtre à Halloween
Crédit photo : CBS BROADCASTING INC

Série policière américaine créée par Alex Kurtzman.
Avec Alex O'Loughlin (Steve McGarrett), Scott Caan (Danny "Danno" Williams), Daniel Dae Kim (Chin Ho Kelly), Grace Park (Kono Kalakaua), Masi Oka (Dr. Max Bergman), Chi McBride (Captain Lou Grover), Jorge Garcia (Jerry Ortega).

Le détective Steve McGarrett et son équipe sont de nouveau amenés à résoudre de nouvelles enquêtes.

Episode n°05 Ke ku'ana
Lorsqu'une star des réseaux sociaux glorifiant les armes à feu est tuée par un fusil d'assaut récemment volé pour compléter sa collection, le 5-0 comprend qu'ils ont affaire à un justicier anti-armes. Par ailleurs, Kono retrouve enfin son mari Adam.

Episode n°06 Ka hale ho'okauwel
Le soir d'Halloween, Steve et Danny enquêtent sur la mort d'une médium dans sa maison, dont la légende dit qu'elle est hantée. De leur côté, Kono et Adam tombent dans un guet-apens après avoir voulu secourir des accidentées de la route

Hawaii 5-0, deux nouveaux épisodes de la saison 7
Jeudi 31 janvier à 19h40


La commune de Mahina récupère les 5 hectares du RSMA

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FONCIER - L’État et la commune de Mahina ont signé ce mardi matin l’acte de vente de l’ancien site du RSMA. Mahina a 15 ans pour redynamiser ce terrain militaire de 5 hectares. Le maire Damas Teuira y prévoit la construction d’une zone d’activité économique mixte pour les entreprises et le public.
La commune de Mahina récupère les 5 hectares du RSMA
Taiarapu Est lundi, Mahina mardi… L’État continue de rétrocéder ses terrains militaires aux communes qui le souhaitent. À Mahina, la parcelle de 5 hectares rétrocédée, la plus grande de Polynésie, est estimée à 915 millions de Fcfp. Mais la commune récupère l’ancien site du RSMA pour un euro symbolique.
 
"Aujourd’hui, c’est l’aboutissement d’un processus qui a démarré en 2016 avec la signature du contrat, mais c’est le point de départ d’une démarche qui va s’étaler sur 15 ans, a déclaré Raymond Yeddou, administrateur des îles du Vent et des îles Sous-le-Vent au haut-commissariat de la République. Les maires ont 15 ans pour créer ces activités, faire sortir de terre ces entreprises avec l’accompagnement de l’Etat et du Pays, qui continueront à les assister au plan ingénierie, au plan de financement, pour que ce projet donne toute la cohérence que l’on attend, c’est-à-dire de la planification, de l’aménagement et de l’activité permettant de dessiner un nouveau visage de la Polynésie."
 
Cette rétrocession devrait créer une centaine d’emplois, préserver les entreprises et rapporter des recettes fiscales à la commune. Deux zones sortiraient de terre : la première ouverte au public, avec une salle polyvalente et un marché communal, et la seconde réservée aux entreprises, avec une implantation prévue en 2022. Quarante entreprises ont été retenues par la commune sur une cinquantaine de propositions, et six d’entre elles sont déjà prêtes à construire.
 
Mais avant, il faudra tout casser et surtout dépolluer cet ancien site de la Défense. Le coût des travaux s’élèverait à 300 millions de Fcfp, une dépense pour laquelle la commune compte sur le soutien de l’Etat. "Dans le contrat de cession des terrains militaires, il y a une ligne budgétaire qui est prévue sur la prise en charge des études de dépollution, explique Damas Teuira, le maire de Mahina. Par contre, les opérations de dépollution sont à la charge de la commune, et c’est à ce niveau qu’il faut qu’on continue à discuter avec l’Etat pour qu’il nous accompagne, au même titre que ce qui s’est passé au niveau national. Il y a certaines communes qui ont fait l’objet de rétrocession de terrains militaires et dont la dépollution a été prise en charge par l’Etat."
 
En attendant que tous ces projets se concrétisent, récupérer ce terrain aura au moins apporté une solution à un problème immédiat du côté de Mahina. La caserne des pompiers et la brigade de police municipale, touchées par un éboulement il y a peu, devraient être déplacées sur ce site dans les prochains jours.
 
 
Rédaction web avec Tauhiti Tauniua Mu-San et Brandy Tevero
 

Vidéo - Morgane Yueng : Miss Dragon 2018 se prépare à Miss Chinese International

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MISS - Sport, méditation ou encore 'ori tahiti... Morgane Yueng, Miss Dragon 2018, s’apprête à conquérir le titre de Miss Chinese international. Une aventure à l’initiative de la jeune femme qui se prépare à s’envoler le 17 février.
Depuis son sacre en tant que Miss Dragon en juin 2018, Morgane n’a pas perdu de temps ! En plus de son travail de vendeuse dans une boutique de perles, elle se consacre désormais à un autre concours de beauté, celui de Miss Chinese international.

L’élection réunie plusieurs miss élues par les communautés chinoises de divers pays du monde. À part la préparation physique, la jeune de femme de 22 ans mise surtout sur le développement personnel. 

La Miss est sereine et confiante à quelques semaines de l'élection, bien que la préparation de deux chorégraphies de 'ori tahiti donne un peu de mal à notre candidate qui est plus habituée à la danse moderne. Elle a d'ailleurs dansé avec les All in One. Pour ses chorégraphies de ori Tahiti, Morgane a donc fait appel à l’école de danse Heiragi.

Pour cette élection, Morgane devra se montrer déterminée. Dès son arrivée le 17 février, elle devra jongler entre les séances photos, les conférences de presse et autres événements promotionnels jusqu’au jour J, le 2 mars prochain.
 

Rédaction web avec Sophie Guébel

Le CA de l'hôpital décortique le rapport de la Chambre territoriale des comptes

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ECONOMIE - Le Conseil d’administration de l’hôpital a étudié ce mardi matin le rapport de la Chambre territoriale des comptes, que nous vous dévoilions lundi. 70 pages qui épinglent sévèrement la gestion de l’établissement, notamment financière. Selon le ministre de la Santé, le Pays n’a pas attendu ce nouveau rapport pour prendre des mesures afin de faire des économies.
Le CA de l'hôpital décortique le rapport de la Chambre territoriale des comptes
C’est un rapport qui ne surprend par le conseil d’administration de l’hôpital. Le ministre de la Santé est même favorable aux réformes proposées. La CTC recommande pourtant au pays et à la direction de revoir la composition du conseil d’administration. Pour la Chambre, la présidence ne doit plus être assurée par le ministre de la Santé. "Oui bien sûr, mais il n'y a pas que le ministre de la Santé présent au conseil d'administration du CHPF. Il y a le vice-président. C'est une recommandation qui est faite de façon récurrente au fur et à mesure des rapports de la Chambre territoriale des comptes. C'est une recommandation que je comprends et que je fais mienne également. Mais il faut que l'on prenne en considération que le CHPF est le seul établissement hospitalier de grande dimension de la Polynésie française (...) Nous avons un droit de regard sur le fonctionnement de cet hôpital", estime Jacques Raynal. 

> Réduire les dépenses 

Dans son rapport de 70 pages, la CTC pointe du doigt la situation financière de l’hôpital avec un déficit d’1.5 milliard fin 2018. Le CA a approuvé un budget à l’équilibre pour cette nouvelle année avec pour objectif de ne pas avoir un nouveau déficit. Une gymnastique comptable qui passe notamment par des réductions de dépenses : "Pour l'instant nous sommes surtout sur les soins. Donc les équipes sont à la fois étoffées et plus efficaces. La durée moyenne de séjour des patients peut être un peu diminuée. Bien évidemment, les contraintes d'économie sur le mode de fonctionnement ou sur différents secteurs... Pour ce qui concerne ensuite les économies qui concerne ensuite les économies que nous pourrions réaliser dans l'organisation même du travail des professionnels de santé... Là aussi il s'agit d'une recommandation de la CTC, mais nous n'avons pas attendu le rapport pour réfléchir à ce sujet. " 

Mutualisation des services en département, ou encore modification du temps de travail. Le conseil d’administration réfléchit à un passage aux 3-8 pour mettre fin à la journée continue. 
Et dans un bâtiment qui vieillit prématurément et qui s’avère énergivore, de nouvelles infrastructures ont permis une réduction de 35% de la facture électrique. "Il y a déjà des économies qui ont été réalisées notamment par l'adjonction de ce qu'on appelle des groupes de froid. Il y a deux groupes de froid qui sont installés. il va y en avoir un troisième qui va être installé, donc nous allons déjà réaliser des économies sur l'électricité. En plus nous allons réaliser d'autres économies le jour où le Swac sera mis en route." 

> Des pratiques inacceptables

Quant à la gestion des ressources humaines et au recrutement de praticiens pour des remplacements alors qu’ils sont  déjà rémunérés par d’autres hôpitaux, le ministre prévient que cela est inacceptable. "Il y a en France la possibilité pour les médecins de prendre des RTT, des repos compensateurs par rapport à leur activité. Et certains profitaient de ces RTT pour faire un voyage et augmenter leurs revenus par une activité alors qu'ils étaient en repos compensateur. Nous avons cessé de recruter ces personnes. D'ailleurs nous les avertissons dans les recrutements, surtout pour les remplacements, que nous n'accepterons pas des personnes qui seront rémunérées pendant des congés." 


Rédaction web avec Thomas Chabrol 

Pesto au basilic local

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100% FENUA - Découvrez une nouvelle recette des bons p'tits plats de Maheata
https://www.tntv.pf/video/
Pour 4 personnes
 
Ingrédients :
 
60g de basilic frais local
80g de parmesan râpé
50g de pignons de pin
2 gousses d’ail
30cl d’huile d’olive
Sel, poivre
 
 
Préparation :
 
Mixez tous les ingrédients ensemble dans un même récipient.
Servez avec des pâtes ou des gnocchis.

Les Bons p'tits plats de Maheata
Du lundi au vendredi à 18h55



Loi Morin : "Mon souci est qu’ils puissent prétendre à une indemnisation légitime", explique Lana Tetuanui

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NUCLÉAIRE - Depuis la semaine dernière, l’association 193 estime que la sénatrice Lana Tetuanui a fait voter en catimini un amendement qui remettrait en cause la suppression de la notion de risque négligeable de la loi d’indemnisation des victimes du nucléaire, dite loi Morin. Pour mettre un terme à ces rumeurs, la sénatrice et le président du comité d’indemnisation des victimes des essais nucléaires ont tenu une conférence de presse ce mercredi à Paris. Tous les deux l’assurent, ils veulent juste permettre à un maximum de malades d’obtenir une indemnisation légitime.
Loi Morin :
Lana Tetuanui ne reculera pas ! Si elle a choisi de faire voter un nouvel amendement à la loi Morin, c’est pour consolider la base de travail du Civen. Avant que le critère du milliSievert entre en vigueur le 28 décembre dernier, le comité l’utilisait déjà. Selon la sénatrice, cet amendement ne changera rien pour les malades, contrairement aux propos avancés par l’association 193.
 
"Mon souci est qu’ils puissent prétendre à une indemnisation légitime, assure-t-elle. La loi prévoit dans le code de Santé le fameux milliSievert que certains décrivent aujourd’hui comme un autre risque négligeable. Pas du tout. Les experts sont formels sur ça. D’ailleurs les chiffres le confirment aujourd’hui, il y a quand même multiplication par deux, par trois, par quatre du nombre de dossiers admis."
 
> Le milliSievert : définition

Le chiffre polémique, c’est le milliSievert, l’unité de mesure qui permet de connaître l’impact des radiations sur l’homme. Depuis la loi Morin, le Civen estimait recevables les dossiers des malades exposés à plus d’un milliSievert par an. Pour autant, la majeure partie des dossiers était refusée à cause de la notion de risque négligeable qui n’a rien à voir avec le Sievert.
 
"Cette dose est extrêmement faible parce que le code dit aussi que pour des travailleurs dans des établissements à risque, par exemple des cabinets de radiologie, la limite est de 20 mSv, explique Alain Christnacht, le président du Civen. Et quand on voyage sur un avion intercontinental, on en reçoit plusieurs des milliSieverts, donc c’est vraiment la dose minimale."
 
> La radioactivité naturelle en France, de  2,4 mSv par an 

À titre d’éclairage, l’Autorité de sûreté nucléaire explique sur son site Internet que "pour les faibles doses, on utilise le milliSievert (symbole mSv) qui représente un millième de Sievert et le microSievert qui représente un millionième de Sievert (symbole µSv)". Avant de donner quelques exemples d’équivalent de doses, comme la radioactivité naturelle moyenne en France et par personne qui est de 2,4 mSv par an ; ou encore la quantité à laquelle un passager sur un vol aller-retour Paris-New York est exposé : entre 50 et 150 µSv.
 
La sénatrice en appelle donc à arrêter cette polémique et encourage les malades qui estiment avoir le droit à l’indemnisation de déposer un dossier. En 2018, sur les 100 dossiers enregistrés, 75 ont été admis.
 

Rédaction web avec Marine Thoron, à Paris

Vidéo - Un nouvel espace de formations aux métiers du numérique à Tahiti

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WEB ZONE - Vous souhaitez vous former à la photographie numérique, à la modélisation et impression 3D ? Un nouvel espace d'apprentissage ouvre ses portes le 6 février à Papeete.
En vidéo, la Web Zone du 29 janvier

Olivier Gueirard, directeur de l'école de codage Algora Tahiti, ouvre un nouvel espace d'apprentissage du numérique. Les cours débuteront le 6 février à la DigiArt Factory située immeuble Moehau à Papeete.
Ce lieu, sorte de "fablab", regroupe des formations en photographie, infographie, modélisation et impression 3D... "J'ai créé ce qui s'apparente à un fablab, mais j'ai souhaité innové dans l'appellation (...) Ma démarche comme pour Algora est de promouvoir l'éducation numérique sous toutes ses formes. Nous le ferons de manière "artistique" si je puis dire. J'ai pu constater un souci commun chez les professionnels de la formation digitale avec qui j'ai pu échanger, qui était de trouver au lieu , c'est chose faite avec la Digital art Factory", nous explique Olivier Gueirard. 

La DigiArt Factory est ouverte à tout public : aux enfants dès 12 ans et aux adultes qui désirent se former. Ce lieu permettra par ailleurs de mettre en place en matinée des teambuildings pour les entreprises.

Olivier a également l'intention de mener des actions à caractère social grâce au soutien d'un mécène. En février , 14 enfants de SOS village Papara vont participer à un stage vacances.

L'année dernière avec l'équipe de l'école Algora Tahiti, Olivier Gueirard s'est rendu à Mataiva pour former des élèves au codage. Il espère bien renouveler l'expérience avec la DigiArt Factory dans une autre île.
 
Rédaction web 

Inscriptions aux formations, informations et tarifs en cliquant ICI



 

Vidéo - Joachim Garraud, prêt à enflammer le fenua vendredi soir

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MUSIQUE - Joachim Garraud, l’un des DJ les plus populaires au monde qui a composé des tubes pour Beyoncé, David Guetta, Bob Sinclar, ou encore Jean-Michel Jarre, sera bientôt de retour en Polynésie. Quelques jours avant son arrivée, notre correspondant Ramzy Malouki l’a rencontré à Los Angeles.
Globe-trotter, abonnés aux lignes internationales.... il fait danser des millions de fans à travers la planète. Pourtant, c’est en Polynésie que Joachim Garraud, l’un des meilleurs DJ au monde, se sent le plus, chez lui : "Lors de mon premier voyage à Tahiti, j'ai rencontré des gens exceptionnels, et j'ai retrouvé une partie de ma famille. Ma grand-mère a habité Bora Bora, et j'ai donc retrouvé pas mal de cousins".
 
Et si on connait Joachim le showman, on ne connaît pas forcément le Joachim producteur. En 30 ans de carrière, Garraud a composé la majorité des tubes de David Guetta, collaboré avec Jean-Michel Jarre ou encore Bob Sinclar. Sa touche très particulière et son approche originale de la musique électro ont depuis séduit les labels américains. Il y a 6 ans, Joachim a d'ailleurs décidé d’installer son studio à Los Angeles : "J'avais la chance et l'opportunité de travailler avec des artistes comme Will.i.am et qui habitent à Los Angeles, et c'était plus pratique d'être au même endroit qu'eux. C'était aussi l'occasion pour moi de faire un pas vers l'Asie et vers la Polynésie, puisque je ne suis désormais plus qu'à 8 heures de vol de Tahiti".

Vidéo - Joachim Garraud, prêt à enflammer le fenua vendredi soir
Pour son retour sur le fenua, Joachim promet une soirée encore plus festive que celle de 2016. Un spectacle qui sera à la fois sur le dancefloor et sur la scène. "J'ai la chance d'être musicien. J'ai eu une formation classique au conservatoire... Donc le fait de jouer d'un instrument en live fait qu'on ne fait pas un DJ set mais une espèce de concert électronique, et cela séduit beaucoup les gens. Globalement, ça sera comme une grosse fête entre amis, en Polynésie" assure le DJ.

Il animera une soirée au Morrisson's à Papeete vendredi 1er février. De quoi bien commencer le mois...

Rédaction web avec Ramzy Malouki

Des débris sur une plage française proviennent "probablement" de l'avion de Sala

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FOOTBALL - Les enquêteurs britanniques ont annoncé mercredi que des débris de deux sièges retrouvés sur une plage française provenaient "probablement" de l'avion qui transportait le footballeur argentin Emiliano Sala et son pilote, disparu lundi 21 janvier au-dessus de la Manche.
Des débris sur une plage française proviennent
"Après un examen préliminaire, nous avons conclu qu'il est probable que les coussins proviennent de l'avion disparu", a annoncé le bureau d'enquête sur les accidents aériens, l'Air Accident Investigation Branch (AAIB), dans un communiqué.
Ces débris ont été retrouvés sur une plage de la commune de Surtainville, dans le département de la Manche (nord-ouest). Le Bureau d’Enquêtes et d’Analyses (BEA), l'autorité responsable de la sécurité de l'aviation civile en France, a transmis ces informations à l'AAIB lundi.

L'AAIB a également annoncé vouloir entreprendre des recherches sous-marines, avec un sonar à balayage latéral, pour retrouver l'épave de l'avion dans une zone d'environ 13 kilomètres carrés.  "Nous avons chargé un navire de contrôle spécialisé de sonder les fonds marins pour tenter de localiser et d'identifier d'éventuels débris de l'avion", ont précisé les enquêteurs.
Cette mission de recherche doit commencer "à la fin de la semaine", et durer "jusqu'à trois jours".

Alors que l'entourage d'Emiliano Sala a lancé des recherches privées, suite à la fin des opérations de secours, l'AAIB a expliqué être "en liaison étroite avec les personnes impliquées" pour "maximiser les chances de localiser l'épave".

Les opération de secours, coordonnées par la police de Guernesey, avaient été interrompues jeudi après-midi, la police jugeant "infimes" les chances de survie du joueur et de son pilote. Elles avaient mobilisé trois avions, cinq hélicoptères, et deux navires de secours.

Emiliano Sala, âgé de 28 ans, et David Ibbotson, le pilote, voyageaient à bord d'un monomoteur Piper PA-46-310P Malibu qui a disparu des radars lundi 21 janvier vers 20H20 GMT (19h20 en France), à une vingtaine de kilomètres au nord de l'île de Guernesey.
Les deux hommes étaient partis de Nantes, où l'attaquant évoluait jusque-là, et devaient rejoindre Cardiff (Pays de Galles), ville de son nouveau club, avec lequel il venait de s'engager.
AFP

Vue sur ordures : un bar éphémère dans une usine de traitement

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JAPON - ​De jeunes Japonais attablés dans un café s'amusent à se prendre en selfie. Derrière eux, de l'autre côté d'une large baie vitrée, une vue plongeante sur un monceau d'ordures dans lequel s'enfonce une griffe mécanique.
Vue sur ordures : un bar éphémère dans une usine de traitement
Ils ont choisi pour décompresser autour d'un verre le vendredi soir un lieu bien inhabituel: une usine de traitement des déchets équipée d'un incinérateur.

Ce bar éphémère baptisé Gomi Pit, du japonais "gomi" (ordures) et de l'anglais "pit" (fosse), est une idée des autorités locales pour faire connaître leur équipement dernier cri et faire prendre conscience aux Tokyoïtes de la quantité de détritus qu'ils produisent.
Le contraste est saisissant : une impeccable salle à l'étage de ce site de Musashino, dans l'ouest de la capitale, où des dizaines de personnes grignotent des amuse-gueules et boivent des cocktails, séparés par une simple vitre d'un puits au fond duquel des tonnes d'immondices attendent d'être brûlées.

A intervalles réguliers, un énorme bras articulé descend et se saisit des déchets de la vie quotidienne : la moitié d'un sac Ikea, une cravate, des morceaux de mousse d'oreiller, du papier déchiré et des sacs en plastique en tout genre.

Les pinces s'ouvrent et lâchent leurs proies pour les mélanger afin que les différents éléments se consument de la manière la plus homogène possible dans l'incinérateur. Les morceaux tourbillonnent alors dans l'air en une neige sinistre. Quelque 27 000 tonnes de déchets ont été traitées ici l'an dernier, avec une capacité maximale de 120 tonnes par jour.

> Trier, trier mieux   

"C'est assez surprenant", commente Isao Tomioka, 49 ans, en regardant ce spectacle aux côtés de ses deux filles âgées de six et quatre ans collées contre la vitre. M. Tomioka, qui habite le quartier, dit être venu avec ses enfants car il s'inquiète de l'impact des déchets sur leur génération. 
"Il y a des déchets qui ne peuvent être brûlés et doivent donc être entassés quelque part et ça c'est un héritage négatif de notre génération", dit-il.

Le quartier Musashino exige déjà de ses habitants de trier soigneusement en plusieurs catégories ce dont ils se débarrassent, une pratique courante au Japon. Il fait aussi payer pour les sacs d'ordures collectés, une manière d'encourager à en réduire le nombre. Mais les autorités locales espèrent que montrer l'accumulation de déchets aura un effet encore plus efficace sur les mentalités.
"De nombreux visiteurs ont exprimé leur étonnement, disant n'avoir eu auparavant aucune idée de la façon dont les ordures qu'ils produisent sont traitées", dit Ayana Seki, une responsable du département local de l'Environnement. "De nombreuses personnes nous ont aussi dit être choquées de constater de telles quantités alors que chaque foyer ne jette qu'un sac ou deux".

M. Tomioka affirme à présent suivre scrupuleusement les règles de séparation des différentes matières - indiquées avec une grande précision sur emballages, briquettes et bouteilles au Japon. Avoir vu le fonctionnement du centre d'incinération le pousse à faire plus: "Je voudrais réduire ma consommation", dit-il, en portant sa fille cadette sur la hanche.

"J'adore cuisiner, c'est un de mes passe-temps favoris (...). A compter d'aujourd'hui, je vais essayer de diminuer le gaspillage alimentaire, c'est ma décision après avoir vu cela".

​> Réduire, réduire encore
Vue sur ordures : un bar éphémère dans une usine de traitement
Gomi Pit est temporaire, mais le site Musashino Clean Centre est ouvert aux visiteurs toute l'année et a été conçu pour encourager les gens à le visiter, explique Mme Seki. Au moment de la conception de ce centre, inauguré en 2017, l'idée était d'en faire un lieu positif pour éviter les réactions hostiles. Des lattes de bois cachent le béton des façades percées de fenêtres à hauteur de visage pour susciter la curiosité.

Chaque secteur porte des écriteaux en japonais et en anglais et la salle de contrôle est vitrée du sol au plafond sur un côté afin de permettre aux visiteurs de regarder les techniciens activer à distance le bras mécanique et surveiller toutes les opérations.
Une des fenêtres comporte un écran tactile donnant des informations sur la température de l'incinérateur et la quantité de déchets consumés dans la journée.
La construction du site a coûté 10 milliards de yens (80 millions d'euros au cours actuel) et son fonctionnement coûtera la même somme sur 20 ans.

"C'est super propre ici et on ne sent rien", s'exclame Yukiko Ota, femme au foyer de 49 ans, en buvant une préparation bleue. Elle est surprise d'apprendre que ce qui ne peut être brûlé est enfoui ailleurs dans le pays. 
"Nous imposons ce fardeau à une autre commune. Nous devrions essayer de réduire la candité de détritus que nous produisons",
dit-elle.
AFP

Le Bougainville intervient sur un incendie à bord d’un navire de pêche Taiwanais

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SECOURS EN MER - Samedi 26 janvier, l’équipage du bâtiment de soutien et d’assistance outre-mer (BSAOM) Bougainville est intervenu à bord d’un navire taïwanais, sur un incendie qu’il a rapidement maîtrisé, permettant d’éviter un drame à plus de 1500 km de Papeete.
Le Bougainville intervient sur un incendie à bord d’un navire de pêche Taiwanais
Au cours de sa mission "Pacific Aïto 2019.1", le BSAOM Bougainville réalisait un contrôle de police des pêches.
 En vue de contrôler les navires pêchant à l’extérieur de la zone économique exclusive de Polynésie française, à l’est de l’archipel des Tuamotu, une équipe de visite était déployée à bord du palangrier taïwanais YU LANG 12, dans le cadre réglementaire fixé par la Western and Central Pacific Fisheries Commission (WCPFC).

Au cours de l’inspection, un incendie s’est déclaré dans une cabine du navire de pêche. Face à l’absence des moyens d’extinction et à la réaction inappropriée de l’équipage pour faire face à cette situation, l’opération de contrôle a été suspendue et des extincteurs ont été acheminés rapidement par embarcation pneumatique du Bougainville vers le « YU LANG 12 ».

Le Bougainville intervient sur un incendie à bord d’un navire de pêche Taiwanais
Les marins, en militaires professionnels et entraînés, ont ainsi rapidement maîtrisé puis éteint le feu qui s’était déclaré dans des câbles électriques d’une cabine. Aucun blessé ni dégât significatif ne sont à déplorer, grâce à la réactivité de l’équipe de visite d’une part, mais surtout grâce aux compétences acquises lors des formations et des entraînements, et à la polyvalence des marins des Forces armées en Polynésie française dans le domaine de la sécurité.
 
La situation revenue à la normale, l’équipe a achevé son contrôle et le navire a pu reprendre ses activités de pêche. Le Bougainville a quant à lui repris sa mission dans le Pacifique.   
Avec communiqué de presse

Opération nettoyage des plages aux Tuamotu

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ENVIRONNEMENT - Les plages de 20 îles des Tuamotu-Gambier seront nettoyées par des prestataires mandatés par le ministère de l'Environnement afin que les déchets récupérés soient rapatriés sur Tahiti, puis traités de façon appropriée.
Opération nettoyage des plages aux Tuamotu
Le ministère en charge de l'Environnement a décidé de renouveler l'opération de nettoyage des plages de 20 îles des Tuamotu-Gambier. En 2016 et 2017, les équipes de nettoyage déployées sur place avaient réussi à collecter respectivement 6 et 7,4 tonnes de déchets en tout genre.

À partir du premier trimestre 2019, deux prestataires interviendront sur les îles de Fakarava, Raraka, Niau, Aratika, Kauehi, Toau, Arutua, Apataki, Kaukura, Takume, Marokau, Tatakoto, Reao, Pukarua, Tureia, Mangareva, Takaroa, Takapoto, Manihi et Rangiroa.

Les missions des prestataires sont de collecter les déchets retrouvés sur les plages présélectionnées, les trier et les rapatrier vers Tahiti afin qu'ils suivent les filières de traitement agréées. En complément de cette prestation de nettoyage, une opération de sensibilisation de la population présentera les bonnes pratiques à mettre en œuvre en matière de gestion des déchets.
 
Compte-rendu du conseil des ministres

Les autres sujets au conseil des ministres :
  • Création d’une antenne de la circonscription des îles Australes à Rurutu
  • Le Conseil des ministres valide le financement à parité avec l’Etat de 5 nouveaux projets d’envergure
  • Nouveaux partenariat Etat-Pays : pour accompagner et soutenir les projets locaux de développement économique
  •  Commande publique : amélioration de la lisibilité et de la transparence
  • Adoption des comptes prévisionnels 2019 de la Chambre de commerce, d’industrie, des services et des métiers (CCISM)
  •  Nomination du commissaire-priseur en résidence sur l’île de Tahiti
  • 40ème anniversaire de l’Office Polynésien de l’Habitat
  • Arrêté d’application de la loi du Pays instituant une aide pour l’acquisition de matériels de radiocommunication sur les navires de pêche
  • Salon du tourisme du 8 au 10 février prochains
  • Célébration des 70 ans de l’Institut Louis Malardé
  • Loi du Pays portant diverses mesures en faveur de l’accessibilité foncière
  • Préservation des oiseaux de Polynésie française
  • Salon de la bijouterie d’art polynésien
  • Inscription pseudo-éphédrine au tableau A des substances vénéneuses
  • Budget 2019 du régime des non salariés (RNS)


Téléthon 2018 : 12 038 670 Fcfp récoltés en Polynésie

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SOLIDARITÉ - 11 050 000 Fcfp en 2017 et 12 038 670 Fcfp récoltés en 2018 en Polynésie pour le Téléthon. La mobilisation ne faiblit pas au fenua.
Téléthon 2018 : 12 038 670 Fcfp récoltés en Polynésie
Près de 100 000 Fcfp de plus qu'en 2017. 12 038 670 de Fcfp ont été récolté en Polynésie pour l'édition 2018 du Téléthon. 
Du 6 au 8 décembre dernier, une cinquantaine d'événements en tout genre ont été organisés. Au travers de concerts, activités sportives, ventes, spectacles,la Polynésie était mobilisée. 

Depuis sa création en 1987, le Téléthon donne à l'association AFM-Téléthon les moyens de mener son combat contre la maladie. Chaque premier week-end de décembre, il rassemble 5 millions de Français, 200 000 bénévoles et 70 partenaires nationaux, y compris en outre-mer. 

Rédaction web 
 


La Croix Rouge en Polynésie recherche des marraines

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La Croix Rouge en Polynésie recherche des marraines
La Croix Rouge française en Polynésie recherche des marraines pour les enfants défavorisés du fenua. Ces marraines pourront apporter un soutien financier ou éducatif. 
Pour plus d'infos, contactez l'association Les enfants du fenua au 87741705

Un concert pour pour sensibiliser aux dangers de l'ice

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FAA'A - L’association Hotuarea Nui et Polynesia Agency organisent ce samedi un concert de rappeurs locaux. Des stands de prévention seront installés et les bénéfices de l'événement serviront à mettre en place des actions pour les jeunes de Faa'a.
Un concert pour pour sensibiliser aux dangers de l'ice
Un événement pour sensibiliser la jeunesse aux dangers de l'ice. Samedi, le rendez-vous est donné à Vaitupa de 17 à 23 heures pour Melodia. Des rappeurs et Dj parmi lesquels Mazek, Crose ou encore Volcom, se succéderont sur scène. 

Mais pas seulement. Particularité de l'événement : des stands de prévention seront installés avec la direction de la Santé. 

Le tarif de l'événement est fixé à 1 500 Fcfp. L'ensemble des bénéfices servira à mettre en place des actions pour les jeunes de la commune, assurent les organisateurs. 
Rédaction web 


 

Un concert pour pour sensibiliser aux dangers de l'ice

Travaux d'extension : quel avenir pour le conservatoire artistique de Polynésie ?

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TRAVAUX - Le conservatoire artistique de Polynésie française (CAPF) sera-t-il étendu ou sera-t-il reconstruit sur un autre site qu’à Tipaerui ? Des études vont être lancées pour déterminer l’avenir de ce lieu de promotion de la culture artistique.
Travaux d'extension : quel avenir pour le conservatoire artistique de Polynésie ?
À chaque rentrée, il connaît un véritable engouement et doit même refuser des inscriptions. Le conservatoire artistique de Polynésie a atteint sa capacité maximum avec de plus en plus d’élèves : 1 642 actuellement et 45 professeurs. Conséquence : chaque mercredi et vendredi, son parking est vite saturé. "Les usagers sont obligés de se garer en bord de route, jusqu'à 300 mètres du conservatoire, dans le fond de la vallée" déplore Fabien Dinard, le directeur du conservatoire.

>> Voir aussi : Vidéo - 40 ans du conservatoire : les professeurs donnent le "la"

Deux options sont alors aujourd'hui envisagées : soit une extension à Tipaerui avec l’achat par le Pays d’un terrain voisin d’environ un hectare avec dans ce cas une rénovation des bâtiments actuels. Soit une reconstruction totale sur des terrains ciblés à Mamao ou à Pirae. "La solution la plus facile reste l'extension car le public à l'habitude de venir ici. Et ce qui est bien dans le cas d'une nouvelle construction, c'est qu'on peut partir de zéro et se projeter dans les 30 ans à venir" rajoute Fabien Dinard.

Le conservatoire artistique, c’est 4 sections : arts classiques, arts traditionnels, arts dramatiques et arts visuels. Et avec 50 à 60 élèves par cours de 'ori tahiti, l’espace des salles de danse est rapidement restreint. Le projet d’extension doit tenir compte des besoins actuels pour chaque activité enseignée.

Travaux d'extension : quel avenir pour le conservatoire artistique de Polynésie ?
>> Voir aussi : Vidéo - Une extension du Conservatoire artistique de Polynésie en projet

"Il faut pouvoir accueillir plus d'élèves sur le site même du conservatoire et satisfaire la demande. (...) Si on doit agrandir ou reconstruire le conservatoire, il faut mieux définir nos besoins. (...) Nous avons une réunion vendredi matin pour envisager la suite et commencer à rédiger le cahier des charges. (...) Cela sera dans 2-3 ans réellement que l'on pourra commencer les travaux" déclare Heremoana Maamaatuaiahutapu, ministre de la Culture.

Travaux d'extension : quel avenir pour le conservatoire artistique de Polynésie ?
Stéphane Rossini, professeur de batterie est contraint de travailler dans un espace exigu. Difficile pour parfaire la sonorité et enregistrer correctement des morceaux : "On ne peut pas faire beaucoup d'activités en commun car la salle est trop petite. Pour faire de la musique assistée par ordinateur, on a les micros à côté du haut-parleur donc on n'a pas de distance et on ne peut pas bien travailler".

50 millions de Fcfp sont déjà budgétisés pour lancer des études notamment sur les besoins en surface et lancer un appel d’offres aux cabinets d’architectes. Dans ce projet d’extension, le conservatoire espère intégrer un auditorium de 250 à 300 places afin d’accueillir le public lors de ses spectacles.


Rédaction web avec Thomas Chabrol et Naea Bennett

Fermeture de la vallée de la Fautaua

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Fermeture de la vallée de la Fautaua
En raison des conditions météorologiques de ces derniers jours et par mesure de prévention, l’accès à la vallée de la Fautaua est partiellement fermé.

Les chemins de randonnées situés au-delà du pont de Tearape (accès au fort de la Fachoda et accès à la cascade) sont ainsi interdits à compter de ce mercredi 30 janvier 2019, et cela jusqu’à nouvel ordre.

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