Jeudi 22 août, c’était au tour d’Irma PORUTU, Heiva NANAIA, Mearii U et Valentin PERCHE de chanter sur la scène de Concert Privé Nescafé Star. À la clé pour nos candidats, deux places pour la finale qui aura lieu le 21 septembre à To’ata. Tous nous ont fait vivre de très belles émotions. Mais c’est finalement Valentin et Mearii qui ont décroché leur ticket pour la dernière étape. Ils rejoindront en finale René, Johanna, Rauhere et Haumanava, déjà sélectionnés les semaines passées.
Retrouvez les finalistes en duo.
Jeudi 29 août, Teiho, Sarah, Manavariiau et Olivia seront les derniers candidats à monter sur la scène de Concert Privé. À l’issue de l’émission, vous connaîtrez les deux sélectionnés pour la finale. Dès à présent, vous pouvez déjà les soutenir en envoyant NES suivi de leur numéro par SMS au 7500 (102 XPF par SMS) :
Le syndicat O oe to oe Rima a déposé ce vendredi matin un préavis de grève général auprès de la direction de l’hôtel Intercontinental Moorea. La confédération syndicale conteste, entre autres, les sanctions prises envers 4 salariés suite à un incident dans les cuisines. Il demande également la requalification de “CDI en temps partiel” en “CDI plein temps”.
La direction dispose de 5 jours pour négocier avec le syndicat. Si aucun accord n’est trouvé, la grève pourrait être effective jeudi 29 août à minuit, et à “durée illimitée”.
Devant “l’inaction de Jair Bolsonaro face au changement climatique, y compris sur les incendies”, la France dira “non” au traité de libre-échange controversé entre l’UE et le Mercosur, a fait savoir le président Macron à la veille du sommet du G7 de Biarritz, qui se tient de samedi à lundi dans le Sud-Ouest de la France. Ce coup de semonce français – qui bloquerait le traité – n’a pas été du goût de Berlin, où un porte-parole du gouvernement a jugé que n’était “pas la réponse appropriée”.
L’ampleur des feux qui sévissent dans la plus vaste forêt tropicale de la
planète – quelque 700 nouveaux feux enregistrés en 24 heures jeudi – inquiète
au plus haut point la communauté internationale, qui a passé outre aux
accusations d’ingérence “colonialiste” du président brésilien et a
décidé de se saisir du problème.
Cette “situation d’urgence aiguë” doit figurer au menu des discussions du G7, a réclamé la chancelière allemande Angela Merkel. “Il s’agit d’une crise internationale”, a tweeté le Premier ministre britannique Boris Johnson.
The fires ravaging the Amazon rainforest are not only heartbreaking, they are an international crisis. We stand ready to provide whatever help we can to bring them under control and help protect one of Earth’s greatest wonders.
Face à l’urgence, le G7 va tenter de faire émerger “des initiatives concrètes pour l’Amazonie“, a assuré Paris.
Sous pression, le président Bolsonaro “penchait” vendredi pour
l’envoi de l’armée afin d’enrayer la propagation de ces incendies, qui ont
suscité une série de manifestations à travers l’Europe.
Le sort du “poumon de la planète” s’ajoute à la liste des sujets
de friction qui seront abordés par les Sept entre le dîner d’ouverture samedi
et la conférence de presse finale lundi après-midi.
De l’Iran au commerce en passant par le Brexit, les lignes de fracture sont
en effet multiples, entre un Donald Trump imprévisible, déjà en campagne pour
sa réélection, un Boris Johnson volontiers provocateur, et les cinq autres
leaders.
Flairant le danger après le coup de théâtre du précédent sommet au Canada –
le président américain refusa d’en signer les conclusions qu’il avait pourtant
acceptées – Emmanuel Macron a biffé d’un trait l’exercice de la déclaration
finale, autrefois passage obligé de ce groupe de “discussions
informelles” initié en 1975 par le français Valéry Giscard d’Estaing,
après le premier choc pétrolier.
L’Elysée a annoncé dans la soirée qu’Emmanuel Macron s’adressera samedi à 13 heures (heure française) aux Français pour leur “expliquer les enjeux du sommet”.
Taxe GAFA
Quarante ans plus tard, les Sept sont malmenés par un multilatéralisme en
berne, l’émergence de nouvelles puissances comme la Chine et un nationalisme
décomplexé jusqu’au cœur des démocraties occidentales.
Emmanuel Macron, déterminé à se poser en médiateur dans le grand
chamboulement mondial, ne désespère pas d’arracher quelques concessions à
Donald Trump sur le nucléaire iranien, dossier explosif numéro un qui menace
d’embraser le Moyen-Orient.
Pour tenter de sauver cet accord moribond, toujours “soutenu fortement” par Boris Johnson selon une source diplomatique britannique, le président français a reçu vendredi le chef de la diplomatie iranienne Mohammad Javad Zarif. Les propositions de Macron “vont dans la bonne direction, mais il est clair qu’il reste du chemin”, a salué ce dernier lors d’un entretien avec l’AFP.
Emmanuel Macron a prononcé un discours la veille de l’ouverture du G7. (Crédit photo : Michel Spingler / POOL / AFP)
Paris tente d’obtenir un allègement des sanctions américaines visant le
pétrole iranien en échange d’un retour de l’Iran au plein respect de l’accord
et de nouvelles négociations avec Téhéran sur son programme balistique et son
influence régionale.
Le président américain ne devrait guère se montrer plus amène sur la taxation des géants du numérique portée par la France. Un régime fiscal “hautement discriminatoire” et “totalement contreproductif”, contre lequel il entend bien militer à Biarritz, selon un responsable américain.
Guerre commerciale ravivée
“N’oubliez pas que le prochain sommet se tiendra aux États-Unis en 2020, qui est l’année de l’élection présidentielle américaine. Donc c’est dans l’intérêt de Donald Trump d’avoir un sommet qui réussit (..) et prépare le terrain pour le prochain”, nuance Rohinton Medhora, président du Centre for International Governance Innovation, think-tank canadien.
L’autre dossier qui est soudainement devenu brûlant à quelques heures du sommet est celui de la guerre commerciale entre les USA et la Chine.
Our Country has lost, stupidly, Trillions of Dollars with China over many years. They have stolen our Intellectual Property at a rate of Hundreds of Billions of Dollars a year, & they want to continue. I won’t let that happen! We don’t need China and, frankly, would be far….
Dans une série de tweets à la tonalité particulièrement agressive, Donald
Trump a promis vendredi de “répondre” avec force aux nouveaux droits
de douane imposés par Pékin, une escalade qui a fait tousser les Bourses
mondiales, sur fond de craintes pour la croissance mondiale.
Durant trois jours, les leaders du monde seront confinés dans un palace,
loin de la société civile dont ils se veulent à l’écoute, et l’élégante station
balnéaire de Biarritz sera transformée en camp retranché.
Plus de 13 000 policiers et gendarmes sont mobilisés dans toute la région, où un grand rassemblement d’opposants au sommet fait craindre des violences samedi d’Hendaye à Irun (Espagne). 17 personnes ont été interpellées et placées en garde à vue dans la soirée, et quatre policiers ont été légèrement blessés vendredi soir à Urrugne (Pyrénées-Atlantiques, sud-ouest) lors de heurts entre des manifestants et les forces de l’ordre.
C’est la première fois que l’APC choisit une sanction financière à l’encontre d’une entreprise au fenua. Dans un communiqué, elle explique : “À la suite d’une saisine par l’Union des importateurs de Polynésie française (UIPF) et les sociétés Brapac distribution, Kim Fa, Morgan Vernex et Sodispo, l’Autorité polynésienne de la concurrence a rendu le 22 août 2019 une décision par laquelle elle sanctionne le pôle distribution du groupe Wane pour avoir mis en œuvre, entre 2016 et 2018, une pratique de tarifs excessifs constitutif d’un abus de position dominante sur les marchés de l’approvisionnement en boissons en Polynésie française. La réfrigération de boissons, inhérente aux obligations d’achat et de vente en Polynésie française”.
Le 22 août 2019, l'Autorité polynésienne de la concurrence a sanctionné le pôle distribution du groupe Wane à hauteur de…
“Entre 2016 et 2018, les sociétés du groupe Wane ont imposé aux fournisseurs de boissons des tarifs excessifs pour l’implantation de leurs boissons en meubles réfrigérés. L’Autorité a considéré, à l’instar d’autres autorités de concurrence, comme anticoncurrentiel le fait d’appliquer un prix excessif au motif que ce prix n’a pas de rapport raisonnable avec la valeur économique de la prestation fournie. En l’espèce, la réfrigération des boissons étant inhérente aux obligations d’achat et de vente en Polynésie française, elle ne peut donc être facturée comme un service de coopération commerciale. Sa facturation est donc, en tant que telle, injustifiée et excessive” poursuit l’APC.
“Des pratiques qui ont pesé sur les concurrents et le marché La pratique de tarifs excessifs opérée par les sociétés du pôle distribution du groupe Wane a eu pour effets, réels ou potentiels, de fausser le jeu de la concurrence sur les marchés en cause. Outre l’abus d’exploitation issu de cette pratique, l’abus d’éviction résulte du renchérissement des coûts des fournisseurs et par conséquent, de l’affaiblissement de leurs capacités concurrentielles. En outre, elle rend plus difficile la pénétration des marchés par des fournisseurs nouveaux entrants de petite taille. La pratique des tarifs excessifs peut aussi avoir ou avoir eu des répercussions défavorables sur les consommateurs finals en termes de prix ou, le cas échéant, de disponibilité de boissons réfrigérées. En conséquence, l’Autorité de la concurrence a sanctionné le groupe Wane à hauteur de 235 millions de Fcfp. Cette décision peut faire l’objet d’un recours devant la cour d’appel de Paris.”
Organisé par le Digital Festival Tahiti et lancée le 15 avril 2019, le concours Tech4Islands Awards s’adressait aux start-ups, PME-PMI innovantes, Centres de Recherche et Universités à travers le monde, appelés à candidater pour proposer des solutions Tech For Good qui apportent des réponses concrètes aux défis des territoires insulaires, dans les thématiques du Smart Tourisme, de l’Économie Bleue, de l’Économie Circulaire et de l’Innovation Publique.
Pas moins de 66 candidatures internationales ont été déposées, en provenance de 10 pays, 5 territoires d’Outre-mer et 7 candidats de la Polynesian Tech, Communauté French Tech Polynésie. Après une première sélection des 12 demi-finalistes le 24 juin dernier, le jury de présélection, composé de personnalités du monde de la recherche, de l’innovation, de l’entreprise, des startups et de l’université, vient de sélectionner les 6 candidats finalistes.
Le choix final s’est porté sur 4 candidats français, un Américain et une startup de la #PolynesianTech, Communauté French Tech Polynésie : LeadBees Technologies (Économie Circulaire – Polynésie française), Marine Tech (Économie Bleue – France), Qista (Innovation Publique – France), Bioceanor (Économie Bleue – France), Guinard Energies (Économie Circulaire – France), SolarSPELL (Innovation Publique – États-Unis).
Vous pouvez visionner les pitchs vidéos des 6 finalistes et voter pour votre favori sur le site web du Digital Festival Tahiti. Vous avez jusqu’au 13 septembre pour exprimer votre choix qui comptera pour 10% de la note finale attribuée aux candidats.
Les 6 finalistes des Tech4Islands Awards seront in fine départagés le 16 septembre au cours d’un grand oral par visioconférence devant le jury final réuni de 9 à 11 heures à French Tech Central à Station F, premier campus de startups au monde. Ce jury réunit des personnalités européennes emblématiques de l’innovation et de la “Tech For Good”.
Le Grand Prix Tech4Islands Awards 2019 et le
Prix Spécial Outre-mer 2019 seront remis aux lauréats lors du Digital Festival
Tahiti qui se tiendra du 16 au 19 octobre 2019 à la Présidence de la Polynésie
française.
Deux journées d’information sont organisées à l’UPF : – le lundi 26 août pour tous les étudiants de 1ère année de licence, – le mardi 27 août pour tous les étudiants de 1ère année de DUT et parcours adaptés.
Les journées d’information permettent d’attirer l’attention de ces étudiants sur ces enjeux, de leur démontrer l’attractivité du campus comme lieu d’apprentissage, et bien sûr de les préparer à leurs études universitaires pour favoriser leur taux de réussite.
Pour les autres étudiants, les emplois du temps sont en ligne sur leur espace numérique de travail (ENT).
Le magasin BUT qui fermera bientôt ses portes organise une deuxième vente aux enchères.
Visite le jeudi 29 août de 12 h à 14 h 30.
Visite le vendredi 30 et samedi 31 août de 8 h à 9 h.
Ventre le vendredi et samedi 31 août à 9 h.
Les visites et ventes se feront directement au magasin à Papeete.
Véhicules, rayonnages de magasin, canapés, matelas, sommiers, hottes, réfrigérateurs, accessoires de décoration, housses, draps, jouets pour enfant, accessoires de cuisine, haut-parleurs, tables de mixage, ordinateurs, bureaux etc. seront proposés aux enchères.
C’est le 7ème samedi qu’est organisée une collecte de déchets électroniques à destination des particuliers, dans le cadre de l'”Opération DEEE 2019″. En tout, c’est près de 31 tonnes pour 1 153 visiteurs qui ont été ramassées.
Les prochaines opérations se dérouleront à Arue et Faa’a.
Et comme toujours, les habitants de Moorea ont la possibilité de se rendre à la déchetterie de Temae pour y déposer leurs appareils électroniques du lundi au samedi.
La Polynésie vient d’acquérir 8 bus qui sont 100% électriques. Et si ce n’était pas écrit dessus, on ne devinerait pas qu’ils le sont : en effet, ils ont le même gabarit et la même couleur que les autres bus mais, mais il sont bien plus silencieux et surtout moins polluants. Le début d’une nouvelle ère : “Nous avons voulu impulser une autre dimension au niveau de l’environnement. Nous verrons bien dans le temps l’efficacité de ces nouveaux bus” a expliqué René Temeharo, ministre des transports terrestres.
Les capacités de leur batterie, accompagnée d’une éco-conduite souple, permet d’obtenir une autonomie de 250 km et de rouler toute la journée sans recharge. (Crédit photo : Présidence de la Polynésie française)
Sous le capot, ces bus électriques ont une autonomie de 250 kilomètres grâce à deux batteries d’une capacité totale de 313 kilowattheures. Les bus seront rechargés la nuit, au dépôt de la zone industrielle de Tipaerui. Mais le point important, c’est l’accès PMR. Les personnes en fauteuils roulants et à mobilité réduite ont enfin été entendues, avec la mise en place d’une rampe, même s’il reste encore quelques préoccupations : “Je suis surpris de cet équipement, maintenant, reste à savoir si dans la route de tous les jours, il y aura des trottoirs à la hauteur qui convienne etc. Tout ça, c’est à mettre en œuvre ensuite, pour permettre l’accès aux PMR. Il y a encore énormément à faire, pour les cheminements sur les trottoirs aussi, mais c’est un beau départ. Il faut que le reste suive” a déclaré Michel Guay, président d’associations de personnes à mobilité réduite.
Ces véhicules à planchers bas sont spécialement conçus pour le transport de voyageurs en ville et sont accessibles aux fauteuils roulants et aux personnes à mobilité réduite. (Crédit photo : Présidence de la Polynésie française)
(Crédit photo : Présidence de la Polynésie française)
Chaque bus coûte 25 millions de Fcfp, le prix à payer pour un moyen de transport propre, soit le double d’un bus normal. “On est quand même les premiers dans le Pacifique à utiliser un parc de véhicules 100% électriques en transports en commun” a précisé Willy Chung Sao, président du Réseau de transport en commun de Tahiti (RTCT)
La mise en circulation est prévue pour le 15 octobre, le temps de former les chauffeurs. Le coût du ticket ne change pas. Pour commencer, les bus seront affectés sur la ligne structurante S2 qui relie Outumaoro au Collège d’Arue. D’ici fin 2019, 160 nouveaux bus dont 20 autres, 100% électriques, devraient arriver sur le territoire.
Un système de GPS sera installé sur les bus au premier trimestre 2020 pour permettre aux usagers de connaitre le lieu et les heures d’arrivées.
Ces autobus de marque BYD sont arrivés le 16 août dernier au Port autonome de Papeete. (Crédit photo : Présidence de la Polynésie française)
Ces acquisitions s’inscrivent dans le cadre du Plan Climat Energie de la Polynésie française, du Schéma directeur des transports collectifs et déplacements durables de l’île de Tahiti et de la nouvelle délégation de service public de transport collectif mise en place depuis le 1er janvier 2019, qui prévoit notamment le renouvellement global de la flotte de véhicules grâce à l’acquisition de 240 bus neufs plus respectueux de l’environnement d’ici fin 2020 et l’installation prochaine de systèmes billettiques et de transport intelligents sur l’ensemble de la flotte de bus.
Au troisième jour de grève, le ministère de l’Equipement a dénombré ce vendredi 66 grévistes à la DEQ (Direction de l’Equipement), tous services confondus, sur un effectif total de 741 agents, soit 8,8% de taux de participation. Pour mémoire, le total était mercredi, lors du premier jour de grève, de 103 agents, et, jeudi, de 72.
Une rencontre entre patrons et gouvernement était prévue aujourd’hui, à 16 heures.
Plus d’informations dans nos journaux télévisés de ce soir. Le direct est à suivre ICI.
La Direction de la santé et l’Université de Polynésie française, par le biais de la Maison des Sciences de l’Homme du Pacifique, vont cofinancer des travaux de recherche sur les causes et les conséquences de la croissance de la consommation d’ice en Polynésie française, avec l’appui de deux sociologues spécialistes des addictions. Le thème : “La consommation d’ice à Tahiti, politiques publiques, usages et trafics”. L’objectif est de gagner en efficacité dans la prévention de l’ice et dans la prise en charge des personnes touchées par ce fléau.
Au centre de prise en charge des addictions, sur les 1 536 patients suivis, 9% d’entre eux sont accueillis pour de la consommation d’ice. “C’est un phénomène qui tend à s’accroître. C”est aussi une économie parallèle qui se créée, et ça c’est un risque de trouble social important avec de la délinquance dure. Tous ces phénomènes-là sont le reflet de quelque chose qui se passe. Est-ce que c’est un mal-être, est-ce que c’est un besoin de rêves ou de je ne sais quoi ? Ce sont ces phénomènes-là qui doivent être étudiés. Quel est le changement de société qui est intervenu pour que les jeunes et les adultes également, s’engagent dans la voie d’une drogue qui est dure ?” a expliqué le docteur Jacques Raynal.
Lors de la signature ce vendredi de la convention de cofinancement pour le lancement de travaux de recherche pour en savoir plus sur la consommation d’ice. (Crédit photo : Tahiti Nui Télévision)
Ces travaux de recherche qui dureront deux ans auront le double intérêt de dégager des données fiables et objectives sur l’ice en Polynésie française, mais aussi de remettre en question les pratiques en matière de conduite des politiques publiques, de manière à permettre aux institutions de gagner en efficacité, tant en matière de prévention que de prise en charge de la consommation de produits stupéfiants.
Ces
travaux de recherches comprendront trois étapes :
Un diagnostic sociologique et
épidémiologique. Préalable indispensable, cette étape consiste à collecter
l’ensemble des données dispersées dans les institutions et auprès de différents
acteurs, pour dresser un premier état de la situation. Elle est aussi
l’occasion de contextualiser le phénomène en Polynésie française, en le
confrontant à d’autres situations insulaires comparables, ainsi qu’aux
pratiques d’autres pays.
L’étude des conditions sociales, politiques et institutionnelles de
l’émergence de l’ice, ainsi que les modalités de sa prise en charge. Il s’agira
de mettre à jour les différentes logiques institutionnelles qui impulsent
l’action publique, les dynamiques de coopération entre les acteurs mais aussi
les conflits qui les opposent et constituent des obstacles à l’efficacité de la
mise en œuvre des politiques publiques.
Une étude ethnographique de quartiers dits “difficiles” ou “prioritaires” dans lesquels les pratiques sociales liées aux usages de drogue apparaissent comme les plus problématiques socialement : quelles sont les caractéristiques de ces zones de marginalité urbaine faisant figure de scènes de consommation et/ou de trafics ? Il s’agira d’échanger avec les habitants par différents intermédiaires et de rencontrer des familles directement touchées par la consommation de drogues. Il s’agit également de mieux appréhender cet appât du gain qui semble se dégager auprès des revendeurs.
L’ice, au-delà de ses effets dévastateurs sur la population, génère des réseaux d’importation structurés dont les profits entraînent leur lot de dérives relevant de la délinquance et même de la criminalité. Aussi, ce travail de recherche est apparu indispensable, tant pour l’obtention de données fiables, que pour la mise en place d’une politique publique de prévention et de prise en charge forte.
À l’issue de ses visites officielles à Wellington, la délégation parlementaire conduite par le président Gaston Tong Sang est allée à la rencontre des malades polynésiens bénéficiant d’une évacuation sanitaire dans le but d’être soignés ou de subir des examens médicaux à Auckland.
(Crédit photo : Assemblée de la Polynésie française)
Tong Sang et ses collègues ont ainsi procédé à la visite, jeudi matin, d’un des hôpitaux qui assure la prise en charge de ces malades polynésiens, le Auckland hospital. Ils ont été accueillis sur place par les personnels de santé et les agents de la Caisse de Prévoyance Sociale basés à Auckland.
Soucieux de se rendre compte des conditions d’accueil de nos concitoyens et désireux de passer quelques moments de solidarité avec eux, les représentants à l’assemblée ont fait le choix de loger à leurs côtés, au sein de l’établissement hôtelier néo-zélandais qui accueille les patients polynésiens.
(Crédit photo : Assemblée de la Polynésie française)
Les élus ont ainsi pu se rendre compte de la qualité des soins et de l’accueil dont bénéficient les Polynésiens soignés en Nouvelle-Zélande. Ils ont également pu apprécier le grand dévouement du personnel de santé et des agents de la CPS à l’égard de nos patients.
(Crédit photo : Assemblée de la Polynésie française)
Cette matinée de rencontres s’est achevée par un déjeuner avec les malades, leur famille et les agents de la Caisse de prévoyance sociale.
Les riverains rencontrés sont unanimes : ils sont contre l’installation d’une nouvelle société de concassage dans la vallée de Papenoo. Et pour cause, ils doivent déjà vivre avec trois entreprises de concassage. Une cohabitation qui semble de plus en plus difficile. Le ballet des camions commence dès 8 heures du matin, et pour Liliane Tupai, gérante de snack, ce geste est quotidien : “on subit la poussière tous les jours, et on est à chaque fois obligés d’arroser la route tous les jours”.
Les camions et leurs passages incessants… (Crédit photo : Tahiti Nui Télévision)
Installée à seulement 10 mètres des premières installations de concassage, Yolanda Mou Cun Sing, habitante de la vallée de Papenoo, dit que la santé de sa famille se détériore. La poussière a accentué l’asthme de certains de ses membres, et à cela s’ajoute le stress provoqué par le bruit des machines qui broient les pierres au quotidien. Des agressions devenues insoutenables… “Tous les jours ils ramassent des sous, mais nous, c’est la poussière qu’on ramasse. Je veux juste que les patrons de ces entreprises nous regardent et nous respectent, parce que nos enfants sont malades. Il y a des adultes qui sont malades car ils sont asthmatiques, et d’autres qui ont de la tension à cause des nuisances sonores” déplore Yolanda.
(Crédit photo : Tahiti Nui Télévision)
Depuis 2008, un arrêté de la commune réglemente les horaires de passage des camions, mais rien ne serait fait pour protéger la santé de ces riverains. La vallée est classée zone touristique.
Une enquête de commodo et incommodo a donc été lancée ce vendredi 23 août et se terminera le 20 septembre. La population de Hapaianoo est invitée à donner son avis sur l’implantation d’une quatrième société de concassage. Un registre et une consultation publique du projet ont été ouverts dans les mairies de Papenoo et de Tiarei. “Depuis des années, il y a eu une interdiction de faire l’extraction dans le lit de rivière, c’est juste un décurage quand on en a besoin” explique Vetea Avaemai, maire de Papenoo/
Nous avons joint par téléphone l’une des trois sociétés de concassage installée dans la vallée. Si elle n’est pas défavorable au projet, elle se dit néanmoins inquiète face à la diminution de la matière première disponible dans la vallée. À la fin de l’enquête, le commissaire-enquêteur fera une synthèse. Si les avis sont majoritairement défavorables, une réunion publique sera organisée. La décision d’avorter ou pas le projet, viendra, elle, de la commission de la DIREN.
The Voice Kids est de retour sur vos écrans. Et cette année, nul doute que le télécrochet sera très suivi en Polynésie avec la participation du jeune Natihei, gagnant de Pakikids et déjà une petite star locale.
Vendredi soir pour les auditions à l’aveugle, le garçon a décidé d’interpréter L’amour existe encore de Céline Dion. Amel Bent a été la première a se retourner, suivie de suite par Jenifer. Patrick Fiori et Soprano n’ont pas tardé à suivre, bluffés par la voix du Tahitien. les coachs n’ont pas résisté à l’envie d’aller vers Natihei sur scène, dès la fin de sa prestation. Après l’avoir fait asseoir dans le fauteuil de Jenifer, les coachs l’ont questionné sur son accent : “Tu as un joli accent. Ça vient d’où ?” “De Tahiti” a répondu fièrement le garçon, récoltant des exclamations du public.
“Tu as une voix que tu maîtrise à la perfection du haut de tes 8 ans. C’est incroyable. Tu m’as beaucoup touchée”, lui a confié Amel Bent. Les coachs ont ensuite demandé à Natihei de leur chanter un air polynésien. Ils ont ensuite fait venir la famille de Natihei en plateau. Soprano et Patrick Fiori ont été couronnés de fleurs de tiare Tahiti. Grand moment de fierté pour les Tahitiens et moment de partage pour les coachs.
Malgré les tentatives d’Amel Bent, Natihei a finalement choisi Jenifer comme coach pour son aventure dans The Voice Kids.
Suivez l’aventure du jeune Tahitien tous les vendredis sur Tahiti Nui Télévision !
Retrouvez la prestation de Natihei pour les auditions à l’aveugle en cliquant ICI
S’il n’a pas remporté le Te Aito cette année, pour le super Aito, le champion originaire de Bora Bora est bien plus affûté. Arrivé à Moorea un jour avant la course avec son frère d’arme Manutea Owen, il a mis toutes les chances de son côté pour garder son titre : “Ces derniers temps, on s’était plus focalisés sur les entraînements face au vent parce qu’on sait que ces tronçons là sont à 90% face au vent normalement avec le vent qu’on a ici mais bon. Je pense qu’on s’est tous entraînés pour, tous ceux qui sont là demain (samedi, NDLR). Je pense que ça va être un beau spectacle à voir et je pense que tout le monde va vouloir tirer son épingle du jeu.”
L’an passé, les rameurs avaient été surpris, par l’absence de balise de contournement au large de Faaa, mais avec les précisions apportées par le comité organisateur et les prévisions météorologiques, les consignes de courses sont toutes trouvées : “c’est réconfortant pour moi de voir qu’ils vont mettre l’accent dessus parce que l’année dernière j’avoue qu’on étaient un peu perdu avec Taaroa devant. On est arrivés les premiers au poteau blanc. Heureusement qu’on avait fait déjà 2 ou 3 descentes sur Moorea avant la course pour savoir exactement où on allait. (…) Là le positif c’est qu’il n’y aura pas trop de choix de cap vu que c’est calme. Je pense que tout le monde va tracer sur le tronçon le plus près, sur la balise blanche. Je pense que le combat va se faire à partir de la balise blanche jusqu’à l’arrivée.”
13h14 minutes de rame avaient été nécessaire à Steeve Teihotaata pour boucler les 35 km du parcours entre Temae et Mahina. Steeve rééditera-t-il son exploit de l’an dernier ou est-ce qu’un autre rameur s’imposera ?
Une équipe de l’AFP qui a survolé vendredi l’Etat de Rondonia (nord-ouest) a constaté la présence de multiples incendies. Les habitants de Porto Velho rencontrés samedi faisaient part de leurs craintes concernant le nuage de fumée qui surplombe la principale ville de la zone. “Je suis très inquiète pour l’environnement et notre santé”, a déclaré à l’AFP Delmara Conceicao Silva. “J’ai une fille qui a des problèmes respiratoires et elle souffre davantage avec les feux”.
Le sort de la plus vaste forêt tropicale de la planète est au coeur du sommet du G7 qui se tient ce week-end à Biarritz, dans le sud-ouest de la France. Les dernières données officielles indiquent que 78 383 incendies ont été enregistrés depuis janvier, soit un record depuis 2013.
Une vue satellite de l’Amazonie. Crédit : HO / NASA EARTH OBSERVATORY / AFP
En Amazonie, quand une forêt est défrichée, les troncs sont emportés mais le
reste de la végétation est brûlé sur place pendant la saison sèche, qui dure de
juillet à novembre. Pour les terres agricoles, ou des prairies, la végétation
et les mauvaises herbes sont également entassées, en attendant la saison sèche.
C’est ce qui brûle en ce moment, expliquent les experts.
Plus de la moitié de ces incendies sont situés en Amazonie, où vivent plus de 20 millions de personnes. Quelque 1 663 nouveaux feux ont été allumés entre jeudi et vendredi, selon l’Institut national brésilien de recherche spatiale (INPE).
Le patron de l’INPE a été limogé début août après avoir publié des données
sur la déforestation jugées mensongères par Jair Bolsonaro: elles montraient
que la déforestation en juillet avait été quasiment quatre fois supérieure à
celle enregistrée durant le même mois de 2018.
Ces nouveaux chiffres sont rendus publiques au lendemain de l’annonce par M.
Bolsonaro du déploiement de l’armée. Par décret, à partir de samedi et
pour une durée d’un mois, les gouverneurs des Etats concernés sont autorisés à
recourir aux militaires pour lutter contre les flammes et combattre la
criminalité dans la région.
44 000 soldats disponibles
Jusqu’à présent, six Etat, dont celui de Rondonia, ont fait appel à l’armée. Quelque 44 000 soldats sont basés en Amazonie et disponibles pour combattre les incendies, a annoncé un officier. Des pompiers et des moyens aériens étaient également déployés. L’américain Donald Trump et le britannique Boris Johnson ont proposé leur
aide.
“Toute aide concernant les incendies est la bienvenue”, a déclaré samedi à des journalistes le ministre de la Défense Fernando Azevedo e Silva. Les images du “poumon de la planète” en feu ont provoqué une émotion mondiale.
Aux cris de “Sauvez l’Amazonie”, des manifestations ont rassemblé
vendredi plusieurs milliers de personnes à Sao Paulo et Rio de Janeiro,
d’autres ont eu lieu devant les ambassades et consulats du Brésil dans le
monde, à l’appel de nombreuses ONG.
Cette crise environnementale est telle qu’elle menace de torpiller l’accord
commercial UE-Mercosur (Brésil, l’Argentine, l’Uruguay et Paraguay) signé fin
juin après 20 ans de tractations.
“Il est difficile d’imaginer un processus de ratification harmonieux par les pays européens tant que le gouvernement brésilien permettra la destruction du poumon vert de la Terre”, a prévenu samedi le président du Conseil européen Donald Tusk peu avant l’ouverture du G7.
Emmanuel Macron a accusé vendredi Jair Bolsonaro d’avoir “menti”
sur ses engagements en faveur de l’environnement et a annoncé que dans ces
conditions, la France s’opposait au traité UE-Mercosur.
“Les incendies de forêt existent dans le monde entier et cela ne peut pas servir de prétexte à d’éventuelles sanctions internationales”, a répliqué vendredi soir le chef de l’Etat brésilien dans une brève allocution télévisée.
Un peu plus tôt cette semaine, Jair Bolsonaro avait montré du doigt les ONG de défense de l’environnement à propos des “incendies criminels”. “Les ONG perdent de l’argent, qui venait de la Norvège et de l’Allemagne. Elles n’ont plus d’emplois, elles essaient de me renverser”, a-t-il assuré jeudi, en référence à la suspension par ces deux pays de leurs subventions au Fonds Amazonie affecté à la préservation de l’immense forêt tropicale.
Miss France Vaimalama Chaves est en ce moment sur l’île de La Réunion où elle a assisté ce samedi à l’élection de la reine de beauté locale. A son arrivée, elle a été accueillie à l’aéroport par un groupe de danse, polynésienne… C’est l’association polynésienne de La Réunion Oriatea qui organisé cet accueil. Colliers de fleurs, ukulele… la Polynésienne s’est sentie presque comme à la maison.
La Réunion, “ça ressemble beaucoup à la Polynésie”, a déclaré Vaimalama en interview.
La nouvelle Miss Réunion est Morgane Lebon. L’étudiante en 3ème année Administration Economique et Sociale succède à Morgane Soucramanien.
Dans la dernière heure de course, le combat a été rude entre Sly Ly Sao, Ami Damas et le champion en titre Steeve Teihotaata. Sur le plan d’eau et derrière leurs écrans, les spectateurs sont restés en haleine jusqu’au bout. Un tel combat est rare dans cette course.
Sly Ly Sao a surpris par sa ténacité. Il a combattu durant un long moment pour la première place. Crédit Tahiti Nui Télévision
Si Ami Damas semblait avoir le dessus, Steeve Teihotaata n’a rien lâché. Profitant de quelques vagues pour surfer, le Super aito a creusé l’écart avec ses concurrents.
Dans les derniers instants, Sly Ly Sao est revenu titiller le champion Steeve. Mais sans succès. Steeve Teihotaata remporte pour la seconde année consécutive cette course mythique. “C’est la plus belle course de ma vie”, a déclaré le champion au micro de Tahiti Nui télévision à l’arrivée.
Le gagnant du Te Aito Kévin Céran Jérusalémy est arrivé 6e de ce Super aito.
Chez les vétérans, c’est Patete Roopinia qui remporte la course. Le classement :
Une centaine de personnes ont marché de la mairie de Papeete aux jardins de Paofai ce samedi. “La marche que nous avons faite est une marche de prévention contre la violence et nous avons pu voir qu’au travers de cette marche, certaines personnes autour ont été touchée, raconte le pasteur Tamanui Mohi sur la page Facebook Centre media adventiste.
La démarche n’a pas accueilli l’approbation de tous les membres de l’Eglise adventiste : “certains étaient contre du fait que c’est un jour de Sabbat. Il ont demandé si on ne pouvait pas faire un autre jour. Mais nous savons très bien que bible nous invite et nous appelle à faire du bien le jour du Sabbat donc c’est un thème théologique.”