Lancé lundi 23 décembre, ce dispositif, dénommé “ligne de refinancement à 6 mois”, repose sur un appel d’offres à taux fixe. A cet effet, une enveloppe de 25 milliards de Fcfp est allouée pour les trois collectivités du Pacifique.
La mesure vise à encourager l’investissement des entreprises.
Elle permet aux établissements de crédit d’utiliser les liquidités dont ils
disposent pour financer le développement économique des trois collectivités du
Pacifique et de se préserver d’éventuels risques conjoncturels.
L’IEOM poursuit sa politique monétaire en maintenant notamment ses taux directeurs à des niveaux particulièrement intéressants : – taux de réescompte de crédit aux entreprises à 0 % ; – taux de la facilité de dépôt à -0,20 % ; – taux de la facilité de prêt marginal (et de la facilité d’escompte de chèque) à 0,25 %.
C’est à l’âge de 8 ans que le premier appel pour la prêtrise se fait sentir chez Abraham Meitai qui décide pourtant de poursuivre sa scolarité. Mais la vocation se faisant de plus en plus pressante, quatre ans plus tard, en 1992, il entre alors à l’école Notre-Dame de la Pentecôte pour accéder à la fonction de prêtre. Le début d’une carrière palpitante et riche en expériences. “La première paroisse où j’ai été affecté comme vicaire, c’était Maria No Te Hau, avec le père Hubert Coppenrath à cette époque (..) Après les trois ans que j’ai vécu avec lui, j’ai été nommé curé de toutes les Australes pendant douze années. Après onze années de prêtrise, j’ai demandé une formation permanente sur Paris, où j’ai été vicaire à la basilique Notre-Dame des Victoires” explique-t-il.
Père Abraham dans son bureau. (Crédit photo : Tahiti Nui Télévision)
(Tahiti Nui Télévision)
Père Abraham accueille aujourd’hui dans un bureau les familles et les personnes à la recherche d’une oreille attentive, pour leur apporter conseils et réconforts. Une charge importante que le Père assume avec conviction et ferveur : “Ma joie, c’est d’accueillir les gens, de les accompagner, de les aider à s’en sortir, de les soulager, de les réconforter quand ils sont en deuil, de pouvoir réconcilier les couples qui sont au presque bord du divorce… et d’essayer d’écouter les jeunes qui ont des problèmes d’addiction aux stupéfiants. C’est le rôle du prêtre. Il est là quand on a besoin de lui. Et je me donne à fond”.
(Crédit photo : Tahiti Nui Télévision)
Mais ses interventions ne se limitent pas seulement à Faa’a, puisque Père Abraham est souvent sollicité pour apporter sa bénédiction dans divers projets : la construction d’un navire, l’acquisition d’un terrain, une voiture ou encore les animaux, mais aussi les nouveaux appareils de la compagnie Air Tahiti Nui. Un acte spirituel d’une grande importance pour les croyants. “Le verbe ‘bénir’ veut dire : Dieu fait du bien a tout être humain. C’est le sens de l’action de la bénédiction. Dieu veut le bien de tous, de toute l’humanité. C’est lui qui va bénir au travers d’un serviteur, d’abord les personnes qui vivent dans la maison, qui sont à bord d’un avion, pour que ces personnes vivent en paix et en sécurité”.
À Faa’a, le catholicisme est bien représenté avec trois églises implantées au sein de la commune : Saint-Joseph, Christ-Roi et Notre-Dame de Grâce. Une fonction de prêtre que Père Abraham compte bien assumer au moins jusqu’à 75 ans, l’âge de la retraite pour un prêtre.
Le passant de 51 ans a alerté la police après avoir trébuché sur le sac, près du centre-ville de Krefeld, dans l’ouest de l’Allemagne, peu avant minuit le soir du réveillon de Noël.
Les policiers ont pu rapidement identifier le propriétaire, auquel ils ont rendu le sac à dos et son précieux contenu.
L’homme qui a découvert le sac “a refusé une récompense parce que c’était Noël”, a écrit la police de Krefeld sur Facebook. “Il y a vraiment des gens qui font de bonnes actions à Noël”.
En Allemagne, toute personne rendant un objet trouvé peut recevoir une récompense basée sur la valeur de l’objet. Dans ce cas, l’homme aurait pu toucher 490 euros (58 472 Fcfp) s’il avait accepté la récompense.
La publication de la police racontant l’histoire sur Facebook s’est rapidement attiré plus de 1.000 “likes” et quelque 180 commentaires, parmi lesquels certains s’interrogeaient sur les raisons poussant quelqu’un à se promener avec une pareille somme en liquide sur lui.
Un porte-parole de la police de Krefeld a expliqué jeudi à l’AFP que bien que ce soit “inhabituel”, le propriétaire du sac a dit qu’“il se sentait plus en sécurité” en transportant son argent sur lui.
Chiffre d’affaires : 412 milliards de Fcfp, le meilleur résultat des cinq dernières années
A l’issue du premier semestre 2019, l’économie marchande polynésienne génère un chiffre d’affaires de 412 milliards de Fcfp, un résultat en hausse de 15 milliards de Fcfp par rapport à la même période de 2018 (+15,2%). Les chiffres d’affaires progressent dans tous les secteurs, et particulièrement dans le Commerce qui représente près de 50% de l’Economie Marchande. Les chiffres d’affaires progressent plus particulièrement dans le Commerce de Gros et de Détail (respectivement +5,2% et +3,3%) ainsi que dans le Commerce automobile (+12,4%).
Emploi salarié : 44 650 salariés en moyenne trimestrielle
Au deuxième trimestre 2019, l’économie marchande hors banques et assurances déclare en moyenne trimestrielle 44 650 salariés, soit 1 190 salariés de plus qu’au deuxième trimestre 2018 (+2,7%). Si tous les secteurs créent de l’emploi, la Construction (+8,1%) et le Commerce (+2,8%) sont les plus dynamiques. L’économie marchande déclare 38 millions d’heures travaillées au premier semestre 2019, un résultat en hausse de 1,2 million d’heures (+3,3%).
Masse salariale : une masse salariale déclarée de 68,3 milliards de Fcfp
La masse salariale versée dans l’économie marchande hors banques et assurances à l’issue du premier semestre 2019 atteint 68,3 milliards de Fcfp, en hausse de 3,5 milliards de Fcfp en glissement annuel (+5,4%). Cette augmentation touche tous les secteurs et plus particulièrement le secteur Construction (+9,1%).
Mandatement du Pays : 8 milliards de Fcfp mandaté au premier semestre 2019
A l’issue du premier semestre 2019, le Pays mandate 8 milliards de Fcfp dans l’Economie Marchande hors banques et assurances (+0,5 milliard de Fcfp en glissement annuel, soit +7,3%) dont plus de 70% est destiné au secteur Construction. Au total, le Pays mandate près de 9 milliards de Fcfp dans l’Economie, 8 milliards de Fcfp pour l’Economie marchande, et 812 millions de Fcfp hors Economie marchande (agriculture, éducation, etc.). Hors Écritures d’ordre, opérations financières et remboursement de dettes.
Importations : 83 milliards de Fcfp de marchandises importées
Hors importations exceptionnelles, le Secteur Marchand hors banques et assurances importe pour 83 milliards de Fcfp à l’issue du premier semestre 2019, un montant en hausse de 2,7 milliards de Fcfp en glissement annuel (+3,4%). Cette augmentation repose sur le dynamisme du secteur Commerce dont les importations représentent plus de 70% du total des marchandises importées par l’Economie marchande.
Des averses sont attendues jeudi soir, principalement sur les côtes Est et la Presqu’île de Tahiti. Vendredi, une dégradation pluvieuse s’installe, les côtes Nord et Ouest seront les plus arrosées. Samedi, les averses se poursuivent. Températures extrêmes prévues : 23 et 29 degrés Celsius.
Vent modéré d’Est-Sud-Est à Sud-Est s’établissant vendredi au secteur Nord à Nord-Est avec des rafales à 60/70 kilomètres/heure au passage d’un grain.
Mer agitée à localement forte jeudi soir où la mer du vent atteint 2 mètres 50 à 3 mètres. Houles courtes prédominantes de Sud-Est et de secteur Nord atteignant 1 mètre 50 à 2 mètres. Petite houle longue de Sud-Ouest.
[LE TEMPS AUJOURD'HUI]Un axe nuageux lié à un minimum dépressionnaire situé au nord de Tahiti apporte des pluies,…
Jeudi soir, à l’exception du Nord-Est Tuamotu, le temps reste perturbé sur le reste des îles avec des averses et quelques grains. Toutefois, une amélioration se dessine vendredi sur les Gambier et l’Est Tuamotu gagnant samedi le Cente, Nord et Sud-Est Tuamotu. Du Nord-Ouest au Sud Tuamotu, les averses persistent samedi.
Vent de Nord à Nord-Est dominant. Il est généralement modéré avec des rafales à 60/70 kilomètres/heures au passage d’un grain, il vire au secteur Est samedi. Toutefois, vers Makatea, Mataiva et Rangiroa, le vent de secteur Nord est assez fort jeudi soir avec des rafales à 60/70 kilomètres/heure.
Mer forte jeudi soir sur Nord-Ouest des Tuamotu où la mer du vent de Nord atteint 2 mètres 50 à 3 mètres. Ailleurs, la mer est agitée. Petite houle longue de Nord-Ouest. Houle courte de Sud-Est d’1 mètre 50 à 2 mètres du Sud Tuamotu aux Gambier et 1 mètre à 1 mètre 50 ailleurs. Elle s’amortit samedi à 1 mètre.
Des centaines de fidèles se sont réunis pour célébrer ensemble les fêtes de Noël. Cette année, Rimatara a décidé de réunir catholiques, protestants et adventistes pour un concert œcuménique. Chacune des confessions religieuses a chanté. Un moment de partage et d’union.
(Crédit photo : Tahiti Nui Télévision)
(Crédit photo : Tahiti Nui Télévision)
(Crédit photo : Tahiti Nui Télévision)
Mais l’organisation de ce concert n’a pas été simple. Il a fallu faire preuve de conviction et d’arguments pour mettre tout le monde d’accord. “Surtout au niveau de la paroisse protestante. C’est tout nouveau. Mais avec des explications, cela a été. (…) Au final, on a pu tous se rassembler pour pouvoir partager la magie de Noël” explique Ramaheiarii Tetaronia, pasteur de l’église protestante de Rimatara.
(Crédit photo : Tahiti Nui Télévision)
Et peu importe la religion, car au final, la ferveur reste la même. Les fidèles ont terminé le concert spirituel autour d’une collation.
Elsie et sa mère Marita étaient encore choquées, lorsque nous les avons rencontrées ce jeudi. La veille, jour de Noël, elles avaient passé toute l’après-midi chez de la famille. Des instants de joie qui ont pris fin brutalement vers 22h30. De retour à leur domicile, au lotissement Nina Peata, à Punaauia, “c’est là qu’on a vu qu’on a été visitées…”, souffle Elsie.
“Ma chambre a été dépouillée, poursuit-elle. Ils ont mis le souk et ils ont volé les bijoux.Qu’ils soient entrés chez moi, c’est un peu un viol. Ils ont violé notre intimité, dit-elle, émue. Heureusement, ils n’ont pas touché aux cadeaux qui étaient sous le sapin, sûrement grâce à l’emballage en papier Dépêche…” Chacun a donc pu recevoir ce jeudi matin les cadeaux que la mère et la fille avaient préparé.
“Mais ça gâche quand même les fêtes de Noël, confie Marita. On a prévu des tama’ara’a familiaux pour le 31 et le 1er, mais là on ne peut plus bouger. Ou alors une seule qui sort, mais ça craint aussi pour moi si je reste seule à la maison… C’est vrai que je vais m’enfermer, mais ils sont capables de tout. Dans d’autres maisons, ils ont utilisé une barre à mine pour pouvoir entrer. C’est grave, et ça craint pour les personnes qui restent à la maison.”
En effet, la maison d’Elsie et de Marita n’est pas la première du lotissement Nina Peata à avoir été visitée. De mémoire d’habitants, les vols auraient commencé depuis septembre-octobre.
“Certains se sont fait voler dans la matinée, pendant qu’ils faisaient des courses. Un autre voisin a été cambriolé le soir”, détaille Marita.
Mais la situation pourrait changer. Du moins c’est ce qu’ils espèrent tous. Une voisine affirme avoir vu trois jeunes rôder dans le quartier. Elle leur a demandé ce qu’ils faisaient là, et ils lui auraient répondu qu’ils viennent pour voler. Un signalement a été fait auprès de la gendarmerie.
Quant à Elsie et Marita, elles ont porté plainte. Les gendarmes ont effectué ce jeudi des prélèvements d’empreintes et interrogé le voisinage.
En déballant ses cadeaux, il peut arriver que certains d’entre eux présentent quelques défauts. Articles détériorés, problème de pointure ou encore de taille, le retour en magasin est l’une des solutions à ce type de situation. “Cela arrive peu. Souvent, ce sont pour des changements de taille que les gens viennent échanger leurs cadeaux. Cela concerne environ une vente sur dix” explique Vincent Rivage, responsable des achats d’un magasin.
(Crédit : Pixabay / Bob_Dmyt)
Pour tout retour de marchandise dans certains commerces, il est possible de se présenter, à condition d’être muni d’un justificatif d’achat pour un échange ou un avoir dont la durée varie selon commerces. “C’est simple, il faut le ticket de caisse pour justifier l’achat, respecter le délai, et ne pas revenir un an après ramener la marchandise… Sauf si ce sont des produits sous garantie” précise Sandra Omitai, responsable du secteur Noël d’un magasin.
Les fêtes de Noël étant terminées, aujourd’hui, l’heure est au rangement des marchandises invendues, pour faire place à un inventaire des articles en début d’année prochaine.
La zone de convergence du Pacifique sud affecte les îles de la Société, le Nord Ouest, l’ouest, le Centre et Sud Tuamotu, Elle génère des précipitations fortes donnant des cumuls importants.
Îles du Vent
Phénomènes météorologiques : Fortes pluies Zones concernées : Société
Situation et évolutions prévues : La zone de convergence du Pacifique affecte la Société, le Nord-Ouest, l’Ouest, le Centre, le Sud Tuamotu générant des épisodes de pluies de forte intensité sur la Société en donnant des cumuls importants. Les fortes pluies sont prévues pour durer toute la journée.
Îles Sous-le-Vent
Phénomènes météorologiques : Fortes pluies Zones concernées : Société
Situation et évolutions prévues : La zone de convergence du Pacifique affecte la Société, le Nord-Ouest, l’Ouest, le Centre, le Sud Tuamotu générant des épisodes de pluies de forte intensité sur la Société en donnant des cumuls importants. Les fortes pluies sont prévues durées pour la journée.
Vigilance orange : De forts cumuls de pluie sont attendus durant toute la journée
La population est invitée à faire preuve de prudence et à respecter strictement les consignes de sécurité suivantes :
ne pas s’approcher des rivières en crue, ni des grands caniveaux situés le long des routes qui peuvent se transformer en torrent, et mettre en garde les enfants face à ce danger ;
veiller au curage des évacuations d’eaux des maisons (gouttières, caniveaux…) ;
être vigilant lors des déplacements à pied ou en véhicule en raison du risque de chute d’arbres ou d’objets, de coulées de boue et de nappes d’eau sur la chaussée ;
ne pas s’engager sur les routes inondées en voiture comme à pied ;
suivre régulièrement les bulletins émis par Météo France ;
Le président Edouard Fritch a souhaité célébrer les athlètes qui ont brillé tout au long de l’année dans des compétitions sur la scène internationale, en France, aux États-Unis, en Australie, en Corée, en Jordanie, en Ouzbékistan ou encore aux Samoa.
“Cela fait un certain temps que je constate que les Polynésiens sont doués dans les sports de combat et en particulier en taekwondo. Anne Caroline Graffe a permis de révéler et de libérer les talents de nombreux Polynésiens pour ce sport. Et depuis, les Polynésiens récoltent des médailles. Vous savez, je suis un supporter de tous nos talents, de tous nos jeunes qui savent se surpasser et porter les couleurs du pays sur les scènes internationales”, a déclaré le président.
Edouard Fritch a ainsi cité le surf, le standup paddle, le va’a et le jiu-jitsu brésilien, comme sports où les Polynésiens brillent également à l’étranger.
“Pour un petit pays de 280 000 habitants, je suis fier de savoir qu’il y a tant de talents qui se dégagent. Aussi, je voudrais féliciter tous nos jeunes athlètes ici présents. Bravo à nos sportifs, bravo pour vos performances. Bravo à cette jeunesse qui nous montre un visage positif et exemplaire. Je veux que, dans notre pays, le mot “jeune” soit associé au mot “qualité” ou au mot “modèle”. Je formule ce vœu car les jeunes Polynésiens en sont capables”, a indiqué le président.
Edouard Fritch a tenu à remercier à la fois les parents et l’encadrement sportif qui permettent d’obtenir de tels résultats. Il a en outre de nouveau appelé les responsables des différentes fédérations de taekwondo en Polynésie à s’entendre, les conflits de personnes ayant pénalisé l’ensemble de cette discipline sportive au cours des dernières années.
L’année judiciaire 2019 a essentiellement été marquée par
l’explosion du nombre d’affaires d’ice au fenua. 114 personnes ont été
condamnées pour trafic dans le courant de l’année, contre une moyenne de 30
entre 2009 et 2016.
En janvier, pour la première fois, les gendarmes ont également démantelé un laboratoire de fabrication de méthamphétamine installé à Tautira. Plusieurs personnes, dont un couple, ont été interpellées et mises en examen.
De gros dossiers ont également été jugés au cours de l’année par le tribunal correctionnel, comme l’affaire Papy Ellis ou celle dite “Sarah Nui” 1. Des peines de 7 et 8 ans de prison ferme ont été prononcées contre les têtes pensantes de ces réseaux.
(crédit photo : archives Tahiti Nui Télévision)
2019 a aussi été marquée par une importante saisie de cocaïne sur un voilier en provenance du Panama. Au mois de mai, les gendarmes s’invitaient à bord de ce monocoque à Apataki. Là, ils mettaient au jour pas moins de 436 kilos de drogue destinés au marché néo-zélandais ou australien. Le capitaine et les trois membres d’équipage ont été interpellés.
(crédit photo : archives Tahiti Nui Télévision)
Le paka est lui aussi toujours dans le collimateur des autorités judiciaires. En fin d’année, le milliardaire canadien Guy Laliberté en a fait les frais. 48 plants de cannabis ont été saisis sur son atoll de Nukutepipi. Ce qui a valu une garde à vue et une mise en examen pour détention et culture de stupéfiants au fondateur du Cirque du Soleil qui attend les suites de la procédure.
(crédit photo : archives Tahiti Nui Télévision)
Plusieurs dossiers politico-judiciaires ont également marqué l’année. Au mois de juillet, le président Edouard Fritch et l’ex-président Gaston Flosse ont été condamnés pour détournement de fonds publics dans l’affaire dite de la citerne d’eau d’Erima. Le premier a écopé de 5 millions d’amende et de 46 millions de dommages et intérêts. Le président du Tahoera’a a lui été condamné à 2 ans de prison avec sursis, 10 millions d’amende et 3 ans d’inéligibilité. Une décision dont ils ont tous deux fait appel.
(crédit photo : archives Tahiti Nui Télévision)
Gaston Flosse pourrait cependant échapper à un nouveau
procès aux côtés de l’homme d’affaires Hubert Haddad. En novembre, la chambre
de l’instruction a estimé que cette affaire de corruption présumée, débutée il
y a de longues années, était désormais prescrite. Pour tenter de sauver la
procédure, le parquet général a saisi la cour de cassation qui rendra sa
décision dans plusieurs mois.
(crédit photo : archives Tahiti Nui Télévision)
Oscar Temaru s’est lui aussi retrouvé sur les bancs du
tribunal, dans le dossier Radio Tefana. Pour prise illégale d’intérêts, le
tavana de Faa’a, qui dénonce une cabale politique, a été condamné en septembre
à 6 mois de prison avec sursis. La radio, elle, doit s’acquitter d’une lourde
amende de 100 millions. Là aussi, les avocats de la défense ont fait appel du
jugement.
(crédit photo : archives Tahiti Nui Télévision)
Diverses affaires de mœurs ont également fait du bruit. Comme celle de Wilfrid Atapo alias DJ Fred. En novembre, l’animateur de boîte de nuit a été condamné à 7 ans de prison. Le trentenaire a fait plus de 80 victimes mineures et obtenu plus de 1500 clichés et vidéos pornographiques en piratant des comptes Facebook ou en faisant chanter les adolescentes.
(crédit photo : archives Tahiti Nui Télévision)
L’ex-institutrice Sabine Boiron est elle aussi en détention. En août, le tribunal l’a condamnée à 7 ans de prison pour proxénétisme aggravé. L’homme d’affaires Thierry Barbion, accusé dans le même dossier d’avoir eu recours à une prostituée mineure, a lui écopé de 4 ans de prison. Mais il a été remis en liberté dans l’attente du procès en appel.
(crédit photo : archives Tahiti Nui Télévision)
En appel justement, le dossier du crash d’Air Moorea a été étudié durant plus de deux semaines au mois de novembre. Comme en première instance, le parquet général a requis des peines de prison ferme contre plusieurs dirigeants de la compagnie. L’accusation soutient que c’est un défaut d’entretien de l’appareil qui a entraîné la rupture de son câble à cabrer, causant la mort de 20 personnes. Ce que conteste la défense. Le délibéré sera rendu le 23 janvier.
Capturé dans le cadre de la recherche en vue de réduire le risque requin à La Réunion, le squale mâle de 3,5 m, pêché jeudi soir, a été autopsié vendredi matin par les scientifiques du centre de sécurité requin (CSR).
Selon une source proche du dossier, deux bras ont été trouvés ainsi qu’une gourmette, qui a été présentée à la famille d’un kayakiste ayant disparu le 12 décembre dans le lagon de la Saline (ouest).
La famille a identifié le bijou comme appartenant au septuagénaire, a indiqué le procureur de Saint-Denis, Eric Tuffery. Des analyses ADN vont être effectuées afin d’identifier avec certitude la victime.
A ce stade, il n’est pas encore possible de déterminer si le décès de la victime est dû à une noyade ou à une attaque du squale.
Une découverte similaire avait été faite le 6 novembre lorsqu’une main et un avant-bras avaient été retrouvés dans l’estomac d’un requin tigre pêché au large de Saint-Gilles (ouest).
L’enquête a ensuite établi qu’il s’agissait des restes d’un touriste écossais disparu deux jours plus tôt alors qu’il se baignait dans le lagon de l’Hermitage (ouest). A cet endroit, la mer est peu profonde et ne présente pas de difficulté particulière à l’exception d’une passe dans la barrière de corail donnant accès à la haute mer.
Il n’a pas été déterminé si le touriste s’était noyé avant d’être ingéré par le requin tigre ou s’il avait été attaqué par l’animal.
Depuis le début de l’année deux personnes, un pêcheur et un surfeur, ont été mortellement attaquées par un squale.
Il n’y avait eu aucune attaque en 2018. Ce qui contrastait avec les trois charges, dont deux mortelles, de 2017 et les quatre attaques, dont deux mortelles, de 2015.
Au total, depuis 2011, 24 attaques de requins se sont produites à La Réunion dont 11 mortelles. Plus de la moitié concernent des surfeurs ou des bodyboardeurs.
Le service météorologique fidjien a mis en garde contre de fortes précipitations et “des vents violents pouvant provoquer des dégâts” alors que certaines zones situées le long du littoral pourraient être inondées.
Au moment où le cyclone passera samedi matin au dessus de l’île principale Viti Levu, il devrait être de catégorie 2, avec des vents soufflant en moyenne à 65 km/h accompagnés de rafales pouvant atteindre les 90 km/h.
Des dizaines de personnes ont été évacuées à Lautoka, la deuxième plus
grande ville du minuscule archipel, ainsi que sur la petite île d’Ovalau, en
raison d’une alerte crue soudaine.
Le bureau de gestion des catastrophe fidjien a ouvert des abris d’urgence et appelé la population à avoir leur “kit d’urgence” prêt.
#SARAILa dépression tropicale modérée #SARAI est située au Nord-Nord-Ouest des îles Fidji à 3500 km de Tahiti.Cette…
“Actuellement, 63 personnes ont trouvé refuge dans trois centres” ouverts à travers le pays pour accueillir les personnes contraintes de quitter leur domicile, a indiqué le bureau national de gestion des catastrophes.
Le programme de milliers de touristes venus passer les fêtes de fin d’année
dans ce petit archipel du Pacifique Sud est contrarié par ce cyclone qui a
entraîné l’annulation ou le retard de vols.
Les excursions d’une journée en bateau ont été stoppées alors que la compagnie aérienne Fiji Airways a annulé plusieurs vols intérieurs ainsi que des vols à destination de l’Australie et de la Nouvelle-Zélande. Des vols pour les États-Unis ont été avancés de plusieurs heures afin d’éviter Sarai.
En 2016, le cyclone Winston avait tué 44 personnes aux îles Fidji, détruit
des dizaines de milliers d’habitations et causé pour environ un milliard de
dollars de dégâts.
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A compter du 1er janvier 2020, les horaires du marché municipal de Papeete seront les suivants : – lundi de 5 h à 17 h – du mardi au vendredi de 4 h à 17 h – le samedi de 4 h à 16 h – le dimanche de 3 h à 9 h.
Pour rappel, l’établissement sera fermé les 1er, 2 et 3 janvier, réouverture le samedi 4 janvier.
Lorsqu’on demande à Maeva de se présenter, elle commence par évoquer ses grands-parents, Teikitutoua Teikipapuatouaaaitefarani et Tekuaihui, plus connus sous les noms de Ben et Rosita, leaders culturels de Ua Pou et fondateurs de Motu Haka : “Ce sont eux qui m’ont tout transmis”. S’ils ont été par le passé les auteurs du réveil culturel, Maeva poursuit dans cette lignée en devenant leader du groupe des filles de l’île.
“J’ai baigné dans le Matavaa dès Hiva Oa en 2003. J’avais alors à peine 6 ans.”
Maeva Assadillah
Depuis, elle en a vécu maints autres en tant que danseuse jusqu’à revenir à Hiva Oa en 2015. Alors que la jeune femme suit une licence Lettres et Arts à l’université de la Polynésie française, elle continue la danse avec le groupe Toavii fenua à Tahiti. Puis Maeva revient vivre une année à Ua Pou avant de s’envoler pour l’Hexagone. “J’étais assistante d’éducation dans un lycée à Saint-Germain, mais je n’ai pas supporté la vie là-bas. Ma Terre m’appelait, alors je suis rentrée chez moi en juin 2019” confie-t-elle.
(Crédit photo : Maeva Assadillah)
Alors qu’elle n’intègre la troupe de danse de la délégation que mi-août 2019, très vite : “les autres ont vu en moi un esprit de leader, cela c’est fait naturellement.” Selon Maeva, ce Matavaa a été clairement marqué par la transmission, car elle se retrouve aux côtés de Ahitiri, Matapua et Totio, autres jeunes leaders.
“En tant que meneurs, notre rôle est d’être les intermédiaires entre les tukuha, les spécialistes de la culture et les membres du groupe. Nous recueillons les textes des chansons, il faut ensuite les faire retenir à chaque danseur, leur faire travailler les chorégraphies, les nuances des voix, puisqu’aux Marquises, les danseurs sont aussi chanteurs.”
(Crédit photo : Maeva Assadillah)
(Crédit photo : Maeva Assadillah)
(Crédit photo : Maeva Assadillah)
Mais Maeva estime qu’elle est loin d’endosser le rôle de tuhuka, qu’il lui reste encore du chemin à faire. Elle serait plutôt une “jeune pousse”. Car “le travail de transmission, c’est toute une vie. Être tuhuka c’est lourd à porter, quelque part c’est un ‘sacrifice’ au service de la culture”.
Pour le Matavaa de Fatu Iva de 2021, la délégation de Ua Pou se préparera un an à l’avance. Mais pour Maeva, si promouvoir la culture à travers le Matavaa est très important, il faut avant tout la vivre chaque jour : “Ce qui est primordial c’est de parler ma langue au quotidien”. Selon la tuhuka en devenir, il faut que l’éveil se fasse avant tout ici, au henua enana avant d’aller ailleurs.
Ses projets ? Elle regrette de
ne pas avoir suivi une licence LLCER Langues polynésiennes, peut-être qu’elle y
reviendra un jour…
L’obtention du permis de conduire est essentielle pour acquérir une autonomie de déplacement et en particulier pour faciliter son insertion professionnelle. Toutefois, le coût de ce dernier peut être un véritable frein. C’est pour toutes ces raisons que le gouvernement lance, avec le soutien des auto-écoles, un nouveau dispositif d’aide au financement du permis de conduire de catégorie B.
Ce dispositif sera ouvert aux jeunes âgés entre 18 et 30 ans révolus, justifiant d’un statut de demandeur d’emploi ou du bénéfice d’un dispositif d’aide à l’emploi via le Service de l’emploi et de la formation et de l’insertion professionnelle (SEFI), aux étudiants et soumis à des conditions de ressources familiales et d’éligibilité.
Ainsi, les usagers répondant à ces critères devront constituer leur dossier de demande auprès de la Direction des Transports terrestres durant une période limitée, du 30 décembre 2019 au 23 janvier 2020. S’ils remplissent les conditions, ils pourront bénéficier d’une prise en charge par le Pays à hauteur de 83% du montant de la formation.
Celle-ci comprendra 10 heures de code et 20 heures de conduite au sein d’une auto-école partenaire de ce dispositif. A ce jour, près de la moitié des auto-écoles ont manifesté leur intérêt d’y adhérer.
Le ministre des Transports Terrestres René Temeharo a présenté, vendredi à la presse, le nouveau bus électrique de 12 mètres qui assurera la ligne 2 Outumaoro – Arue, d’une capacité de 88 passagers (36 places assises, 1 place pour personne à mobilité réduite et 51 passagers debout) et l’un des 12 nouveaux autocars qui effectueront les lignes interurbaines, n°30 (Tautira -Teahupoo- Papeete par la côte Ouest) et la ligne 31 (Taravao – Papeete par la côte Est).
Ces derniers, d’une capacité de 46 places, ont aussi bénéficié de quelques innovations, telles que la possibilité d’incliner les sièges, la mise à disposition d’un port USB individuel pour faciliter la charge des téléphones ainsi qu’une soute à bagages pour libérer les allées. A terme, ils seront aussi équipés du wifi à bord.
Ces nouveaux véhicules portent ainsi à
160 le nombre de nouveaux autobus mis en service sur le réseau Tere Tahiti
depuis le 1er janvier 2019.
Malgré les trombes d’eau tombées au cours de la nuit, Terii conserve sa bonne humeur. Depuis quatre mois, il s’est installé sous une petite bâche en bord de route.
(Crédit photo : Tahiti Nui Télévision)
Son chez-lui se résume à quelques mètres carrés, sans mur ni véritable plafond, mais c’est suffisant à ses yeux. “Malgré la pluie, ce n’est pas très dur, ça va. Je garde le moral. Quand tu donnes ton cœur, cela suffit” confie Terii.
Le quinquagénaire dispose pourtant d’un toit non loin du lieu qu’il squatte. Une maison familiale qu’il a préféré quitter pour diverses raisons : “C’était fiu de descendre, monter, constamment pour y aller… J’en avais marre de rentrer. Il y avait des bagarres à la maison. Je préfère être dans mon quartier”.
(Crédit photo : Tahiti Nui Télévision)
Terii cultive actuellement un faapu et espère pouvoir rapidement vendre ses premiers fruits et légumes en bord de route. En attendant, il se contente du peu que la vie lui donne : “Cela ne me gène pas. Des gens me donnent des sous, d’autres encore du ma’a…”.
Pour le moment, Terii n’entend donc pas quitter sa très humble demeure.