3 camions de pompiers et une quinzaine de pompiers sont intervenus ce matin vers 9 heures pour maîtriser un incendie à Papeete, quartier Mamao. Plusieurs personnes ont été évacuées. La promiscuité des bâtiments a compliqué l’intervention des secours qui a mis environ une heure à circonscrire l’incendie.
Pas de blessés pour l’instant.
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#LiveTNTV incendie en cours à papeete dans le quartier mamao.
Le maire de Faa’a, Oscar Temaru, a entamé ce lundi matin une grève de la faim. Sa façon de manifester son désaccord avec les procédures en cours contre lui.
En effet, le 26 mai dernier, lui et son premier adjoint Robert Maker avaient été auditionnés par la gendarmerie. Une enquête préliminaire a été ouverte pour détournement de fonds publics et recel, au sujet de la prise en charge par le conseil municipal de Faa’a des frais de justice d’Oscar Temaru dans le cadre de l’affaire Radio Tefana.
(crédit photo : Tahiti Nui Télévision)
Vendredi dernier, le leader indépendantiste annonçait qu’une saisie pénale de 11 millions de francs avait été faite sur ses comptes personnels, dans le cadre de cette même affaire.
(crédit photo : Tahiti Nui Télévision)
Une quarantaine de personnes est venue le soutenir dans sa démarche, ce lundi matin devant le palais de justice de Papeete.
Devenu à travers le monde le visage des brutalités policières depuis la diffusion d’une vidéo le montrant appuyer pendant près de neuf minutes son genou sur le cou d’un Afro-Américain suffocant, Derek Chauvin est apparu dans une tenue orange de prisonnier pour une audience de procédure organisée par vidéo depuis la prison de haute sécurité dans laquelle il est détenu. D’un voix neutre, il a répondu aux questions de la juge Jeannice Reding, acceptant notamment de rendre ses armes ou de renoncer à comparaître en personne.
Lors de cette première comparution, deux semaines exactement après la mort de George Floyd, la juge Jeannice Reding a fixé à un million de dollars (105,7 millions de Fcfp) le montant de la caution libératoire de l’ancien agent de 44 ans, assortie de certaines conditions, ou à 1,25 million (132 millions de Fcfp) sans condition, s’il veut obtenir une libération conditionnelle avant son procès. Son avocat Eric Nelson ne s’est pas opposé à cette somme qu’il ne pourra probablement pas rassembler. Les parties ont convenu de se retrouver pour une prochaine audience le 29 juin, qui pour la première fois abordera le fond du dossier.
Le procureur Matthew Frank a souligné que le drame avait « évidemment eu un fort impact » sur la population et que Derek Chauvin risquait de vouloir fuir les poursuites et la réaction du public.
Derek Chauvin avait été dans un premier temps inculpé d’homicide involontaire, mais les faits ont été requalifiés en meurtre non prémédité, un chef passible de 40 années de réclusion.
Trois de ses anciens collègues impliqués dans l’arrestation fatale à George Floyd le 25 mai à Minneapolis ont eux été inculpés de complicité de meurtre.
Dressant le constat d’une « police structurellement raciste », une majorité des membres du conseil municipal de la plus grande ville du Minnesota, dans le nord des États-Unis, a émis dimanche le vœu de la démanteler et de reconstruire en concertation avec la population « un nouveau modèle de sécurité publique ».
Mais le maire Jacob Frey a fait savoir qu’il préférait au démantèlement une « réforme structurelle d’ampleur ».
« Abandonner la police »
Partout dans le pays, des dizaines de milliers de personnes, noires et blanches, rassemblées dans un même mouvement de colère contre le racisme et les violences policières, sont encore descendues dans la rue ce week-end de façon pacifique, à l’exception d’un incident à Seattle, où un homme armé s’est approché d’un cortège en voiture et a ouvert le feu, faisant un blessé.
Sur leurs pancartes, aux côtés du cri de ralliement « Black Lives Matter » (Les vies noires comptent), de plus en plus demandaient à « cesser de financer la police ».
À Seattle (Crédit photo : Jason Redmond / AFP)
Un appel entendu par les élus démocrates du Congrès américain, qui veulent s’attaquer à ce qu’ils estiment être le fruit d’un racisme gangrénant l’histoire des États-Unis depuis l’esclavage.
Plusieurs d’entre eux se sont symboliquement agenouillés lundi entre les murs du Capitole à Washington avant de dévoiler une proposition de loi visant à réformer la police.
Le « Justice and Policing Act » entend entre autres créer un registre national pour les policiers commettant des bavures, faciliter les poursuites judiciaires contre les agents et repenser leur recrutement et formation.
Mais l’avenir de ce texte est très compromis au Sénat, à majorité républicaine.
Le président Donald Trump, qui doit participer dans l’après-midi à une table-ronde à la Maison Blanche avec des responsables des forces de l’ordre, continue lui de vouloir afficher aux yeux de sa base électorale la même fermeté que depuis le début du mouvement.
À cinq mois de la présidentielle, le milliardaire républicain, en campagne pour sa réélection, a encore tweeté lundi son nouveau mantra : « la loi et l’ordre ».
« La gauche radicale démocrate est devenue folle », a-t-il écrit, accusant l’opposition de vouloir « abandonner la police ».
Cercueil doré
Son futur adversaire dans les urnes le 3 novembre, Joe Biden, doit rencontrer en privé la famille de George Floyd à Houston, au Texas, où le père de famille de 46 ans avait vécu de nombreuses années avant de partir s’installer à Minneapolis.
Des milliers de personnes étaient attendues à l’église Fountain of Praise pour lui rendre un dernier hommage public avant ses obsèques mardi dans l’intimité familiale.
(Crédit photo : Mario Tama/Getty Images/AFP)
L’émotion était visible malgré leurs masques sur les visages des nombreux anonymes venus se recueillir, un par un, devant le cercueil doré laissé ouvert.
« Sa taille imposait le respect, mais ce n’était pas une brute ou rien de ce genre », se souvient l’un de ses amis, Mallory Jackson, dans le quartier majoritairement noir de la ville texane, Third Ward. « Il était toujours dans son rôle de grand frère ».
La mort de George Floyd a déclenché une vague de protestation que les Etats-Unis n’avaient plus connue depuis les années 1960 et le mouvement pour les droits civiques.
De Paris à Bristol, au Royaume-Uni, en passant par l’Australie, la colère a dépassé les frontières américaines pour s’étendre sur plusieurs continents, dans un monde ébranlé par la pandémie de Covid-19, qui a encore creusé les inégalités sociales.
Tahiti Nui Télévision : C’est un constat qui a été fait dans tous les pays qui ont appliqué le principe de confinement : après le déconfinement, les chiffres de la délinquance ont repris de plus bel. Est-ce également le cas en Polynésie ? Dominique Sorain, Haut-commissaire de la République en Polynésie française :« En Polynésie, que ce soit en zone de police ou de gendarmerie, les chiffres ont un tout petit peu augmenté par rapport, bien-sûr, à la période de confinement où il y avait une baisse très très forte. Mais cette délinquance reste maîtrisée, ici, en Polynésie. Il y a eu notamment une baisse des cambriolages, des atteintes aux biens divers et variés. Et il y a toujours une vigilance sur les violences intra-familiales et sur les violences faites aux femmes où il y a eu un léger redémarrage. Mais les run, c’est très important aussi, je tiens à le dire, que ce soit pour les policiers ou pour les gendarmes, et le procureur a donné des consignes très strictes, parce qu’il faut éviter le développement de ce type de comportement qui met en danger les gens dans la rue, ceux qui circulent… Cela peut après devenir des habitudes et ça, il faut le casser tout de suite, d’où l’importance de l’opération qui a été faite samedi soir. »
Concernant la gestion de la crise sanitaire en Polynésie, vous étiez en première ligne, vous deviez prendre des décisions graves, importantes, vous avez été sollicité, pressé et critiqué… Quels ont été pour vous les moments les plus délicats dans la gestion de cette crise ? « Les plus délicats, c’est lorsque l’épidémie, cette pandémie, s’est développée dans le monde entier, et ça nécessitait des réactions très rapides. Avec le Pays, avec le président Edouard Fritch, on a travaillé vraiment ensemble tout au long de cette crise. Il a fallu réagir très vite, et ce n’était pas forcément évident parce que sur le moment, tout le monde n’avait peut-être pas conscience de la difficulté dans laquelle on se trouvait d’où la nécessité d’interdire très rapidement les croisières le 11 mars, de passer aux mesures de confinement dès le 27 mars, aux mesures du couvre-feu, l’arrêt des liaisons inter-îles le 22 mars. Il fallait aller très vite. C’était nécessaire de le faire. C’était des décisions difficiles, mais il fallait le faire. »
Aujourd’hui, la plus grosse inquiétude des Polynésiens est la réouverture de l’espace aérien, et l’arrivée de certains fonctionnaires de métropole, et bientôt de touristes en provenance des zones les plus infectées au monde telles que l’Europe et le continent américain. Comment rassurer la population ? « (…) Notre obsession, pour nous, c’est de préserver la sécurité sanitaire du Pays et de ses habitants, et toutes ces évolutions vont se faire progressivement, tout d’abord. Jusqu’à la fin du mois de juin, nous avons toujours des vols de continuité territoriale. On a à peu près encore 500 personnes qui vont revenir de métropole au travers de ces vols de continuité territoriale. Ces personnes feront une quatorzaine soit dans un centre dédié soit à leur domicile. Ensuite, du 1er au 15 juillet, ça sera des tests avant de partir, systématiquement, et 7 jours de confinement toujours dans un centre dédié ou à domicile. Et à partir du 15 juillet, là, ce seront des tests qui seront pratiqués avant de quitter le territoire de départ et ensuite des tests qui pourront être pratiqués au retour de la personne au bout de 3-4 jours. Donc cela se fait aussi parce qu’il y a une évolution non seulement sur notre territoire parce qu’on est préservé -et il faut continuer à être préservé, mais aussi dans les territoires de départ. (…) L’épidémie est en train de se stopper en Europe, et c’est de là d’où vont venir une bonne partie de nos résidents, des étudiants, des fonctionnaires ou des touristes. De la même façon, aux États-Unis, à Hawaii, en Californie, il y a une baisse très forte de l’épidémie. Il y a qu’en Amérique du Sud où il y a toujours une augmentation, mais là il n’est pas question de rouvrir les liaisons avec l’Amérique du Sud. Donc il faut retenir que d’abord, cela va se faire progressivement, et pendant ce temps on va pouvoir observer, et très certainement, cette décroissance de la contamination dans les territoires d’où viendront nos visiteurs quels qu’ils soient. Parce que c’est les mêmes règles qui vont être appliquées à nos résidents, étudiants, touristes, fonctionnaires. C’est la même chose. Et on a besoin, je tiens à le dire, des fonctionnaires aussi. Ce sont eux qui vont enseigner à nos enfants ici, ce sont des pilotes des hélicoptères qui font du sauvetage ou d’avions, ce sont les équipages des bateaux qui vont patrouiller pour surveiller notre zone économique, ce sont nos gendarmes qui travaillent aussi au quotidien pour notre sécurité… Je pourrai multiplier les exemples. Et ça sera fait en tout sécurité. »
Si demain, un nouveau cas de Covid-19 était confirmé en Polynésie, serez-vous obligé de reconfiner la population ? « Non, parce qu’on n’est plus dans la même situation. Au début, on a subi cette épidémie mondiale, c’est-à-dire qu’il y avait une propagation et des risques de propagation par rapport à un virus qui demeure toujours très mal connu. Maintenant, nous avons des dispositifs, de tests notamment. Il va falloir s’équiper en tests, c’est le travail qui est mené actuellement, d’où la réouverture progressive de notre territoire pour pouvoir très rapidement tracer les personnes qui arrivent, savoir où elles iront, où elles seront… (…) Il faut être en état de dépister aussi, d’où les tests, et ensuite d’isoler si on trouve une personne qui est contaminée, de façon à réagir le plus rapidement possible. Et là, on a acquis l’expérience. Le système de santé polynésien, le ministre de la Santé, ont acquis l’expérience pour travailler de cette façon, et les équipes. Et les touristes seront suivis aussi. Cela a été expliqué par Nicole Bouteau, la ministre du Tourisme. Il y a aura une sorte de passeport qui sera imposé à nos visiteurs, nos touristes. Ils devront d’abord accepter les tests et signaler les problèmes de santé qu’ils pourraient avoir. C’est un travail qui va être mené également avec les hôteliers, qui seront aussi au cœur de ce dispositif, c’est nécessaire. »
Les autorités ont annoncé vendredi dernier la réouverture progressive des frontières polynésiennes à compter du 3 juillet, d’abord aux ressortissants français en provenance de la métropole, puis au tourisme international.
Dans un communiqué envoyé aux rédactions ce lundi, la compagnie Air France précise les modalités de la reprise de ses vols, en partance et à destination de Papeete.
Le premier vol au départ de Papeete, vers Paris, est prévu le 8 juillet. Deux vols par semaine sont prévus, les mercredis et dimanches, selon les horaires suivants :
Le premier vol au départ de Paris, vers Papeete, est prévu le 11 juillet. Deux vols par semaine sont prévus, les mardis et samedis, pour une arrivée à Tahiti les mercredis et dimanches, selon les horaires suivants :
L’escale technique que nécessite ces vols est prévue à Pointe-à-Pitre.
Ces dispositions, applicables jusqu’au 2 août 2020, seront mises à jour dans les systèmes de réservation à compter du mardi 9 juin. Elles sont également susceptibles de changement notamment en terme d’itinéraires ou en fonction de la réouverture des frontières américaines aux voyageurs résidant en Union européenne. La route via Los Angeles pourrait ainsi reprendre.
Rappel des mesures imposées aux voyageurs
Au regard de la situation sanitaire, plusieurs mesures d’entrée en Polynésie française sont imposées aux voyageurs pour permettre une reprise des vols internationaux en toute sécurité, notamment : Etre en possession d’une assurance voyage internationale ; Présenter un test de dépistage négatif au Covid-19 maximum 72 heures avant le départ de Paris ; Renseigner une fiche avant leur débarquement en Polynésie indiquant les contacts e-mail / téléphone et date et lieu d’hébergement ; Attester sur l’honneur de respecter des gestes barrières et de se soumettre à un autodiagnostic des symptômes du Covid-19 ;
Pour les passagers du vol AF078 du 11 juillet (arrivée à Tahiti le 12 juillet), effectuer une septaine à l’arrivée en Polynésie française et se soumettre à un second test de dépistage à l’issue ;
Pour les passagers arrivant à compter du 15 juillet à Tahiti (1er vol : vol AF078 du 14 juillet au départ de Paris et vols suivants), sous réserve de modifications prises par les autorités, plus aucune mesure de quarantaine à Tahiti ne sera imposée. Un second test de dépistage au Covid-19 pourra être demandé 4 jours après l’arrivée en Polynésie sur la base d’un échantillonnage.
Air France précise également qu’un certain nombre de mesures internes viennent compléter le dispositif mis en place par les autorités avec notamment : L’obligation du port du masque chirurgical dès l’arrivée à l’aéroport ainsi qu’à bord des avions et pendant toute la durée du vol. Les clients sont invités à se munir du nombre de masques suffisant pour la durée totale du voyage ; Un contrôle de température corporelle validera l’embarquement sur les vols ; Des prestations repas et un service allégés, afin de limiter les contacts entre le personnel de bord et les passagers.
Aucune nouvelle personne dans la population polynésienne n’a été testée positive au virus à ce jour. Il y a eu 74 analyses réalisées du 5 au 6 juin.
Le nombre total de cas confirmés dans la population polynésienne reste à 60 depuis le début de l’épidémie, dont plus aucune personne ne présente aujourd’hui de signes de la maladie.
Le marin du bateau de pêche équatorien (bateau ayant quitté la Polynésie depuis le 23 mai), dépisté positif au Covid-19 est sorti du CHPF le vendredi 5 juin dernier et est actuellement dans une pension.
Même si la Polynésie est en déconfinement total depuis le 21 mai, les autorités sanitaires appellent néanmoins la population à respecter scrupuleusement les gestes barrières et des mesures d’hygiène strictes : lavage de main régulier, port du masque et distanciation physique.
Pour rappel, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré une urgence de santé publique de portée internationale pour le coronavirus le 30 janvier 2020. Un risque très élevé au niveau international a été a été déclaré le 28 février et la pandémie a été annoncée officiellement le 11 mars dernier.
Le premier cas confirmé en Polynésie a été prélevé le 10 mars.
>Retrouvez la courbe de l’évolution de l’épidémie en Polynésie et les chiffres dans le Pacifique en cliquant ICI.
Le jour du dépassement mondial (Earth Overshoot Day) marque la date à partir de laquelle la demande de l’humanité en ressources et services écologiques au cours d’une année donnée dépasse ce que la Terre peut régénérer cette année-là. L’humanité utilise actuellement 60 % de plus que ce qui peut être renouvelé – ou autant que si nous vivions sur 1,6 Terre.
Le jour du dépassement aura lieu en 2020 le 22, soit plus de trois semaines plus tard qu’en 2019, selon Global Footprint Network. Cette date reflète une réduction de 9,3 % de l’Empreinte Écologique de l’humanité entre le 1er janvier et le jour du dépassement par-rapport à l’année précédente. Ceci est la conséquence directe des mesures de confinement qui ont été mises en place à travers le monde en réponse à la pandémie.
« L’humanité s’est trouvée unie par l’expérience commune de la pandémie et a pu voir à quel point nos vies sont imbriquées. En même temps, nous ne pouvons pas ignorer la profonde inégalité de nos expériences, ni les tensions sociales, économiques et politiques qui ont été exacerbées par cette catastrophe mondiale”, a déclaré Laurel Hanscom, PDG du Global Footprint Network. « Placer le principe de régénération au centre de nos efforts de remise en marche de la société et de reconstruction économique peut permettre de remédier aux déséquilibres tant dans la société humaine que dans notre relation avec la planète. »
Dans le classement par pays, sur les 135 recensés, le jour du dépassement de la Polynésie française a eu lieu le 27 mai (57ème position).
Du jour du dépassement de la Terre jusqu’à la fin de l’année, l’humanité creuse le déficit écologique qui ne cesse de s’aggraver depuis que le Dépassement a commencé au début des années 1970, selon les National Footprint and Biocapacity Accounts développés sur la base des données des Nations Unies (avec 15 000 données par pays et par an).
De la ferraille, des pneus, et beaucoup de plastique… Les associations de Moorea ont ramassé 10 tonnes de déchets, ce lundi matin, autour de l’île. Leur façon à elles de célébrer la journée mondiale des océans, en évitant que ces déchets s’y retrouvent.
« Pour tout ce qui est tout venant bac gris, c’est la commune qui va les ramasser, explique Hélène Durand, responsable communication de l’association Te Mana o te Moana. Pour ce qui est des déchets recyclables, s’ils sont très propres, nous pouvons de notre propre initiative les mettre au bac vert. Par contre les déchets souillés ramassés dans la nature ne sont pas pris en charge par le recyclage, donc des bénévoles les nettoient de façon à ce qu’ils puissent réintégrer le circuit du recyclage. »
(crédit photo : Tahiti Nui Télévision)
Pour réaliser cette opération, une centaine de personnes s’est mobilisée. Des associations de protection de l’environnement, des collectifs de citoyens et des élèves du lycée agricole de Opunohu. Si les abords des routes restent relativement propres selon les bénévoles, des efforts doivent être faits au niveau des berges et de certains quartiers.
« On était censé faire une longue distance de la plage Tahiamanu au Criobe et finalement on a fait 200 mètres de ramassage seulement parce qu’on s’est attardé dans deux mangroves où il y avait énormément de déchets », confie Fabien Houette, de l’association Mana Océan.
Les associations pensent à présent à réaliser le même type de nettoyage, mais sous l’eau cette fois, afin de dépolluer les lagons.
Une société du fenua s’est penchée sur la conception d’un nouveau produit pour relancer son activité : le masque en papier anti-projections conçu avec des encres à l’eau.
« Il a fallu développer des formes spécifiques, mettre au point une technique d’impression puis de confection pour les masques tissu, mais globalement, on voulait aussi rester dans notre métier et apporter une solution complémentaire à ce qui existe déjà, à ce qui a déjà été fait, notamment par les mama et les associations » explique Benoît Gerard, président du directoire de l’imprimerie STP Multipress.
L’idée s’inscrit dans l’éthique de l’entreprise qui détient depuis 2015 le label « Imprim’Vert ». Il récompense les imprimeries qui œuvrent à réduire leur impact sur l ‘environnement.
Le masque en papier n’est pas homologué aux normes sanitaires et doit rester une solution alternative. Mais contrairement aux masques chirurgicaux non recyclables et dangereux pour l’environnement avec leur matière issu du plastique, le masque en papier est biodégradable. « Au final, si ce produit se retrouvait dans les lagons ou dans les vallées, il finirait par se dégrader lui-même au bout de quelques semaines voire quelques mois, et c’est un avantage que n’offre que le papier par rapport à toutes les autres solutions » précise Benoît Gerard.
(Crédit photo : Tahiti Nui Télévision)
En adaptant le procédé d’impression digitale sur le textile, l’imprimerie propose aussi des masques en tissu. Les élastiques ont été récupérés dans le stock des étiquettes bagages. Personnalisables, ces deux solutions alternatives peuvent aussi devenir des support de communication pour différentes enseignes.
Les premières commandes sont déjà passées car ces masques sont économiques en plus d’être éco-citoyens.
Alerté vers 15 heures ce lundi par les gendarmes, le JRCC indique que des recherches sont en cours pour retrouver un chasseur sous-marin, parti plonger seul depuis midi, au niveau de la passe Vaihi, à Faaone.
(Crédit : archives Tahiti Nui Télévision)
Hélicoptère, pompiers marins et terrestres, bateaux de pêche privés et apnéistes volontaires… tous sont mobilisés pour retrouver l’homme.
L’Ecole de voile de Arue, organisateur de la Saga, tiendra des stands dans les trois magasins Carrefour Arue, Faa’a et Punaauia pendant trois jours : vendredi 12, samedi 13 et dimanche 14 juin.
Sur ces stands, les bénévoles proposeront : – la vente de t-shirts Saga 2020, – la récolte de goûters selon une liste et des quotas précis, – la récolte de bons d’achats Carrefour à acheter au centre d’accueil de chaque magasin et à mettre dans l’urne mise à disposition, – la récolte de dons monétaires.
Cette action réunira plus d’une centaine de bénévoles pour animer les stands et gérer la logistique des goûters. C’est une étape très importante dans l’organisation de la Saga. Outre les dons recueillis, cette opération permet de sensibiliser les petits et grands au partage, à la générosité et donne l’opportunité à chacun d’apporter sa contribution.
Cette année ce sont près de 400 enfants qui pourront bénéficier de la Saga, qui se tiendra sous la forme de deux Centres de Loisirs Sans Hébergement, du lundi au vendredi. Le premier sera sur Papeari, du 6 juillet au 7 août. Le deuxième sur l’école de voile de Arue, du 6 au 10 juillet et du 3 au 7 août.
Sous l’effet du confinement, les showrooms des concessions sont restés fermés aux clients pendant cinq semaines. Le syndicat professionnel des concessionnaires automobiles (SPCA) mise sur un rebond de la consommation au second semestre. Une roue de secours essentielle pour redynamiser les ventes « On a les chiffres du mois de mai, c’est factuel. On a une chute de 30% du marché, c’est assez tendu effectivement, mais on a encore tout le deuxième semestre qui arrive, et il va falloir être inventif, il va falloir faire du commerce et vendre des véhicules. Tout n’est pas fini et je pense qu’on a encore 6 mois pour travailler correctement » explique Lionel Foissac, président du SPCA. « Heureusement, nous n’avons pas la même situation qu’en France en matière automobile, néanmoins, on a du stock car il y a quand même eu la fermeture de nos opérations commerciales pendant un mois et demi. Mais les remises qui ont été faites en France, vous ne les verrez pas sur le marché polynésien, assurément » assure-t-il.
Le marché automobile comme d’autres secteurs est directement impacté par la crise du Covid-19. La chute concerne les segments du SUV berline et 4×4. Paradoxalement, les véhicules utilitaires ont vu leurs carnets de commandes rempli : « sur le mois de mai, le segment des utilitaires a bien fonctionné. Il est difficile de l’expliquer dans la mesure où on n’a pas assez d’antériorité, un mois après le confinement, c’est trop juste pour faire une analyse très précise, mais c’est sûr que ce type de véhicules a bien fonctionné ».
(Crédit photo : Tahiti Nui Télévision)
Pour redémarrer l’activité, les concessionnaires vont donc devoir écouler les stocks et lancer des offres commerciales : « on va user d’ingéniosité marketing pour faire des offres et des promotions intéressantes. On va ensuite, dans le temps, gérer notre stock puisqu’on arrivera à le juguler sur une période de 3-4 mois. Mais il y aura des voitures à vendre et il y aura des affaires pour nos clients ». Les professionnels espèrent atteindre au moins 5 000 ventes en 2020 contre 7 600 l’an passé : « on sait qu’en vendra moins. Les études ont été faites. Aujourd’hui, les plus optimistes sont à -30% sur l’année, et les autres sont sur une base de -40, – 45%. Donc de toutes les manières, ça sera quand même une année très tendue et difficile ».
Le salon de l’automobile prévu en septembre est pour l’instant maintenu. « C’est l’événement du second semestre. Il aura lieu si tout se passe bien d’un point de vue sanitaire. On compte sur ce salon, il compte dans l’année, crise ou pas crise » ajoute Lionel Foissac. Ce rendez-vous incontournable génère environ 20% des ventes annuelles.
Le syndicat professionnel des concessionnaires automobiles doit rencontrer cette semaine le gouvernement afin de faire un point de situation du secteur.
Médiateurs, généalogistes et agents de transcription : 8 nouveaux professionnels agréés
La cérémonie a débuté avec la remise des huit cartes professionnelles. Un médiateur foncier, quatre généalogistes et trois agents de transcription ont ainsi reçu leur agrément. Cette carte professionnelle délivrée par le ministre est obligatoire pour pouvoir exercer et accompagner les familles dans leurs démarches foncières, en particulier la sortie d’indivision. Elle garantit un service professionnel aux usagers et doit être clairement affichée avec les tarifs lors de l’accueil de la clientèle.
Cette nouvelle remise de cartes porte le nombre de professionnels en Polynésie française à 3 médiateurs, dont un à Moorea, 17 généalogistes et 8 agents de transcription. La liste complète avec les coordonnées est disponible sur le site internet de la DAF (Direction des affaires foncières), www.service-public.pf
(crédit photo : présidence de la Polynésie française)
13 familles bénéficient de l’aide à la sortie de l’indivision
Le ministre Tearii Alpha a également remis les arrêtés d’attribution des aides à la sortie d’indivision auprès de 13 familles originaires de Tahiti, Moorea, Maupiti, Huahine, Bora Bora et Tahaa. Cela concerne au total 268 personnes pour 61 parcelles, soit un peu plus de 175 hectares. L’aide totale octroyée est de 29,3 millions de Fcfp.
Pour rappel, l’aide à la sortie de l’indivision est fixée à 5 millions de Fcfp maximum par dossier selon des critères précis. Elle peut couvrir les frais de notaire, de géomètre, d’avocats et des droits d’enregistrement et de transcription nécessaires au partage des terres.
L’attribution des aides est un moment important pour ces bénéficiaires aux revenus modestes, certains ayant entamé des démarches de sortie d’indivision depuis 15 ans.
En 2019, le Pays a contribué à hauteur de 92 047 689 Fcfp à la sortie d’indivision des familles. Treize nouvelles demandes d’aide ont d’ores et déjà été enregistrées depuis janvier 2020.
Limiter le nombre de visiteurs en Antarctique est capital pour éviter la propagation de l’épidémie, a expliqué l’agence publique Antarctica New Zealand dans un communiqué.
Elle a donc décidé de ne permettre au cours de la saison qui vient, d’octobre à mars, que « les projets scientifiques à long terme, les activités opérationnelles essentielles et les opérations de maintenance déjà programmées » sur sa base Scott.
Le nombre de projets programmés en Antarctique est ainsi ramené de 36 à 13.
« Antarctica New Zealand s’est engagé à maintenir et développer la qualité de la recherche scientifique de la Nouvelle-Zélande en Antarctique », a déclaré la directrice générale Sarah Williamson. « Cependant, les circonstances actuelles font que notre capacité à soutenir la science cette saison sera extrêmement limitée. »
Antarctica New Zealand dit travailler avec d’autres agences gouvernementales intervenant sur le continent blanc à un plan d’isolement pour faire en sorte que le Covid-19 n’atteigne pas l’Antarctique.
La Base Scott est la seule station néo-zélandaise de recherche en Antarctique. Elle se trouve à 3 800 kilomètres au sud de Christchurch, et à 1.350 km du Pôle Sud. Elle peut accueillir en même temps jusqu’à 86 personnes.
C’est la commune elle-même qui en fait l’annonce sur les réseaux sociaux : Bora Bora a une nouvelle fois obtenu la labellisation Pavillon bleu. Un travail « de longue haleine » fourni par le maire et son conseil municipal souligne le post publié ce mardi. Et pour cause : il s’agit du 20e pavillon bleu consécutif décroché par la Perle du Pacifique.
Le Pavillon bleu est un label créé par l’association Energie solidaire Terragir en 1985. Il valorise les ports de plaisance et les plages qui minimisent leur impact sur l’environnement. Il se base sur des critères liés à l’éducation à l’environnement, à l’environnement général ou la gestion du site, à la gestion des déchets et les critères liés à la gestion de l’eau et du milieu. Pour être labellisé, il faut également être dans une démarche de tourisme durable et suivre les recommandations émises par le jury international année après année. Tout critère impératif non respecté pendant la saison entraîne le retrait du Pavillon Bleu.
𝐁𝐨𝐫𝐚 𝐁𝐨𝐫𝐚 𝐥𝐚𝐛𝐞𝐥𝐥𝐢𝐬𝐞́𝐞 𝐏𝐚𝐯𝐢𝐥𝐥𝐨𝐧 𝐁𝐥𝐞𝐮 𝐩𝐨𝐮𝐫 𝐥𝐚 𝟐𝟎𝐞̀𝐦𝐞 𝐚𝐧𝐧𝐞́𝐞 𝐜𝐨𝐧𝐬𝐞́𝐜𝐮𝐭𝐢𝐯𝐞
L’information est officielle : le jury…
À l’occasion du séminaire gouvernemental du jeudi 21 mai dernier relatif au plan de relance économique post Covid-19, le gouvernement a pris acte du projet de contribution du Port autonome de Papeete en faveur du soutien à l’économie portuaire qu’il compte mettre en œuvre sur les six prochains mois.
Un ensemble de mesures en ce sens a donc été entériné par le conseil d’administration du Port réuni le 26 mai dernier, sous la présidence de René Temeharo, ministre de l’Équipement et des transports terrestres. La délibération adoptant le plan de soutien à l’économie portuaire a depuis été rendue exécutoire par le Conseil des ministres.
(Crédit photo : Tahiti Nui Télévision)
René Temeharo a rappelé que les objectifs principaux des mesures annoncées sont d’éviter la faillite de nombre d’entreprises intervenant sur le port et de soulager leur trésorerie afin de sauvegarder les emplois.
Les mesures portent sur les six domaines suivants :
Exonération des frais d’amarrage, de lamanage et de remorquage pendant 6 mois ;
Prise en charge des frais de gardiennage pendant 6 mois ;
Maintien du tarif de basse saison pour les voiliers des particuliers de la marina de Papeete pendant 6 mois ;
Exonération des loyers pendant une période de deux à 6 mois ;
Exonération des redevances d’encombrement pendant 6 mois ;
Exonération des redevances de stationnement pendant 4 mois.
Le montant de ces mesures s’élève à 479 millions de Fcfp et se répartit comme suit selon les secteurs d’activité :
Soutien aux activités touristiques : 110 600 000 Fcfp
Soutien à la desserte maritime interinsulaire : 85 100 000 Fcfp
Soutien aux autres activités économiques : 283 600 000 Fcfp
Pour la 2e édition du Nation Music Festival, les organisateurs ont voulu frapper fort : l’événement se fera cette fois sur 3 jours du 30 juillet au 1er août, au parc Vairai. 36 Djs locaux et 6 rappeurs se produiront.
Comme le précédent, l’événement se veut solidaire. Une partie des fonds récoltés sera reversée au Fare Heimanava.
PRATIQUE
Nation Music Festival Du 30 juillet au 1er août Parc Vairai De 17 à 23h Billets en vente sur le site Fenua Moove ou dans les boutiques Saltwater Papeete et Vocadfone Taravao Tarifs : 3000 Fcfp les 3 jours ou 2000 Fcfp une soirée Plus d’infos sur la page Facebook de l’événement ICI
Le cadavre du cétacé a été aperçu mardi matin par le pilote d’un bateau, à quelques dizaines de kilomètres à l’est de la métropole québécoise, près de la commune de Varennes.
« Tôt ce matin, un pilote de navire commercial a signalé une carcasse de baleine », a confirmé à l’AFP Marie-Eve Muller, porte-parole du Réseau québécois d’urgences pour les mammifères marins (RQUMM). « C’est bien probable que c’est la même baleine vue à Montréal il y a quelques jours. »
La métropole québécoise, en eau douce, se trouve à plus de 400 kilomètres de l’habitat naturel du cétacé et c’est la première fois qu’une baleine est observée aussi haut dans le fleuve, selon l’association.
Une équipe d’experts, notamment du RQUMM et de l’université de Montréal, s’est rendue sur place mardi pour tenter de récupérer la carcasse et la ramener à terre.
— Alexandre Shields (@AShields_Devoir) June 10, 2020
Une nécropsie doit être pratiquée pour déterminer les causes de sa mort, selon Mme Muller.
Le pilote du bateau qui a découvert la carcasse mardi matin, Simon Lebrun, a expliqué à la chaîne Radio-Canada qu’il n’avait pas « aperçu de sang ou de déformations », ce qui écarterait l’hypothèse d’une collision avec un navire.
C’est tout ce qui reste de l’incendie qui s’est déclaré lundi quartier Apahere à Mamao : de la tôle, des débris, un tas de ferraille… en cours d’enlèvement par la mairie.
Sur les trois maisons, celle de papa Paul a résisté. Grâce à un mur de béton, le bas de sa maison a été épargné. L’étage, en revanche, a été dévasté par les flammes : « Ce sont les mootua.On va nettoyer (…) Les couvertures, les matelas, le lit, on n’a pas… »
Des objets mais aussi des souvenirs partis en fumée… ce matin, tous les membres de la famille sont venus prêter main forte pour récupérer ce qui peut l’être : « je suis venu pour aider à enlever ce qu’il faut enlever, nettoyer (…) Mon papa est toujours positif dans tout ce qui se passe », nous dit Jean Paul Tepuhiarii le fils de Papa Paul. Marguerite Terooatea, la belle-fille, sinistrée nous confie : « On finissait de construire notre maison sur Pamatai. On avait les 3 quarts de nos affaires ici (…) Du coup on a tout perdu : les photos, les papiers, les diplômes… Toute la scolarité, tous les dossiers des enfants, tout. On n’a plus rien. Du coup j’essaie de faire le tri au mieux pour récupérer ce qu’on peut. Pour avoir encore quelques petites choses à la maison »
La famille ne baisse pas les bras et compte rénover l’étage. Reste le problème du relogement pour les deux familles voisines qui ont tout perdu.
À la mairie de Papeete, on se penche sur des solutions depuis lundi. Les terrains sinistrés sont en indivision, ce qui pose problème pour la reconstruction, explique Rémy Brillant directeur des services généraux de la commune : « Si la solution est de reconstruire sur place, il va falloir qu’on regarde s’ils ont des droits et des droits solides pour pouvoir redisposer du terrain et d’une maison construite au moyen des aides fournies par le territoire. (…) C’est toute la difficulté sur ce site de Mamao (…) où les terres n’ont pas été partagées, où les droits ne sont pas complètement avérés et lorsqu’il y a des sinistres c’est là où se pose vraiment la question puisque pour pouvoir construire sur un terrain il faut qu’on justifie de la propriété (…) On a déjà des gens qui se sont manifestés pour nous rappeler qu’ils ont aussi des droits sur ces terrains. Ça va être la difficulté. »
En attendant, les deux familles sinistrées ont été hébergées provisoirement. Si aucune solution pérenne n’est trouvée, elles devraient être relogées dans un parc locatif de l’OPH.
Appelé à la barre, le moniteur de plongée poursuivie après l’attaque de requin du 17 mai a comparu mardi après-midi devant les juges sous contrôle judiciaire.
On lui reproche d’avoir exposé non seulement la victime, mais toute la palanquée, à un risque de mort en pratiquant du shark feeding. Une activité pourtant interdite par le code de l’environnement. Il n’empêche que le prévenu n’en était pas à sa première fois, et pratiquait du vraisemblablement du nourrissage de requin depuis janvier 2018. Il est donc aussi poursuivi pour avoir « sévèrement perturbé une espèce protégée ».
« Une répétitivité dans le temps » qui justifie, selon le procureur, un maintien sous contrôle judiciaire, assortie de nombreuses interdictions, comme celle de quitter l’île, de se rendre à nouveau sur le site de la Vallée-Blanche, ou d’exercer son métier. Ce qui le prive de tout revenu.
Pour sa défense, le prévenu a fait valoir qu’en tant que moniteur de plongée, en dehors du shark feeding, il n’avait jamais eu d’accident. Pas suffisant pour convaincre la cour.
En effet, les juges ont globalement suivi les réquisitions du procureur qui s’est prononcé pour le maintien du contrôle judiciaire.
Originaire de Nice, le moniteur de plongé a préféré se défendre en présence de son avocat. Ce dernier étant coincé en France jusqu’au 12 juin, le procès a été renvoyé au 20 octobre. Bien au-delà de la date escomptée par la défense.