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Malgré la crise, ces porteurs de projet qui se lancent

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Boris Wan, vient d’ouvrir son food-truck au parc Vaipoopoo à Punaauia. « Cela fait plus d’un an qu’on est sur ce projet, donc au final, on reste sur le cap qu’on avait posé initialement. On a pris du retard d’ailleurs à cause du confinement. (…) On y croit, on adore l’entrepreneuriat. On se lance quand même. Il y a toujours une demande locale, même si le tourisme aujourd’hui est en berne total. On pense et on espère qu’il y a une demande locale, et c’est là-dessus qu’on va tabler majoritairement » explique le directeur de l’établissement. Et comme prévu avant la crise, 6 employés travailleront bientôt au sein du food-truck, à temps plein. « Créer son entreprise par les temps qui courent, cela peut être difficile. Ce sont des risques que l’on prend, c’est certain. Un entrepreneur prend des risques. Si la personne a un projet bien défini, bien réfléchi, il faut se lancer » conseille-t-il.

(Crédit photo : Tahiti Nui Télévision)

Gladys Teie, 25 ans, gérante d’un institut de beauté, se veut également optimiste pour l’avenir. Après cinq années passées en tant que salariée dans un institut de soins et de beauté, elle en est devenue la gérante depuis février dernier. Un projet qui lui a demandé de nombreux efforts. Alors, pas question de baisser les bras : « Je sais que je suis dans un secteur où les gens reviennent, pour se faire bichonner, se détendre etc. Donc je reste positive par rapport à l’avenir. (…) Et avec la crise, on a quand même pu bénéficier des aides de l’État et du Pays, ce qui est bien, et comme je suis une petite entreprise, j’ai même pu bénéficier d’autres aides comme Initiative, les banques… J’ai pu racheter le fonds de commerce » confie-t-elle. « C’est important aussi d’avoir un soutien de la famille, du concubin… J’ai toujours persisté et gardé à l’esprit que j’allais réussir ».

« Je pense que la période de crise a réveillé chez certains des nouveaux métiers, des nouvelles façons de commercialiser, des nouvelles façons de se positionner »

Stéphane Chin Loy, président de la CCISM

La CCISM a enregistré plus de 200 nouveaux porteurs de projet en mai : « ce qui est encourageant et je pense, qui est prometteur, c’est qu’on a pratiquement récupéré le même nombre de créations d’entreprises d’avant le confinement » explique Stéphane Chin Loy, président de la CCISM. Il y a également eu deux fois moins de radiations : « Il faut attendre encore trois mois le temps que les entreprises essaient de redécoller, et on verra ceux qui n’y arriveront pas ».

Lire aussi : Quand le confinement accélère la mise en ligne des produits et services

De nouveaux métiers tels que les livreurs à domicile sont en train de se créer ou encore de se développer, rappelle le président de la CCISM. La crise a permis a certains de se relancer, de se réinventer en créant d’autres entreprises qui répondent à une demande polynésienne : « Au niveau des prestataires, il y a tout à réinventer, à revoir… (…), il faut aussi rechercher de nouvelles façons de commercialiser en faisant du marketing digital etc. » ajoute Stéphane Chin Loy.

Pour aider les nouveaux et futurs entrepreneurs, la CCISM propose un « passeport pour entreprendre » avec une formation gratuite sur le marketing, le leadership ou encore le digital.

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Mobilisation massive contre le racisme à travers la planète

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Du Royaume-Uni à l’Australie, en passant par la France et la Tunisie, les manifestants ont bravé les appels des autorités à rester chez soi en raison de la crise sanitaire dans un mouvement de protestation inédit qui s’est greffé sur celui ayant embrasé les Etats-Unis. 

Après plusieurs heures de rassemblement pacifique, des incidents ont éclaté en fin de journée aux abords de Downing Street, dans le centre de Londres. Des projectiles comme des bouteilles ont été lancés sur la police qui a chargé à cheval pour tenter de disperser les manifestants.  

Rassemblés auparavant près du Parlement non loin, des milliers de personnes, le visage souvent recouvert d’un masque, mais sans forcément respecter les règles de distanciation, avaient brandi des pancartes reprenant le slogan « Black Lives Matter » (Les vies noires comptent).

Pour Tammy Turvy, qui travaille dans le secteur éducatif, il est « important » de se mobiliser contre « toutes les atrocités », notamment pour « ceux qui sont morts aux mains des autorités » dans le monde. 

Une autre « pandémie »

« Le Royaume-Uni n’est pas innocent », ont dénoncé les manifestants, tambours battants. Ils ont aussi observé une minute de silence, agenouillés et poings levés, avant de se diriger pour certains vers l’ambassade des Etats-Unis, salués par les klaxons des automobilistes.

Comme dans la capitale britannique, ils étaient des milliers à Manchester (Nord-Ouest) pour « en finir avec le racisme », une autre « pandémie ». 

Inspiré par le tragique événement, le célèbre street artiste Banksy a dévoilé sur Instagram une nouvelle œuvre, où l’on voit une bougie veillant à côté d’une photo d’une personne noire mettre le feu au drapeau américain. « Les personnes de couleur sont abandonnées par le système. Le système blanc », déplore-t-il.

Procureur légèrement blessé

En Australie, premier pays à ouvrir le bal international de l’indignation samedi, des milliers de personnes ont manifesté à travers le pays, brandissant des banderoles « Je ne peux pas respirer », en référence à la plainte prononcée par George Floyd, dont le cou a été obstrué pendant près de neuf minutes par le genou du policier qui l’avait arrêté pour un délit mineur. 

Pour les organisateurs, cette affaire trouve de nombreux échos dans leur pays : ils souhaitaient dénoncer aussi le taux d’emprisonnement très élevé parmi les Aborigènes, et les morts – plus de 400 ces trente dernières années – de membres de cette communauté alors qu’ils étaient détenus par la police.

En France, où le drame américain a ravivé le souvenir d’Adama Traoré, un jeune homme noir mort en 2016 après une interpellation par des gendarmes, des actions ont été organisées dans plusieurs villes pour dénoncer le « racisme » et « l’impunité » qui règneraient au sein des forces de l’ordre. 

À Nantes en France crédit : SALOM-GOMIS / AFP

À Metz, la fin de la manifestation a été marquée par des incidents et le procureur de cette ville de l’Est a été légèrement blessé. 

À Paris, malgré l’interdiction des autorités, plusieurs milliers de personnes ont réclamé « Justice pour tous » près de l’ambassade américaine, dont elles ont été tenues à l’écart par les forces de l’ordre déployées en masse.

Mahmoud, danseur noir de 29 ans, voit dans ces mobilisations un « petit espoir de faire changer les choses » et de faire reculer un racisme dont il se dit régulièrement victime. 

En Allemagne, plusieurs dizaines de milliers de manifestants ont défilé dans l’après-midi partout dans le pays. Les joueurs du Bayern Munich, le leader du championnat, ont également témoigné leur solidarité en s’échauffant samedi avec un t-shirt portant l’inscription « Carton rouge contre le racisme – BlackLiveMatters », avant le match de Bundesliga contre Leverkusen.

Sur la place centrale de Turin (Nord de l’Italie), des jeunes manifestants ont observé huit minutes de silence tandis qu’à Tunis, environ 200 personnes ont réclamé de pouvoir « respirer » face au racisme, qui « étouffe » dans ce pays où des migrants de l’Afrique subsaharienne affirment souvent être victimes d’agressions verbales et physiques. 

À Varsovie, un millier de personnes, souvent jeunes et vêtues de noir, ont été rejointes par le candidat de la gauche à la présidentielle, Robert Biedron, le visage masqué.

« Je suis avec ceux qui manifestent aux Etats-Unis, assurément. Mais je suis aussi ici pour le bien-être de mes enfants, pour l’avenir de ce pays, parce que je veux qu’il soit ouvert et tolérant », a déclaré Lidia Nwolisa, qui dirige une association contre les discriminations et est mariée à un Nigérian. 

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À Taiohae, des élèves réalisent un film tout en marquisien

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HAA HUA ITE TUMU

Film écrit et réalisé par la classe de Terminale CGEA du CED de Taiohae. C'est l'histoire de KJ un élève du CED qui se retrouve plongé dans le passé aux temps de ses ancêtres…Coment fera t il pour revenir dans le présent??? A vous de le découvrir

Posted by Ced St Joseph Taiohae on Sunday, April 5, 2020

Coraline Trintignac est professeure d’éducation socio culturelle à Taiohae aux Marquises. Avec ses élèves de Terminale, elle a choisi de travailler sur l’art cinématographique. La classe s’est donc lancée dans la réalisation d’un film, tout en marquisien.

Haa Hua Ite Tumu raconte l’histoire d’un étudiant qui après avoir dormi pendant le cours d’histoire, se retrouve à devoir réaliser un exposé sur Takapu, un grand guerrier des temps anciens. Il demande donc de l’aide à son grand-père qui l’amène sur le site historique de Koueva… En tombant, il se cogne et perd connaissance. Lorsqu’il se réveille, il se retrouve projeté au temps de Takapu qu’il va aider à se sortir d’une embuscade. Il devra affronter plusieurs obstacles avant de pouvoir regagner le présent…

Pour la réalisation de ce film, les élèves de Coraline Trintignac ont été conseillés par Christophe Cordier de la société EKA EKA productions, à l’origine du film Patutiki qui a reçu l’année dernière le prix du public du Festival international du film documentaire océanien (Fifo).
La classe a aussi dû investir dans du matériel : stabilisateur d’images, smartphone, microphone…
Chaque élève a eu à la fois un rôle d’acteur et un rôle technique dans le film.

Le confinement est arrivé alors que la classe en était à l’étape de la post-production. Certains ont continué à travailler de chez eux : bande-annonce, making-off, vidéo de présentation du rôle de chacun… les jeunes ont tout fait pour terminer leur projet.

Le film terminé a été posté sur Facebook et a récolté plus de 6000 vues à ce jour. Des diffusions pédagogiques sont également organisées au Ced St Joseph Taiohae. Avec la reprise normale des cours, la classe envisage d’organiser une soirée ouverte au public pour faire découvrir cette création aux habitants.

Le film sera aussi diffusé sur votre chaîne Tahiti Nui Télévision le 21 juin…

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Reprises des vols internationaux en juillet : Air Tahiti Nui lance des offres spéciales

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Le Pays et l’Etat ont annoncé vendredi la réouverture de la Polynésie aux vols internationaux à compter du 3 juillet pour les lignes commerciales entre Paris et Tahiti via le Canada, et à compter du 15 juillet pour le reste du monde.

Sur son site Internet, la compagnie locale Air Tahiti Nui, détenue en majorité par le Pays, annonce son nouveau programme de vols et deux offres spéciales pour la reprise : à partir du lundi 8 juin les voyageurs pourront bénéficier d’une offre « Retour au fenua » à 799 euros (soit environ 95 346 Fcfp) destination des « étudiants polynésiens en métropole souhaitant revenir à Tahiti pour les vacances ».

L’autre offre est à destination « des voyageurs souhaitant se rendre à Tahiti ou Paris pour retrouver leurs proches. Au départ de Papeete, ce tarif aller/retour sera proposé à partir de 146 829 Fcfp TTC. Au départ de Paris, ce tarif aller/retour est proposé à partir de 1 274 Euros TTC (environ 152 000 Fcfp).

Lire aussi : La Polynésie s’ouvrira au tourisme international à partir du 15 juillet

À partir du 15 juillet, la Polynésie s’ouvrira dans un premier temps à l’Europe, les Etats-Unis, Hawaii et la Nouvelle-Calédonie.

Selon nos confrères de Radio 1, les vols d’Air Tahiti Nui vers Los Angeles devraient  reprendre le 20 juillet.

Vendredi, les autorités ont également dévoilé un nouveau protocole sanitaire pour les voyageurs à partir du 15 juillet :

  • Assurance de voyage international obligatoire pour chaque visiteur non-résident se rendant en PF.

    Pendant le vol
  • Application des règles sanitaires IATA pour le voyage (procédures aéroportuaires et au cours du vol)
  • Port du masque durant le vol
  • Remplir une attestation d’engagement sur l’honneur visant au Respect des gestes barrières et à autodiagnostic des symptomes. 
  • Remplir une fiche de renseignement sur leur séjour : itinéraire, transports inter-île, hébergements (contacts e-mail / téléphone / dates de séjour)

    À l’arrivée à destination
  •  Port du masque recommandé durant le séjour

    Durant le séjour
  • Test pendant le séjour : au titre de la prévention sanitaire, le ministère de la santé de Polynésie française sera amené à tester certains visiteurs pendant le séjour, selon une méthode de tirage au hasard.
  • Visite régulière d’un personnel médical habilité par la santé publique au sein des hébergements
  • Respecter des gestes barrières durant le séjour
  • Auto-diagnostic des visiteurs : se signaler en cas de fièvre et/ou symptôme de la grippe, du COVID-19
  • Si un visiteur présente des symptômes ou est déclaré positif :
    • Isolation en quarantaine au sein de l’établissement concerné
    • Application du protocole des mesures à prendre (relais pris par la Direction de la Santé)

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L’hôtel intercontinental Tahiti rouvre… pour la fête des mères

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Transat repositionné, stock du bar réapprovisionné, table dressée : il est 10h, les premiers clients investissent l’hôtel intercontinental. « On savait qu’il y avait des journées qui avaient été faites pour la Fête des mères et j’ai la chance d’avoir un mari qui a pensé à moi » nous dit une cliente.

Après plus de deux mois sans activité, Melina Poareu retrouve enfin son vélo pour inspecter ses 15 bungalows. Sur les 250 chambres que comptent l’hôtel seules 140 sont ouvertes à la clientèle. La reprise est attendue. L’hotel affiche quasiment complet en ce week-end de la fête des mères. Pour la gouvernante, le rythme est intense : « On n’a pas perdu la main mais on est un peu rouillés. On a arrêté de travailler pendant deux mois et là on reprend. On va dire qu’on a mal un peu partout. C’est normal ! »

Au restaurant, on rallume les fourneaux. Ce vendredi, la carte est réduite. En revanche, ce dimanche les polynésiens retrouveront le traditionnel brunch pour la fête des mères. Les places sont limitées à 600 personnes. Mesures sanitaires oblige, l’établissement ne pourra pas accueillir tout le monde. « C’est une des plus grosses journées de l’année pour nous effectivement. Je pense que si on ouvrait encore les réservations de façon plus volumineuse, on pourrait aller jusqu’à 1000 couverts sans trop de problèmes au vu des réservations qu’on a dû malheureusement refuser mais on veut accepter les clients dans de bonnes conditions », explique Emmanuel Barazer, chef exécutif à l’intercontinental de Tahiti.

Près de 90 employés ont retrouvé leur travail. Une partie a été formé au protocole sanitaire : « On va avoir un desk d’accueil avec les hôtesses pour accueillir les clients que l’on va accompagner à table. Nous avons enlevé des tables, espacé les tables de 1.50m à 2m et élargi le périmètre », détaille Arnaud Leveziel, directeur adjoint de l’intercontinental Tahiti.

Mais le retour à la normale n’est pas prévu pour tout de suite. Tout dépendra des réservations du tourisme international, comme l’explique Thierry Brovelli, le directeur général de l’établissement : « De toute façon ce sera malgré tout une réouverture partielle parce que le fait de rouvrir les vols et les frontières et ce qu’on voudra, ça n’amène pas forcément un flux de touristes immédiat. Nos marchés sont en berne. »

Dans un premier temps, l’hôtel sera remis en sommeil du lundi au jeudi avec une ouverture tous les week-ends et notamment pour la fête des pères.

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Lycées : 32 jeunes tentent leur chance pour entrer en section football

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Ils sont une trentaine, férus de ballon rond et issus de différents clubs de Tahiti et Moorea. Tous n’ont qu’une ambition : percer dans le monde du football mais sans quitter les études : « Ça fait déjà un an que je suis en section et j’aimerai continuer. On a plus de 2 heures de sport, il y a les copains, on fait beaucoup de football. (…) J’essaie de faire de mon mieux, ça va je m’en sors. C’est très important l’école », nous dit le jeune Manatea Lucas.

Pour intégrer la structure, les candidats sont triés sur le volet. Sur le terrain, ils sont évalués par les éducateurs sur des compétences physiques, techniques et aussi sur le comportement, comme l’explique Tetiamana Marmouyet, capitaine de l’AS Tefana : « Aujourd’hui on fait le recrutement pour les lycées donc les élèves qui sont en 3e et qui passent en Seconde (…) Ces tests concernent tout ce qui concerne le football c’est-à-dire les tests techniques, physiques et le jeu, leur comportement dans le jeu. (…) Ce ne sont pas que des joueurs de Tefana. L’idée de mettre les maillots aujourd’hui c’est pour que les coachs qui sont là voient sur quels joueurs ils doivent prendre des renseignements. Donc ils ont un numéro derrière le dos et l’idée en fait c’est de ne pas faire attention au maillot mais juste au numéro au dos de leur maillot. »

« faire une élite au niveau local (…) et amener les élèves le plus haut possible de leur potentiel scolaire« 

Mickael Roche

Après avoir rempli leurs fiches de renseignement, ils devront passer l’ultime épreuve : un entretien avec le professeur et l’éducateur. L’élève devra convaincre par ses motivations. « L’objectif est de faire une élite au niveau local par rapport au potentiel des joueurs qu’on a mais il est également d’amener les élèves le plus haut possible de leur potentiel scolaire donc si au niveau scolaire ça ne peut pas suivre le rythme, on ne cherchera pas à mettre l’enfant en difficulté parce que ça augmente le volume par semaine pour l’élève, c’est une charge de travail qu’il faut supporter, c’est une organisation qu’il faut adapter parce qu’au-delà des entraînements section il y a les entraînements club qu’il faut maintenir donc les critères qu’on donne pour la poursuite d’une section sportive font que certaines élèves ne rentrent pas dans le cadre. Ce n’est pas parce qu’on ne rentre pas en section qu’on n’est pas un bon sportif, un bon footballeur ou un bon élève. C’est qu’il y a cet équilibre à trouver et nous on est là pour aider à trouver un juste milieu entre ces deux domaines, explique Mickael Roche, professeur d’EPS. On va déterminer quel est le projet de l’élève et sa motivation, s’il va être capable de supporter les contraintes scolaires, les contraintes sportives. (…) S’il n’a pas d’objectif particulier l’élève, c’est difficile de lui donner une direction. »

Lire aussi : Vaihei Samin ou le ballon rond dans le sang

L’AS Tefana a mis en place cette section réservée aux espoirs depuis 2012. Aujourd’hui 6 jeunes issus de cette structure évoluent dans des clubs Européens, 4 en France et 2 en Ecosse. Vaihei Samin est issue de cette section. Aujourd’hui, elle évolue au FC Fleury 91 et entraîne les U11 en métropole. Elle a également reçu une proposition : « J’ai eu plus de performances grâce aux entraînements supplémentaires que j’ai eu avec la section. Maintenant ça fait 5 ans que je joue en France. Au début je jouait avec les jeunes de mon âge et là cette année j’ai eu plus d’opportunités : j’ai pu faire quelques entraînements avec les pros et là j’ai eu une offre de mon coach, un cadeau. Je vais reprendre cette année avec les pros et si ça se passe bien, je m’entraînerai avec eux toute la saison. (…) à mon époque on était que 10 ou 15 à vouloir entrer en section sportive et là ils sont 32. Franchement ça fait plaisir. »

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En pleine crise, le Raiatea lodge va rouvrir

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La réouverture en cette période, c’est un pari osé pour le Raiatea lodge. L’établissement a fait peau neuve et tente une nouvelle stratégie pour relancer l’activité. La réouverture sera progressive avec la partie restauration dans un premier temps. Quant à l’hébergement, une reprise partielle est prévue mi-juin. « On ouvre pour la fête des mamans. C’est une belle occasion et la clientèle locale a répondu présente puisqu’on affiche complet dimanche midi, annonce Karine Lacroix, gérante de l’hôtel. C’est vrai que pour le moment on parle juste de restauration. On essaiera de rouvrir partiellement l’hébergement au niveau de l’hôtel à partir du 19 juin et pour le moment, les bungalows, c’est un peu en stand-by. Il n’est pas question de les ouvrir pour le moment. »

90%, c’est le meilleur taux de remplissage du Raiatea Lodge avec des touristes étrangers, mais ça, c’était avant la crise sanitaire. Désormais, l’établissement va devoir s’adapter et miser sur la clientèle locale. L’hôtel va mettre en place des animations en week-end tout le mois de juin : « Pour nous c’est une grande occasion de nous faire mieux découvrir de la clientèle locale. On va essayer de faire venir un artiste chaque mois, essayer d’avoir une thématique différente chaque samedi et puis le dimanche on mettra en place un brunch de 9h30 à 13h30. C’est pareil, on n’a jamais fait. »

Les troupes sont mobilisées. La direction espère un retour à la normale très vite. Une dizaine d’emplois sont en jeu : « L’objectif principal c’est de toute façon quoi qu’il arrive, de trouver suffisamment d’activité pour garder notre personnel. On fera en fonction de ce qui est possible. Donc tout le monde, en tout cas tous nos contrats permanents pour le moment restent avec nous et on fera tout pour qu’ils restent avec nous. »

Si les conditions d’arrivée sur le territoire sont améliorées, l’établissement devrait connaitre un mois d’août très favorable. Le planning des réservations est quasi complet.

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Voyages : le protocole sanitaire pour les visiteurs à partir du 15 juillet en Polynésie

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Une assurance de voyage international sera obligatoire pour chaque visiteur non-résident se rendant en PF.

Pendant le vol

  • Application des règles sanitaires IATA pour le voyage (procédures aéroportuaires et au cours du vol)
  • Port du masque durant le vol
  • Remplir une attestation d’engagement sur l’honneur visant au Respect des gestes barrières et à autodiagnostic des symptomes. 
  • Remplir une fiche de renseignement sur leur séjour : itinéraire, transports inter-île, hébergements (contacts e-mail / téléphone / dates de séjour)

À l’arrivée à destination

  •  Port du masque recommandé durant le séjour

Durant le séjour

  • Test pendant le séjour : au titre de la prévention sanitaire, le ministère de la santé de Polynésie française sera amené à tester certains visiteurs pendant le séjour, selon une méthode de tirage au hasard.
  • Visite régulière d’un personnel médical habilité par la santé publique au sein des hébergements
  • Respecter des gestes barrières durant le séjour
  • Auto-diagnostic des visiteurs : se signaler en cas de fièvre et/ou symptôme de la grippe, du COVID-19
  • Si un visiteur présente des symptômes ou est déclaré positif :
    • Isolation en quarantaine au sein de l’établissement concerné
    • Application du protocole des mesures à prendre (relais pris par la Direction de la Santé)

Lire aussi : La Polynésie s’ouvrira au tourisme international à partir du 15 juillet

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Bora Bora : un jeune retrouvé en montagne dans un état critique

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Les pompiers et la brigade municipale de Bora Bora sont intervenus en montagne vendredi vers 16 heures, rapportent nos confrères de Polynésie la 1ère.

Un jeune de 17 ans était porté disparu. Il s’était aventuré sur les hauteurs de la zone de Taimoo à Faanui. Après plusieurs heures de recherches, il a été retrouvé dans un état critique. Le randonneur aurait fait une chute de plusieurs mètres.

L’hélicoptère Dauphin a été appelé en renfort pour permettre une évacuation de nuit vers Tahiti, l’hôpital de Taaone.

« Je déplore cette attitude, cette prise de risque qui n’est pas normale. C’est un terrain accidenté, on ne s’improvise pas grimpeur« , a explique Steven Geva, chef de la brigade municipale de Bora Bora à nos confrères. 

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Punaauia : le marché du terroir est de retour avec les horticulteurs

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À peine ouvert le marché du terroir de la mairie de Punaauia a été littéralement pris d’assaut ce samedi.

Des prix abordables et la présence nouvelle d’horticulteurs, la reprise du marché du terroir est une aubaine pour les exposants et les visiteurs : « Nous avons connu quelques difficultés ces derniers mois et donc c’est la réouverture aujourd’hui et c’est la fête des mères qui nous offre un cachet particulier d’autant qu’on accueille aussi aujourd’hui le partenariat avec la fédération Rahi tini Rau pour l’organisation des Floralies », explique le maire Simplicio Lissant.

Crédit Tahiti Nui Télévision

Sous la houlette de la fédération Hei Tini Rau, les horticulteurs ont pu trouver une nouvelle zone d’exposition. Car avec l’annulation des Floralies, beaucoup auraient eu du mal à écouler leurs productions.« Avec la crise, on est restés un peu de côté. C’est un moyen d’aider. (…) On est trop nombreuses et le terrain de Punaauia ne peut pas recevoir tout le monde alors on a essayé de ce partager, une partie à Aorai Tini Hau, (…) au Vaima… Je ne dis pas qu’on a pu placer tout le monde. On a dû donner un stand par famille. » nous dit Patricia Hoata présidente de la fédération Rahi Tini Rau.

La municipalité de Punaauia voudrait pérenniser les nouveaux partenariats et envisage même à moyen terme de mettre en place dans ses jardins un marché dominical.

PRATIQUE

Marché du terroir
Jardins de la mairie de Punaauia
Samedi 6 juin : 6h – 16h30
Dimanche 7 juin : 8h – 16h30

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Australie : un surfeur tué par un requin

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L’homme surfait à Kingscliff, à une centaine de kilomètres au sud de Brisbane, dimanche matin lorsque le squale l’a saisi à une jambe.

« La police a été informée du fait que plusieurs surfeurs se sont portés à son secours et ont chassé le requin avant que l’homme blessé ne soit transporté sur le littoral », a indiqué la police dans un communiqué.

« Des premiers secours lui ont été administrés pour traiter sa jambe gauche qui présentait des blessures graves mais il est décédé sur place », a poursuivi la police.

Elle a précisé que la victime n’avait pas été officiellement identifiée, mais qu’il s’agissait vraisemblablement d’un résident de l’Etat du Queensland âgé de 60 ans.

C’est la troisième attaque fatale connue d’un requin en Australie depuis le début de l’année. Le pays est l’un de ceux où les attaques de squales sont les plus fréquentes mais elles sont rarement mortelles.

Selon le zoo Taronga de Sydney, en 2019 il y avait eu 27 attaques en Australie, dont aucune n’avait été fatale.

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Alerte aux Galères portugaises à Paea

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La mairie de Paea alerte les baigneurs de la présence de galères portuguaises du côté de Maraa. La piqûre de ces organismes semblables à des méduses peut provoquer de fortes douleurs, des vomissements, détresses respiratoires, douleurs abdominales, fièvres, vertiges et malaises…

En cas de contact avec une galère portugaise, la Croix rouge recommande dans un guide de
– verser de l’eau chaude sur la zone pour atténuer la douleur.
– Retirer les tentacules restantes avec une pince à épiler si possible
– Appliquer une compresse froide pour soulager la douleur si de l’eau chaude
n’est pas disponible. Ne pas appliquer de la glace directement sur la peau non protégée.
– Observer les signes de détresse et commencer la réanimation cardiorespiratoire (RCR) si nécessaire.
– Consulter un médecin
Il est déconseillé de gratter ou frotter. Par ailleurs, même hors de l’eau, l’organisme conserve son pouvoir urticant.

⚠INFO⚠ LES GALÈRES PORTUGAISES SONT DE RETOUR PRÉSENCE SIGNALÉE AU NIVEAU DU FARE VA'A À MARAA – Soyons prudents et vigilants, ces méduses peuvent être très dangereuses !!!

Publiée par Commune de PAEA sur Vendredi 5 juin 2020

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Le sénateur Michel Magras consulte le Président Edouard Fritch sur le statut d’autonomie

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L’entretien s’est tenu par visioconférence, vendredi, avec la participation de de la sénatrice Lana Tetuanui. Les échanges ont porté sur la décentralisation, la différenciation, la déconcentration et le sens à donner à une éventuelle révision constitutionnelle.

Le Président Fritch a rappelé que le statut d’autonomie de la Polynésie française correspond à la volonté des Polynésiens de se gouverner à travers leurs représentants élus afin que les règles qu’ils édictent tiennent compte des réalités locales et de leur culture. Avec un statut spécifique définissant ses compétences et ses institutions, la Polynésie, comme la Nouvelle-Calédonie, ne relève pas du droit commun défini par le Code général des collectivités territoriales, à la différence des autres collectivités de la République.

Il a indiqué que ce régime lui paraissait globalement satisfaisant et qu’il ne préconisait pas de modifications profondes. Le Président a toutefois évoqué des incertitudes sur l’exercice des compétences en matière de santé dans le cadre de l’état d’urgence en vigueur, l’élargissement des prérogatives du Pays dans les relations internationales avec les pays du Pacifique, l’inscription du fait et de la dette nucléaire dans la Constitution, la formation des fonctionnaires des ministères nationaux aux réalités de l’outre-mer, la prise en compte des collectivités d’outre-mer dans les grandes politiques nationales notamment en matière de numérique, de santé, de redressement économique dans le cadre de l’épidémie de coronavirus ou de logement.

A la fin de l’audition, le sénateur Magras et le Président Fritch ont partagé leur expérience de la gestion de l’épidémie de covid-19 et évoqué les conditions de réouverture des outre-mer aux échanges internationaux et la relance de l’industrie touristique.

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Opération « coup de poing » : des mineurs trouvés ivres dans une salle d’événements de Papeete non autorisée

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Une opération « coup de poing » des forces de police s’est déroulée samedi soir à Papeete. Une intervention qui visaient au départ les infractions routières, les nuisances occasionnées par les deux-roues, mais aussi le trafic de stupéfiant… « Après cette période de confinement, on s’aperçoit que les activités délictuelles ont repris de plus belle donc il nous est apparu nécessaire de frapper un grand coup ce soir notamment au niveau des runs et ainsi que de certains établissements de nuit où (…) on a trouvé des mineurs sans autorisation et qui consommaient de l’alcool. Une autre boîte de nuit qui mettait des tables qui jouxtaient la chaussée. Et donc nous avons vu une troisième boîte de nuit pour d’autres aspects. (…) Nous avons eu l’assistance des deux chiens des douanes. Autant profiter de ces opérations pour faire travailler ces chiens notamment sur le paka et l’ice. (…) », explique Mario Banner, chef de la DSP.
Agents de la DSP, policiers municipaux, douaniers… En tout, plus de 80 personnes ont participé à l’opération.

L’intervention qui a marqué cette soirée s’est déroulée vers 1 heure du matin. Les forces de l’ordre se sont rendues dans une salle événementielle de Papeete qui accueillait une soirée. Des dizaines de jeunes étaient en train de consommer de l’alcool sur la voie publique. « La mairie s’est toujours refusée à donner des autorisations », pour cette salle, explique Mario Banner qui souligne que des bagarres ont souvent lieu…

« On ne peut pas laisser cette délinquance des jeunes se propager. Comme vous avez vu, des jeunes mineurs qui consomment de l’alcool dans une boîte de nuit non autorisée et qui étaient complètement ivres. Nous en avons ramené certains pour appeler les parents, qu’ils viennent es chercher et qu’est-ce que leurs enfants foutaient dans cet endroit-là à une heure du matin« , s’énerve le chef de la DSP.

Bilan de cette soirée : 6 mineurs contrôlés dans des établissements de nuit et tout de même 80 personnes contrôlées sur les routes dont 46 en deux-roues, 6 engins immobilisés à la DSP dont 3 feront l’objet d’une mesure alternative aux poursuites (pots d’échappements non conforme)…

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Enseignement du chinois : 15 finalistes pour le premier concours de talents de l’association Taoli

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40 élèves s’étaient inscrits au concours en début d’année. 20 avait réussi la présélection. Aujourd’hui, à travers chants et danses, les 15 élèves retenus pour la finale ont démontré au jury et au public, leur capacité dans la pratique du mandarin.

Objectif : promouvoir la langue et offrir aux jeunes un atout majeur pour s’ouvrir à la culture de l’Empire du milieu.

À l’issu de la compétition, tous ont reçu une attestation et une récompense. Les deux meilleurs remportent chacun un ordinateur. Les autres, des smartphones ou des tablettes selon leur performance.

L’association Taoli entend réitérer l’événement l’an prochain.

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La Nouvelle-Zélande n’a plus aucun cas actif de coronavirus

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Le directeur général du ministère de la Santé Ashley Bloomfield a vu dans cette étape un succès dont tout le pays pouvait être fier.

« Le fait de n’avoir aucun cas actif pour la première fois depuis le 28 février est certainement un jalon important dans notre périple mais, comme nous l’avons précédemment dit, il sera essentiel de maintenir la vigilance contre le Covid-19 », a-t-il dit dans un communiqué.

La Nouvelle-Zélande a été saluée pour sa réponse efficace à l’épidémie de coronavirus, qui a impliqué notamment un confinement strict de sept semaines jusqu’en mai.

L’archipel du Pacifique Sud, qui compte une population de cinq millions d’habitants, a dénombré 1 154 cas confirmés et 22 décès.

Plus aucune nouvelle contamination n’a été recensée depuis 17 jours. Cela faisait une semaine qu’il n’y avait plus qu’un seul cas actif.

« Le dernier cas n’avait plus de symptômes depuis 48 heures et est considéré comme rétabli », a précisé le ministère de la Santé

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Air Tahiti Nui a souscrit au prêt garanti par l’Etat : « les retours sont plutôt positifs » déclare le directeur général

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La quatorzaine va être progressivement levée, c’est une bonne nouvelle pour ATN ?
« C’est une excellente nouvelle, comme toutes les compagnies internationales, on avait exprimé le fait que la quatorzaine ne permettrait pas de redémarrer l’économie du Pays. On ne peut pas imaginer que les gens qui sortent d’un confinement dans leur pays, viennent se confiner en Polynésie. Ça va enfin permettre de redémarrer l’industrie du tourisme. »

Comment s’organise la reprise des vols ?
« On prépare ça avec beaucoup d’attention. On peut redémarrer sans être un vecteur de contamination massive grâce aux tests, d’autant que les pays où on va sont en phase de descente du risque. Comme il y a eu une longue période d’hésitation et de non réservation, nos inventaires ne sont pas pleins, mais on a quand même une belle activité qui avait été enregistrée dans le système avant le mois de mars. Notamment des passagers de métropole. Ces gens-là attendaient avec impatience la reprise du trafic, nous confirment leur intérêt de voyager, et nous permettent d’annoncer qu’on sera quasiment à un vol quotidien vers l’international avec un panachage de vols sur Los Angeles, et sur Paris principalement. On espère reprendre rapidement un rythme de croisière.

Les demandes sont fortes pour les résidents polynésiens bloqués en France, notamment en liste donc on va augmenter très rapidement les programmes de vols les deux premières semaines sur Paris. Les vols purement à connotation touristique notamment Los Angeles, vont attendre un peu plus, c’est-à-dire plutôt vers le 15 juillet, parce que nos partenaires hôteliers ont aussi besoin de préparer la réouverture.

Nos clients comprendront qu’on ne peut pas mettre la totalité de notre offre comme d’habitude en haute saison. Il faut aussi qu’on jauge la demande. Des hôtels ont déjà commencé à fermer. Les opérateurs touristiques vont devoir refaire les circuits, les bookings pour les touristes qui représentent 80% de notre chiffre d’affaires. Il y a aussi les locaux, est-ce qu’ils ont déjà prévu de voyager ? Pour les vols sur le Japon, ils ne seront pas rouverts puisqu’il n’y a plus rien dans les inventaires, il faut commercialiser de nouveau, mais nous ciblons un redémarrage vers le mois de septembre. Il faut aussi adapter notre capacité à adapter la procédure des tests sur ce marché. »

Comment les avions sont préparés ?
« Les avions sont déjà préparés puisqu’on a eu des vols de continuité territoriale, on ne s’est pas arrêté complètement. On sera encore plus prêts dans les semaines qui viennent. On applique d’ailleurs un protocole recommandé par l’organisation internationale de l’aviation civile.

Il faut comprendre que le transport aérien avec le 11-Septembre a pris les plus grandes mesures de sécurité contre le risque terroriste, c’est ce qui est en train de se passer pour le risque sanitaire. »

Ce protocole prévoit-il de vaporiser un virucide dans les cabines comme le fait Air France par exemple ?
« On a des campagnes de nettoyage très strictes et beaucoup plus intensives, on n’a pas besoin de vaporiser quoi que ce soit puisque ce travail sur les surfaces est fait en amont. On s’est surtout doté d’appareils toute dernière génération avec des filtres de particules HEPA (Haute efficacité pour les particules aériennes, NDLR), comme dans les hôpitaux. Donc pas de doute sur la qualité de l’air qui est très très bien filtré. Il y aura toujours le service d’ATN avec le sourire, mais avec le port du masque. Il y aura aussi une petite adaptation du service pour limiter le contact, mais en gardant la touche polynésienne. »

Comment envisagez-vous le fait de tester avant de monter à bord ?
« On le faisait déjà avec les vols de continuité, mais maintenant il faut passer à un rythme un peu plus industriel. Il ne faut pas que ce soit trop pénible pour nos clients, ce sera un processus un peu plus ennuyeux c’est vrai, mais une fois qu’on aura fait le test, on pourra vivre pleinement l’expérience polynésienne. Ce qui a été bien compris par le Pays. »

Faut-il s’attendre à un impact sur le prix ?
« On ne va pas faire porter sur nos clients la problématique de nos charges, ce sont des questions qu’on a en interne. Le prix du billet d’avion ne doit pas être la variable d’ajustement. C’est pour ça d’ailleurs que la question de la distanciation sociale dans un appareil n’est pas possible pour nous. L’idée ce n’est pas de distancier les gens, et de leur faire payer ensuite deux fois le prix du billet d’avion. Non, l’idée c’est de faire notre métier avec beaucoup de sérieux et de rigueur sur les questions sanitaires. On est sensibles au fait que beaucoup de gens ont déjà été impactés par la crise. »

Dans ce cas, comment comptez-vous absorber les pertes ?
« Nous avons mis en oeuvre le dispositif Diese pour réduire notre activité. Il y a des discussions en interne avec l’ensemble du personnel sur les efforts qu’on doit encore faire, mais les trésoreries de compagnies aériennes comme ATN n’ont jamais été conçues pour tenir six mois sans la moindre activité. Là, on parle de montants importants, d’une dette de plusieurs milliards. Si on devait appliquer la baisse d’activité sur nos prix ce serait un très mauvais signal. On considère que les derniers à être responsable de ça, ce sont les clients. Nous avons donc souscrit à la PGE pour envisager un redémarrage, et les retours sont assez positifs.

ATN est une compagnie qui a montré sa résilience, et elle sera là demain pour servir ses clients même si c’est vrai que nous avons des choix à faire et que cette crise laissera des traces comme pour toutes les compagnies au monde… »

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Liberté de voyager vers l’Outre-mer à partir du 22 juin

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Depuis le début de la crise sanitaire, les vols en direction des Outre-mer ont été drastiquement réduits, et il faut pour se rendre dans un de ces territoires un « motif impérieux ».

« Au delà du 22 juin, il n’y aura plus de motif impérieux » obligatoire pour se rendre dans un territoire d’outre-mer, a expliqué la ministre, précisant que cela répondait à une volonté de promouvoir le « tourisme affinitaire » cet été en Outre-mer.

Elle a également annoncé la « suppression des plafonds de passagers », expliquant qu’actuellement, ces plafonds sont établis « autour de 200 personnes par vol », afin de limiter la propagation du virus.

Enfin, « on va augmenter progressivement le nombres de vols hebdomadaires », a ajouté la ministre, mais ces vols seront discutés « territoire par territoire », en fonction de la volonté des élus locaux et de la situation sanitaire.

Lire aussi > Reprises des vols internationaux en juillet : Air Tahiti Nui lance des offres spéciales

« Oui, vous pourrez aller cet été dans les territoires ultramarins », a déclaré Annick Girardin. 

Le gouvernement avait déjà annoncé la semaine dernière la mise en place, à compter du 9 juin, d’un « protocole sanitaire expérimental » à l’entrée des territoires ultramarins de Guadeloupe, Martinique, Saint-Martin, Saint-Barthélemy et La Réunion, qui pourrait, grâce à des tests, alléger la quarantaine qui était jusque-là obligatoire à l’arrivée.

Annick Girardin a précisé qu’elle réunirait cette semaine les compagnies aériennes desservant les Outre-mer, pour finaliser la nouvelle organisation des vols. 

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Coronavirus : selon l’OMS la situation « s’aggrave » dans le monde

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« Bien que la situation en Europe s’améliore, dans le monde elle s’aggrave », a déclaré le patron de l’OMS Tedros Adhanom Ghebreyesus lors d’une conférence de presse virtuelle à Genève.

« Plus de 100 000 nouveaux cas ont été recensés sur 9 des 10 derniers jours. Hier, le bilan s’est élevé à plus de 136 000 nouveau cas », le chiffre le plus élevé sur une journée, a-t-il ajouté.

Il a précisé que près de 75% des nouveaux cas enregistrés dimanche l’ont été dans 10 pays, principalement sur le continent américain et en Asie du sud.

M. Tedros a estimé que dans les pays où la situation s’améliorait, « la plus grande menace est désormais le laisser-aller », ajoutant que « la plupart des gens dans le monde sont encore susceptibles d’être infectés ».

« Nous en sommes à six mois depuis le début de la pandémie, ce n’est pas encore le moment de lever le pied », a-t-il insisté.

Au sujet de la vague de manifestations déclenchée par la mort de George Floyd, homme noir tué par un policier blanc le 25 mai à Minneapolis (États-Unis), le patron de l’OMS a appelé rester vigilant.

« L’OMS soutient pleinement les revendications en matière d’égalité et le mouvement global contre le racisme. Nous rejetons toute discrimination« , a-t-il dit.

Mais « nous encouragerons tous ceux qui manifestent à travers le monde à le faire en toute sécurité », a-t-il ajouté.

« Autant que possible, restez à un mètre les uns des autres, lavez vos mains (…) et portez un masque si vous allez manifester ».

« Restez chez vous si vous êtes malade et contactez un service de santé », a-t-il ajouté.

La pandémie du nouveau coronavirus a fait au moins 403 000 morts dans le monde depuis son apparition en décembre en Chine, et plus de 7 millions de cas d’infection ont été officiellement diagnostiqués dans 196 pays et territoires, selon un bilan établi par l’AFP. 

Après la partie orientale de l’Asie, l’Europe est devenue l’épicentre de la pandémie, qui s’est déplacé sur le continent américain.

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Cyclisme : Taruia Krainer devient directeur sportif de son club de l’UC Cholet

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Capitaine de route de l’UC Cholet, le Tahitien Taruia Krainer vient de passer directeur sportif de son club de cyclisme. La démission de Simon Madiot, qui occupait le poste depuis novembre 2018, a été l’occasion pour le coureur tahitien d’évoluer dans sa carrière.

« Un tel changement à cette période de la saison est exceptionnel, mais il augure une belle continuité avec l’adhésion de tous les coureurs », a déclaré le président du club à nos confrères de Ouest France.

Âgé de 29 ans, Taruia Krainer était passé par Saint Brieuc de 2009 à 2011, puis Vendée U de 2012 à 2017, et Rouen en 2018 avant d’intégrer Cholet en 2019.

« Il était bien prévu que je dispute la saison 2020 sur la route. Mais il était aussi clair que si j’avais l’opportunité de passer DS, je n’hésiterai pas longtemps », a-t-il déclaré au journal Ouest France.

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