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Denis Brogniart en dédicace à Odyssey

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Denis Brogniart sera en dédicace à la librairie Odyssey, mardi 18 mai, de 14 à 17 heures. En déplacement au fenua pour tourner la prochaine saison de Koh-Lanta, le présentateur star vient de sortir son premier roman : « Un soldat presque exemplaire ».

« L’armée, c’est toute mon existence, me l’enlever signifie me tuer à petit feu sans possibilité de remonter la pente. Je n’ai qu’elle, je me considère comme son fils unique ». Dans son premier roman, Denis Brogniart raconte l’histoire vraie d’un militaire français qui a connu le Mali, le Kosovo et l’Afghanistan. Victime d’un syndrome post-traumatique, ce soldat est un père de famille qui « aurait pu n’être qu’un héros », comme on peut le lire sur la première de couverture.

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Déjà condamné, il retombe dans l’Ice

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« Ce sont des erreurs que je regrette aujourd’hui » a déclaré le prévenu à la barre où il est jugé pour deux affaires. La première fois, il est d’abord arrêté avec 45 grammes d’ice et 550 000 Fcfp. Selon lui, il aurait cédé au harcèlement de Tamatoa Alfonsi, condamné dans l’affaire Sarah Nui, et aurait accepté de recevoir sa méthamphétamine. Le nom du prévenu est d’ailleurs souvent revenu durant l’enquête de cette vaste affaire de trafic d’ice entre le Mexique et la Polynésie.

Le prévenu aurait notamment participé à une expédition punitive. Après avoir été pris la main dans le sac, il est mis en détention provisoire. Il parvient tout de même à être placé sous contrôle judiciaire. Pas de quoi le freiner cependant. En récidive pour avoir déjà été condamné, sous le coup d’un sursis, il est tout de même arrêté juste après le confinement après avoir consommé de l’ice.

Au juge, il assure que le suivi psychologique l’a aidé à sortir de la consommation et son avocat, Smaïn Bennouar, explique que son séjour en prison lui a collé une fausse réputation : « il est victime de cette addiction et puis, très clairement la difficulté, c’est qu’il avait déjà été condamné. Et à ce titre-là, on lui collait une sorte d’image à laquelle il s’est bien évidemment complu complétement. Cette situation a fait qu’il est réellement victime de cette réputation. D’ailleurs, le parquet le juge en grande partie par rapport à cela ».

Le procureur estime en effet être pris pour un imbécile : « tu fais tout pour retrouver Nuutania. Cela ne sert à rien de jouer au petit garçon qui n’a rien fait. Je connais ta réputation de boss à Mahina. Assumes », s’agace le magistrat avant de requérir 3 ans de prison ferme. Une peine suivie par les juges et assortie d’un mandat de dépôt. Le prévenu a été conduit à Nuutania.  

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UPF : une matinée pour sensibiliser au handicap

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Cette matinée de sensibilisation, destinée aux étudiants, enseignants et au personnel administratif de l’UPF, vise notamment à faire de l’Université une communauté inclusive pour tous.

Des ateliers de sensibilisation à la langue des signes en français et au braille seront disponible sur place toute la matinée. Le but : attirer l’attention des personnes valides sur les difficultés rencontrées par les personnes en situation de handicap.

Des stands d’informations pour les étudiants aux besoins particuliers leur permettront de se renseigner sur les possibilités de mobilité et de financement qui s’offrent à eux dans le cadre du programme Erasmus +. Des aménagements afin de conjuguer études supérieures et handicap sont également destinés à ces étudiants et peuvent être mis en place sur demande.

Plus d’infos en ligne sur le site de l’UPF ou auprès de Mission handicap, par téléphone au 87 72 06 03

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22 ans après la métropole, le Pacs n’est toujours pas applicable au fenua

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En 2015, la commission de l’Economie de l’assemblée de la Polynésie avait approuvé l’extension du Pacs au fenua. Mais 6 ans plus tard, force est de constater que rien n’a changé. Se Pacser sur le territoire n’est tout simplement pas possible.

L’association Cousins cousines monte donc de nouveau au créneau. Son président Karel Luciani vient d’adresser un courrier au ministre de l’Outre-mer et aux autorités locales, pour replacer le sujet dans le débat politique. « C’est de la discrimination et surtout que c’est un texte qui est utile pour les jeunes couples, les jeunes familles qui ont parfois besoin d’être protégés par un outil comme le Pacs. 67% des couples polynésiens vivent en concubinage. Ça veut dire qu’il y a énormément de gens qui sont dans la précarité de couple. »

Interrogé sur le sujet, le député Moetai Brotherson estime que les attentes de l’association sont légitimes : « La société aujourd’hui a évolué. Le mariage pour tous est applicable pour nous et c’est vrai que pour des raisons plus techniques qu’autre chose, le Pacse lui ne l’est pas. C’est une anomalie qu’il faut corriger. »

Des raisons techniques mais pas seulement. Les mentalités et le poids du religieux au fenua pèsent aussi dans la balance pour Karel Luciani. « On a une mentalité particulière, nos élus sont frileux et donc sur la question du mariage pour tous ils ont été réticents. Mais aujourd’hui il n’y a que l’amour qui compte et c’est le message de la Bible. »

Moteai Brotherson se dit en tous le cas prêt à apporter son concours si besoin. « Il n’y a pas de raison que des gens puissent se pacser en dehors de la Polynésie et le faire appliquer ici mais ne puissent pas se pacser en Polynésie. S’ils ont besoin de moi je le ferai mais je pense qu’il y a des personnes qui travaillent depuis plus longtemps sur ces sujets, qui sont peut-être plus à même de le traiter. »

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La vente d’alcool de nouveau réglementée

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Suite à la récente réunion avec les maires, le Conseil des ministres a pris un arrêté réglementant la vente d’alcool pour les établissements effectuant des ventes à emporter de boissons (1ère et 2ème classe).

Sur l’ensemble du territoire de la Polynésie française, la vente des boissons alcooliques et les boissons d’alimentation non réfrigérées est autorisée aux seuls horaires suivants :

– du lundi au vendredi : de 8 heures à 18 heures ;

– les samedi, dimanche et jours fériés : de 8 heures à 12 heures. 

Par ailleurs, la vente de boissons alcooliques et de boissons d’alimentation réfrigérées est totalement interdite sur l’ensemble du territoire.

Les autres sujets au compte-rendu du conseil des ministres

– Subvention au profit du Centre d’Education au Développement (CED) St Joseph de Taiohae
– Réglementation pour la vente d’alcool
– Subvention à la SOFIDEP
– Subvention à Initiative Polynésie française
– Transport maritime intérieur: délibération modifiée pour s’harmoniser avec la nouvelle loi de Pays
– Pose du SWAC de Taaone: restrictions à la navigation maritime
– Suivi de l’insertion des salariés licenciés économiques de l’hôtel Intercontinental de Moorea
– Exposition Tahiti ti’a mai, du Tiurai au Heiva, du 29 mai au 31 octobre 2021 au Musée de Tahiti et des Îles – Te Fare Manaha
– Subvention à l’association « Entre deux mondes »
– Subventions de fonctionnement en faveur d’établissements publics d’enseignement de la Polynésie française

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Iles Actéon : les personnes concernées appelées à se faire connaître

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Pour rappel, le 23 mars dernier, le Pays avait saisi le tribunal foncier pour faire annuler l’acte de notoriété acquisitive réalisé en 2019 et qui indique que le conseil d’administration de la mission catholique ou Camica, est propriétaire des atolls de Tematangi, Vanavana, Maria, Matureivavao, Vahanga, Tenania et Tenararo, aux Tuamotu Est. Une annulation qui nécessitera plusieurs mois avant qu’une décision de soit rendue.

En parallèle, le Pays a demandé au tribunal de Première instance de Papeete de désigner un mandataire judiciaire afin de mener à bien la liquidation de deux sociétés dissoutes depuis plus de 50 ans : la société civile immobilière de Tematangi et la société civile immobilière de Fangataufa et Maturei-Vavao.

Ces sociétés avaient été créées afin de valoriser les atolls inexploités de Tematangi, Vanavana, Maria, Matureivavao, Vahaga, Tenania et Tenararo. Cette démarche visait ainsi à organiser concrètement un système destiné à pérenniser l’activité agricole sur ces terres. Pour se faire, le Pays avait cédé gratuitement à ces deux sociétés les sept atolls discutés aux termes de deux actes de cessions transcrits le 18 mars 1975 et le 16 mars 1979.

C’est dans le cadre de cette demande du Pays que la présidente du Tribunal de première instance de Papeete a désigné Maurice Baud dont la mission est de « de liquider lesdites sociétés et de représenter leurs intérêts en justice ».

Ainsi, le liquidateur désigné devrait bientôt intervenir dans la première procédure d’annulation de la notoriété acquisitive afin de représenter les intérêts des sociétés discutées et de leurs membres.

Les autres sujets au compte-rendu du conseil des ministres

Subvention au profit du Centre d’Education au Développement (CED) St Joseph de Taiohae
– Réglementation pour la vente d’alcool
– Subvention à la SOFIDEP
– Subvention à Initiative Polynésie française
– Licence d’exploitation aérienne à la SARL Tahiti Air Charter
– Thoniers échoués à Arutua et Marutea Nord: le Pays s’engage dans le démantèlement des épaves
– Transport maritime intérieur: délibération modifiée pour s’harmoniser avec la nouvelle loi de Pays
– Pose du SWAC de Taaone: restrictions à la navigation maritime
– Suivi de l’insertion des salariés licenciés économiques de l’hôtel Intercontinental de Moorea
– Exposition Tahiti ti’a mai, du Tiurai au Heiva, du 29 mai au 31 octobre 2021 au Musée de Tahiti et des Îles – Te Fare Manaha
– Subvention à l’association « Entre deux mondes »
– Subventions de fonctionnement en faveur d’établissements publics d’enseignement de la Polynésie française

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Marutea Nord : le thonier échoué devrait être entièrement retiré d’ici fin juin

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Le Pays fait face à la gestion complexe de deux situations de navires de pêche étrangers échoués, l’un à Marutea Nord, et l’autre à Arutua. La complexité de ces situations tient principalement aux modalités opérationnelles et financières d’enlèvement de ces navires, mais aussi à ce que, dans ces deux cas, la Polynésie française est confrontée à des propriétaires de navires de nationalité étrangère, dont l’inaction est fortement problématique et lourde d’enjeux, tant environnementaux que pécuniers.

Marutea Nord : les opérations de démantèlement ont repris

Concernant le navire de pêche Taïwanais Sheng Long Yu N°21 échoué le 5 novembre 2017 sur le platier de l’atoll de Marutea Nord, les opérations de démantèlement un temps interrompues à cause du confinement ont pu reprendre. Après deux ans de procédure et d’échanges avec le représentant de l’armateur, la Polynésie française, face à l’inaction du propriétaire, est finalement autorisée à se subroger dans les droits du propriétaire afin d’intervenir pour l’enlèvement du navire. La liquidation de l’astreinte porte l’amende pour inaction à 975 millions Fcfp.

Le marché public passé avec la société Rovotik en 2019 a dû être résilié, cette société ayant subi des difficultés qui ont depuis conduit à sa cessation. La cession du marché a été autorisée le 12 octobre 2020 par ordonnance du juge commissaire à la société SAS Palacz au titre de la continuité des contrats en cours. Le 10 avril dernier, le transport maritime des matériels et des équipes de la société SAS Palacz a été réalisé par le navire Tahiti Nui, de sorte que les opérations de démantèlement du navire à Marutea Nord ont pu reprendre. La base vie a été installée ainsi que l’aménagement de la plateforme de travail autour de l’épave, de même que la mise en place des mesures de protection et de confinement autour du navire.

Le délai de réalisation des travaux de démantèlement du navire est estimé à deux mois, au pire trois mois. En conséquence, le retrait du navire Shen Long Yu n° 21 et de tous les déchets associés devrait être entièrement achevé à la fin du mois de juin.

Arutua : une situation complexe

Concernant le navire de pêche Chinois « Shen Gang Shun N°1 » de près de 50 mètres et 700 tonnes échoué le 21 mars 2020 sur le platier récifal ouest de l’atoll de Arutua, avec 250 tonnes de carburant à bord, 15 tonnes de poissons et 62 tonnes d’appâts, la situation est plus complexe.

Dès le naufrage, la Polynésie française est intervenue puisqu’elle a envoyé une mission d’inspection et d’évaluation le 24 avril 2020, et a procédé à la mise en place d’un barrage anti-hydrocarbures côté lagon pour limiter les risques de pollution. La Polynésie française a également engagé sans tarder les mises en demeure, ainsi que les procédures administratives et judiciaires qu’impose un tel échouement. Le propriétaire s’est montré présent et désireux de récupérer son navire.

Une première mission de dépollution a été montée par ses soins en mai 2020, en s’appuyant sur un opérateur local (la société TMP, Travaux Maritimes de Polynésie, appartenant à la société Boyer). Le navire n’a pu être dépollué qu’en partie et les tentatives pour dégager le navire ont été vaines, les moyens déployés s’avérant insuffisants et le risque de déchirer la coque étant réel. L’armateur et son assureur ont donc étudié un second plan sur la base d’une expertise réalisée par des experts dépêchés depuis les Pays-Bas. A compter de décembre 2020 et janvier 2021, l’inaction du propriétaire du navire se concrétise précisément par la révocation de son avocat, et le rejet du 4ème plan opérationnel d’intervention proposé par l’expert mandaté par l’assurance.

Une plainte déposée en avril 2020 auprès du procureur de la République à l’encontre des sociétés propriétaires et exploitantes du navire Shen Gang Shun 1 pour pollution maritime des eaux territoriales par substance polluante (pollution aux hydrocarbures) et détention d’espèce protégée (requin) est en cours. Au plan administratif, l’ensemble de la procédure administrative contentieuse a été entièrement favorable au Pays, devant le tribunal administratif et devant le conseil d’Etat.

Les autorités chinoises ont été informées et une action diplomatique a été engagée pour tenter de faire agir le propriétaire, et étudier les conditions de la mise en oeuvre d’une procédure d’exéquatur sur laquelle le Pays n’a encore aucun retour.

Face à l’inaction du propriétaire, et forte des décisions en sa faveur, la Polynésie française est autorisée à procéder elle-même à ces opérations aux frais du propriétaire, après s’être assurée que son action n’interfère pas sur la procédure pénale en cours.

Un appel d’offres international pour l’extraction du navire

Dès lors, le gouvernement a donné son accord pour que soit passé un marché public pour procéder à l’enlèvement de l’épave du navire. Cette décision s’appuie sur des rapports d’expertises préliminaires qui préconisent, soit la dépollution et le démantèlement du navire sur site, comme c’est le cas à Marutea Nord, soit l’extraction du navire (section par section ou en entier), ce qui suppose un moyen de levage de grande capacité pour l’embarquement sur un navire support dédié afin de réaliser le transport du navire découpé vers un site dédié (souvent à l’étranger) pour sa dépollution et son démantèlement final.

Cette dernière option, inédite en Polynésie française, requiert des compétences spécialisées et des moyens opérationnels extrêmement conséquents non disponibles sur le territoire. C’est probablement la méthode la moins abrasive pour le récif, la plus rapide en termes d’intervention comme la plus sécurisée, mais il convient d’abord d’identifier la société spécialisée « salvage » et leur délai d’action sur la base d’un appel d’offres international. En parallèle, une réflexion va être menée pour déterminer toutes les mesures préventives que la Polynésie française pourrait envisager pour se prémunir au mieux de ce type d’événement.

Les autres sujets au compte-rendu du conseil des ministres

Subvention au profit du Centre d’Education au Développement (CED) St Joseph de Taiohae
– Réglementation pour la vente d’alcool
– Subvention à la SOFIDEP
– Subvention à Initiative Polynésie française
– Licence d’exploitation aérienne à la SARL Tahiti Air Charter
– Transport maritime intérieur: délibération modifiée pour s’harmoniser avec la nouvelle loi de Pays
– Pose du SWAC de Taaone: restrictions à la navigation maritime
– Suivi de l’insertion des salariés licenciés économiques de l’hôtel Intercontinental de Moorea
– Exposition Tahiti ti’a mai, du Tiurai au Heiva, du 29 mai au 31 octobre 2021 au Musée de Tahiti et des Îles – Te Fare Manaha
– Subvention à l’association « Entre deux mondes »
– Subventions de fonctionnement en faveur d’établissements publics d’enseignement de la Polynésie française

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Raromatai, Marquises : Tahiti Air Charter obtient une licence d’exploitation aérienne

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Depuis la reprise des vols domestiques réguliers en 2020, la société Tahiti Air Charter a été fortement sollicitée par les maires des îles Sous-le-Vent et par les services de santé du pays pour l’exploitation de vols réguliers inter-îles aux îles Sous-le-Vent.

De plus, Tahiti Air Charter a récemment signé un contrat de délégation de service public portant sur la desserte des Îles de Ua Pou et de Ua Huka à partir de Nuku Hiva. L’opérateur opèrera également certaines liaisons à partir de Hiva Oa afin de favoriser la rentabilité de l’exploitation globale du réseau inter-îles Marquisien.

Tahiti Air Charter est propriétaire d’un aéronef de type Cessna 208 Caravan basé à Raiatea qui servira à l’activité aux îles Sous-le-Vent. Un second aéronef de type Cessna Caravan EX est en cours d’acquisition par la société pour son activité aux îles Marquises.

L’équipe de Raiatea est composée de 3 pilotes, 1 responsable qualité, 1 responsable d’entretien, 1 aide mécanicien, 1 manœuvre, et 1 responsable du maintien de la navigabilité. L’équipe des Marquises sera composée de : 2 pilotes, 2 mécaniciens et 8 agents d’escales.

Tahiti Air Charter proposera un programme de desserte pour le réseau inter-îles des îles Sous-le-Vent :

  • Lundi :
    • Le matin : 1 vol Raiatea / Bora-Bora / Huahine / Raiatea ;
    • L’après-midi : 1 vol Raiatea / Huahine / Bora-Bora / Raiatea ;
  • Mercredi :
    • Le matin : 1 vol Raiatea / Bora Bora / Maupiti / Raiatea ;
    • L’après-midi : 1 vol Raiatea / Maupiti / Bora Bora / Raiatea ;
  • Jeudi :
    • Le matin : 1 vol Raiatea / Huahine / Bora Bora / Maupiti / Raiatea ;
    • L’après-midi : 1 vol Raiatea / Maupiti / Bora Bora / Huahine / Raiatea ;
  • Vendredi :
    • Le matin : 1 vol Raiatea / Maupiti / Bora Bora / Raiatea ;
    • L’après-midi : 1 vol Raiatea / Bora Bora / Maupiti / Raiatea ;
  • Samedi :
    • Le matin : 1 vol Raiatea / Huahine / Bora Bora / Raiatea ;
    • L’après-midi : 1 vol Raiatea / Bora Bora / Huahine / Raiatea ;
  • Dimanche :
    • Le matin : Raiatea / Bora Bora / Maupiti / Raiatea ;
    • L’après-midi : Raiatea / Maupiti / Bora Bora / Raiatea.

Le programme de vol des îles Marquises s’établit comme suit :

  • Nuku Hiva – Hiva Oa : 1 vol par semaine toute l’anné ;
  • Hiva Oa – Ua Pou : 2 vols par semaine toute l’année ;
  • Hiva Oa – Ua Huka : 2 vols par semaine toute l’année ;

L’opérateur poursuivra son activité de vol à la demande en parallèle de ses vols réguliers.

Les autres sujets au compte-rendu du conseil des ministres

– Subvention au profit du Centre d’Education au Développement (CED) St Joseph de Taiohae
– Réglementation pour la vente d’alcool
– Subvention à la SOFIDEP
– Subvention à Initiative Polynésie française
– Transport maritime intérieur: délibération modifiée pour s’harmoniser avec la nouvelle loi de Pays
– Pose du SWAC de Taaone: restrictions à la navigation maritime
– Suivi de l’insertion des salariés licenciés économiques de l’hôtel Intercontinental de Moorea
– Exposition Tahiti ti’a mai, du Tiurai au Heiva, du 29 mai au 31 octobre 2021 au Musée de Tahiti et des Îles – Te Fare Manaha
– Subvention à l’association « Entre deux mondes »
– Subventions de fonctionnement en faveur d’établissements publics d’enseignement de la Polynésie française

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Tahiti ti’a mai : du Tiurai au Heiva, 140 ans de fête au Musée de Tahiti et des îles

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Du tiurai au heiva, cette exposition évoquera les festivités au travers de la danse, du chant et de la musique, des sports et de l’artisanat. Par le biais de ses collections de costumes, de son fonds ethnographique mais également de ses fonds photos et beaux-arts, le Musée de Tahiti et des Îles – Te Fare Manaha souhaite ainsi rendre hommage aux acteurs qui depuis 140 ans célèbrent lors du tiurai la richesse culturelle polynésienne.

Le « Juillet », Tiurai, est tellement ancré dans le cycle de vie de Tahiti qu’il nous donne l’impression d’être immuable. Pourtant, au cours de ses années d’existence, de nouvelles activités y sont apparues, tandis que d’autres ont disparu. Par le passé, les célébrations du Tiurai avaient déjà subi des perturbations. Lors de rares occasions, liées aux conflits mondiaux ou à des catastrophes naturelles, elles n’ont pu avoir lieu. Cette exposition vise à faire revivre les différentes mutations de la manifestation.

Cette rétrospective est également l’occasion pour le Musée de Tahiti et des Îles – Te Fare Manaha d’exposer des collections diversifiées : des costumes du Heiva I Tahiti des années 50 à nos jours, mais également des affiches des années 60, des reproductions photographiques de 1880 à 1960, une partie de la collection de chapeaux, un des derniers va’a de courses en bois de 1980 et une sélection de tableaux d’artistes de renom tels que Adriaan Herman Gouwe, Alfred Le Moine mais également Bobby Holcomb, François Ravello et André Marere. Au total, ce sont une centaine de documents et d’objets qui seront ainsi présentés au public. 

Pour compléter l’exposition, une série d’ateliers sera programmée entre le 12 juin 2021 et le 21 août 2021, ainsi que des visites guidées proposées par l’équipe scientifique de l’établissement. À noter que l’exposition sera présentée en tahitien et en français, afin de valoriser le reo tahiti. Un audio-guide en anglais sera proposé pour le public anglophone.

Les autres sujets au compte-rendu du conseil des ministres

– Subvention au profit du Centre d’Education au Développement (CED) St Joseph de Taiohae
– Réglementation pour la vente d’alcool
– Subvention à la SOFIDEP
– Subvention à Initiative Polynésie française
– Transport maritime intérieur: délibération modifiée pour s’harmoniser avec la nouvelle loi de Pays
– Pose du SWAC de Taaone: restrictions à la navigation maritime
– Suivi de l’insertion des salariés licenciés économiques de l’hôtel Intercontinental de Moorea
– Exposition Tahiti ti’a mai, du Tiurai au Heiva, du 29 mai au 31 octobre 2021 au Musée de Tahiti et des Îles – Te Fare Manaha
– Subvention à l’association « Entre deux mondes »
– Subventions de fonctionnement en faveur d’établissements publics d’enseignement de la Polynésie française

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Tetiaroa : des chercheurs analysent les performances du Swac

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Le Swac a révolutionné la production de froid pour climatiser des bâtiments à partir de l’eau froide des profondeurs. Franck Lucas, enseignant chercheur en énergétique à l’université, a obtenu le feu vert pour installer différents capteurs et autres sondes sur le système de Tetiaroa. Objectif : analyser en temps réel les performances du Swac comme l’explique Franck Lucas.

« On va mesurer le débit, on va mesurer la température de l’eau prise dans l’océan, la température de retour dans l’océan et à partir de là, on aura l’énergie en froid prélevée dans l’océan. On fera aussi une mesure de la puissance électrique et de l’énergie électrique consommée par les pompes. Et en faisant le rapport de ces deux énergies, on peut caractériser le coefficient de performance de l’installation ».

Pour assurer la transition énergétique mondiale, le Swac se positionne comme une solution malgré les investissements lourds qu’il nécessite pour son installation. Les premiers résultats se ressentent sur la facture d’électricité : les coûts ont été considérablement réduits pour l’hôtel. L’intérêt de la démarche scientifique est de proposer des améliorations au système.

Les premières données sont analysées dans un laboratoire à l’université. Elles permettent de comparer l’efficacité énergétique du Swac aux autres technologies de climatisation. Et les premiers résultats sont encourageants.

« Par rapport à la climatisation conventionnelle, on s’attend à avoir une performance qui soit multipliée à minima par 5, voire par 20 pour certains cas », assure Franck Lucas. « C’est effectivement une belle réussite technologique et une belle réussite en matière de perspective énergétique ».

Cette collecte de données n’est qu’une première phase. Kanhan Sanjivy, étudiant en master 2 gestion des énergies en milieu insulaire et tropical, se penchera dans un second temps sur des modèles numériques pour évaluer l’incidence d’éventuelles modifications apportées sur le fonctionnement du Swac et d’en mesurer les limites.

(crédit photo : Tahiti Nui Télévision)

Bientôt des restrictions de navigation maritime dans les baies de Taaone et de Phaëton

L’assemblage des tuyaux du Swac destiné à alimenter l’hôpital de Taaone est en cours dans la baie de Phaëton, depuis avril. Ces mêmes tuyaux seront ensuite transportés jusqu’à la baie de Taaone où ils seront posés. Cette opération, qui se déroulera en trois phases, requiert un cadre règlementaire particulier et un encadrement des plans d’eau.

Un arrêté devrait donc être pris bientôt et prévoir trois zones maritimes de circulation et de navigation règlementée : une dans la baie de Phaëton et deux dans la baie de Taaone. Les activités subaquatiques, la navigation, la circulation, le stationnement et le mouillage y seront interdits.

Les cartes des différentes zones faisant l’objet de restriction à la navigation seront disponibles sur le site de la DPAM : www.maritime.gov.pf
La société Geocean diffusera ses propres communications à mesure de l’avancement des opérations.

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Assemblée : suivez en direct la 2e séance de la session administrative

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Au projet d’ordre du jour de cette séance :

  1. Approbation de l’ordre du jour ;
  2. Séance de questions orales ;
  3. Examen des rapports, des projets de délibération, d’un projet de loi du Pays et d’un avis ;
  4. Examen de la correspondance
  5. Clôture de la séance.

Rapports susceptibles d’être examinés :

  1. Rapport sur le projet de loi du Pays portant rétablissement de la liquidation du Droit Spécifique sur les Perles Exportées.
  2. Rapport relatif à un projet de délibération portant attribution d’une aide en nature au profit de la population de Fidji suite au passage du cyclone Yasa.
  3. Rapport relatif à un projet de délibération relative à une demande de reconnaissance, par l’État, du diplôme du certificat polynésien d’aptitude professionnelle (CPAP) de spécialité Gestion et Exploitation en Milieu Marin (GEMM).
  4. Rapport relatif à l’avis de l’assemblée de la Polynésie française sur le projet d’ordonnance portant actualisation et adaptation des dispositions du code de l’éducation relatives à l’outre-mer.
  5. Rapport relatif à un projet de délibération portant approbation du compte financier de l’exercice 2019 de l’établissement Grands Projets de Polynésie et affectation de son résultat.
  6. Rapport relatif à un projet de délibération portant approbation du compte financier et affectation du résultat de l’exercice 2019 du Port autonome de Papeete.

Les rapports en PDF sont disponibles ici.

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Tuamotu : les jeunes peinent à trouver un emploi

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Raroia, commune associée de Makemo, compte une centaine d’habitants. L’atoll a reçu la visite des autorités du Pays et de l’Etat il y a quelques jours. L’enjeu principal selon les élus de l’île : l’emploi, qui se fait denrée rare. « Aujourd’hui, il y a de moins en moins d’emplois. Au niveau de la commune, il y a environ une dizaine de personnes qui travaillent. […] Il n’y a que ceux-là sur la commune, plus les CAE. Tout le reste de notre population vit avec le coprah et la pêche », confie Marcel Hiti, élu de Raroia.

Même discours à Takume, l’atoll voisin, ainsi qu’à Fakahina : la jeunesse paumotu est en mal d’emploi salarié. Seuls les secteurs du coprah et de la pêche offrent un revenu aux familles. « Les jeunes quittent Fakahina, il y en a qui sont rentrés à Tahiti comme il n’y a plus de travail ici », déclare Rautea, habitante de l’île.

Selon le maire de Makemo, Felix Tokoragi, l’exploitation de la noix de coco pourrait donner un nouveau souffle à la jeunesse des îles éloignées : « cette filière, dans la valeur ajoutée comme l’eau ou le lait de coco… c’est dans ce secteur là qu’il faudrait développer. Lorsqu’on parle de ne plus fournir de l’eau de coco provenant de l’extérieur, effectivement c’est un bon sujet puisque les Tuamotu et la Polynésie française sont entourés de cocoteraies. Et l’idée, avec l’huilerie de Tahiti, c’est de voir avec des privés, c’est d’investir dans ce domaine là ».

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Le Lagoonarium de Moorea démonté

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Le lagoonarium de Moorea est en train d’être démonté. Reste le fare potee principal. D’ici quelques jours, il ne restera plus une trace des structures. Une procédure réalisée en urgence et que déplore le gérant des lieux, Matahi Pambrun : « On a survécu à la crise de la covid-19, on a maintenu les emplois, maintenu l’activité. On n’a pas survécu aux décisions de l’administration. Un peu de manque de bienveillance de leur part je trouve… On est 7 familles à vivre directement de cette activité. Sept familles maintenant sans source de revenu… ».

La famille de Josué Maihi en fait parti. Il travaille au lagoonarium depuis 5 ans : « J’ai 4 enfants et une femme. Voilà… Une famille à nourrir. Avec cette fermeture c’est un peu compliqué. On repart à zéro. »

À terre, mama Metuareva loue son petit bout de terre au lagoonarium, il sert de parking. Elle est également en charge de l’encaissement des tickets des clients et elle leur vend quelques produits artisanaux. « Pendant 20 ans à peu près, ma fille et moi avons travaillé avec le lagoonarium. Une équipe sympa. (…) Ça me fait mal au coeur. Aujourd’hui on n’a plus de travail. comment on fait ? Où on va aller ? Où va-t-on chercher du travail ? »

Âgée de 25 ans, Hiriata a grandi ici. Elle a vu l’entreprise familiale évoluer et accueillir des milliers de visiteurs étrangers et locaux. Pas moins de 20 milles enfants ont bénéficié du programme de classe bleue. Il a permis de transmettre des valeurs culturelles et environnementales à travers la découverte de la faune et la flore marine.  « Je trouve ça dommage. C’est un beau produit qu’on nous enlève. C’est un outil de travail qui servait de support à l’éducation. On nous parle d’éducation, de biodiversité, d’environnement. Et maintenant, qu’est-ce qu’on fait ? »

« On va demander une concession, cette fois en bonne et due forme, annonce Matahi. Vont-ils nous suivre ? Vont-ils faire preuve de bienveillance ? Si on nous chasse pour que quelqu’un d’autre prenne possession des lieux, évidemment ce ne serait pas normal. »

Le lagoonarium, c’est 20 ans d’histoire et de rencontres qui se terminent. Ce petit coin de paradis pourra-t-il renaître ? Seul l’avenir nous le dira.

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Marina Tehaamoana, 1ère ultramarine major de promo de l’école de gendarmerie

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Un mot sur votre parcours, pour qu’on vous connaisse un peu mieux ?
« Je viens des Marquises […], j’ai quitté les Marquises en 2011 à l’âge de 11-12 ans pour passer mon bac, jusqu’en 2015 où j’ai fait aussi la licence à l’Université de la Polynésie française. Et j’ai dû après, pour poursuivre mes études en master, quitter Tahiti pour rejoindre Montpellier, où je suis restée jusqu’à l’année dernière. J’ai terminé mes études en 2019. J’ai passé le concours de sous-officier de la gendarmerie et aujourd’hui je suis gendarme à Annecy ».

Quel est votre sentiment sur la situation actuelle concernant les jeunes et l’emploi ?
« Ça me rappelle les îles Marquises parce que je le vois aussi. Certes le cadre de vie est bien meilleur chez nous mais on voit bien que la vie dans les îles devient vite compliquée, notamment pour l’emploi. Là par exemple, le secteur public est saturé, la solution est de se tourner vers le secteur privé. Mais à l’heure du covid, c’est un peu difficile, il faut avoir la force et l’envie de le faire ».

Comment faire selon vous pour que ces jeunes puissent réaliser leurs rêves ?
« Croire en ses rêves, persévérer. Aujourd’hui, une des solutions c’est aussi l’entreprenariat. Depuis 2015, quand j’ai quitté Tahiti, j’ai vu beaucoup d’entreprises naître. Des petites restaurations, des productions de miel… J’ai été à la foire, j’ai été étonnée et surprise et ça m’a fait plaisir de voir autant de nouvelles entreprises, et tenues par des jeunes. Après, favoriser peut-être les contrats d’apprentissage ? Former les apprentis, en France ça se fait beaucoup. Ils aident beaucoup les jeunes à construire leur vie professionnelle. En France, on est beaucoup aidé, on l’est un peu moins ici. Donc donner du mérite un peu à ces jeunes. Et enfin, moi j’ai choisi cette solution, m’expatrier ».

Votre rêve à vous, c’est intégrer le GIGN, le groupement d’intervention de la gendarmerie nationale. C’est un secteur risqué, pourquoi choisir ce métier ?
« C’est un métier qui me passionnait depuis le baccalauréat donc j’ai quand même poursuivi mes études jusqu’à me sentir prête et avoir le soutien nécessaire de ma famille surtout ».

Justement, votre famille, comment elle a réagit lorsque vous leur avez annoncé de vous vouliez intégrer le GIGN ?
« Et bien, ils sont réticents, forcément, mais ils voient que je suis épanouie dans le métier que je fais et je leur raconte presque tout. Ils voient que je suis heureuse dedans donc ils m’encouragent à faire ce que j’ai envie aujourd’hui ».

Est-ce que vous avez un message à faire passer aux jeunes ?
« Il ne faut pas hésiter à saisir les opportunités qui leur sont offertes. Ne pas avoir peur de partir, de venir à Tahiti voir en métropole. On est beaucoup aidé là-bas, il y a beaucoup de sociétés comme Pôle emploi, des plateformes qui aident justement à l’insertion professionnelle voire personnelle… Pour un meilleur retour au fenua après, pourquoi pas ».

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Outre-Mer : des professionnels du tourisme réclament un calendrier de reprise

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Des professionnels du tourisme interpellent le gouvernement sur « la nécessité urgente de mettre en place un calendrier de reprise de l’activité sur les territoires d’outremer », sous peine de « perdre la saison d’été ».

« Les déplacements de loisirs vers les outremers restent bloqués par une mesure de motifs impérieux, rendant impossibles les voyages de loisirs sur ces destinations, tandis que parallèlement les Français de la métropole, premier marché émetteur, peuvent voyager à nouveau dans l’Hexagone et dans l’Union européenne », déplorent le voyagiste Exotimes, l’agence Karukéra Tours, Hertz Antilles ainsi que plusieurs hôtels dans un communiqué transmis à l’AFP.

Ces acteurs du tourisme ne réclament pas forcément « le même calendrier qu’en métropole », mais « juste un planning, un plan précis », a expliqué à l’AFP Gilbert Cisneros, président d’Exotimes qui, en 2019, a emmené plus de la moitié de ses 107 000 clients dans les Antilles françaises et à la Réunion.

« Depuis les annonces du Président de la République, toutes les réservations se font en direction de la métropole et de l’Europe. Sans calendrier pour les outremers, on va passer à côté de la saison de juillet et août », a-t-il ajouté.

La cible vaccinale a été largement étendue dans plusieurs territoires d’outremer, passant à 18 ans dans une grande partie d’entre eux (en Guadeloupe, en Martinique, en Guyane, à Saint-Barthélémy, à Saint-Martin, ainsi qu’à Wallis-et-Futuna, et Saint-Pierre-et-Miquelon) et même à 16 ans à Mayotte, le département le plus jeune de France.

Dans ces territoires, où le tourisme représente une part conséquente de l’économie, la mise en place d’une quarantaine de sept jours obligatoire à l’arrivée et la limitation des déplacements aux seuls motifs impérieux depuis la fin janvier ont conduit à l’arrêt des flux touristiques. 

Seule la Polynésie française a rouvert ses frontières aux visiteurs américains vaccinés depuis le 1er mai mais ne reçoit toujours pas de touristes français.

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Dépôt de préavis de grève chez Air Tahiti

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Dans un communiqué, le syndicat A Tia i Mua annonce le dépôt d’un préavis de grève à Air Tahiti. Le syndicat demande « le respect des accords sur les temps de repos dans le cadre de la réduction du temps de travail », dénonce « le refus par les manutentionnaires de la mise en oeuvre de la rampe d’accès aux avions ». Il demande également la « fin du favoritisme au sein du service DKKRAMP local » et le « respect de la règlementation sur le port des charges lourdes ».

Sans accord, la grève débutera le 12 mai à 0 heure.

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Gestes barrières pas respectés à l’aéroport le 1er mai : « une réalité gommée dès le vol suivant » assure Fritch

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À la réouverture des frontières le 1er mai, nos confrères de Tahiti infos soulignaient des manquements dans le protocole sanitaire à l’arrivée des voyageurs. Alors que des voitures devaient conduire les voyageurs devant être isolés directement sur leur lieu de quarantaine, certains ont circulé librement et faire la bise par exemple, à leurs proches.

Ce jeudi à l’assemblée, la représentante Tavini Eliane Tevahitua a interpellé le président du Pays.

Edouard Fritch a d’abord rappelé la nécessité de rouvrir les frontières et la situation économique du Pays, dégradée avec la crise. Il a par ailleurs tenu à souligner que la campagne de vaccination se poursuit jusque dans les îles : « Avec le soutien de l’armée, nous nous déplaçons vers les endroits les plus isolés comme ce fut le cas à Rapa, avant Raivavae, et nous entamons aujourd’hui une vaste campagne de vaccination à Bora Bora, principale île d’accueil de nos touristes. La campagne de vaccination dans les îles va pouvoir s’intensifier grâce à la première livraison par l’Etat de 22 600 doses du vaccin Janssen. […] Ainsi, notre ministre de la Santé nous a annoncé que l’immunité collective devrait être atteinte au mois de juillet. »

Le président du Pays est revenu sur les nouveaux protocoles d’entrée en Polynésie pour les voyageurs. Concernant le vol du 1er mai, Edouard Fritch souligne que les passagers concernés venaient de métropole et non des Etats-Unis. Il admet que les gestes barrières n’ont pas été respectés. « C’est effectivement une réalité que nous avons gommé dès le vol suivant, a-t-il assuré. L’ensemble des équipes se sont mobilisées à l’intérieur de la zone arrivée internationale s’agissant de la mise en œuvre d’un important dispositif qui se rode rapidement. Nous avons su nous adapter immédiatement aux problèmes d’organisation constatés sur ce premier vol. je vous rappelle que 35 personnes de l’administration d’Etat et du Pays sont présentes sur la plateforme aéroportuaire à chaque arrivée.
En tout état de cause, et vous avez pu le constater dans les reportages concernant le vol en provenance des Etats-Unis, le protocole a été parfaitement respecté et apprécié par les touristes en raison de son efficacité.« 

Edouard Fritch a rappelé la mise en place de la plateforme Manava chargée d’analyser les dossiers de demande des voyageurs souhaitant se rendre en Polynésie. « Elle veille également au respect des voyageurs du protocole de quarantaine actuel par un suivi téléphonique fréquent. »

Les fonctionnaires, « soumis aux mêmes protocoles »

Dans sa question écrite, Eliane Tevahitua s’interroge également sur les « conditions d’entrée pour motif impérieux des 4 000 fonctionnaires d’État qui seront une nouvelle fois mutés dans notre Pays dans les prochains mois, tandis que dans le même temps des Polynésiens se voient purement et simplement refuser l’accès à leur propre Pays considérant que le motif familial ne constitue pas un motif impérieux ».

Edouard Fritch a assuré que les fonctionnaires « seront soumis aux mêmes protocoles que les nouveaux entrants. Il n’y aura aucune dérogation. Je note que vous en prévoyez 4000 ce qui représente pratiquement le double de ce qui est annoncé », a-t-il souligné.

Le président du Pays a rappelé que les étudiants polynésiens, « pourront rentrer en Polynésie selon le même dispositif ! Le protocole sanitaire qui vient d’être décrit s’appliquera à chacun et à chacune de ces étudiants, comme cela sera appliqué à tous les passagers arrivant en Polynésie.
J’ai proposé qu’ils puissent être vaccinés dès le lendemain de leur arrivée par le vaccin à une seule dose, le Janssen. De cette manière, grâce au vaccin, après son test PCR négatif à J+4, chaque étudiant pourra se déplacer librement sur tout le territoire polynésien, passer des vacances en famille, bien entendu tout en continuant à respecter les consignes générales de gestes barrières. Le bénéfice supplémentaire, pour les étudiants qui doivent repartir vers la métropole pour la prochaine rentrée universitaire, étant qu’ils seront immunisés. »

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Nucléaire : une rencontre prévue lundi avec le ministre des Outre-mer

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Lors de sa rencontre avec Emmanuel Macron le 30 mars dernier, le président Fritch avait indiqué qu’une table ronde de haut niveau serait mise en place afin de traiter de la question du nucléaire. Une rencontre qui se déroulera à Paris, sur deux journées, aux alentours de fin juin.

En vue de cette table ronde, Edouard Fritch a évoqué l’opération « reko tika » ou « vérité, justice », des mots censés désigner tout le mouvement de préparation avant que la délégation polynésienne se rende à Paris en juin. « Je souligne que c’est la première fois depuis l’installation du CEP qu’un Président de la République nous offre de venir discuter en face de lui », a indiqué le Président du Pays.

Alors que l’association Moruroa e Tatou annonçait qu’elle ne participerait pas à la table ronde, le président a exprimé sa compréhension vis-à-vis de ce choix : « j’entends tout à fait […] ces réactions spontanées, à chaud. On n’efface pas d’un revers de main 60 ans de propagande d’Etat, de dénis, d’intimidations, de mépris et d’arrogance même parfois ». « Je réitère mon offre de participer à la délégation reko tika que je suis en train de former autour de moi, avec l’ambition qu’elle représente le mieux possible nos diversités« .

Pour préparer la table ronde de haut niveau, une rencontre avec le ministre des Outre-mer est prévue lundi 10 mai. Une vingtaine de personnes à titre nominatif seront conviées, a confié Edouard Fritch. « Après cette rencontre, je verrai si les conditions sont acquises pour désigner formellement les membres de la délégation reko tika que je réunirai deux ou trois fois, de sorte à bâtir ensemble un cahier des doléances ».

Emmanuel Macron devrait bientôt nommé un délégué coordonnateur de la table ronde. Quant à lui, le Pays nommera le coordonnateur de la délégation polynésienne lors du conseil des ministres de mercredi prochain.

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Ils frappent des mutoi et sont relaxés pour « légitime défense »

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Ils ont frappé des policiers mais ils étaient dans leur bon droit : ainsi en a décidé le tribunal. Les faits remontent à avril 2019. Des mutoi de Mahina tentent d’interpeller un homme après un dépassement jugé dangereux sur la route. 

Il y a dans la foulée un échange d’insultes. Le chef de patrouille bondi de son véhicule et pénètre dans la cour où se trouve l’homme, en poussant au passage sa belle-sœur. Puis il lui décoche un coup de poing au visage avant de le saisir au cou. Sa compagne, enceinte de 5 mois, frappe à son tour le policier. Elle reçoit un coup de coude dans le ventre en retour.

A l’issue de cette journée, le couple avait déposé une plainte qui avait été classée sans suite. De leur côté, les mutoi avaient fait de même et la leur a été jugée recevable. Ils étaient donc victimes au procès.

Mais le tribunal a regardé le dossier d’un autre œil. Il a considéré que, si la jeune femme avait frappé le policier, c’était pour faire cesser « une atteinte physique injustifiée », qualifiée même « d’agression ». Une décision dont se félicite l’avocat du couple, Me Arcus Usang.

« Mes clients se sont défendus face à une attaque des policiers et cette défense a été jugée proportionnelle dans le cadre de la légitime défense. Dans ce dossier, ce que je peux constater, c’est que les rapports des policiers municipaux ne correspondent pas à la réalité de tous les témoignages de tous les témoins, qui ont donné des versions concordantes en faveur de mes clients ».

Finalement le compagnon a uniquement été condamné pour outrage et à une simple amende avec sursis. Un jugement qui fait grincer les dents de l’avocat des mutoi, Me François Mestre.

« Les policiers municipaux étaient devant la juridiction en qualité de partie civile, en qualité de victimes et non pas en qualité de prévenus. Or, on a l’impression à entendre la motivation du jugement que c’est devenu l’inverse. La théorie qui était développée par la défense et qui a été retenue par le tribunal, tendant à dire qu’il s’agit de violence policière , je crois que ce n’est pas du tout ce qui est au dossier ».

Cette décision n’est cependant pas définitive. Le parquet a la possibilité de faire appel du jugement.

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Romain Boissier, le nouveau pilote maritime du port de Papeete

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Le métier de pilote maritime est encore méconnu mais indispensable pour toutes manœuvres dans les ports du monde entier. Romain, qui en février 2020 a intégré ce poste au sein du port de Papeete, doit au quotidien conseiller et assister les capitaines de navire dès leur arrivée mais aussi pour leur départ. Une lourde responsabilité lorsque l’on doit manœuvrer des mastodontes de plusieurs milliers de tonnes.

Selon Romain, il s’agit d’« un métier qui est assez risqué donc il faut être bien concentré, il faut une hygiène de vie. Mais si on aime son métier, il n’y a pas de soucis ».

Avec une belle carrière dans la marine marchande depuis quelques années, Romain doit avoir une connaissance parfaite des particularités techniques du port de Papeete, réel poumon économique souvent redouté par les capitaines de passages. « La particularité du port ici, c’est que la passe fait 110m de large et est sujette aux courants et au vent parfois », explique-t-il.

Avec une baisse drastique du trafic maritime depuis la crise covid, la station de pilotage Te Ara Tai du port de Papeete a enregistré une diminution de ses interventions d’environ 30% sur toute la Polynésie. Une situation délicate mais qui n’empêche pas Romain et ses équipiers de se concentrer sur l’avenir. « On espère une reprise du trafic dans les mois à venir. Si ça se confirme, il est possible qu’on recrute un nouveau pilote ».

Une perspective encourageante pour ces hommes travaillant souvent dans l’ombre mais qui devraient de plus en plus être sollicités, puisque l’Organisation Mondiale du Commerce envisage une croissance de plus de 7% du commerce mondial de marchandises en 2021.

Vous avez du talent ? Vous connaissez quelqu’un qui mérite d’être connu ? Contactez-nous à redactionweb@tntv.pf ou via Facebook, en message privé.

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