Quantcast
Channel: TNTV News • TNTV Tahiti Nui Télévision
Viewing all 31094 articles
Browse latest View live

Tu’aro Ma’ohi : l’équipe féminine de Moorea remporte l’épreuve du décorticage de cocos

$
0
0

Ce samedi matin au parc Vairai, 84 compétiteurs locaux se sont affrontés en individuel et par équipe pour les épreuves de lancer de javelot. Objectif : atteindre la cible à 9m50 de hauteur, à une distance de 22m. La compétition était réalisée en 8 séries de 8 mn à raison de 10 javelots par série.

Crédit : Tahiti Nui Télévision

Autre épreuve : le concours de coprah par équipe chez les femmes. On enregistrait 4 équipes engagées, 2 de Moorea et 2 de Tahaa.

Elles étaient 3 par équipe et elles doivent ouvrir 150 noix de coco, enlever leur chair et la mettre dans un sac. Un exercice de rapidité mais aussi de dextérité qui nécessite de la technique… “Déjà, bien préparer et la façon de décortiquer. Il y aune technique. Il n’y a pas de secret : il faut s’entraîner” confie Emma.

Crédit : Tahiti Nui Télévision

Les équipes se sont bien préparées. Elles donnent le tout pour le tout. Mais l’expérience de certaines fera la différence. L’équipe de Moorea emmenée par Ina Heretia l’emporte en 14mn et 20 secondes. Tahaa termine 2e et 3e. La seconde équipe de Moorea referme la compétition.

Dimanche, les tu’aro maohi continuent, notamment avec le lever de pierre catégorie lourd ainsi que la lutte traditionnelle

Le programme du Heiva Tu’aro ma’ohi est à retrouver ICI

L’article Tu’aro Ma’ohi : l’équipe féminine de Moorea remporte l’épreuve du décorticage de cocos est apparu en premier sur TNTV Tahiti Nui Télévision.


De TNTV à BFMTV, Sophie Guébel sur une chaîne nationale

$
0
0

Présenter l’actualité sur une chaîne nationale… un rêve pour Sophie. Mais il lui aura fallu beaucoup de persévérance pour l’atteindre. C’est l’année dernière, avant la crise de la covid-19, qu’elle décide de se lancer. Soutenue par TNTV, elle envoie alors une trentaine de candidatures avant de se rendre sur place dans l’hexagone. Là, en pleine crise, elle se retrouve confinée. Mais cela ne l’arrête pas.

Après un premier contact et un second voyage en novembre, le secrétaire général de la rédaction de BFM TV, en charge des recrutements, lui propose de revenir en juin cette année, passer un casting.

Le mois dernier, Sophie est donc repartie pour la métropole et a découvert pour la première fois les coulisses de la chaîne d’information en continu…

De retour au fenua et après de longues semaines d’attente, Sophie apprend le 5 juillet dernier qu’elle est prise. C’est la course contre la montre : elle doit retourner en métropole au plus tôt. Elle prend l’avion dans la foulée, le 11 juillet et prend l’antenne le 17 après seulement deux jours d’observation.

Samedi matin (vendredi soir heure de Tahiti), Sophie a donc présenté au côté du journaliste Loïc Besson, pas moins de 4 heures d’actualité en direct. C’est un « tout autre univers, confie-t-elle. Avec des techniques complètement différentes, des logiciels différents, un rythme effréné.»

De la préparation de son live à la prise d’antenne, pas le temps de faire de pause. L’actualité est répétée et actualisée en direct. Si de l’extérieur, beaucoup ont relevé son professionnalisme, Sophie confie avoir été impressionnée : « J’étais crispée durant toute la première heure de direct. »

Sophie est une enfant du fenua. Après une licence d’information et communication à l’Isepp dont elle est sortie majore de promotion, elle a travaillé chez Polynésie la 1ère avant de rejoindre la rédaction de TNTV. Elle décide ensuite de poursuivre ses études et intègre l’Ecole supérieure de journalisme (ESJ) de Paris. Et, en simultané, une école de cinéma, l’EICAR. Elle revient au fenua diplômes en poche et réintègre la chaîne du fenua. En 2016, elle présente pour la première fois le journal en français de TNTV.

Sophie ne sait pas encore ce que l’avenir lui réserve, mais elle ne cache pas ses ambitions. Son message : « J’encourage tous les jeunes à partir quelques temps peu importe le métier, pour mieux revenir. C’est un plus pour la Polynésie. »

Avant Sophie Guébel, une autre présentatrice de TNTV avait rejoint une chaîne nationale : Florence O’Kelly. La journaliste qui a fait ses débuts sur la chaîne du fenua travaille aujourd’hui pour CNews.

L’article De TNTV à BFMTV, Sophie Guébel sur une chaîne nationale est apparu en premier sur TNTV Tahiti Nui Télévision.

Pluie : vigilance jaune sur les île du Vent

$
0
0

Le temps est instable et pluvieux ce dimanche sur les îles de la Société : des pluies ou averses localement de forte intensité sont prévues notamment sur les côtes Est de Tahiti.

À cela s’ajoute des grains pouvant prendre un caractère orageux souligne Météo France. Les rafales de vents seront modérés à temporairement assez forts pouvant atteindre les 60/70 kilomètres/heure.

Un début d’accalmie se dessine à partir de lundi après-midi, mais les éclaircies seront plus larges pour la journée de mardi.

L’article Pluie : vigilance jaune sur les île du Vent est apparu en premier sur TNTV Tahiti Nui Télévision.

Moetai Brotherson : Si Macron “vient pour faire une opération de com’, qu’il reste à Paris”

$
0
0

On a pu constater ce matin (samedi, NDLR) que vous étiez loin de ce qui était espéré (en nombre de participants à la marche, NDLR). Est-ce que vous estimez que les gens n’ont pas encore pris conscience de l’importance du fait nucléaire ou est-ce que c’est juste un problème de timing ?
“Non je pense que c’est problème de timing. il y a eu la marche du 2 juillet dont on se réjouit qu’elle a été un succès. C’est difficile de mobiliser deux fois de suite dans le même mois autour du même sujet. Mais tout de même il y avait du monde ce matin. Il y avait des gens motivés qui sont restés là jusqu’à la fin et qui ont écouté l’ensemble des discours y compris ceux des invités internationaux.”

À l’annonce de cette marche, Oscar Temaru avait rappelé la plainte pour crime contre l’humanité qu’il fallait déposer à La Haye. Où en est ce sujet aujourd’hui ? Est-ce que des personnes se sont manifestées. Est-ce que des organismes internationaux sont venus soutenir cette demande ?
“Ce qui est sûr c’est qu’aujourd’hui (samedi NDLR) à 14 heures, on était à 263 signatures de gens qui ont individuellement porté plainte. Donc ça va venir compléter le dossier à La Haye. Et je crois qu’en fin de journée on sera à peu près à 500 signatures.”

En parlant de timing, il y a aussi la visite du Président de la République qui se fait bientôt. Est-ce c’était une manière aussi d’alerter la population éventuellement sur le fait d’interpeller le Président de la République sur ce fait nucléaire ?
“Je pense qu’il faut que le Président lui-même fasse un examen de conscience et se demande pourquoi il vient. Je crois que ça c’est important. S’il vient pour faire une opération de com’ à 10 mois de l’élection présidentielle, récupérer quelques tifaifai, des sculptures de droite et de gauche et s’entendre chanter la Marseillaise par des petits enfants, autant qu’il reste à Paris et que les contribuables français fassent l’économie des sommes considérables qu’un tel voyage coûte.”

Aujourd’hui est-ce que vous avez un autre message à lui adresser (…) Est-ce qu’il y a des demandes que vous allez formuler officiellement auprès du Président de la République ?
“Les demandes il les connait déjà. Elles ont été formulées le 17 juin au travers de la proposition de loi que j’ai déposée à l’assemblée nationale et sur laquelle il a donné consignes à sa majorité de la balayer d’un revers de main. Les demandes profondes du peuple polynésien sont connues. Ça commence par une demande de pardon. C’est je pense le préalable incontournable. Pour l’instant, on nous oppose une fin de non recevoir sur ce sujet comme sur bien d’autres. Donc on se demande vraiment ce qu’il va venir faire ici.”

Concernant l’indemnisation des victimes des essais nucléaires, votre travail au niveau de l’Assemblée nationale, vous avez déjà rappeler un dossier que vous aviez évoqué déjà, est-ce que d’autres parlementaires ultramarins ou même de métropole vous rejoignent dans cette lutte là ?
“Bien sûr. je veux remercier mes deux collègues députés Maina Sage et Nicole Sanquer qui ont voté en faveur de ma proposition de loi, il faut quand même le rappeler. Ça prouve que sur des sujets d’importance comme celui-là, on peut avoir une démarche trans-partisane. Ce qui est malheureux c’est qu’en dehors de ces deux collègues parlementaires, je crois que l’esprit trans-partisan n’est pas encore là.”

Par rapport à votre actualité à l’Assemblée nationale, est-ce qu’il y a d’autres dossiers dont vous pouvez nous faire part aujourd’hui et qui avancent bien malgré ces quelques réticences sur le nucléaire ?
“Il y a tout d’abord celui de l’expérimentation du cannabis thérapeutique puisque j’ai à nouveau interpellé le ministre (de la Santé, NDLR) Olivier Veran. On a aujourd’hui la certitude que si le gouvernement local effectuait la demande, cette expérimentation serait étendue chez nous. Je dirai que la balle est dans le camps du gouvernement polynésien. Il va falloir qu’ils nous confirment qu’ils vont bien faire cette demande. Toujours sur ce même sujet, j’ai une proposition de loi qui est prévue en décembre. Il est encore un peu tôt pour en parler plus en détail mais je pense que c’est un sujet qui est important et encore une fois il ne s’agit pas de faire du  prosélytisme mais bien d’aller dans le sens d’une réduction des addictions et de cesser l’hypocrisie sur ce sujet.”

Un colloque est prévu au mois de novembre sur le sujet. Vous allez inviter d’autres associations locales peut-être ?
“Seront invitées toutes les associations locales qui œuvrent sur le sujet, de nombreux experts internationaux qui soit feront le déplacement, soit interviendront via zoom en fonction des conditions sanitaires. C’est un colloque qui va se dérouler à l’Université sur trois jours avec un travail important qui est fait à la base. On a terminé la plus grande enquête d’opinion sur le sujet jamais réalisée en Polynésie donc on aura une espèce de photographie de la perception de la société sur ce sujet en ouverture du colloque.”

Une toute dernière question concernant la venue du Président de la République : est-ce que le Tavini Huira’atira et ses alliés pour le nucléaire prévoient une manifestation à son arrivée ou pendant son séjour ?
“Alors j’ai cru comprendre en fin de la manifestation d’aujourd’hui (samedi, NDLR), dans le discours de clôture du président (du Tavini Huira’atira, NDLR) Temaru qu’effectivement une réflexion était en cours sur la meilleure manière d’accueillir le Président Macron. je pense que ça se fera comme toujours de manière pacifique. Mais il faut trouver également le moyen d’éveiller ou de réveiller la conscience du Président de la République.”

L’article Moetai Brotherson : Si Macron “vient pour faire une opération de com’, qu’il reste à Paris” est apparu en premier sur TNTV Tahiti Nui Télévision.

Edouard Fritch et plusieurs maires de Polynésie signent une tribune en soutien à Emmanuel Macron

$
0
0

Le Journal du Dimanche a publié samedi une tribune signée par près de 400 élus de tout bords suite aux dernières annonces d’Emmanuel Macron. Ils saluent “le courage des décisions prises, la clarté du cap fixé”. 

“Sur le plan sanitaire, l’objectif de vacciner tous les Français est ambitieux mais nécessaire, estiment-ils. Ce n’est en effet qu’en atteignant un taux de couverture vaccinale supérieur à 90% de la population que nous pourrons tourner durablement la page, retrouver une vie normale dans nos villes et dans nos villages. Mise en place de centres de vaccination, campagnes de communication : depuis le début de l’année, nous sommes en première ligne de combat. Nous serons au rendez-vous de cette nouvelle phase à la fois pour organiser la vaccination des Français qui, par millions, ont pris rendez-vous ces derniers jours et pour accompagner entrepreneurs, commerçants et responsables d’établissements publics dans la mise en place du passe sanitaire.” 

Parmi les principaux signataires, le président du Pays Edouard Fritch, mais aussi son vice-président Tearii Alpha et plusieurs maires : Michel Buillard, Benoît Kautai, Simplicio Lissant…

Lire aussi – Edouard Fritch : “il faut à tout prix se protéger”

“Notre conviction est que nous vivons un moment de bascule comme l’Histoire en offre parfois. L’alternative est simple : soit nous nous divisons dans des guerres picrocholines. Alors, la France passera à côté des révolutions en cours : numérique, technologique, écologique, démographique. Soit, nous faisons bloc, Etat et collectivités locales, dans un pacte de confiance renouvelé. Alors, notre Nation se donnera une chance de participer à l’invention du monde qui vient.  

Dans l’intérêt du pays comme dans celui de nos territoires, nous, maires et responsables de collectivités territoriales, avons choisi d’agir ensemble pour l’avenir. D’agir ensemble pour la France. Voilà pourquoi nous soutenons les actions que vient d’annoncer le Président Emmanuel Macron“, expliquent les signataires.

L’article Edouard Fritch et plusieurs maires de Polynésie signent une tribune en soutien à Emmanuel Macron est apparu en premier sur TNTV Tahiti Nui Télévision.

Chaises, chapiteaux, gradins… le Tahiti Nui transporte du matériel dans les îles pour l’arrivée d’Emmanuel Macron

$
0
0


“Le navire Tahiti Nui transportera toute la logistique qui servira à l’accueil de notre président de la République monsieur Macron. (…) Pour répondre à cette mission, nous sommes amenés à servir deux sites : un site aux Tuamotu et un site aux Marquises”, explique Jean-Claude Tang, chargé de mission à la présidence.

“Toutes les îles des Marquises seront représentées en un même site pour accueillir le Président de la République. Et là, cette présence de toutes ces îles là nécessite une logistique assez importante. (…) Nous avoisinons les 600 tonnes de marchandises, gradins, chapiteaux…” Plus de 150 personnes participeront à la mise en place de la logistique. “Pour l’instant, c’est le Pays qui prend entièrement la dépense (…) Les Marquises ont souhaité faire participer toutes les îles. Donc le Tahiti Nui, une fois qu’il aura déchargé toute la logistique à Hiva Oa, partira pour transporter toutes les délégations des îles avoisinantes vers Hiva Oa.”

Le Président de la République Emmanuel Macron qui arrivera à Tahiti le 24 juillet, est attendu à Hiva Oa le 25 et aux Tuamotu le 26.

L’article Chaises, chapiteaux, gradins… le Tahiti Nui transporte du matériel dans les îles pour l’arrivée d’Emmanuel Macron est apparu en premier sur TNTV Tahiti Nui Télévision.

Notre Dame de la Paix de Akamaru, une des plus anciennes églises de Polynésie

$
0
0

À quelques kilomètres du village de Rikitea, se dresse Akamaru, l’une des 6 îles principales des Gambiers… Un petit groupe mené par le père Abraham s’y rend pour y célébrer la messe, un évènement devenu rare ici. Germain Mamatui a trouvé le temps long : “Cela fait plus d’un an. Un an et 7 mois exactement que nous n’avions pas eu de prêtre ici.”

Comme Germain, ils ne sont plus qu’une quinzaine d’habitants sur l’île. Avec sa femme, il est responsable de la petite paroisse de notre Dame de la paix. “C’est une fierté pour nous que de servir cette paroisse. Et même si nous ne sommes pas nombreux, parfois seulement deux, cela ne nous empêche pas de continuer à prier tous les jours.”

Germain Mamatui. Crédit Tahiti Nui télévision

Cette église en corail à été construite ne 1844, sur le modèle de la cathédrale de Chartres. C’est l’une des plus anciennes de Polynésie.  Les boiseries, en majorité en bois d’arbre à pain, sont d’origine.  La maintenance n’est une mince affaire pour cette petite communauté. “Il y a toujours des petites choses à réparer, on fait ce qu’on peut. Les fenêtres, les portes, la peinture, mais cela à un cout.”

Au-delà des réparations, cette paroisse a besoin de prêtres, qui sont seuls habilités à bénir l’eucharistie.  “Heureusement, il y a des ministres de la sainte communion qui rassemblent le peuple de Dieu autour du Christ, autour de l’Evangile. Mais c’est vrai, d’ici quelques années, on aura certainement deux ou trois prêtres qui seront ordonnés par le Diocèse de Papeete”, espère le Père Abraham.

Deux messes sont programmées à Akamaru chaque année, au nouvel an et pour le 15-août : fête de l’assomption de la vierge marie ; où toutes les paroisses des Gambier convergent en procession.  

L’article Notre Dame de la Paix de Akamaru, une des plus anciennes églises de Polynésie est apparu en premier sur TNTV Tahiti Nui Télévision.

Les JO de Tokyo face à la crainte d’un cluster au Village olympique

$
0
0

Dans la matinée de dimanche, le comité d’organisation Tokyo-2020 avait annoncé que trois cas positifs au Covid-19 au sein du “même pays et du même sport” avaient été identifiés au Village olympique, sans donner plus de précisions.

L’Afrique du Sud doit affronter le Japon, la France et le Mexique dans la phase de groupes du tournoi olympique messieurs qui débute jeudi, à la veille du début officiel des Jeux.

“Trois membres de la délégation de l’équipe sud-africaine de football ont fait l’objet d’un contrôle positif au Covid-19 et sont à l’isolement dans un établissement adéquat de Tokyo-2020”, explique le comité olympique sud-africain dans son communiqué qui précise que les autres membres de l’équipe de football avaient été testés négatifs.

De son côté, Tokyo-2020 avait expliqué plus tôt que les deux sportifs positifs et leur accompagnant ont été “isolés dans leur chambre”, alors que leurs “contacts rapprochés ont été identifiés”.

Ces “contacts” ont aussitôt subi des tests nasopharyngés, s’ajoutant au contrôle salivaire quotidien des participants aux Jeux, ils devront “manger dans leur chambre, s’entraîner à part et prendre des transports séparés”, a expliqué Pierre Ducrey, directeur adjoint des JO au sein du Comité international olympique (CIO).

Cas “inévitables”

La durée de ces mesures de précaution, qui influent sur la vie de groupe comme sur la préparation de la compétition, dépendra du verdict du “centre de contrôle” anti-Covid au sein du village olympique.

“C’est seulement lorsque les experts ont déterminé que vous ne représentez plus de risque pour autrui que vous pouvez rejoindre votre équipe”, a détaillé Pierre Ducrey.

Un quatrième cas, concernant cette fois un entraîneur, a été identifié au sein de l’équipe sud-africaine de rugby à VII qui est en stage au Japon depuis samedi dans le sud du pays et n’a pas encore intégré le Village olympique.

La fédération sud-africaine a précisé qu’il s’agit du sélectionneur des “Blitzboks” Neil Powell et expliqué que l’équipe avait été placée à l’isolement à son arrivée à Tokyo mercredi après un cas positif concernant un passager du vol depuis Doha. L’équipe n’a finalement pas été considérée comme cas contact et a reçu ensuite le feu vert pour partir en stage à Kagohsima (sud), avec quatre jours de retard.

Dimanche, ce sont cette fois six athlètes britanniques, et deux membres de l’encadrement, qui ont été contraints à l’isolement à leur arrivée au Japon après avoir été en contact avec une personne extérieure testée positive, selon l’Association olympique britannique (BOA). Les huit personnes, testées à plusieurs reprises depuis lors, sont négatives au Covid-19, selon la BOA.

Selon l’agence de presse britannique PA, deux membres supplémentaires de l’équipe britannique sont en isolement dans le village olympique après avoir été en contact avec une autre personne testée positive au Japon, ce qui porte à 10 le nombre total de Britanniques affectées.

Il ne s’agit pas des premiers cas de Covid-19 liés aux Jeux, puisque le CIO recensait dimanche 55 tests positifs parmi les 30 000 menés sur 18 000 sportifs, encadrants, officiels ou journalistes arrivés au Japon depuis le 1er juillet.

Le CIO a d’ailleurs confirmé qu’un de ses membres, le Sud-Coréen Seung Min Ryu, avait été testé positif à son arrivée dans l’archipel. Mardi et mercredi, les 102 membres de l’instance doivent se retrouver dans un palace de la capitale japonaise pour leur assemblée générale.

Mais le foyer sud-africain au sein du Village olympique illustre la crainte de contaminations en cascade dans ce lieu sans équivalent dans le monde sportif, mettant à l’épreuve les mesures anti-Covid-19 préparées depuis des mois.

“Il est inévitable que nous ayons des cas”, a reconnu dimanche Christophe Dubi, directeur des Jeux au sein du CIO, conscient des craintes d’une partie de la population japonaise face à ce rendez-vous planétaire.

Pic de 6 000 personnes

Il a cependant assuré que “tout était en place pour limiter le mélange des populations” et “maintenir le risque” de contaminations en chaîne “à un minimum absolu”.

Les cas positifs liés aux Jeux restent pour l’heure très marginaux, soulignait samedi le patron du CIO Thomas Bach, qui promet depuis des mois des JO “sûrs” pour les participants comme pour la population japonaise.

Depuis le printemps, le CIO avait concentré ses efforts sur la vaccination des délégations, trouvant un accord en mai avec les laboratoires Pfizer et BioNTech avant de mettre en place en juin des “vaccinodromes” olympiques au Qatar et au Rwanda.

L’instance met désormais en avant le dépistage intensif des participants aux Jeux, la limitation des contacts et l’isolement immédiat des cas positifs.

“C’est probablement la population la plus contrôlée au monde en ce moment”, a insisté Pierre Ducrey.

Par ailleurs, alors que le Village olympique a été conçu pour 17 000 personnes, seules “6 000” au maximum devraient y résider en même temps, lors du pic prévu au milieu des Jeux, calculait samedi Christophe Dubi.

La quasi-totalité des épreuves des JO se dérouleront à huis clos et les dizaines de milliers de participants – des sportifs aux officiels, en passant par les journalistes venant de l’étranger – sont soumis à des restrictions draconiennes en raison des risques sanitaires.

L’article Les JO de Tokyo face à la crainte d’un cluster au Village olympique est apparu en premier sur TNTV Tahiti Nui Télévision.


Raiatea : des routes et maisons inondées

$
0
0

Les élus et les équipes techniques des communes de Tumaraa et Uturoa déblaient et curent les caniveaux pour faciliter l’évacuation des eaux pluviales.

On dénombre quelques habitations inondées, des servitudes impraticables et quelques petits éboulements sans gravité. Heureusement tout est rentré dans l’ordre dans la journée. Mais la vigilance reste de mise cette nuit encore…

“Dans le quartier de Tahena c’est récurrent. Maintenant il faut nettoyer en aval le caniveau. En amont ça va il y a récurage de temps en temps mais si on ne nettoie pas l’évacuation, le problème continuera. Dès demain je ferai un rapport avec le chef des travaux publics. De notre côté, c’est de la compétence de la commune, on s’en occupe”, assure le tavana de Uturoa Matahi Brotherson.

Ce dimanche après-midi, Météo France a placé les îles Sous-le-Vent en vigilance jaune. Les îles de la Société restent également en vigilance pour les fortes pluies.

meteo.pf

L’article Raiatea : des routes et maisons inondées est apparu en premier sur TNTV Tahiti Nui Télévision.

Gestes barrières : c’est le relâchement

$
0
0

Dans cette paroisse de Papeete, la majorité des fidèles est masquée. Depuis l’allègement des mesures sanitaires le 1er juillet, la prévention reste de mise malgré les réticences de certains. “Jusqu’à aujourd’hui, les masques sont obligatoires à tous nos offices. On essaie plus ou moins de respecter les 1m entre chaque famille ou chaque personne. On voit des personnes un peu réticentes, au niveau du masque, des personnes qui viennent sans masque, regrette Boniface Tehei, membre de la paroisse. Mais on a prévu des bancs à l’extérieur pour ces personnes-là.”

Le respect rigoureux des gestes barrières : c’est aussi ce qui est demandé aux nombreux visiteurs du parc expo de Mamao. Tavae Alves-Tetahiotupa est agent d’accueil : “Quand tu arrives à l’entrée, le masque est obligatoire, le gel hydroalcoolique aussi. Si tu n’as pas ton masque, on a des masques à 100 Fcfp. Si tu ne veux pas mettre ton masque, tu ne rentres pas dans le salon. Il y en a qui disent que c’est embêtant à mettre mais moi je leur explique que c’est comme ça. Ce sont les règles.”

Lire aussi : Un “risque important de dissémination du variant Delta” en Polynésie selon la plateforme Covid

Mais si des contrôles sont encore réalisés dans certains lieux, cela ne suffit pas à stopper le variant Delta. Depuis juin, une soixantaine de personnes ont déjà contracté cette nouvelle souche du covid, selon les autorités sanitaires. Le responsable mobilisation communautaire à la plateforme Covid-19 Daniel Ponia, tire la sonnette d’alarme : “Nous avons constaté un relâchement. Ce relâchement existe déjà depuis un certain temps. Là, le sujet qui nous préoccupe en plus de la vaccination, c’est vraiment le respect des mesures barrières que les gens ont oubliées et négligées. On voit l’explosion actuelle. En peu de jours, nous avons enregistré un nombre extrêmement important de cas et nous ne pensons pas que ce nombre de cas va réduire.”

Face au risque grandissant d’une nouvelle vague de contaminations : Vaccination, port du masque, distanciation sociale et lavage des mains sont fortement recommandés.

L’article Gestes barrières : c’est le relâchement est apparu en premier sur TNTV Tahiti Nui Télévision.

Macron veut renforcer la coopération avec les États d’Océanie

$
0
0

Le chef de l’État a notamment annoncé la création d’“un réseau de garde-côtes pour le Pacifique Sud” en participant, durant 2h30, au cinquième sommet France-Océanie en visioconférence, six jours avant son déplacement en Polynésie française.

Une quinzaine de dirigeants, dont huit chefs d’État et de gouvernement (l’Australien Scott Morrison et ceux des îles Cook, de Nouvelle-Zélande, des îles Marshall, de Papouasie-Nouvelle-Guinée ou de Vanuatu) ont participé à ce sommet, dont le dernier s’était tenu en 2015 et le prochain est prévu en 2024.

Étaient également présents les responsables de trois territoires français d’outre-mer : Louis Mapou, président du gouvernement de la Nouvelle-Calédonie, Édouard Fritch, président de la Polynésie française, et Nivaleta Iloai, présidente de l’Assemblée de Wallis-et-Futuna.

Le réseau de garde-côtes va être lancé pour “mieux faire face aux logiques de prédations dont nous sommes collectivement victimes” et pour “protéger les espaces maritimes”, qui sont “la première des richesses” des États du Pacifique Sud, a indiqué Emmanuel Macron, en citant le “rôle déterminant” joué par les forces françaises stationnées en Nouvelle-Calédonie et en Polynésie.

Il s’agit surtout de lutter contre la pêche illégale menée par des navires étrangers de plus en plus présents dans le Pacifique.

Au cours de ses déplacements internationaux, Emmanuel Macron a souvent insisté sur la nécessité pour la France de participer, grâce à ses vastes zones maritimes et territoires d’outre-mer, à un axe indo-pacifique pour faire face à la pression maritime et militaire croissante de la Chine.

L’autre priorité abordée au sommet a été le climat alors que les États du Pacifique sont “de faibles émetteurs” de gaz à effet de serre tout en étant “les premières victimes des conséquences du réchauffement”, notamment avec la montée des eaux, selon Emmanuel Macron.

La France va ainsi augmenter son financement à des programmes de protection des écosystèmes, comme l’initiative Kiwa (porté à 5 millions d’euros), et des récifs coralliens (à 3 millions).

Elle fera également des efforts financiers pour améliorer “la connectivité” dans cette immense région dans le but d’y renforcer “l’intégration” de ses territoires d’outre-mer.

L’article Macron veut renforcer la coopération avec les États d’Océanie est apparu en premier sur TNTV Tahiti Nui Télévision.

Plongée sous-marine : observer la nature sans la perturber

$
0
0

Des photos de plongeurs caressant des animaux sauvages ont récemment circulé sur les réseaux sociaux. Si la direction de l’environnement (Diren) rappelle qu’il est interdit de toucher les espèces protégées par le code de l’environnement, certains internautes assurent que ce sont les animaux sauvages qui viennent chercher le contact.

Mais dans un communiqué, la Diren indique que “toute action pour obtenir une réaction spécifique d’un animal sauvage pour son simple divertissement peut-être dangereux et surtout est strictement interdite par le code de l’environnement”.

Il est notamment interdit d’utiliser un objet qui pourrait troubler de quelque manière que ce soit la tranquillité des espèces sauvages. Par ailleurs, attirer ces mêmes espèces à soi avec de la nourriture, que ce soit par “feeding” ou “smelling” est une pratique interdite lorsqu’elle risque de constituer une gêne pour les autres utilisateurs de l’espace ou risque d’attirer les prédateurs.

La Diren rappelle que le contact physique avec les espèces protégées par le code de l’environnement est interdit (crédit photo : réseaux sociaux/Diren)

Ce type d’interactions est particulièrement interdit avec les espèces protégées par la code de l’environnement, comme les requins, les raies Mobula et les mammifères marins.

En présence d’un animal sauvage, la Diren recommande la plus grande prudence afin de ne pas s’exposer soi-même ou exposer autrui à un risque quelconque.

L’article Plongée sous-marine : observer la nature sans la perturber est apparu en premier sur TNTV Tahiti Nui Télévision.

Moorea-Maiao : découvrir les métiers des forces armées

$
0
0

Une journée portes ouvertes consacrée à la découverte des différents métiers des forces armées est prévue ce jeudi 22 juillet, de 8H00 à 15H00, sur le site communal de Vaiare, face au Champion. Les visiteurs pourront échanger avec le RSMA, le CIRFA, la légion étrangère, la gendarmerie nationale, la DSP/Cadets de la République, la CIRFA Marine et CIRFA Air, l’armée de terre, la police municipale, la DPDJ, le JRCC et les jeunes sapeurs-pompiers.

Programme prévisionnel

  • 8h00 – Accueil, protocole d’ouverture (discours)
  • 9h00 à 11h30 – Ouverture des stands
  • 11h30 à 12h30 – Pause : buffet de produits locaux
  • 12h30 à 14h30 – Reprise des stands
  • 15h00 – Fin de journée

Par la suite, des journées d’immersion seront organisées sur le thème “1 jour, 1 métier militaire”, entre le 26 juillet et mi-septembre 2021. Les jeunes souhaitant participer sont invités à s’inscrire lors de la journée portes ouvertes du jeudi 22 juillet.

La commune mettra également à disposition de la population de Moorea des bus.

L’article Moorea-Maiao : découvrir les métiers des forces armées est apparu en premier sur TNTV Tahiti Nui Télévision.

Paruru ia Moorea : l’audience renvoyée au 2 août

$
0
0

Le promoteur à l’origine du projet immobilier de Tiahura, Franck Zermati, a assigné en justice Patrick Roller, l’un des membres du groupe Facebook Paruru ia Moorea, ainsi que son administratrice, Tahnee Tchen. Le groupe, qui rassemble plusieurs habitants et collectifs de l’île sœur, dénonce notamment les nombreux projets immobiliers, la vente et l’achat des terres. Patrick Roller ainsi que d’autres internautes auraient tenus des propos diffamatoires contre Franck Zermati dans ce même groupe public, le traitant d'”escroc”, de “requin” ou encore de “voleur”. Le promoteur immobilier a demandé un million de Fcfp de dommages et intérêts et la fermeture immédiate du groupe public Paruru ia Moorea sous astreinte de 500 000 Fcfp par jour de retard.

“Il est sali par ce compte Facebook où on le traite de requin, de quelqu’un de pas recommandable, de quelqu’un qui arnaque tout le monde. Donc son image est vraiment atteinte et on peut pas accepter qu’un site Facebook traine comme ça les gens dans la boue”, s’est insurgé son avocat, Me Dominique Bourion. “Qu’on informe oui, mais qu’on injurie et qu’on traine quelqu’un dans la boue, c’est pas acceptable. Mr Zermati a un contrat tout à fait légal, fait chez un notaire, par la propriétaire du terrain, et ce sont les squatteurs qui s’organisent pour essayer de le salir. C’est pour éviter d’être expulsés, voilà la technique”.

Si Tahnee Tchen n’avait jusqu’à présent pas pris conscience de l’importance de la modération d’une page ou d’un groupe public sur Facebook, elle juge la situation quelque peu démesurée. “Etre assignée au tribunal, c’est quand même énorme pour juste administrer une page d’information. C’est sûr que c’est choquant, mais d’un côté, ça me révolte aussi et ça me pousse à me lever pour dire qu’il y a des choses qui ne sont pas justes et il faut le faire savoir”.

L’audience devait avoir lieu ce lundi matin mais a finalement a été renvoyée au 2 août prochain. Tahnee Tchen, n’ayant pas pu préparer sa défense, a en effet demandé à bénéficier de l’aide juridictionnelle pour être assistée d’un avocat.

L’article Paruru ia Moorea : l’audience renvoyée au 2 août est apparu en premier sur TNTV Tahiti Nui Télévision.

Tennis de table : sélection pour les jeux de Polynésie à Raiatea

$
0
0

27 pongistes des îles ont participé au tournoi des Raromatai week-end dernier. Ils venaient du club de DCA de Raiatea, de Tahaa, et de Huahine. Des rencontres honorées par la présence d’anciens joueurs comme Matahi Tarano de Tahaa, prodige de la discipline qui par le passé a brillé aux jeux du Pacifique, mais aussi Manahau Tixier et Hikinau Lamaud du club DCA de Raiatea, champions des Raromatai et de Polynésie.

Chez les filles, Vanille Mauahiti et Nahema Tarano toutes deux de Tahaa se sont également déplacées pour porter haut les couleurs de leur île. Face à elles, Moeana Tefaatau, Hinatea Teriitetoofa et Tipanie Mou-Fat se sont révélées redoutables.

En conclusion du tournoi des Iles Sous-le-vent, c’est Moeana Tefaatau du club de DCA qui monte sur la plus haute marche du podium. Nahema Tarano prend la deuxième place et Vanille Mauahiti s’empare de la médaille de bronze.

Chez les hommes, sans surprise, Matahi Tarano décroche l’or, suivi de Manahau Tixier et Joël Hioe en deuxième et troisième places.

Dans la même journée se sont déroulées les sélectives pour les jeux de Polynésie, destinées aux moins de 30 ans. Là encore, les rencontres se sont avérées fortes en rebondissements. Après plus de trois heures de compétition, les résultats tombent : chez les filles, 2 pongistes du club Te Aito de Tahiti occupent les premières places du podium, tandis que la championne de l’île vanille prend la troisième place. Chez les hommes, Tahaa qualifie deux de ses joueurs et Raiatea gagne une place.

“Le trio qui va représenter les Iles Sous-le-vent et dont on est fier, ça va être Heimoe Wong, Tevai Teping et Vanille Mauahiti. Chez les hommes, sans surprise, Matahi qui était déjà en lice grâce à son niveau, la deuxième place a été prise par Natua de Tahaa et Benjamin de Raiatea”, a précisé Moeana Tefaatau, du club DCA de Raiatea.

Prochaine rencontre au mois de septembre pour les championnats de Polynésie et le message est clair : l’élite des Raromatai ne compte pas faire de la figuration…

L’article Tennis de table : sélection pour les jeux de Polynésie à Raiatea est apparu en premier sur TNTV Tahiti Nui Télévision.


Faa’a embauche ses étudiants pour les vacances

$
0
0

Emploi vacances est un dispositif initié par la mairie de Faa’a. Plus de 300 personnes ont pu en bénéficier depuis 1983, à raison de huit embauches par an. Marie-Thérèse, étudiante en première année de droit général à l’Université de la Polynésie française, est l’une des bénéficiaires. “J’ai vu la publication sur Facebook et je me suis dit que j’allais tenter ma chance. Et j’ai été sélectionnée !, se réjouit-elle. Ça me permet de faire un peu de pratique.”

Une possibilité pour ces jeunes de Faa’a d’avoir une expérience de plus dans le milieu professionnel et en même temps d’être rémunéré pendant les deux mois des grandes vacances. C’est aussi un partage entre la mairie et ses jeunes. Car “l’avenir, c’est vous les jeunes, lance Clarisse Teauna Poia, adjointe au maire de Faa’a. On a besoin de vos compétences, de votre savoir, parce qu’il y a un échange entre vous et nous. Ces vacances, on a retenu 6 jeunes selon les besoins des services de la commune.”

Ce dispositif permet d’embaucher à court terme ces étudiants et de leur permettre plus de confiance face au monde du travail, à moyen et long terme.

L’article Faa’a embauche ses étudiants pour les vacances est apparu en premier sur TNTV Tahiti Nui Télévision.

Covid : le Conseil d’État valide mais assouplit le projet de loi

$
0
0

Le texte, dans lequel figure aussi l’extension du pass sanitaire aux cafés, restaurants ou encore les trains, était examiné lundi soir en Conseil des ministres avant de débuter mardi son parcours au Parlement.

Dans son avis rendu lundi et consulté par l’AFP, le Conseil d’État souligne donc que la présentation d’un pass sanitaire dans les centres commerciaux est “susceptible de concerner tout particulièrement l’acquisition de biens de première nécessité, notamment alimentaires”.

La juridiction y voit “une atteinte disproportionnée aux libertés”, notamment pour les personnes ne pouvant être vaccinées pour des raisons médicales et qui devront donc se faire “tester très régulièrement” pour accéder à ces centres. L’exécutif avait proposé dimanche de limiter cette obligation aux structures de plus de 20.000 m2.

Par ailleurs, la contravention en cas de manquement à l’obligation de contrôle du pass sanitaire a été ramenée à 1.000 euros, au lieu d’une amende de 9.000 euros.

Cet assouplissement est le fruit d’échanges entre l’exécutif et le Conseil d’État : la juridiction avait jugé disproportionnée la première version du gouvernement qui a donc revenu sa copie par une saisine rectificative.

Le Conseil d’État a cependant validé la sanction d’un an de prison et 9.000 euros d’amende, en cas de quatre verbalisations dans un délai de 30 jours. Et elle s’élèvera à 45.000 euros pour les personnes morales à partir de la cinquième verbalisation.

L’isolement obligatoire de 10 jours pour les personnes contaminées par le Covid-19 a de son côté été approuvé par le Conseil d’État.

Mais dans son avis, le Conseil d’État “recommande de préciser expressément (…) que les contrôles ne peuvent avoir lieu en période nocturne”, le gouvernement retenant ainsi “la borne horaire” de 21 heures. Et il suggère d’ajouter au projet de loi que l’isolement “cesse de s’appliquer avant l’expiration du délai de dix jours si un nouveau test réalisé fait apparaître que les intéressés ne sont plus positifs” au Covid-19.

L’article Covid : le Conseil d’État valide mais assouplit le projet de loi est apparu en premier sur TNTV Tahiti Nui Télévision.

Référendum en Nouvelle-Calédonie : les conséquences du Oui et du Non se précisent

$
0
0

Le document a pris de l’épaisseur depuis 2018. La version finale du rapport sur l’avenir institutionnel de la Nouvelle-Calédonie en cas de “oui” ou de “non” à l’indépendance a été présentée par les services de l’Etat. 104 pages qui détaillent les répercussions du vote.

En cas de “oui” à l’indépendance, une période de transition s’ouvrira pour donner naissance à un nouvel Etat et marquer la fin de l’appartenance de la Nouvelle-Calédonie à la France .

A Paris, lors des discussions menées en mai, les élus calédoniens s’interrogeaient. Le nouvel État cherchera-t-il à conclure un ou plusieurs traités de partenariat ou d’association ? Si oui, avec la France ou pas ? Et puis quelle nationalité auront aussi les habitants du Caillou ? Le document apporte des précisions sur les conditions d’une double nationalité éventuelle. 

Sur le plan économique, la question d’une nouvelle monnaie sera aux cœur des débats. Les transferts financiers actuels seraient caducs en cas d’indépendance, précise le document. La filière du nickel pourrait aussi faire l’objet de nouvelles conditions. Ce levier de développement a été soutenu par l’Etat au travers de prêts garantis.

Le document détaille aussi que certaines compétences liées à l’éducation sont encore de la responsabilité́ de l’Etat comme l’enseignement supérieur et la recherche.

Le “oui” aurait aussi des répercussions sur les compétences régaliennes, l’armée, la police, la gendarmerie et la justice.

A contrario, les conséquences du “non” sont précisées dans un volet moins volumineux.

Le maintien au sein de la République sera le début d’un nouveau chapitre, à écrire entre l’État, les responsables calédoniens et le Parlement français, précise le document. Un nouveau statut pour le Caillou pourrait être envisagé pour assurer un meilleur équilibre institutionnel. Le corps électoral restreint actuellement n’aurait plus raison d’être selon l’Etat.

Enfin, si le “non” l’emporte une troisième fois, il n’y aura pas de retrait automatique de la Nouvelle-Calédonie sur la liste des pays à décoloniser.

L’article Référendum en Nouvelle-Calédonie : les conséquences du Oui et du Non se précisent est apparu en premier sur TNTV Tahiti Nui Télévision.

Taha’a : après les inondations, le grand nettoyage

$
0
0

Dimanche à midi, la rivière est sortie de son lit. En seulement 30 minutes, le village de Haamene a été complètement inondé. “Ce jour-là, un gros tronc d’arbre a bouché le pont, donc c’est normal que la rivière sorte et inonde partout, explique Chesta, un habitant de Haamene. C’est impressionnant. On ne pouvait rien faire, juste nettoyer après.”

Ce lundi matin, c’est le grand nettoyage. La commune a mis toutes ses équipes à contribution. À la mairie de Haamene, on enregistrait presque 30 centimètres d’eau dans les locaux. “Depuis 7 heures ce matin, on est là. On s’est mobilisé uniquement pour ça avec nos CAE, CAES, CIS et les employés communaux. On a fait le nettoyage dans chaque salle. On a dû tout sortir”, confie Hina, une employée de la commune.

Le collège a lui aussi subi des dégâts. Les employés débarrassent et retirent toute la boue laissée par le débordement. Le bilan est assez important.

“On a été obligé d’intervenir dans plusieurs secteurs, indique la maire de Taha’a, Patricia Amaru. À Patio, il y a un pont qui a vraiment débordé des deux côtés, beaucoup de familles ont été envahies par l’eau. À Haamene c’est le collège, la mairie, le magasin à côté, tout a été inondé.”

Le district de Tapuamu est privé d’eau depuis dimanche. En cause, le tuyau d’alimentation du bassin, endommagé par la crue. La commune a ouvert un robinet raccordé au réseau de Patio en attendant la fin des travaux de réparation.

Patio, Haamene, Tapuamu, Faaaha… À Taha’a, quatre districts sur huit ont été touchés dimanche par les inondations. Les autorités rappellent qu’il est important de libérer les évacuations pour que l’eau s’écoule sans problème.

L’article Taha’a : après les inondations, le grand nettoyage est apparu en premier sur TNTV Tahiti Nui Télévision.

La mission Sofia de la Nasa est en Polynésie

$
0
0

Habituellement basée en Nouvelle-Zélande, la mission Sofia se déroulera, en 2021, en Polynésie française en raison de la fermeture des frontières néo-zélandaises. Le choix de la Polynésie française est justifié par la proximité géographique avec les États-Unis facilitant la logistique de la mission, la connexion fibre optique et les conditions météorologiques favorables.

Cette mission, qui mobilisera une équipe de 150 chercheurs et logisticiens de toutes nationalités, utilisera les capacités hors normes du « Boeing 747 SP Sofia » équipé d’un télescope de 17 tonnes, lui-même doté d’un miroir de 2,7 mètres de diamètre. Le télescope est maintenu à une température de 0,3 kelvin, soit -273° celsius. Pour ce faire, l’équivalent de 100 millions de Fcfp d’hélium liquide sont nécessaires. L’instrument est utilisé pour déterminer la composition de l’atmosphère des planètes et de leur surface mais également pour étudier les comètes, la physique et la chimie du milieu interstellaire ainsi que la formation des étoiles. Avec un coût annuel de 85 millions de dollars US (8,6 milliards de Fcfp), ce projet représente le deuxième instrument d’astrophysique opérationnel le plus cher de la Nasa, juste derrière le télescope spatial Hubble.

Au nom du gouvernement, le ministre en charge de l’Économie s’est déclaré honoré d’accueillir la mission Sofia sur le sol et dans les airs polynésiens. En scrutant la course des astres célestes, le ministre a rappelé que les membres de la mission Sofia renoueront avec la tradition ancestrale des voyageurs polynésiens qui observaient jadis les étoiles pour ouvrir de nouvelles voies de navigation. La présence en Polynésie d’acteurs prestigieux de la recherche internationale peut également offrir l’opportunité d’organiser des conférences et des présentations à vocation éducative, notamment à l’attention des écoliers et des étudiants qui le souhaitent. Enfin, le ministre a conclu en exprimant la fierté des Polynésiens de concourir, à travers l’accueil de cette mission, à une nouvelle phase exploratoire de l’espace, l’une des plus nobles quêtes de l’humanité.

L’article La mission Sofia de la Nasa est en Polynésie est apparu en premier sur TNTV Tahiti Nui Télévision.

Viewing all 31094 articles
Browse latest View live