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Affaire JPK : Francis Stein écrit une lettre ouverte à Emmanuel Macron

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Suspecté dans l’affaire de la disparition du journaliste Jean-Pascal Couraud (JPK), il a été mis en examen pour meurtre en 2019 avec l’ex-femme du journaliste.

En décembre 2020, il a déposé une première plainte contre X pour violation du secret de l’instruction, puis une autre plainte en avril cette année, pour faux témoignage, à l’encontre de la mère de JPK.

Lire aussi – Affaire JPK : le conseil constitutionnel donne raison à l’avocat de Francis Stein

Me Arcus Usang son avocat avait également saisi la cour de cassation en déposant une question prioritaire de constitutionnalité. Début avril, le conseil constitutionnel lui a donné raison. Une première victoire.

Cette semaine, à la veille de la venue du Président de la République Emmanuel Macron, Francis Stein publie une lettre ouverte dans laquelle il demande l’autorisation d’utiliser des enregistrements réalisés pendant l’enquête et qui prouveraient son innocence :

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Travaux nocturnes à Papeete du 26 juillet au 5 août

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Veuillez noter que la ville de Papeete procédera à des travaux nocturnes sur la voirie dans les rues du Père-Collette, Paul-Gauguin et Albert-Leboucher du jeudi 29 juillet au jeudi 5 août 2021 et non du lundi 26 juillet au jeudi 5 août 2021.

Les rues Paul-Gauguin (entre la rue du Père-Collette et le boulevard de la Reine-Pomare IV) et Albert-Leboucher (entre le quartier du Commerce et le marché de Papeete) seront fermées et des déviations seront mises en place pour toute la durée des travaux.

Pour plus de renseignements, appeler la direction des services techniques au 40 467 528.

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Lancer de javelot : Teura Tupaia, de nouveau champion de France

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Le ‘aito s’est une nouvelle fois illustré en lancer de javelot en terminant vainqueur des championnats de France Open, une compétition regroupant les athlètes non sélectionnés pour les Jeux Olympiques. Un titre qu’il multiplie, ayant été champion de France déjà plus de 5 fois.

Plus tôt dans le mois, Teura Tupaia s’est également démarqué aux championnats d’Europe espoirs Tallin 2021 en remportant la médaille de bronze grâce à un jet à 78,80 mètres. En juin, il a été sacré champion de France Elite.

Lire aussi – Javelot : un nouveau record pour Teuraiterai Tupaia

En mai, il devenait le premier Français depuis 2010 à lancer son javelot à plus de 80 mètres lors de la Coupe d’Europe des lancers de Split, en Croatie, avec un jet à 80,46 mètres.

“Après une saison bien remplie et les objectifs atteints, place aux vacances bien méritées” peut-on lire sur le compte Facebook de l’athlète. Prochain grand rendez-vous sportif pour lui : la Diamond League de Paris, le 28 août.

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Visite d’Emmanuel Macron : les modifications de circulation à Papeete

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À l’occasion du déplacement officiel du Président de la République en Polynésie française du 24 au 28 juillet 2021, les accès routiers autour du monument patriotique de Papeete seront perturbés selon les conditions ci-dessous :

Stationnement

Il est demandé aux usagers de ne pas stationner leur véhicule le dimanche 25 juillet 2021 de 00h00 à 14h00 :

  • dans toute l’avenue Pouvana’a a Oopa ;
  • dans la rue du Bataillon du Pacifique ;
  • dans la rue Maadi Gobrait ;
  • dans la rue des Poilus Tahitiens (portion avenue Pouvana’a a Oopa / rue Teriierooiterai).

Tout véhicule contrevenant sera retiré par les services de sécurité.

Circulation

La circulation sera interdite le dimanche 25 juillet 2021 de 06h00 à 14h00 :

  • dans l’avenue Pouvana’a a Oopa ;
  • dans la rue du Bataillon du Pacifque ;
  • dans la rue Maadi Gobrait ;
  • dans la rue des Poilus Tahitiens (portion entre l’avenue Pouvana’a a Oopa / rue Teriierooiterai).

Permissions exceptionnelles

Le dimanche 25 juillet 2021:

  • de 07h30 à 14h00, les résidents de l’avenue de Sainte-Amélie, à Papeete, pourront sortir ou accéder à leur domicile par la route du Mont Faiere qui remonte derrière la Gendarmerie nationale.
  • de 06h00 à 14h00, les résidents de la rue Dumont D’Urville, pourront remonter la rue du Docteur Cassiau en sens inverse de la circulation ainsi que la rue Dumont D’Urville (portion comprise entre l’avenue Pouvana’a a Oopa et la servitude Papeete Nui).

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Covid-19 : 1 nouveau décès en Polynésie, recrudescence des cas

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Deuxième décès lié à la covid-19 ce mois-ci. Le nombre de cas de covid-19 augmente de nouveau. On compte 39 nouveaux cas en 24 heures en Polynésie. Neuf personnes sont actuellement hospitalisées dont 3 en réanimation (1 à Moorea les autres à Tahiti).

Les autorités ont constaté un relâchement dans l’application des gestes barrières. Le virus, lui, continue à se propager, et le variant Delta (pas plus dangereux mais plus contagieux) en particulier.

Dans son dernier bulletin épidémiologique, la plateforme note une “brutale recrudescence avec augmentation des taux d’incidence (34/100 000), taux de positivité (8%) et nombre d’hospitalisations (5 cas dont 2 en réanimation)”.

Dans un communiqué, le haut-commissariat a appelé mercredi la population à ne pas baisser la garde. “Une évolution défavorable et continue de la situation sanitaire pourrait imposer un retour à des règles plus strictes par l’État et le Pays” précisait l’institution représentant l’Etat en Polynésie.

Parallèlement, la barre des 70 000 personnes complètement vaccinées a été franchies. La plateforme covid note une “légère augmentation du rythme de vaccination ; la part de la population totale ayant reçu au moins 1 dose atteint 29%”.

Le dernier bulletin épidémiologique est consultable ICI

Retrouvez la courbe de l’évolution de l’épidémie en Polynésie et les chiffres dans le Pacifique en cliquant ICI

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Arue : partager les savoir-faire et aider à créer de l’emploi

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Plusieurs ateliers étaient mis en place tels que la peinture sur pareo, le tressage de chapeau avec des palmes de cocotiers jusqu’à la préparation d’un met, le Karapu, une spécialité culinaire de Mangareva.

Crédit Tahiti Nui Télévision

C’est la première fois que ce type de formation est dispensée dans la commune. Il s’agit pour les organisateurs de maintenir et de partager le savoir-faire polynésien mais aussi de donner aux résidents des quartiers prioritaires de Erima un moyen de subvenir à leurs besoins.

Huguette-Atera Moo, animatrice du service jeunesse sports et emploi de Arue, est responsable du projet : “C’est un quartier prioritaire de la commune de Arue avec 5 ateliers mis en place. Aujourd’hui nous avons pu avoir 25 personnes. C’est pour faire perdurer cette culture ancestrale mais aussi ces savoir-faire innovants comme avec les éventails. Pour la broderie, c’est de connaître les différentes techniques de la broderie. On peut ensuite partir sur l’économie et c’est le but de ce qu’on veut faire sur Erima, qu’ils puissent aussi créer leur emploi.”

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Un film en préparation sur la reine Pomare IV

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Francis Bianconi, co-scénariste, Adeline Darraux, réalisatrice, et Frank Lebreton, responsable de production ont été reçus ce jeudi à la présidence.

L’équipe est en Polynésie pour le tournage du film « La dernière reine de Tahiti ». Cette fiction sur la vie de la reine Pomare IV est produite par GMT productions pour le groupe France Télévisions.

L’équipe est actuellement au fenua pour les ultimes repérages et le casting des acteurs tahitiens, et notamment l’actrice qui incarnera la reine Pomare. Le démarrage du tournage est prévu pour la mi-septembre pour une livraison du film à la fin de cette année.

La Polynésie française s’est engagée au soutien de la réalisation de cette fiction qui aura d’importante retombées économiques au niveau local et participera à la promotion de la destination.

Participez au casting…

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Coût de la vie : la situation des ménages polynésiens se dégrade

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Parmi les nombreuses données analysées par l’ISPF celle qui a particulièrement retenu l’attention de l’association Te Tia Ara est celle annonçant un net recul de la masse salariale en début d’année 2021. Comparée à 2020, celle-ci diminue de 4,5% soit 10 milliards de Fcfp de moins que l’année précédente.

Ce repli étant dû essentiellement à la baisse du nombre d’heures travaillées et aux pertes d’emplois. Pour l’association, l’un des axes prioritaires pour alléger le budget des ménages doit passer par un contrôle plus accru des commerces qui toujours selon l’association pratiquent des prix très disparates notamment sur la nourriture. “Moi je n’ai rien contre les commerçants. Mais par contre je suis contre les tricheurs. Le Pays a des services. Il a les moyens de pouvoir faire ce boulot”, estime le Président de l’association Te Tia Ara Makalio Folituu.

Du côté de la population, le ressentit est identique et les fins de mois sont de plus en plus difficiles… “Avec ma madame on survit. Surtout avec les enfants, pour l’éducation tout ça. On y arrive quand même avec le peu d’aide qu’on a“, confie un père de famille.
“Je viens des Tuamotu et chez nous c’est cher alors la plupart des courses qu’on fait c’est sur Papeete. Ma famille m’envoie de l’argent pour que je puisse faire des courses et renvoyer aux Tuamotu par bateau“, raconte une jeune femme.

Pour d’autres comme ce Tahitien vivant à Hawaii depuis 20 ans, l’idée serait comme chez nos cousins, d’augmenter les salaires en même temps que l’inflation : “Le salaire minimum, ici on dit le Smig, augmente à chaque fois qu’il y a une inflation”.

L’association te Tia Ara qui a reçu une subvention du gouvernement pour mener une étude sur la consommation, devrait la publier prochainement et donner ainsi plus d’éléments sur l’impact de la crise sur les foyers polynésiens…

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Louer un van pour partir en week-end, un nouveau concept en Polynésie

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Louer un van pour s’installer en bord de mer ou sur les hauteurs du fenua et contempler la vue le temps d’un instant ou d’un week-end, c’est désormais possible à Tahiti et Moorea.

Après l’incendie de leur gite, Nicolas et Virginie se sont lancé dans un nouveau projet : la location de van tout équipé. “Le projet c’est de proposer des séjours de quelques nuitées. Soit un week-end soit une semaine complète, et immédiatement d’aller découvrir les joyaux sur Tahiti et Moorea. On parle souvent des îles Sous-le-Vent mais, à notre sens, pas assez de Tahiti et Moorea. Nous, on est tombé complètement amoureux de Tahiti en particulier, de sa Presqu’île, des différents belvédères. Et donc c’est dire aux gens d’aller visiter et surtout aller respirer, prendre le temps d’apprécier à la fois les odeurs, les embruns et la population aussi”, explique Nicolas Grimault.

Un permis B est suffisant pour conduire ce type de véhicule. Equipé d’un moteur réputé pour être écologique, ce van est également facile à manœuvrer. Dehors, il attire les regards des passants tels que Marau : “Il y a une douche, un petit four, une petite TV, de quoi être en confort à l’intérieur et même à l’extérieur. Ça me tente vraiment de le faire un jour avec ma famille.”

Des recharges de gaz et 20 litres d’eau sont proposés à la location du véhicule. Mais où garer un van à Tahiti ou Moorea ? L’application communautaire « park4night » liste les lieux où le camping est autorisé.  Et avec les nouvelles navettes qui naviguent entre Tahiti et les Raromatai, l’activité pourrait se développer assez rapidement…

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CHPF : l’énième ras-le-bol du SPHPF

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Le personnel de l’hôpital du Taaone n’en peut plus. Dans un communiqué, le SPHPF dénonce l’ensemble des disfonctionnements auxquels les praticiens doivent faire face. Parmi les points soulignés, le manque de financement du CHPF influerait sur l’état des équipements médicaux devenus vétuste et le personnel qui serait donc moins qualifié.

Si la période covid a permis de débloquer des financements spéciaux dans l’urgence, “rien n’a été prévu pour l’après covid”, dénonce le SPHPF. Le taux important d’occupation des lits de l’hôpital est aussi mis en cause, sachant qu’il dépasse les 90% hors épidémie. “Cette saturation des capacités d’hospitalisation met en péril l’offre des soins”, selon le syndicat.

Autre revendication : la problématique du statut du CHPF en tant qu’établissement public et administratif, ce qui “entrave durablement le fonctionnement et la gestion de l’hôpital par sa lourdeur administrative hors d’âge”.

Enfin, c’est également le manque de reconnaissance officielle des efforts du personnel de l’hôpital qui est pointé du doigt, le non respect des protocoles d’accord signés et l’oubli total des projets de réformes statutaires.

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Visite d’Emmanuel Macron : les restrictions de circulation et de stationnement à l’aéroport de Tahiti-Faa’a

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Des restrictions de circulation, de stationnement, pas de dépose-minute et des itinéraires de déviation à l’aéroport pour la venue du Président Emmanuel Macron ce samedi 24 juillet.

Aéroport de Tahiti conseille aux passagers de privilégier le covoiturage ou de se faire déposer.

L’arrivée du Chef de l’Etat pourra également entrainer des modifications d’horaires de vols. Les horaires seront actualisés en temps réel sur le site web de l’aéroport www.tahiti-aeroport.pf.

La zone d’enregistrement internationale de l’aérogare sera inaccessible entre midi et l’ouverture de l’enregistrement du vol de United Airlines, vers 18 heures. Le terminal domestique restera quant à lui opérationnel.

Le centre de dépistage Covid-19 de l’aéroport de Tahiti-Faa’a, (ouvert de 15h00 à 20h00 avant chaque vol à destination des Etats Unis), restera accessible. Il est possible d’effectuer un pré-enregistrement en ligne avant le départ. Il suffit d’adresser un mail à departure@ilm.pf et de communiquer son nom, la date et le numéro de vol.

Entre 07h30 et 20h00, l’accès en zone Nord sera uniquement autorisé aux employés qui s’y rendent pour motif professionnel. Le PIF dispatch sera ouvert à partir de 11h00

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Grande Barrière de corail : l’Australie évite la liste des sites en péril

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ùLe Comité du patrimoine mondial a décidé de reporter une telle décision, après un lobbying intense de l’Australie qui y était opposée. Il est actuellement réuni en ligne sous la présidence depuis Fuzhou (Chine) de Tian Xuejun, vice-ministre chinois de l’Education et président de la Commission nationale chinoise pour l’Unesco.

“J’aimerais remercier sincèrement les éminents délégués pour avoir reconnu l’engagement de l’Australie envers la protection de la Grande Barrière de corail”, a déclaré au Comité la ministre australienne de l’Environnement, Sussan Ley, selon un communiqué.

Les membres du Comité, dont la Chine, la Russie ou l’Arabie saoudite, ont estimé que l’Australie devait se voir donner plus de temps pour faire le point sur ses efforts de conservation de la Grande Barrière, inscrite en 1981 au Patrimoine mondial.

Ils ont également demandé à l’Unesco d’envoyer une mission d’évaluation sur le site, après les critiques de Canberra reprochant à l’organisation de se reposer sur des rapports existants pour faire ses recommandations.

L’agence des Nations unies avait publié en juin les préconisations de ses experts et organismes consultatifs suggérant que cet écosystème soit rangé sur la liste des sites “en péril” du fait de sa détérioration, pour beaucoup due à la récurrence des épisodes de blanchissement des coraux, conséquence des bouleversements climatiques.

Une détérioration significative

Tim Badman, directeur du Programme du Patrimoine mondial à l’UICN (Union internationale pour la conservation de la nature), a estimé que la Grande Barrière remplissait “sans ambigüité” les critères pour figurer sur la liste des sites en péril.

“Malgré les efforts majeurs effectués par l’Etat partie, le statut de valeur universelle inestimable de la Grande Barrière de corail et les perspectives de rétablissement se sont tous deux détériorés de manière significative”, a-t-il dit.

Pour David Ritter, directeur de la branche Australie Pacifique de l’organisation de défense de l’environnement Greenpeace, la décision de l’Unesco représente une “victoire pour l’un des lobbying les plus cyniques de l’histoire récente”.

“Ce n’est pas un succès, c’est un jour d’infamie pour le gouvernement australien”, a-t-il estimé.

Une telle inscription n’est pas considérée comme une sanction par l’Unesco. Certains pays y voient même un moyen de sensibiliser la communauté internationale et de contribuer à la sauvegarde de leur patrimoine.

Mais l’Australie percevait cette éventualité comme une gifle, redoutant que cela n’entame l’attrait touristique de l’ensemble corallien qui s’étend sur 2.300 km et génère 4,8 milliards de dollars australien (environ 376 milliards de Fcfp) de revenus pour le secteur touristique australien.

Mme Ley s’était rendue à Paris plus tôt en juillet pour faire campagne auprès des pays siégeant au Comité. Canberra était allé jusqu’à emmener des ambassadeurs plonger sur la Grande Barrière et 12 des 21 Etats membres du Comité avaient proposé de reporter la décision à 2023.

En 2015, l’Australie avait déjà obtenu un sursis au terme d’une campagne de lobbying similaire et en promettant des milliards de dollars d’investissements pour protéger les récifs. Mais depuis lors, l’ensemble a durement souffert du fait de trois épisodes très graves de blanchissement des coraux.

Le blanchissement est un phénomène de dépérissement qui se traduit par une décoloration. Il est provoqué par la hausse de la température de l’eau -conséquence du réchauffement climatique- qui entraîne l’expulsion des algues symbiotiques qui donnent au corail sa couleur vive.

Les scientifiques du gouvernement australien ont affirmé que de nombreux récifs montraient des signes de rétablissement ces derniers temps, tout en reconnaissant que les perspectives d’avenir pour l’ensemble corallien étaient très mauvaises.

“Couronnes d’épines”

Deux tiers de la Grande Barrière sont estimés comme ayant souffert d’une manière ou d’une autre. Outre le réchauffement ou les cyclones, elle est menacée par les activités industrielles ou agricoles ou encore par l’acanthaster pourpre, une étoile de mer invasive.

L’acanthaster planci -surnommée “couronne d’épines” ou plus facétieusement “coussin de belle-mère”- se nourrit presque exclusivement de coraux, peut atteindre un mètre de diamètre et est dotée de piquants dont le venin est toxique pour l’homme.

Dans ses recommandations, l’Unesco accusait l’Australie de n’avoir pas atteint ses objectifs en termes de qualité de l’eau et s’en prenait au mauvais bilan australien en matière climatique.

Le gouvernement conservateur australien essuie des critiques croissantes pour ne pas s’être fixé l’objectif de la neutralité carbone à l’horizon 2050.

Le Premier ministre Scott Morrison avait affirmé que le pays espérait l’atteindre “dès que possible”. L’Australie est l’un des principaux exportateurs mondiaux de charbon et de gaz naturel.

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Samoa : la justice met fin à 15 semaines de crise constitutionnelle

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La crise avait débuté dans la foulée des élections très serrées du 9 avril, quand le Premier ministre sortant Tuilaepa Sa’ilele Malielegaoi, au pouvoir depuis 22 ans, avait refusé de concéder sa défaite.

Fin mai, Mme Mata’afa avait été “investie” Première ministre lors d’une cérémonie improvisée dans les jardins du Parlement, dont les portes avaient été fermées par le pouvoir sortant.

La Cour d’appel des Samoa a annoncé vendredi qu’elle ne reconnaissait pas le gouvernement intérimaire de M. Malielegaoi en estimant que son Parti pour la protection des droits de l’homme (HRPP) occupait illégalement les bureaux du gouvernement.

Elle a également invalidé une précédente décision de la Cour suprême qui avait jugé anticonstitutionnelle l’investiture dans la tente.

“Nous déclarons l’investiture du 24 mai (…) conforme aux termes de la Constitution, la loi suprême des Samoa, et donc légale”, a indiqué la cour d’appel qui avait été saisie par le parti FAST de la Première ministre.

Les Samoa sont devenues indépendantes en 1962, après près d’un demi-siècle sous le statut de protectorat néo-zélandais. A l’exception d’une courte période en coalition en 1986-1987, le HRPP de M. Malielegaoi présidait aux destinées du pays depuis 1982.

Mme Mata’afa est la fille du premier Premier ministre samoan, décédé en 1975. Elle passe pour une pionnière de la cause des femmes dans l’archipel très conservateur et très religieux, majoritairement protestant.

Elle appartenait auparavant au HRPP et fut même l’adjointe de M. Malielegaoi jusqu’à ce qu’elle se brouille avec ce dernier en raison de divergences politiques.

Elle est largement reconnue à l’étranger comme une voix dans le combat pour l’égalité entre les hommes et les femmes ainsi que comme une militante engagée contre le réchauffement climatique.

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MMA : Tehanahana Bernardino à l’Epic Fighting 46

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La combattante tahitienne Tehanahana Bernardino combattra ce vendredi soir dans l’octogone de l’organisation américaine Epic Fighting à San Diego. Notre championne, toujours invaincue, a pour l’heure un bilan de 2-0, après deux victoires obtenues en 2019.

Tehanahana accompagnée de son coach Raihere Dudes, avec qui elle s’entraine depuis 7 ans, tentera de décrocher la ceinture de la catégorie poids coqs (Bantamweight) de l’organisation basée en Californie. Elle représentera les couleurs de la team The Arena avec qui elle s’entraine depuis son arrivée aux Etats Unis et de la Blackhouse Tahiti. Elle sera opposée à la combattante américaine Liav Cloughley, âgée de 24 ans et issue de la Team Parusa.

Une trentaine de combats sont prévus pour cet Epic Fighting 46. Le combat de notre représentante du fenua sera le 13e position.

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La piscine de Tipaerui fermée momentanément

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La piscine municipale de Tipaerui sera fermée, à compter de ce jour, vendredi 23 juillet à partir de 13h, pour raisons techniques.

Elle rouvrira ses portes à partir de demain samedi aux heures habituelles.

Pour plus d’infos sur les modalités d’accès et les horaires d’ouverture de la piscine, contactez le 40 509 526.

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Flavie, une vie pour sauver les animaux

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« Stérilisez vos animaux », tel est le message de Flavie Leux, la présidente du SPAP, le service de protection animale de Polynésie. Auparavant nommé Fare Animara, le SPAP a été créé dans le but de pallier la misère animale en Polynésie. Lorsque les moyens le permettent, l’association récupère les animaux abandonnés afin de leur prodiguer les soins nécessaires et les placer en famille d’accueil, avant de les proposer à l’adoption.

Et comme toutes les associations de protection des animaux, le SPAP doit trouver des fonds pour financer la nourriture, les soins, et surtout les frais de vétérinaire. Car depuis 2018, son activité principale se base sur des campagnes de stérilisation pour permettre aux personnes en situation précaire de faire stériliser leur animal à moindre coût. Mais la recherche d’argent s’avère quelque peu fastidieuse. « Au début, on faisait des ventes, des marchés aux puces autant qu’on pouvait. On le fait toujours », explique Flavie. « On a tapé aussi un peu à toutes les portes, comme la Diren, pour avoir des fonds. Ça nous a été accordé mais ce n’est jamais suffisant, parce que parfois, une seule famille a besoin de 400 000 à 500 000 Fcfp pour opérer tous ses animaux. […] Après, pour les fonds propres de l’association qui sont donc hors campagne de stérilisation, on compte plus sur les dons des gens ».

Les animaux, une passion qui demande du temps

La première fois que Flavie s’engage auprès de l’association, elle a 15 ans. Elle vient tout juste de s’installer au fenua et est tout de suite frappée par la condition animale. « On avait un chat qui avait débarqué à la maison, je me suis rapprochée d’un vétérinaire, j’ai tout de suite demandé comment je pouvais m’occuper des animaux. On m’a orientée vers la Clinique du Lotus. C’est comme ça que j’ai connu taote Giraud, qui avait la présidence de l’association à ce moment-là. Je suis entrée comme ça. Et très vite, on m’a donné la ligne téléphonique. […] J’avais le pied directement dedans, j’étais déjà très active ».

Depuis, Flavie n’a plus quitté le SPAP et y a investi 20 années de sa vie. Aujourd’hui présidente, elle a participé à la stérilisation de plusieurs milliers d’animaux domestiques, même si elle admet qu’il reste énormément de travail à faire. « On ramasse les gouttes mais le robinet fuit. À un moment, il va falloir agir de manière un peu plus forte. Il y a des gens qui sont très biens mais qui n’ont pas beaucoup de moyens […], ils ne maitrisent pas les naissances. C’est là où moi je peux les aider ».

À partir du moment où tu donnes des chiots que ta chienne a mis bas, tu participes forcément à une misère animale quelque part.”

Flavie Leux, présidente du SPAP

Son quotidien, elle le partage entre les animaux et les enfants, avec son métier de professeure des écoles. Et lorsqu’on lui demande comment elle gère ses deux casquettes, elle répond avec enthousiasme : « je ne sais pas ! (rire). Je vie au travers de ça en fait, j’adore mon métier donc j’y consacre énormément de temps. J’ai deux enfants aussi, donc j’essaye de m’organiser pour avoir du temps pour chaque chose. Pendant mon temps de travail, je ne m’occupe absolument pas de l’association, éventuellement le midi s’il y a une urgence. C’est quand je rentre le soir où là, j’essaye d’avoir une heure pour l’association, ensuite avec mes enfants, puis quand ils sont couchés, je retourne sur l’association. C’est sûr que ça fait bien longtemps que je ne sais plus ce que c’est de regarder un film. J’ai très peu de temps pour moi […] mais je suis épanouie comme ça ».

Le SPAP ne compte à ce jour que 6 bénévoles actifs. Une petite structure qui a du mal à trouver de nouveaux membres. « Si on est 6 aujourd’hui alors que ça fait plus de 20 ans qu’on existe, c’est justement parce que très peu de gens acceptent de donner autant de leur personne. En fait, c’est un vrai investissement ».

(crédit photo : Flavie Leux)

Pourquoi stériliser son chien ou son chat ?

Si la stérilisation semble être une évidence pour certains, pour d’autres, il est nécessaire de laisser sa femelle faire une ou plusieurs portées. Mais la stérilisation, si elle n’est pas obligatoire selon la loi comme l’est l’identification, reste nécessaire afin d’éviter la multiplication des chiens et des chats et leur divagation. « Ça va tellement vite. Une chienne encore, elle met bas 2 fois par an, mais une chatte, elle peut mettre bas 4 à 5 fois par an. 5 fois 5, tu te retrouves avec 25 chatons à la fin de l’année avec une seule chatte. Et il faut aussi compter les portées des chatons à leur tour. Ça fait un nombre incalculable !  […] Il faut s’engager sur un animal quand on sait qu’on peut s’engager, tout comme on fait un enfant quand on peut en faire un ».

« Beaucoup disent que la stérilisation est contre nature, qu’il faut laisser faire une portée. Ces personnes-là, si elles ne laissent faire qu’une portée, au moins après la femelle est stérilisée. Mais cette portée-là, chaque chiot va faire à son tour une portée, c’est un puit sans fond également. À partir du moment où tu donnes des chiots que ta chienne a mis bas, tu participes forcément à une misère animale quelque part. Ces chiots vont à leur tour donner des chiots, et il y a forcément un moment où ils vont se retrouver au bord des routes ou dans des cartons. Et quand bien même, tu arrives à trouver des propriétaires pour ces chiots et qu’ils sont tous opérés, […] ce sont des places qu’on aurait pu prendre pour des chiots qu’on a trouvés nous ».

Le commerce illégal d’animaux en Polynésie, un fléau encore méconnu

Aujourd’hui, il est courant d’acheter un chien de race en ligne, sur les réseaux sociaux, ou même sur certains sites internet où des rubriques sont d’ailleurs entièrement consacrées à la vente d’animaux et d’accessoires. On y trouve des Shar-pei, des dogs allemands mais surtout des bichons. Pourtant, la vente de chiens de race est illégale en Polynésie lorsqu’elle n’est pas encadrée par un éleveur agréé.

« Je respecte l’élevage quand il est légalisé », reconnait Flavie. « Le chien est racé, avec un pedigree, il est acheté très cher. L’éleveur fait ce qu’il faut et il s’en occupe bien. Ce qui représente 1% des élevages ici en Polynésie. La plupart des chiens « de race » vendus ici ne sont pas racés, ce sont des faux bichons, et on se fait de l’argent sur le dos de la femelle. Le bichon, c’est le pire. C’est la race qu’on trouve le plus à Tahiti et c’est aussi celui qu’on trouve le plus en mauvais état au bord des routes. C’est le chien de race qu’on récupère le plus avec le pitbull. […] Le commerce illégal, ça me choque. Ça me choque de se faire de l’argent sur la vie d’un animal ».

(crédit photo : Flavie Leux)

Un gouvernement et une juridiction trop peu impliqués

Pour Flavie, les autorités accordent peu voire pas du tout d’importance à la cause animale. Un constat qui la révolte elle, mais aussi bon nombre d’associations similaires à la sienne. « Je pense que ça les arrange (NDLR: les autorités du Pays) qu’on fasse autant de choses. Parce que j’imagine même pas à quel nombre d’animaux on serait aujourd’hui s’il n’y avait pas eu toutes les associations et bénévoles hors associations qui ont fait toutes ces stérilisations ».

Elle déplore également la complexité des démarches administratives qui lui permettent d’obtenir une subvention, parfois minime. « Il faut faire énormément de papiers pour avoir 200 000 – 300 000 Fcfp. […] Une stérilisation chienne au tarif association, c’est entre 15 000 et 20 000 Fcfp. Et il suffit que les femelles soient pleines ou que les animaux aient quelque chose en plus, ça monte dans les prix. Finalement, avec 1 million de Fcfp, tu peux t’occuper de 10 à 15 familles. C’est pas énorme. Il devrait y avoir un budget pour ça, parce que c’est aussi aider les gens. Eviter que les personnes qui sont dans une situation précaire déjà se retrouve en plus dans un milieu insalubre, avec des excréments, etc ».

“Si on avait un appui juridique où les plaintes étaient vite prises en compte, on s’en sortirait mieux”

Flavie Leux, présidente du SPAP

Malgré tout, Flavie reconnait qu’il y a un certain avancement, avec moins de chiens mourants en bord de route et une meilleure prise de conscience. Ce qu’il manque concrètement, c’est le soutien financier de la part du gouvernement, mais aussi la prise en compte réelle des plaintes relatives à des faits de maltraitance animale. « Si on avait un appui juridique où les plaintes étaient vite prises en compte, on s’en sortirait mieux. Là les gens sont très souvent impunis de leurs actions, même quand on a les preuves, ça met des mois, des années. 100 000 Fcfp d’amende, ce n’est pas grand-chose, alors que ça devrait être sévèrement puni. Quelqu’un qui sera vraiment mauvais avec un animal, on ne peut pas me faire croire qu’il sera bon avec un humain. Il faut punir l’acte de méchanceté ».

D’après la loi, tout auteur de maltraitance animale encourt une peine pouvant aller jusqu’à 2 ans d’emprisonnement et 3,6 millions de Fcfp d’amende. Mais en réalité, peu de plaintes sont traitées et lorsque certains cas de violence animale sont enfin jugés, les peines sont bien moindres. En 2014 par exemple, le cas d’une jeune chienne égorgée, nommée Blanc Blanc, avait ému la Toile. Son bourreau, reconnu coupable, avait écopé d’une amende de 15 000 Fcfp et d’une interdiction de détenir un animal. Les dommages et intérêts versés à la fondation Brigitte Bardot, ne s’élevaient alors qu’à un total de 60 000 Fcfp.

Si vous souhaitez devenir famille d’accueil, bénévole actif ou faire un don à l’association, contactez le SPAP par téléphone au 89 704 124 ou en envoyant un mail sur spap@mail.pf

Vous avez du talent ? Vous connaissez quelqu’un qui mérite d’être connu ? Contactez-nous à redactionweb@tntv.pf ou via Facebook, en message privé.

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3 Tahitiens en route pour le Championnat de France de bras de fer

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Avant de partir, place à l’ultime entraînement. Il faut revoir les combinaisons et les derniers réglages. Après plusieurs mois de sparing sur table et de longues heures de musculation, la tension est palpable mais la team est confiante.

“Je suis très serein et confiant. Ils ont fait le nécessaire et se sont entraînés dur”, confie avec fierté David Proia, président de la commission sportive de bras de fer. “Ils ne partent pas pour faire de la figuration, ils partent pour donner le meilleur d’eux-mêmes et on est de tout coeur avec eux”.

“J’y vais tranquille. Je suis accompagné du coup le stress est plus réparti dans toute l’équipe. Mais on est plutôt excité, on a hâte d’y être”, admet Tepa.

Cela fait 2 ans que les trois compétiteurs préparent ce rendez-vous. Tepa est le vice-champion en titre, il en profite pour partager son expérience avec ses camarades. “Le truc, c’est de monter sur la table et de presser” explique-t-il à Eriatara et Tauraatea.

“Avant, j’allais tout le temps dans la même technique avec du top roll, c’est-à-dire partir vers l’extérieur. Mais là, j’ai pu mieux m’entraîner et mieux m’endurcir dans différentes positions, voir selon l’adversaire quelle technique est la mieux pour pouvoir le battre”, explique Tepa.

Quant à Tauraatea, son objectif, “c’est d’être sur le podium. C’est pour la jeunesse d’ici, pour les tirer un peu vers ce sport. Parce que beaucoup craignent ce sport mais on va essayer de le développer”.

“La stratégie en France, c’est de prendre le dessus sur l’adversaire, essayer de tirer au départ et d’assurer l’attaque”, indique de son côté Eriatara.

Lui et Tauraatea concourent dans la catégorie des plus de 110 kg, Tepa dans celle des moins de 100 kg. Le niveau est élevé avec la participation de l’ancien champion de France et 4e mondial, Emerik Pradine, qui concourt dans la même catégorie que Tepa. Mais les trois Polynésiens comptent bien porter haut les couleurs du fenua…

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Tatutu : les Tu’aro Ma’ohi entre les murs de la prison

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Ils ont enfilé leur pareo pour défendre les couleurs de leur équipe ou s’affronter dans des épreuves individuelles. Privés de leur liberté, ces détenus ont pendant une semaine fait preuve de motivation pour participer aux finales des jeux traditionnels. C’est la 2e fois qu’ils sont organisés au cœur du centre de détention. “Ça défend évidemment, les valeurs d’entraide, de solidarité, de réconfort entre eux, de pousser au maximum son co-équipier pour qu’il réussisse à finir. Et c’est toutes les valeurs qu’on essaie de développer au sein de l’établissement en général. mais aujourd’hui c’est forcément illustré à travers une référence aux jeux polynésiens auxquels les personnes détenues sont profondément attachées” explique Vincent Vernet, directeur du centre de détention de Tatutu.

Le sport et la culture en milieu carcéral sont des leviers pour accompagner et préparer la réinsertion. Pour ce détenu, cette finale est un grand jour. C’est son jour de sortie. Mais avant de pousser les grilles vers la sortie, il a souhaité participer aux jeux en solidarité avec ses co-détenus : “Comme depuis le début de la semaine on a fait des compétitions, on est arrivés jusqu’en finale. Ça me fait mal de laisser mes amis tout seuls jusqu’en finale. C’est pour ça que j’ai fait un courrier pour repousser l’heure de sortie pour être avec eux.”

Dans une ambiance conviviale, les détenus ont respecté les règles du jeu pour tenter de l’emporter. Course de porteurs de fruits, tir à la corde, course en sac ou encore le lever de pierre… Les plus entrainés tirent leur épingle du jeu : “Comme on pratique le cross-fit ici en prison, ça nous a beaucoup aidé physiquement et mentalement. Durant la semaine ça a été les qualifications. Ça a été dur parce qu’on a plusieurs concurrents.”

Jamais sans surveillance, ces détenus ont puisé dans leur force et leur résistance physique l’envie de s’évader par le sport pour oublier un peur leur incarcération.

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Les élèves du Conservatoire se préparent à accueillir le Président de la République

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Ils seront une quinzaine à chanter la Marseillaise ce dimanche lorsque le Président Macron déposera une gerbe au Monument aux morts. C’est après leur performance au gala de fin d’année du Conservatoire, que le Pays a sollicité la participation des élèves de la chorale. “Ils sont contents de pouvoir y participer, tout d’abord au nom du Conservatoire. Là il y a plusieurs jeunes qui sont avec nous. On a Tinalei, Natihei, Lylia, Jade Chanfour, énumère le chef de choeur Bruno Demougeot. Et j’ai demandé aussi à d’autres personnes adultes, des chanteurs. On a aussi une chanteuse lyrique qui fait ses études en France, Leila, qui va nous accompagner. Guillaume, Manarii… on ne présente plus tous les chanteurs qui sont derrière. Et donc nous ça nous fait plaisir de pouvoir représenter le Conservatoire pendant un événement tel que ce qu’il va y avoir”.

Impressionnés par la personnalité mais pas pour autant déstabilisés, nos jeunes artistes polynésiens sont plutôt confiants. Ils se disent prêts à l’accueillir. “Ce n’est pas tous les jours qu’on le voit” lance Natihei. “Et on est dans une petite ile perdue dans l’océan donc le fait qu’il vienne nous voir, ça fait plaisir”, renchérit Tinalei.

Leila, chanteuse lyrique, ajoutera, elle aussi du cachet à cette chorale : “Je suis vraiment contente de chanter auprès des jeunes talents de chez nous parce que je les suis de loin. Donc pour moi je gagne vraiment beaucoup à participer avec eux.”

Dimanche, ces chanteurs feront résonner la Marseillaise à la façon polynésienne pour le Président de la République. Deux autres élèves du CAPF préparent un orero qui sera déclamé à l’arrivée du Président à l’aéroport ce samedi après-midi.

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Te Aito : 400 jeunes ouvrent la 33e édition

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Pas moins de 934 personnes se sont inscrites pour la 33e édition du te Aito, qui se déroule comme chaque année sur deux journées. Ce vendredi matin, ce sont les jeunes qui se sont lancé sur un plan d’eau calme. Environ 400 rameurs de 8 à 18 ans ont fait la démonstration de leurs talents à coups de rame, sur des parcours de 3km, 6km, 9km et 14km selon les catégories d’âge.

La relève est belle et bien assurée avec de belles performance réalisées aujourd’hui, comme l’explique Rodolphe Apuarii, président de la Fédération Tahitienne de Va’a. “Nos enfants benjamins, minimes, cadets sont là. Il y a une forte participation. On en est à une centaine à peu près par catégorie donc il y a du monde. Ca a commencé par les U14, là on vient de lancer les U16 et cet après-midi, les U19.”

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