Ils ont marché le 17 juillet pour éveiller les consciences sur le fait nucléaire. Les associations de victimes des essais comptaient manifester de nouveau à l’arrivée du Président de la République Emmanuel Macron ce samedi au fenua.

Mais l’association 193, preuve à l’appui, a annoncé vendredi que la manifestation avait été interdite par le haut-commissariat. L’association avait réuni la presse ce samedi. Ils comptent se faire entendre malgré tout.

L’association 193 demande “de la justice, une réparation juste, qui prenne en compte la souffrance de ce pays et de ses habitants déclare Père Auguste. Toutes les manifestations ont été rejetées par le haut-commissaire hier soir au nom de la sécurité du Président. (…) Là on est vraiment dans un Etat qui n’est pas qualifiable de démocratie. On n’a jamais connu cela. Aucune manifestation n’a été autorisée pendant la visite du Président, pour donner une bonne image.”

L’association appelle malgré tout la population à se réunir pacifiquement : “On s’adaptera mais chose est sûre, ils ne pourront pas mettre un policier, un gendarme derrière chaque manifestant.”

Autre moyen de se faire entendre, au-delà de la Polynésie : les médias nationaux. Plusieurs journalistes de métropole sont en Polynésie pour la visite du Président : “On veut rencontrer la presse nationale pour que, à travers elle, on puisse parler du drame nucléaire dans ce pays. Le drame nucléaire n’est pas connu, n’est pas enseigné (…) En Polynésie la France commis des actes criminels vis à vis de la population (…) Les hommes et les femmes de ce pays sont libres de manifester. (…) On a l’impression d’être revenus à l’époque de De Gaulle où il y avait une politique de muselage étatique contre tous les opposants et parmi les opposants nous pensons bien évidemment à Pouvanaa a Oopa. “

“Nous ne sommes pas du tout surpris (…) Nous sommes dans un pays où on peut manifester son opposition à certaines choses, et là cette interdiction en nous disant que si on ne respecte pas on sera sanctionnés. C’est pitoyable, a également réagi Père Maxime, président du bureau exécutif de l’association. Nous allons manifester à notre façon pour bien signifier devant le Président de la République française que la France est responsable de l’état, des conséquences des essais nucléaires dans notre pays, en particulier les conséquences sanitaires (…) Il faut qu’il voit, qu’il assume les conséquences (…) Qu’il nous voit, qu’il voit ce peuple qui souffre. (…)”

Moetai Brotherson, député et membre du parti indépendantiste Tavini Huira’atira s’est également indigné via les réseaux sociaux : “Toutes les manifestations dont les demandes avaient pourtant été faites en temps et en heure, ont été interdites; Voilà ce qui se passe dans le pays des droits de l’Homme, dans notre soi-disant démocratie. On a pourtant ce droit de manifester qui est inscrit dans la loi, qui est constitutionnel et qui est aujourd’hui piétiné par la République en Marche et son président Emmanuel Macron qui, soi dit au passage, vient vraiment faire une opération de com’ et ce refus de manifestation vient encore renforcer cette réalité. (…) C’est franchement choquant. Lors de la venue de François Hollande, les manifestations avaient été autorisées, elles s’étaient déroulées de manière pacifique”

Le collectif d’associations du 17 juillet a prévu de se réunir en face de l’aéroport ce samedi mais aussi dimanche…

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Aux îles Sous-le-Vent

Samedi, temps ensoleillé prédominant malgré quelques passages nuageux pouvant accrocher le relief des îles hautes. Beau soleil dimanche.

Vent faible à modéré s’établissant à l’Est-Nord-Est pour ce week-end.

Mer peu agitée. Houle résiduelle de secteur Sud. Arrivée dimanche d’une houle longue de Sud-Ouest d’1 mètre.

À Tahiti et Moorea

Samedi, temps ensoleillé le matin, suivi l’après-midi de quelques développements nuageux sur le relief, en particulier sur la Côte Est. Beau soleil attendu pour dimanche. Températures extrêmes prévues : 19 et 29 degrés Celsius.

Vent faible à modéré d’Est-Nord-Est à Nord-Est ce week-end.

Mer peu agitée. Houle résiduelle de secteur Sud. Arrivée dimanche d’une houle longue de Sud-Ouest d’1 mètre.

Aux Marquises

Samedi, ciel bleu prédominant avec tout de même quelques passages nuageux, se faisant encore plus discrets dimanche.

Vent modéré d’Est à Est-Sud-Est. Rafales à 60 kilomètres/heure.

Mer agitée. Petite houle résiduelle de secteur Sud.

Aux Tuamotu et Gambier

Samedi, une plage nuageuse descend du Nord-Est Tuamotu vers l’Ouest et le Centre, intéressant notamment les îles de Manihi, Makemo, Hao et Reao. Ailleurs, mise à part entre Tematangi et Tureia Sud où quelques nuages bas sont également attendus, le soleil prédomine très largement. Dimanche, peu de changements, les passages nuageux auront tout de même tendance à dériver légèrement vers le Sud.

Vent faible à modéré d’Est à Nord-Est ce week-end.

Mer peu agitée à agitée. Houle longue de Sud-Sud-Ouest autour d’1 mètre. Arrivée dimanche dans le Sud d’une houle longue de Sud-Ouest d’1 mètre, voire 1 mètre 50 du côté des Gambier.

Aux Australes

Au Nord, ciel peu à passagèrement nuageux samedi. Dimanche, les nuages élevés deviennent envahissants. A Rapa, le voile d’altitude est plus épais et présent pour tout le week-end avec une ondée possible dimanche.

Au Nord, vent variable faible de secteur Est dominant samedi, tournant au secteur Nord faible à modéré dimanche. A Rapa, il est faible à modéré de secteur Ouest samedi, et tourne au Nord-Ouest voire plein Nord dimanche.

Mer peu agitée. Arrivée ce week-end d’une houle longue de Sud-Ouest d’1 mètre samedi, s’amplifiant dimanche à 1 mètre/1 mètre 50 au Nord, et près de 2 mètres à Rapa.

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Disney a annoncé cette semaine sur les réseaux sociaux qu’une version en reo Maori de La Reine des Neiges mais aussi du Roi Lion, est en préparation. Ces deux versions devraient voir le jour en 2022.

En 2017, un autre film d’animation de Disney avait été traduit en reo Maori : Moana (Vaiana). Elle avait été lancée à l’occasion de la semaine de la langue maori en Nouvelle-Zélande.

Moana avait également été traduit en reo Tahiti. Une manière d’inciter la jeunesse à renouer avec des langues traditionnelles.

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La course de va’a te Aito est de retour. Après une année creuse où de nombreux événements ont été annulés à cause de la crise sanitaire, les rameurs sont de nouveaux sur le plan d’eau.

Vendredi, environ 400 jeunes ont ouvert la 33e édition du Te Aito. C’est Taputuura Delpuech qui a dominé la course des juniors.

Ce samedi, le départ de la course de 28km Open tane a été donné à Aorai Tini hau. Les rameurs se sont lancés sur un plan d’eau calme. C’est le jeune talent Hotuiterai Poroi, 24 ans et barreur de la team Air Tahiti, qui a pris la tête de la course, suivi de près par les très connus Steeve Teihotaata et Kévin Céran-Jérusalémy, vainqueur de l’édition 2019. Dans le peloton de tête aussi : Révi Thon Song et Charles Teinauri.

À noter, la présence de Manutea Owen. Le rameur a concouru en catégorie Master, puis a participé à la course Open tane. Des rameurs en aviron se mêlent aux va’a. Une nouveauté cette année : les organisateurs ont prévu deux courses d’avirons ce samedi.

À 48 minutes de course, Hotuiterai avait pris plus de 100 mètres d’avance sur ses concurrents. Une avance qu’il a réussi à garder durant plus d’une heure. Mais c’était sans compter sur “l’extraterrestre” Steeve Teihotaata. En fin de course, tout bascule :

À 1h40 de course, c’est le combat entre Steeve et Hotuiterai. Steeve reprend rapidement la tête de la course. Mais Hotuiterai ne lâche rien. Kévin Céran-Jérusalémy rattrape les deux premiers et se joint au combat en tête de course.

Tout se joue finalement entre Kévin et Steeve. Kévin prend la tête de la course. Derrière les deux aito, Hotuiterai se laisse gagner par la fatigue. Kévin creuse lentement et sûrement l’écart sur Steeve puis accélère avant la dernière bouée.

C’est le moment du sprint final. Steeve revient au combat dans les derniers 500 mètres. Steeve, l’extraterrestre remporte ce Te Aito ! Un final à couper le souffle.

Le classement provisoire

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L’avion présidentiel s’est posé avec quelques minutes de retard sur le tarmac de Tahiti – Faa’a. Le Président Emmanuel Macron a dû se plier aux mesures sanitaires et passer un test avant de fouler le sol polynésien.

Suivi par le ministre des Outre-mer Sébastien Lecornu, Emmanuel Macron a été accueilli par un ‘orero entonné par deux élèves du Conservatoire artistique de la Polynésie, entraînés depuis plusieurs jours par John Mairai, figure de la culture polynésienne. Très attentif, le Président a ensuite discuté quelques minutes avec les enfants de 12 et 14 ans.

Offrir des colliers de fleurs à l’arrivée est une tradition en Polynésie. Et si l’équipe organisant le voyage du Président avait laissé entendre qu’Emmanuel Macron ne pourrait être couronné, le chef de l’Etat n’a finalement pas échappé à la dizaine de colliers de tiare… Il a salué les représentants du Pays, puis ceux de l’Etat durant plusieurs minutes.

C’est avec un peu de retard sur son programme que le Président de la République a quitté l’aéroport de Tahiti Faa’a pour rejoindre l’hôpital de Taaone où une rencontre avec le personnel hospitalier et une visite du parcours de prise en charge des malades de la covid-19 devait avoir lieu. Sur la route, le cortège présidentiel a été hué par des manifestants anti-nucléaire rassemblés près de l’aéroport. La veille, le haut-commissariat avait interdit toute manifestation, pour des raisons de sécurité.

Lire aussi – Nucléaire : les associations interdites de manifestation, veulent se faire entendre malgré tout

Dimanche, Emmanuel Macron participera à une cérémonie au Monument au morts de Papeete. Il rencontrera également les familles de soldats polynésiens blessés ou décédés en service.

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C’est à Ua Pou qu’a débuté le ramassage de la toute première délégation pour le déplacement vers Hiva Oa. Le navire Tahiti Nui I s’est ensuite rendu à Ua Huka. N’ayant pas la possibilité d’accoster, il a fallu utiliser la barge de la flottille. Malgré quelques difficultés, tous les passagers sont arrivés à bord sans encombre.

“Nous sommes 105 personnes qui se déplacent pour l’accueil du Président de la République, explique Ranka Aunoa, maire adjoint de Ua Huka. Nous avons une trentaine de danseurs, une quinzaine de personnes qui vont s’occuper de la cuisine et une partie de la population”

À Ua Pou, on s’est limité à 200 personnes : “il y a tout ce qui est logistique sur place à Hiva Oa, la restauration, l’hébergement. Donc c’est quand même assez limité. Mais on est déjà 200 personnes de Ua Pou”, détaille le maire Joseph Kaiha.

C’est à plus de plus de 23h30 que la délégation de Nuku Hiva monte à bord. On appelle chaque passager et la règle d’or est le respect des gestes barrières. Des guides sanitaires s’assurent que chaque passager porte un masque et se nettoie les mains au gel hydroalcoolique.

La délégation de Fatu Hiva est la dernière a rejoindre le navire.

Une fois à Hiva Oa, une première grande répétition de danse a lieu. Près de 600 danseurs se préparent pour l’arrivée du Président de la République. “C’est la première fois qu’on voit un Président de la République aux Marquises. C’est une fierté pour nous“, confie une Marquisienne.

“À part l’arrivée de Macron, c’est vraiment le rassemblement qui fait chaud au coeur. De voir tout le monde enthousiaste…”, déclare un autre.

Emmanuel Macron sera aux Marquises dimanche en fin d’après-midi.

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Pour la première fois, le surf fait partie des épreuves des Jeux Olympiques. Et un Polynésien a intégré l’équipe de France : Michel Bourez. Le Spartan a surfé pour la première fois ce samedi au Japon.

Michel Bourez a terminé deuxième de sa série, remportée par Gabriel Medina. Le Brésilien est le favori de cette première épreuve olympique. Notre aito s’est qualifié pour les 8e de finale. Il affrontera le Marocain Ramzi Boukhiam.

L’autre surfeur français, Jérémy Florès, compagnon de notre ex-Miss Tahiti Hinarani Delongeaux, a quant à lui terminé quatrième et dernier de sa série du premier tour. Il part pour le repêchage.

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Arrivé samedi en fin d’après-midi à Tahiti, le Président Emmanuel s’est ensuite rendu au Centre hospitalier de Polynésie française afin de faire le point sur le fonctionnement de l’hôpital et les dispositifs mis en place en cas d’une quatrième vague de covid.

La directrice, Claude Panero, lui a expliqué la réorganisation de son hôpital, qui a réaménagé plusieurs services pour faire face à l’épidémie. Une salle d’accueil a même été construite sur le parking. Dix mille cinq cents patients sont passés par la filière Covid du Centre hospitalier, dont 250 passages aux urgences, pour une population de 280 000 habitants. Après plusieurs mois d’accalmie, « ça remonte très très nettement depuis deux semaines » a-t-elle précisé.

En dépit des nombreuses doses disponibles et des encouragements du gouvernement local à se faire vacciner, moins de 30% des Polynésiens l’ont déjà été.

« Le message, c’est vaccinez, vaccinez, il y a tout ce qu’il faut, on a les doses, il faut maintenant la volonté » a expliqué au président le ministre de la Santé, Jacques Raynal.

Si la Polynésie française est autonome en matière de santé, elle a en effet pu compter sur l’aide de la France, notamment avec la mobilisation de la réserve sanitaire : plusieurs dizaines d’infirmiers sont venus soutenir l’hôpital au plus fort de la crise sanitaire.

Une représentante du personnel a souligné que les soignants étaient « fatigués » et que les renforts venus lors de la première vague montraient aujourd’hui « beaucoup moins d’enthousiasme ». « J’espère juste que le personnel permanent ne va pas démissionner » s’est-elle inquiétée, alors que le syndicat des praticiens hospitaliers de Polynésie tirait une nouvelle fois la sonnette d’alarme sur les conditions de travail du personnel médical, jeudi dernier, dans un communiqué de presse.

« On a des armes nouvelles par rapport à la première et à la deuxième vague, c’est la vaccination » a tenté de rassurer Emmanuel Macron, lors d’une interview donnée au CHPF. « Nous tiendrons tous ensemble » a-t-il écrit sur une blouse de réanimateur qui lui était proposée pour signer un autographe.

A propos des manifestations contre le vaccin anti-covid, le Président a souligné : “cette guerre contre le covid-19, c’est une guerre qui nous réunit tous. […] Ne nous divisons pas. Je comprend très bien qu’il y ait certains de nos concitoyens qui aient peur. […] Lorsqu’il y a des faits avérés, il faut regarder la science. Quand on parle d’une épidémie, le mieux, c’est d’écouter les scientifiques”.

Au terme de sa visite de l’hôpital, le chef de l’Etat a annoncé aux soignants un « renforcement de la stratégie cancer » en Polynésie avec de nouvelles coopérations, par exemple avec le CHU de Bordeaux. Il n’a pas annoncé de création d’un Institut du Cancer, comme espéré par le gouvernement local.

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Plus de 1500 personnes étaient présentes tout le long de l’Avenue Pouvana’a a Oopa ce dimanche matin. Parmi les officiels, les forces de l’Etat, dont la Marine nationale, les jeunes du RSMA et du RIMAPP, mais aussi des jeunes en service civique et surtout, les habitants des différentes communes de Tahiti venus très nombreux pour acclamer la venue du chef de l’Etat.

En amont de la cérémonie, la sécurité a procédé à un déminage des lieux, des objets mais aussi à une fouille des personnes présentes.

Après la revue des troupes, deux collégiennes ont lu en français et en tahitien le texte prononcé par le Gouverneur lors du départ du Bataillon du Pacifique en 1941. S’en est suivi le chant des tamari’i volontaires avant le dépôt d’une gerbe par le Président au pied du Monument aux morts.

La chorale du Conservatoire artistique de Polynésie française a aussi interprété la Marseillaise, avec notamment les voix de Natihei et de la jeune Tinalei.

Et puis séquence émotion du jour : la rencontre entre Emmanuel Macron et les anciens combattants. Le chef de l’Etat a pris quelques minutes pour échanger un à un avec les anciens soldats. L’un d’eux lui a d’ailleurs remis un présent, un moment symbolique.

Mais l’événement qui a marqué cette cérémonie était sans aucun doute le bain de foule du Président Macron qui n’a pas hésité a salué la population, venue l’acclamer près de la Présidence. Bises masquées, poignées de mains et embrassades se sont succédées malgré les restrictions sanitaires.

Si le Chef de l’Etat a pu faire face à plusieurs épisodes fâcheux en Métropole lors d’événements similaires, les Polynésiens n’ont pas manqué à leur réputation, avec un accueil plus que chaleureux. On pouvait d’ailleurs entendre crier dans la foule : “Président, vous êtes beau !”. Ce dernier a pris le temps de faire le tour des personnes présentes, signant un autographe et acceptant un selfie ça et là.

Emmanuel Macron a ensuite été accueilli par les danseurs et danseuses de Tahiti Ora dans les jardins de la Présidence. Les élèves du Conservatoire ont également participé au spectacle traditionnelle, l’occasion de mettre en pratique leur apprentissage. Couronnes de fleurs, chants, danses, ukulele : Emmanuel Macron a eu droit à un vrai jour de fête qui détonnait presque avec la teneur solennelle de la visite présidentielle, mais illustraient bien les valeurs propres aux Polynésiens.

“Je crois pouvoir dire que jamais je n’ai eu un accueil aussi émouvant”, s’est-il exprimé, touché par l’accueil traditionnel qui lui a été réservé, avant d’inviter les Polynésiens à “poursuivre ce travail de culture et de tradition”.

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Aucun président de la République française en exercice n’avait posé les pieds aux Marquises avant Emmanuel Macron. C’est peut-être ce qui a expliqué l’ampleur de l’accueil auquel a eu droit le Chef de l’Etat, presque digne d’un festival des Marquises.

Après un arrêt au cimetière de Hiva Oa, où le Président Macron a rendu hommage à Jacques Brel et Paul Gauguin, il a été escorté par un cortège de chevaux jusqu’au stade d’Atuona. Là, 3000 personnes au total l’attendaient, comptant entre 500 et 600 danseurs venus des quatre coins des Marquises. Parmi le public, 1000 personnes ont également fait le déplacement depuis les autres îles de la Terre des Hommes.

L’arrivée du Président au stade d’Atuona a été marquée par un instant de silence. Le discours de la mairesse de l’île, Joëlle Frébault, qui a suivi l’accueil d’Emmanuel Macron, a quelque peu annoncé les couleurs de la visite présidentielle, avec un message fort en émotions : celui de l’attachement des Marquisiens à leur terre mais aussi à la France.

“Notre part d’identité française est pleinement voulue et assumée. Nous sommes Marquisiens, Polynésiens, Français et nous en sommes fiers Monsieur le Président“, a déclaré la mairesse.

Et comme le veut la tradition marquisienne, Emmanuelle Macron s’est même vu attribuer un nom dans la langue locale : “Te Hakaiki Nui Taha’oa” ou “l’homme qui marche et qui va loin” en français.

Joëlle Frébault n’a pas non plus caché l’attente des Marquisiens qui espèraient le soutien du Chef de l’Etat à la candidature mixte des Marquises au patrimoine mondial de l’Unesco. Un dossier engagé par la CODIM, la communauté des communes de l’archipel, depuis 2018.

“Dans le Pacifique, il y a très peu de biens qui sont labélisés par l’Unesco. C’est une démarche marquisienne, polynésienne, française bien entendu mais aussi une démarche pour toute l’Océanie”, a expliqué le Ministre de la Culture, Heremoana Maamaatuaiahutapu. “Les enjeux sont avant tout des enjeux de préservation. Derrière, il y a bien entendu des enjeux de développement touristique […]. C’est aussi un peu le problème. Il s’agit de dire comment on gère le flux potentiel de touristes”.

Et la Terre des Hommes pourra bel et bien compter sur le soutien d’Emmanuel Macron. “Oui, je me battrais à vos côtés pour que nous puissions classer à l’Unesco les Marquises”, a-t-il affirmé dans un discours fortement tourné vers la préservation de la culture et de la nature.

Macron est d’ailleurs allé jusqu’à débuté son discours en marquisien, une initiative qui a fortement ému la population. “Vous m’avez montré un peu plus ce soir d’où je venais grâce à vous. Je vous emporte dans mon cœur. Soyez fiers d’être des Marquisiens, et marquisiennes, Polynésiens et Polynésiennes, Français et Françaises”, a-t-il terminé avant d’enlacer tour à tour Joëlle Frébault et Edouard Fritch.

Demain, le Chef de l’Etat se rendra sur le site archéologique de Upeke où il devrait aborder plus en détails le sujet de l’inscription des Marquises au patrimoine mondial de l’Unesco. Il visitera également le RSMA de l’île où il prendra également la parole. Il passera ensuite l’après-midi à Manihi où il posera la première pierre de l’abri de survie de l’atoll et fera état de la centrale hybride, avant de rentrer sur Tahiti pour une réunion avec les acteurs économiques du Pays.

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Un accident s’est produit ce lundi matin avenue Prince Hinoi à Papeete entre deux véhicules. Les trois passagers de l’une des voitures, de type Sportage, ont dû être évacués. Le Samu est intervenu. Plus de peur que de mal : les passagers, donc un enfant de 6 ans, sont vivants et leurs jours ne sont pas en danger selon la police.

Les circonstances de l’accident sont encore floues. Le conducteur du Sportage est rentré dans un poteau et a été percuté à l’arrière par l’autre véhicule.

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Une voiture a percuté un homme allongé sur le bitume. La conductrice n’a pu l’éviter.

L’homme, âgé de 37 ans, a été grièvement blessé. Il a été évacué vers le dispensaire de Fare avant qu’un évasan vers Papeete ne soit décidé. L’homme est décédé de ses blessures avant d’avoir atteint l’hôpital de Taaone.

Les raisons pour lesquelles l’homme se trouvait allongé sont encore inconnues. Une enquête devrait être ouverte.

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Le Spartan continue sa progression aux JO de Tokyo2020. Michel Bourez a remporté sa série face au Marocain Ramzi Boukhiam en 8e de finale en surfant deux bonnes vagues en début de série.

“Je me suis concentré sur mon point fort qui est de pousser très fort sur les grosses manoeuvres. Ça a marché. C’est une belle victoire car Ramzi est un redoutable compétiteur sur le circuit pro ou amateur. C’est un très bon ami, donc c’était difficile d’être contre lui”, a déclaré le Spartan. Des propos rapportés par nos confrères de L’Equipe.

Michel Bourez doit maintenant se confronter à un autre surfeur : Gabriel Medina, actuel leader du classement mondial…

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5 400 soldats du feu sont mobilisés face aux flammes du Dixie Fire dans les forêts du nord de la Californie. Ce brasier n’a fait que grossir depuis la mi-juillet, attisé par une chaleur étouffante, une sécheresse alarmante et des vents continus.

Le Dixie Fire est si gros qu’il a déjà créé ces derniers jours des nuages appelés pyrocumulus qui provoquent foudre, vents violents et alimentent en retour l’incendie.

“La journée de demain pourrait être très difficile: si ces nuages sont assez hauts, ils ont le potentiel de produire des éclairs”, a alerté Julia Ruthford, la météorologue affectée à ce brasier.

Des secouristes ont été dépêchés d’aussi loin que la Floride pour prêter main forte. Malgré sa superficie, le Dixie Fire a pour l’instant surtout progressé dans des zones extrêmement recluses, ce qui explique que seulement des dizaines de structures (des maisons et d’autres bâtiments) n’aient jusqu’ici été détruites. 

Une progression rapide

Progressant sur des sentiers extrêmement escarpés, les pompiers sont parfois aidés d’un train, depuis lequel ils peuvent copieusement arroser les zones autrement inaccessibles.

Mais dans ces conditions météorologiques, “les braises peuvent facilement voler à plus d’un kilomètre du feu” explique à l’AFP Rick Carhart, porte-parole des pompiers, et les lieux qui accueillent les personnes évacuées comme le village de Quincy, se retrouvent eux-mêmes menacés.

“C’est très douloureux de le voir progresser sans relâche et se rapprocher de nos terres”, s’inquiète auprès de l’AFP Peggy Moak, résidente d’un bourg voisin. 

Les feux de forêt sont courants en Californie — tellement que les habitants se demandent parfois ce qu’il reste à brûler. Mais en raison du changement climatique, cet été est particulièrement violent.

Un golf à l’herbe jaunie, des plaisanciers qui se baignent dans un lac qui n’est que l’ombre de lui-même… Dans la région, les signes de la sécheresse qui nourrit les brasiers sont partout.

Les feux ont déjà ravagé 3 fois plus de végétation cette année qu’ils ne l’avaient à cette époque en 2020, pourtant la pire année de l’histoire de Californie en termes d’incendies.

Selon une enquête préliminaire, la chute d’un arbre sur un des milliers de câbles électriques qui dessinent le paysage américain est à l’origine du Dixie Fire. Cette ligne électrique est celle de Pacific Gas & Company (PG&E), un opérateur privé déjà coupable d’avoir provoqué le Camp Fire, un incendie qui avait quasiment rayé la ville de Paradise de la carte et tué 86 personnes en 2018, à seulement quelques kilomètres d’ici.

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Le dernier carré épidémiologique fait état d’un nouveau décès ces dernières 72 heures d’une personne ayant contracté la covid-19. 107 nouveaux cas ont été recensés en 72 heures. 17 personnes sont actuellement hospitalisées dont 4 en réanimation. On compte 257 cas actifs. La semaine dernière, la plateforme covid relevait une “brutale recrudescence” de l’épidémie au fenua. Le nombre de cas continue d’augmenter.

Les autorités ont constaté un relâchement dans l’application des gestes barrières.

Par ailleurs, la barre des 70 000 personnes complètement vaccinées a été franchie. 71 844 personnes sont complètement vaccinées. 84 078 personnes ont reçu au moins une dose du vaccin.

L’article Covid-19 : un nouveau décès en Polynésie, 257 cas actifs est apparu en premier sur TNTV Tahiti Nui Télévision.

La majorité des maires des Tuamotu Gambier et plusieurs délégations des îles alentour comme Arutua ou Ahe, ont fait le déplacement à Manihi. C’est la première fois depuis Charles de Gaulle à Moruroa qu’un Président français en exercice se rend dans l’archipel des Tuamotu.

Manihi a été choisie pour la venue de Macron, parmi toutes les îles des Tuamotu. Quel est votre sentiment ?

“Ça fait une joie immense ! On a été choisi parmi les 70 îles des Tuamotu. On a été choisi parce qu’on est la plus belle, il faut le dire”.

Vous y avez cru au départ ?

“On sait qu’on peut recevoir notre Président, on peut lui montrer l’ambiance qu’il y a, la gentillesse de la population”.

Qu’est-ce que vous attendez de cette visite ?

“Nous sommes vulnérables au changement climatique. Nous aimerions qu’il voit bien que nous sommes des îles avec une hauteur à pas plus de 5m au-dessus de l’eau. Et quand il y a des cyclones qui arrivent, le problème il est là”.

Quels sont vos projets pour la population ?

“Un lycée de la mer ! Nous sommes entourés d’eau. J’aimerais bien qu’on puisse développer tout ce qui touche à l’eau, l’aquaculture, l’élevage. Et avec un lycée de la mer, nous aurons des techniciens et des scientifiques pour justement arriver à ce stade”.

Comptez-vous aborder le sujet du nucléaire ?

“Pour l’instant, ce n’est pas mon objectif. Nous sommes là pour recevoir le Président et penser à nos populations, pour demain au niveau danger et sécurité”.

L’article “On sait qu’on peut recevoir notre Président”, a confié John Drollet, maire de Manihi est apparu en premier sur TNTV Tahiti Nui Télévision.

Il était le dernier surfeur de l’équipe de France à être en lice pour les épreuves de surf des Jeux Olympiques de Tokyo. Face au redoutable Brésilien Gabriel Medina, Michel Bourez s’est incliné avec un score serré de 15,33 contre 13,66. Le spartan originaire de Rurutu n’aura pas démérité. Il sera aller jusqu’à tenter le tout pour le tout en prenant une toute dernière vague avant la fin de son heat.

Malgré la pluie, les conditions météorologiques étaient pourtant plus qu’idéales avec des vagues de deux mètres de haut et un fort vent. « C’est définitivement le meilleur jour de compétition » avait assuré l’ISA qui craint une nouvelle dégradation des conditions avec le passage du typhon au large du Japon.

C’est donc Gabriel Medina qui affrontera le Japonais Kanoa Igarashi en demi-finale, cet après-midi dès 16h48 heure locale. Les finales sont prévues pour le début de soirée.

L’article Michel Bourez s’incline en quart de finale est apparu en premier sur TNTV Tahiti Nui Télévision.

Malgré une interdiction de manifester par le haut-commissariat, le collectif d’associations du 17 juillet s’était réuni, de manière pacifique, devant l’aéroport, samedi avant l’arrivée du Chef de l’Etat Emmanuel Macron.

Alors qu’un important dispositif était déployé autour de l’aéroport, un élément extérieur au collectif est venu perturber le rassemblement. La gendarmerie est intervenue mais Oscar Temaru leur a demandé de quitter son terrain.

Le trouble-fête, qui lançait des insultes envers Emmanuel Macron, a finalement été interpellé. Il a été placé en garde à vue.

Ce lundi, le procureur a requis 8 mois de prison dont 4 avec sursis et 4 ans avec mandat de dépôt, 100 000 Fcfp d’amende, l’exécution de travaux d’intérêt général, d’une interdiction d’exercer une fonction publique pendant 3 ans.

L’homme est déjà connu de la justice. Il a été condamné à trois reprises pour rébellion et violence contre une personne chargée d’une mission de service publique, mais aussi pour trafic de stupéfiants.

Dans ses réquisitions, le procureur a souligné le risque que l’individu réitère. Il est jugé pour “outrage à une personne dépositaire de l’autorité publique.”

Dans l’après-midi, l’homme a finalement été relaxé. Le procureur a fait appel.

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Avec son bassin au centre duquel trône la statue d’une anguille, symbole de la commune, la nouvelle mairie de Teva i Uta a de quoi impressionner. Cette dernière a nécessité deux années de travaux et la participation d’artisans-sculpteurs locaux.

“La population aura la chance d’être accueillie dans de nouveaux bâtiments, avec une nouvelle conception et une nouvelle organisation de la commune”, indique Tamatea Degage, directeur général des services.

Les travaux, qui s’élèvent à 412 millions de Fcfp, ont été financés à la fois par l’Etat, le Pays, la commune et l’agence française de développement. L’ensemble de l’infrastructure s’étend sur une superficie de 900m2. L’occasion également d’instaurer un nouveau mode de fonctionnement administratif.

“La commune de Teva i Uta, avec l’ouverture de cette nouvelle mairie, a mis en place un système de guichet unique. La population n’aura qu’un seul agent pour effectuer toutes les démarches, de la location de matériel jusqu’au paiement des redevances et inscriptions scolaires”, explique Tamatea Degage.

Les habitants de Teva i Uta pourront venir remplir leurs formalités administratives dans les jours suivant l’inauguration, ce mercredi.

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