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Vertical Blue : fin de compétition pour l’apnéiste Denis Grosmaire

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Denis Grosmaire participait du 13 au 23 juillet à la compétition Vertical Blue aux Bahamas. Durant sa préparation, l’apnéiste de Tikehau avait réussi à descendre à -100m. Il visait les -110 en compétition.

Mais tout ne s’est pas passé comme il l’espérait. “Je n’ai pas réussi à atteindre mon objectif de 110m en compétition. J’ai expérimenté pour la première fois ce qu’on appelle “over training”, ce gros coup de fatigue qui m’est arrivé juste avant la compétition car je m’entraine depuis mi mars en profondeur sans vraiment avec pris de longs temps de repos”, explique-t-il sur les réseaux sociaux.

Lire aussi : L’apnéiste Denis Grosmaire descend à -100m pendant sa préparation à la Vertical Blue

“Après avoir répété les 100m et être descendu à 105m peu avant la compétition, c’est là que ce gros coup de fatigue – cumulée depuis mars – est arrivé. Je n’avais donc plus le temps de me reposer et de récupérer avant le démarrage de la compète. À ce moment là, tout était moyen : sommeil, motivation, détente et donc performance. La leçon est donc de ne pas faire deux fois la même erreur et prendre plus de temps de repos et plus espacer les plongées profondes.”

Denis Grosmaire explique par ailleurs que la Fédération Tahitienne de Sports Subaquatiques de Compétition (FTSSC) a refusé son inscription au championnat du monde en octobre. “Je plonge pourtant avec beaucoup de fierté de porter le drapeau polynésien à ces profondeurs”.

L’apnéiste devrait animer prochainement des stages d’apnée à Tahiti et Moorea.

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Bora Bora, 10e meilleure île au monde

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Chaque année, le site de voyage Big 7 Travel réalise une liste des 50 meilleurs îles au monde. Cette année, Bora Bora arrive à la 10ème place et devance certaines destinations phares telles que Bali, Santorini en Grèce ou encore les Maldives. Devant Bora Bora, on retrouve les Vanuatu à la troisième place ou encore, plus surprenant, l’île de Lummi Island de l’état de Washington, aux Etats-Unis, en tête de liste.

Un classement qui résulte des précédentes notes attribuées aux destinations et de la contribution de l’équipe éditorial de Big 7 Travel. Le site est spécialisé dans les voyages et permet à ses lecteurs de se faire une idée des expériences à vivre dans toute une flopée de destinations.

Consulter la liste des 50 meilleures îles au monde selon Big 7 Travel ICI

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Ariioehau Tokorangi : un Polynésien plongeur sauveteur hélicoptère dans la Marine nationale

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En devenant plongeur hélicoptère, Ariioehau, Arii comme ses proches l’appelle, rejoint un club très fermé : “Il n’y a dans la Marine que 70 plongeurs hélicoptère Pour 38 000 militaires que compte la Marine nationale.”

Le jeune homme a très jeune décidé d’entrer dans la Marine : “J’ai fais un bac Technologique GET ( maintenant c’est STI2D) et ensuite j’ai fait 1 année en DUT, puis je me suis engagé. (…) J’ai décidé de prendre cette voie car c’est un métier qui sort du commun, dans lequel on peut allier la technique et l’opérationnel. Avant d’être plongeurs hélicoptère nous sommes avant tout des techniciens aéronautiques. Nous entretenons et dépannons les hélicoptères, explique Ariioehau. Pour ma part je suis spécialisé en système avionique c’est à dire le système électronique et les instruments de bord de l’hélicoptère. C’est un métier très dur physiquement et encore plus mentalement.”

Source photo : Ariioehau Tokorangi

Pour que Ariioehau puisse atteindre son objectif, il lui a fallu du courage et de la patience. Toute sa famille l’a soutenu. “Après mon bac à Tahiti, je suis venu pour faire mon DUT en métropole afin d’avoir un bagage pour entrer dans la Marine nationale. Ma mère et mon père sont venus avec mon petit frère ensuite. Mais pour y arriver il ne faut rien lâcher. Le parcours pour devenir plongeur sauveteur hélicoptère est très long. Il faut passer le brevet d’aptitude technique de 14 mois à Rochefort dans lequel on apprend les bases du dépannage sur aéronef. Ensuite, une fois en unité, il faut poser le cours plongeur hélicoptère. Il y a plusieurs présélections physiques, la plupart aquatiques ainsi que des visites médicales très poussées et un entretien avec un psychologue”. Et une fois accepté dans la formation, le parcours est de 3 ans.

Les plongeurs sauveteurs hélicoptère de la Marine interviennent “seuls à partir d’un hélicoptère et par tout temps, pour venir en aide à des naufragés, ou pour évacuer une personne blessée se trouvant sur un bateau. Il y a d’autres missions comme la lutte contre les narcotrafiquants, la récupération de pilotes de chasse éjectés ou malheureusement récupérer des corps en mer (…) En tant que plongeur hélicoptère, on est amenés à embarquer sur des navires. À partir en mission aux 4 coins du Globe”.

Source photo : Ariioehau Tokorangi

Aux jeunes polynésiens qui voudraient suivre la même voie, Arii conseille de ne “rien lâcher, c’est un métier dangereux mais un des plus beau métier du monde celui de sauver d’autres vies peut-être au péril de la sienne. Le métier est ouvert à tous les niveaux d’études. C’est plus long soi, mais c’est faisable. Il faut faire des sacrifices et ne jamais abandonner. Malgré l’échec il faut retenter, se relever et repartir vers son objectif. On ne réussi pas parce qu’on est le plus fort mais parce qu’on abandonne pas.”

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Teva i Uta inaugure sa nouvelle mairie

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Ce mercredi matin, la commune de Teva i Uta a inauguré sa nouvelle mairie, à Mataiea. Dans son allocution, le maire, Tearii Alpha a rappelé l’histoire du berceau du clan des Teva.

Des artistes sculpteurs locaux du Centre des métiers d’art ont ajouté leur touche en réalisant les symboles sur l’ensemble du mobilier de la mairie. Autre touche locale également, l’utilisation de matériaux en provenance de Moorea, Taha’a et Papeari tel que le bois d’acajou.

Les travaux, qui ont nécessité la somme de 412 millions de Fcfp, ont été financés par l’Etat, le Pays et l’Agence française de développement.

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Céline Hervé-Bazin sort L’Oracle du Mana, le premier, made in fenua

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Céline Hervé-Bazin est titulaire d’un doctorat en information et communication. Ecrivain, consultante, elle a aussi enseigné de nombreuses années. Ce sont ses travaux de recherche qui l’ont amenée en Polynésie où elle a travaillé avec de grands organismes : la direction de l’Environnement, EDT, Tahiti Tourisme, la Polynésienne des eaux… “Je faisais des recherches et je travaillais en même temps.”

Ces dernières années, elle s’est beaucoup intéressée au mana. “J’ai eu la démarche, très scientifique, d’aller rencontrer des personnes pour faire des entretiens (…)J’ai été voir Moana Walker, Hinanui Salmon (…) des personnes à Raiatea, des mamies qui font des ra’au.(…) J’ai été chercher de la littérature à Hawaii et en Nouvelle-Zélande.(…) J’ai été regarder l’étymologie de plein de mots. Edgar Tetahiotupa m’a énormément aidée…”

Et Céline a découvert bien plus que ce à quoi elle s’attendait : “Le mana, je l’ai rencontré on va dire en 2016. (…) Très vite, j’ai commencé à ressentir ce qu’on appelle des perceptions. Chacun y met ce qu’il veut : certains disent capacités, certains disent dons. J’ai commencé à voir des choses, à voir des informations chez les personnes. C’est ce qu’on appelle le mana, la capacité du tahua (…) Le tahua, le prêtre selon la traduction actuelle est celui qui est capable d’avoir des rêves, d’avoir des capacités à voir dans les personnes (…)”

Ebranlée par la découverte d’un univers bien loin de son quotidien rationnel, elle vit d’abord très mal ce qui lui arrive : “Au début je l’ai très mal vécu. Ça a été super dur, ça a été un bouleversement. Je ne comprenais pas ce qui m’arrivait. (…) C’était très bizarre. J’ai refusé.” Puis elle finit par trouver un équilibre : “Ici je trouve que beaucoup de personnes sont sensibles aux énergies. C’est hyper facile d’en parler. Du coup, moi pour l’acceptation de moi-même ça a été plus facile.”

Pour Céline, le mana est à la fois l’authenticité, la rencontre avec l’individu comme le présentent les campagnes touristiques, mais aussi une approche ésotérique ou spirituelle de ce que peut représenter la culture, les objets culturels, les lieux.

L’idée c’était vraiment d’avoir un jeu de cartes qui permette de parler du mana

Céline Hervé-Bazin

Pour tenter d’expliquer ce concept du mana, elle décide de créer des outils pédagogiques. Avec l’aide de la direction de l’Environnement, elle sort d’abord un jeu de l’oie à destination des enfants, puis, avec le haut-commissariat et Air Tahiti Nui, un livret explicatif pour les adultes, sur ce qu’est le mana autour de 5 piliers :

Upo’o : l’esprit en tahitien pour ouvrir, acquérir des connaissances et développer la conscience de soi
Tino : le corps ou comment entretenir une relation harmonieuse avec son corps, renforcer son énergie et la connexion à ses sensations
Fenua : la nature et son foyer pour interagir avec l’extérieur et son monde intérieur pour mieux se respecter et respecter
Tama’a : le repas permet de nourrir son souffle sacré et nourrir notre conscience pour mieux vivre le présent ;
Tahu’a : l’expert qui fait accéder à la connexion spirituelle et qui relie à la part supérieure de notre être, à notre énergie divine.

“Ensuite est venue l’idée du jeu. Dans le monde ésotérique, beaucoup de gens tirent les Oracles. Ça peut être plus ou moins fun ou plus ou moins sérieux. Chacun y met là aussi ce qu’il veut. Pour moi ça reste un objet fun. Je me suis dit ‘à travers cet oracle, je vais pouvoir expliquer des symboles polynésiens, donner un aspect plus concret’. (…) L’idée c’était vraiment d’avoir un jeu de cartes qui permette de parler du mana.(…)

L’Oracle du Mana, publié par les éditions Véga, est disponible depuis peu sur plusieurs sites de vente en ligne (Amazon, Fnac…). Il est composé de 54 cartes mentionnant des symboles polynésiens connus et illustré de tatouages polynésiens. Il est accompagné d’un livret explicatif. Céline a travaillé sur ce projet avec Sophie Harris, graphiste de formation.

L’Oracle du Mana propose des conseils basés sur les piliers fondamentaux de la guérison sacrée énergétique polynésienne comme :

–        les ra’au tahiti, l’ensemble des savoirs ancestraux sur les vertus médicinales des plantes.

–        les rites traditionnels à l’exemple du Umu ti, un rite de purification qui permet à l’individu de se nettoyer à l’arrivée de la saison sèche.

–        les pouvoirs du tahu’a, un terme traduit par prêtre ou expert. Les tahu’a de la Polynésie d’antan détenaient des savoirs précieux et des pouvoirs spirituels, ils seraient les « chamanes » polynésiens.

Les apprentissages autour de la guérison polynésienne sont issus du triangle mā’ohi. Ce jeu mélange des éléments sacrés venus de Hawaï, Nouvelle Zélande, Île de Pâques et de Polynésie française, comme par exemple, le Ho’oponopono hawaiien, approche de guérison connue et pratiquée dans le monde entier. 

Le jeu a déjà des adeptes à l’étranger. Influenceurs, YouTubeurs l’ont déjà adopté.

L’Oracle du Mana permet de diffuser une autre vision de la Polynésie, au-delà des représentations habituelles de la vahine, des plages de sable blanc et du lagon…

Comment utiliser L’Oracle du Mana

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Covid-19 : “ce ne sont que des personnes non vaccinées qui aujourd’hui sont entre la vie et la mort” déclare Edouard Fritch

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La recrudescence des cas de covid-19 se poursuit en Polynésie. Le dernier bulletin épidémiologique de la plateforme covid recense 95 nouveaux cas confirmés la semaine dernière : 84 à Tahiti, 4 à Moorea, 1 à Bora-Bora, 5 aux Tuamotu, 5 cas importés (variants).

Cette semaine, on comptait 102 nouveaux cas en 24 heures mardi et 142 en 24 heures le jour suivant. On compte 442 cas actifs au 28 juillet en Polynésie.

Le haut-commissaire avait souligné dans un communiqué qu’une évolution défavorable de la situaiton pourrait amener les autorités à prendre, de nouveau, des mesures restrictives.

Mercredi sur notre plateau, le président du Pays Edouard Fritch a déclaré faire “confiance” à la population malgré le relâchement général dans l’application des gestes barrières. “J’ai envie de continuer à faire confiance à nos populations. C’est vrai qu’il y a peut-être eu un peu de relâchement. Mais je rends hommage à ces personnes qu’on vient de voir à la télé, qu’on voit souvent : Ponia et les autres, qui viennent rappeler à chaque fois de faire attention, de respecter les gestes barrières. Je sais que c’est difficile, c’est compliqué. Mais nous sommes en train de rentrer dans une zone rouge, une zone dangereuse.”

Lire aussi – Dr Mallet : “On est entrés dans une nouvelle circulation locale du covid”

Au 28 juillet, on comptait 27 hospitalisations dont 7 en réanimation. Selon le docteur Mallet, médecin épidémiologiste de la plateforme covid, l’hôpital de Taaone n’est pas encore saturé. Mais il se prépare à une “montée en puissance du Delta”, explique Edouard Fritch, et surtout à “une arrivée massive des personnes non vaccinées. Parce que en réanimation aujourd’hui, ce qui est certain et ça n’a pas été dit, c’est que ce ne sont que des personnes non vaccinées qui aujourd’hui sont entre la vie et la mort. On ne peut pas dire autrement.”

Le président a une nouvelle fois insisté sur l’importance de la vaccination : “Lorsque vous êtes vacciné, vous avez toutes les chances avec vous pour pouvoir vous protéger et protéger les autres. On le sait aujourd’hui, ça n’empêche pas qu’on soit porteur du virus, qu’on contracte le Delta. Mais ce qui est certain c’est qu’on ne connait pas de forme sévère en étant vacciné. Et c’est la raison pour laquelle le Président (de la République, NDLR) l’a rappelé. Parce qu’effectivement nous avons fait un point sur les vaccins dont nous disposons aujourd’hui. je vous rappelle qu’au mois d’avril dernier j’avais demandé à ce qu’ils nous en donnent un peu plus. Nous avons une centaine de milliers de vaccins disponibles qui vont être périmés au mois de septembre prochain. Ce sont des vaccins qu’on va jeter. Alors que nous les avons gratuitement, nous nous faisons piquer gratuitement. je pense qu’il faut effectivement se faire vacciner si on ne veut pas craindre le pire. Le pire viendra de l’hôpital parce que c’est là, je le rappelle, que nous serons condamnés à prendre des mesures restrictives. Et je ne veux pas y arriver.”

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Covid19 : encore un décès en Polynésie, 239 nouveaux cas

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La montée des cas semble exponentielle. Mercredi, le carré épidémiologique réalisé par la plateforme covid faisait état de 142 nouveaux cas. Ce jeudi, on compte 239 nouveaux cas, 521 cas actifs. 29 personnes sont hospitalisées. 6 sont en réanimation.

L’hôpital de Taaone se prépare à une “montée en puissance du Delta”, expliquait mercredi sur notre plateau Edouard Fritch, et surtout à “une arrivée massive des personnes non vaccinées. Parce que en réanimation aujourd’hui, ce qui est certain et ça n’a pas été dit, c’est que ce ne sont que des personnes non vaccinées qui aujourd’hui sont entre la vie et la mort. On ne peut pas dire autrement.”

Retrouvez la courbe de l’évolution de l’épidémie en Polynésie et les chiffres dans le Pacifique en cliquant ICI

L’attribut alt de cette image est vide, son nom de fichier est yaya-gestes-barrieres.jpg.

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Doctofenua : trouver un médecin et prendre rendez-vous en ligne en Polynésie

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Clément Le Sourd a grandi en Polynésie. Parti en métropole faire ses études puis travailler, il est revenu il y a peu au fenua avec sa famille. “J’ai grandi ici. Je suis parti travailler en métropole et je suis revenu vivre ici avec femme et enfants. En métropole, on avait l’habitude d’utiliser des plateformes de rendez-vous. Avec les enfants, pour les rendez-vous chez le pédiatre c’était simple. On est arrivés ici et on s’est rendu compte que la prise de rendez-vous était compliquée. On restait longtemps au téléphone, il fallait prendre du temps.

Il a alors l’idée de digitaliser la prise de rendez-vous. “J’ai toujours eu envie d’entreprendre. (…) J’ai toujours voulu trouver une idée qui va dans le sens de la population, pour aider tout le monde.”

Clément ne se lance pas immédiatement. La covid-19 fait son apparition au fenua. Le projet est repoussé. “Il y a eu la covid. J’ai regretté de ne pas l’avoir fait de suite (…) avec le fait que les gens restent chez eux. Cela aurait été pratique pour la prise de rendez-vous. Mais cela nous a permis de réfléchir. (…) On a pris le temps de se poser et trouver les bonnes personnes ”

C’est en avril dernier que le site Doctofenua a finalement été mis en ligne. La plateforme, gratuite pour les patients, comporte un espace pour le public et un autre pour les professionnels. Côté patient, Doctofenua fonctionne comme un annuaire. Il est possible de trouver le numéro de son médecin, mais aussi de connaitre ses disponibilités et de prendre rendez-vous directement, en quelques clics. Un rappel est même envoyé par mail la veille, et bientôt, cela sera aussi fait par SMS.

Côté professionnels, le site fonctionne avec un abonnement. Le médecin a accès à un agenda et peut gérer ses rendez-vous. “Il y a une synergie entre les horaires que voit le patient et l’agenda du médecin. Dès que le médecin ou sa secrétaire reçoit un coup de téléphone, elle rentre sur son agenda le rendez-vous et directement il y a un horaire qui est supprimé de la plateforme pour éviter les doubles.”

Le numérique permet aux patients mais aussi aux cabinets médicaux de gagner du temps. Plus de patients qui prennent rendez-vous sur Doctofenua, c’est une ligne téléphonique moins encombrée pour ceux qui n’ont pas accès à Internet.

Et en cette période d’épidémie, c’est également un moyen d’éviter de se rendre sur place pour prendre rendez-vous et encombrer les salles d’attente.

Douze médecins, des généralistes mais aussi des spécialistes, sont déjà enregistrés sur Doctofenua. Le site compte à ce jour plus de 700 utilisateurs.

Clément a fait appel à des prestataires extérieurs pour développer son site Internet, qu’il gère seul aujourd’hui, avec l’aide de sa femme Magali. “On est ensemble. Un projet c’est un peu comme un enfant.”

Le couple démarche les professionnels de santé et les accompagne, ainsi que leurs patients, pour l’utilisation de la plateforme. “On améliore chaque mois des fonctionnalités avec l’aide des secrétaires, des médecins. Ensuite, côté patient, on reçoit aussi des demandes, des questions. J’essaie d’être réactif pour répondre. Par mail, des fois j’appelle directement. J’essaie de prendre le temps pour les accompagner. C’est tout nouveau. On n’a pas forcément l’habitude en Polynésie de ce genre de plateforme. il faut vraiment être à l’écoute de la population pour ne pas qu’ils aient peur d’internet.”

Doctofenua a reçu le soutien de la direction générale de l’Economie numérique. Le projet, qui pourrait encore évoluer, fait également partie des candidats au concours Tech4Islands.

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Produits locaux dans la restauration scolaire : le Cesec recommande de structurer la filière

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Le service si particulier qu’est la restauration scolaire constitue un véritable outil de développement, estime le Cesec. Les quantités commandées par les cuisines scolaires participent à la croissance économique du secteur primaire de chaque commune. Ce type de mesure est également un relais supplémentaire pour une éducation au goût et aux bons comportements alimentaires.

Promouvoir les produits locaux au travers de cette restauration scolaire contribue fortement à ce développement. Pour l’institution, il est indéniable qu’il existe des potentialités pour les productions locales dans le secteur de la restauration scolaire.

Toutefois, compte tenu des divers enjeux en la matière et du public concerné, à savoir nos enfants et leur santé, un tel dispositif requière des préalables et d’importantes garanties, souligne le Cesec.

Sans remettre en cause le principe de promouvoir les produits locaux dans la restauration scolaire polynésienne, le Cesec appelle l’attention des autorités compétentes sur les points suivants :

  • une politique publique intégrant l’ensemble des partenaires concernés (CAPL, producteurs, agro-transformateurs, etc.), doit être poursuivie, pour garantir l’approvisionnement des cantines en produits agricoles locaux, répondant aux enjeux de production et de protection de l’environnement ;
  • l’atteinte des pourcentages sera difficile voire impossible tant pour les îles des Tuamotu Gambier que pour les autres îles éloignées desservies par voie maritime ;
  • l’unité permettant d’exprimer la mesure des quantités des aliments ainsi que l’unité de référence pour le calcul du pourcentage des matières premières composant un produit local doivent être définies ;
  • afin de favoriser l’insertion des produits locaux dans les cantines scolaires, il est nécessaire de structurer les circuits de commercialisation et de créer des filières ;
  • la politique d’achat des productions locales doit avoir pour objectif de préserver l’authenticité de la cuisine, une sécurité alimentaire et d’accroître la qualité des repas servis aux enfants en privilégiant les produits de saison et de proximité issus d’une démarche durable (agriculture raisonnée voire biologique) ;
  • un plan efficient de surveillance, de contrôle et d’analyse de l’utilisation de produits réputés nocifs pour la santé (pesticides, antibiotiques et hormones) doit être mis en place sur l’ensemble de la production locale ;
  • une procédure ou un cahier des charges doivent être définis afin d’assurer la traçabilité des produits ;
  • que soient ajoutés, au sein du projet de texte (intitulé et article LP 1 notamment), après la notion de produits locaux, les termes « de qualité et durables » ;
  • la gestion des coûts et la tarification entre les différents degrés doivent être mieux organisés et tendre vers une harmonisation ;
  • un partenariat doit être instauré entre l’ensemble des acteurs de la restauration scolaire et les producteurs/transformateurs pour faciliter la mise en œuvre de l’ensemble de ces mesures ;
  • la lutte contre le gaspillage alimentaire doit s’inscrire dans un cadre réglementaire spécifique ;
  • pour atteindre l’équilibre financier, l’intercommunalité constitue une solution à la bonne mise en œuvre d’un tel dispositif ;
  • des sous-comités propres à chaque archipel de la Polynésie qui remonteraient leurs conclusions au comité de pilotage doivent être créés.

Sur le principe, le CESEC est favorable à une alimentation saine pour les enfants. En revanche, introduire une obligation réglementaire alors que la filière n’est pas structurée, les coûts ne sont pas maitrisés, le marché n’est pas centralisé, ne lui semble pas raisonnable.

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Le planétarium de l’association Proscience à la Maison de la Culture du 17 au 21 août

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Le planétarium sera installé salle Muriavai du 17 au 21 août prochains. Les séances seront limitées à 15 spectateurs pour respecter les mesures sanitaires.

Les groupes peuvent faire leurs réservations par mail (proscienceplanetarium@gmail.com) ou éventuellement par téléphone (89 72 02 60).

Pas de réservation pour les particuliers. Les tickets sont à récupérer sur place à l’entrée de la salle Muriavai.

Des séances spéciales pour les enfants de 4 à 7 ans auront lieu les mercredi 18 et vendredi 20 août, à 12h45 et 14 heures.

Pour consulter l’état des places encore libres pour chaque séance, cliquez ICI.

Pour assister aux séances :

  • il vous faudra impérativement vous laver consciencieusement les mains aux toilettes de TFTN avant de venir à la salle Muriavai.
  • PORTER UN MASQUE : Nous refuserons systématiquement l’accès à la salle aux personnes ne portant pas de masque conforme.
  • A l’entrée de la salle également, nous vous mettrons un peu de gel hydroalcoolique sur les mains.
  • Nous prendrons également votre température frontale. Les personnes présentant un peu de fièvre ne pourrons pas accéder à la salle du planétarium.

    Si tout est normal, vous pourrez alors aller vous asseoir et attendre les instructions de séance.
  • Les séances seront espacées de 15 minutes pour nous permettre d’aérer le dôme et de nettoyer les coussins avec une solution virucide (“Altogerm”).

Le planétarium sera ouvert au public à partir du mardi 17 août à 12h45. La billetterie sera ouverte le même jour à partir de midi.

Tarifs :

  • Pour les particuliers : tarif unique – enfants ET adultes : 500 Fcfp la séance par personne
    Nous recommandons de ne pas venir avec des enfants de moins de 4 ans
  • Groupes scolaires : 4 000 Fcfp la séance (de 15 personnes, accompagnants inclus)
    Si la jauge du planétarium devait être revue, les tarifs de groupe seraient alors réajustés.
  • Groupes privés (associations, garderies, comités d’entreprises, groupes d’amis etc.) : 6.000 frs la séance (pour 15 personnes).

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Un projet de loi pour rendre obligatoire le don de produits invendus

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Les produits alimentaires ou non-alimentaires restés invendus par les opérateurs économiques, bien qu’ils soient encore propres à la consommation humaine, sont parfois perdus alors qu’ils pourraient faire l’objet de dons à des familles démunies, explique le compte-rendu du conseil des ministres.

La direction des solidarités, de la famille et de l’égalité (DSFE) délivre chaque année, après la réalisation d’une enquête sociale, des bons pour répondre aux besoins de première nécessité des familles en difficulté et en grande précarité.

En 2020 le montant alloué au financement des aides alimentaires a doublé. Ce constat démontre qu’il est vital aujourd’hui d’assurer la continuité de la délivrance d’une aide alimentaire aux populations les plus démunies particulièrement fragilisées en période de crise. En rendant obligatoire et en organisant le don des produits invendus, le projet de loi du Pays examiné en Conseil des ministres entend promouvoir la solidarité et le partage en suscitant la mobilisation d’un nombre plus important d’opérateurs économiques et de structures œuvrant contre la pauvreté.

Ainsi, le dispositif de dons des produits invendus proposé par le projet de loi du Pays s’articule autour de deux volets : le premier destiné à la valorisation des produits alimentaires et le second aux produits non-alimentaires. Dans les deux cas, le projet de loi du Pays rend obligatoire le don des produits invendus propres à la consommation humaine lorsqu’ils présentent le risque d’être perdus, dégradés ou jetés, auprès du milieu associatif œuvrant en faveur de la lutte contre la pauvreté et la précarité, les fondations, les structures d’insertion sociale au sens de la réglementation locale, mais également les centres communaux d’actions sociales.

Les catégories d’opérateurs tenus par l’obligation de valoriser des produits à consommer concerne, selon la nature des produits faisant l’objet du don, les opérateurs dont le chiffre d’affaires atteint un seuil de 20 millions de Fcfp. Toutefois, tous les opérateurs économiques pourront adhérer au dispositif de don s’ils le souhaitent.

Les relations entre les donateurs et les bénéficiaires seront organisées par la conclusion de conventions destinées à fixer les modalités selon lesquelles les produits alimentaires et non alimentaires invendus sont cédés à titre gratuit, dans le respect des normes sanitaires en vigueur, et précise qu’aucune stipulation contractuelle, conclue entre un opérateur de l’industrie et un distributeur, ne peut faire obstacle au don.

Le dispositif prévoit que le manquement à l’obligation de signature d’une convention de don des produits invendus est sanctionné par l’impossibilité temporaire d’accéder aux aides publiques, notamment les mesures d’incitation fiscales à l’investissement prévues par le code des impôts. Cette sanction est appelée à perdurer jusqu’à ce que l’opérateur se conforme à l’obligation en signant une ou plusieurs conventions de don. Le dispositif envisagé se veut cependant incitatif et propose d’instituer une distinction par labellisation destinée à valoriser les actions de tous les opérateurs qui s’inscrivent en faveur de la promotion de la solidarité, de la générosité et du partage.

Dans un souci de transparence, le projet de loi du Pays retient également l’obligation d’information par affichage publique physique dans chaque commerce concerné, portant sur les mesures de prévention, ainsi que les résultats obtenus, lesquels doivent intégrer le volume des marchandises jetées et des dons réalisés à compter de la première année suivant la promulgation de la loi du Pays.

Les autres sujets au compte-rendu du conseil des ministres
Bilan de la conférence ministérielle extraordinaire de l’OCTA
Aides de la Délégation pour le développement des communes pour les communes de Fangatau, Nuku Hiva, Paea, Rurutu et Rangiroa
Résultats de l’appel à projets « Recherche et Innovation : partenariat Public – Privé pour Preuve de concept (RIP4) »
Modification des conditions sanitaires d’importation de cystes d’Artemia et de produits d’origine animale
Subvention d’investissement au profit de l’établissement public d’enseignement et de formation professionnelle agricoles (EPEFPA)
Aide financière au Comité polynésien des maisons familiales rurales
Baisse du prix du carburant pour les pêcheurs
Subvention en investissement au profit de l’OPH pour le financement de l’opération « Titioro Iti »
Nom de l’aérodrome de Maupiti: « Terama Ura I Te Ra’i Marevareva »
Règlementation de la navigation durant la « Trial et outerknown Tahiti Pro 2021 »
Subventions aux associations de la jeunesse, des sports et de protection de l’environnement
Prise en charge des personnes décédées porteuses d’infections transmissibles
Subvention de fonctionnement en faveur du centre du CNAM
Reconstruction du quai de Farepiti sur l’île de Bora Bora

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Baisse du prix du carburant pour les pêcheurs à compter du 1er août

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Le Conseil des ministres a modifié le soutien du Fonds de régulation des prix des hydrocarbures (FRPH) en faveur de l’essence sans plomb destiné à l’alimentation des moteurs des navires de pêche battant pavillon française munis d’un permis, de navigation en cours de validité, dont l’armateur est titulaire d’une licence de pêche professionnelle.

Les professionnels concernés bénéficieront d’une baisse de prix de détail de 10 Fcfp par litre, soit 86 Fcfp/litre au lieu de 96 Fcfp/litre à compter du 1er août 2021. 

Les autres sujets au compte-rendu du conseil des ministres
– Bilan de la conférence ministérielle extraordinaire de l’OCTA
– Aides de la Délégation pour le développement des communes pour les communes de Fangatau, Nuku Hiva, Paea, Rurutu et Rangiroa
– Résultats de l’appel à projets « Recherche et Innovation : partenariat Public – Privé pour Preuve de concept (RIP4) »
– Modification des conditions sanitaires d’importation de cystes d’Artemia et de produits d’origine animale
– Subvention d’investissement au profit de l’établissement public d’enseignement et de formation professionnelle agricoles (EPEFPA)
– Aide financière au Comité polynésien des maisons familiales rurales
– Subvention en investissement au profit de l’OPH pour le financement de l’opération « Titioro Iti »
– Nom de l’aérodrome de Maupiti: « Terama Ura I Te Ra’i Marevareva »
– Règlementation de la navigation durant la « Trial et outerknown Tahiti Pro 2021 »
– Subventions aux associations de la jeunesse, des sports et de protection de l’environnement
– Prise en charge des personnes décédées porteuses d’infections transmissibles
– Subvention de fonctionnement en faveur du centre du CNAM
– Reconstruction du quai de Farepiti sur l’île de Bora Bora

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Une convention signée entre la Polynésie française et le CNRS

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La convention porte pour une période de 5 ans et précise les objectifs communs, les priorités thématiques, les domaines ainsi que les conditions générales de cette coopération entre la Polynésie française et le CNRS.

La Polynésie française fait face à d’importants enjeux environnementaux, socio-économiques, culturels et géopolitiques. Le rôle de la recherche, est de permettre une compréhension fine de ces enjeux et d’aider à apporter des solutions, via notamment une approche scientifique résolument pluridisciplinaire avec le développement de technologies innovantes.

Le CNRS, organisme pluridisciplinaire de recherche, offre, de par son statut d’établissement public national présent sur tous les territoires et de son ouverture internationale, un accès à des dispositifs et à des compétences scientifiques et technologiques de haut niveau. Ce fleuron de la recherche française est particulièrement impliqué en Polynésie française notamment à travers la Maison des Sciences de l’Homme du Pacifique et grâce à la station de recherche du CRIOBE à Moorea, véritable « base avancée » du CNRS dans le Pacifique.

La Polynésie française offre à la recherche française un positionnement international exceptionnel qui doit l’aider à se positionner au plus haut niveau international sur de nombreux sujets clés pour la planète. C’est une porte ouverte vers de grandes collaborations européennes et internationales.

Les différentes missions du CNRS sont notamment d’identifier, effectuer ou faire effectuer, seul ou avec ses partenaires, toutes recherches présentant un intérêt pour l’avancement des connaissances ainsi que pour le progrès économique, social et culturel de la France, de contribuer à la valorisation des résultats de ces recherches, d’apporter son concours à la formation à la recherche et par la recherche, et de participer à l’analyse de la conjoncture scientifique nationale et internationale et de ses perspectives d’évolution en vue de l’élaboration de la politique nationale dans ce domaine.

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Prise en charge de défunts infectés par la covid-19 : de nouvelles dispositions applicables en Polynésie

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La délibération de l’Assemblée de la Polynésie française du 17 avril 2020 portant inscription de l’infection par le virus SARS-CoV-2 en tant qu’infection transmissible et fixant des dispositions de prise en charge des personnes décédées infectées ou suspectées d’être infectées par le SARS-CoV-2 pose le principe que l’infection par le virus SARS-CoV-2 est inscrite sur la liste des infections transmissibles prévue par les dispositions des articles du code général des collectivités territoriales (CGCT).

Cette inscription sur cette liste a pour conséquence l’interdiction des soins de conservation des corps de personnes décédées infectées ou susceptibles d’être infectées par le virus SARS-CoV-2, ainsi que l’interdiction de tout transport avant mise en bière. Cependant, le décret du 21 janvier dernier, modifiant les décrets du 16 octobre 2020 et du 29 octobre 2020 prescrivant les mesures générales nécessaires pour faire face à l’épidémie de covid-19 dans le cadre de l’état d’urgence sanitaire a posé de nouvelles dispositions concernant la prise en charge du défunt atteint ou probablement atteint de la covid-19.

Ces nouvelles dispositions portent sur les points suivants :

  • La possibilité pour le médecin constatant le décès de réaliser un test antigénique permettant la détection du SARS-CoV-2 ;
  • La toilette mortuaire est prodiguée uniquement par les professionnels de santé ou les thanatopracteurs avant la mise en bière ;
  • La présentation du défunt à la famille et aux proches est rendue possible sur le lieu de décès dans des conditions limitant la propagation du virus ;
  • La réalisation de la mise en bière sur le lieu du décès n’est plus immédiate ;
  • La présence de la personne ayant qualité pour pourvoir aux funérailles ou de la personne qu’elle aura expressément désignée au moment de la mise en bière et fermeture définitive du cercueil ;
  • La levée des restrictions si le décès survient au-delà de 10 jours après la date des premiers signes cliniques ou la date de test ou examen positif.

Il y a donc lieu d’adapter et de mettre à jour les dispositions règlementaires polynésiennes en fonction de ces nouvelles mesures, applicables en Polynésie française. Par ailleurs, le CGCT (code général des collectivités territoriales) rend applicable en Polynésie française certaines dispositions relatives aux opérations consécutives au décès. Ces mêmes dispositions renvoient à des listes d’infections transmissibles fixées par la règlementation applicable localement. Il convient donc de les fixer à travers un projet de délibération en application du CGCT.

Le projet de délibération examiné en Conseil des ministres prévoit donc de prendre en considération les nouvelles dispositions concernant le SARV-CoV-2, mais également de fixer de façon générale les listes des infections transmissibles.

Lorsqu’une personne est décédée d’une maladie interdisant les soins de conservation, il convient de maintenir le principe que l’inhumation ou la crémation doit intervenir dans un délai maximal de 48 heures à compter du décès, sauf si le corps du défunt, avant ou après la mise en bière, peut être entreposé dans un espace réfrigéré ou si le corps du défunt est déposé dans un cercueil hermétique.

De tout ce qui précède, il a donc été décidé d’abroger la délibération de l’Assemblée de la Polynésie française du 17 avril 2020 et les textes pris pour son application. Le projet de délibération examiné en Conseil des ministres a reçu un avis favorable du conseil sanitaire et social polynésien (CSSP) dans sa séance du 4 mai dernier.

Les autres sujets au compte-rendu du conseil des ministres
– Bilan de la conférence ministérielle extraordinaire de l’OCTA
– Aides de la Délégation pour le développement des communes pour les communes de Fangatau, Nuku Hiva, Paea, Rurutu et Rangiroa
– Résultats de l’appel à projets « Recherche et Innovation : partenariat Public – Privé pour Preuve de concept (RIP4) »
– Modification des conditions sanitaires d’importation de cystes d’Artemia et de produits d’origine animale
– Subvention d’investissement au profit de l’établissement public d’enseignement et de formation professionnelle agricoles (EPEFPA)
– Aide financière au Comité polynésien des maisons familiales rurales
– Subvention en investissement au profit de l’OPH pour le financement de l’opération « Titioro Iti »
– Nom de l’aérodrome de Maupiti: « Terama Ura I Te Ra’i Marevareva »
– Règlementation de la navigation durant la « Trial et outerknown Tahiti Pro 2021 »
– Subventions aux associations de la jeunesse, des sports et de protection de l’environnement
– Prise en charge des personnes décédées porteuses d’infections transmissibles
– Subvention de fonctionnement en faveur du centre du CNAM
– Reconstruction du quai de Farepiti sur l’île de Bora Bora

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A tomo mai i Ava Uta, une exposition pour la cause féminine

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L’exposition “A tomo mai i Ava Uta” en collaboration avec le Conseil des femmes de Polynésie, se tient dans la résidence de l’Amiral à Punaauia jusqu’à samedi et se prolongera à la Galerie Winkler du 2 au 7 août.

Pour la première partie à Punaauia, les organisateurs ont reçu beaucoup d’appels. “Des personnes qui sont curieuses de découvrir le lieu, des personnes sensibles à l’art, des personnes sensibles à la cause. Des connaissances des artistes, de la famille. Peu importe. Il y a vraiment de tous les profils, raconte Yiling Changues, membre du comité organisateur et artiste peintre. Il y a une cinquantaine d’oeuvres réalisées par environ 28 artistes”

Une partie des bénéfices de l’exposition sera reversée au Conseil des femmes. “On avait déjà fait en mars l’exposition A Hine, de concert avec le Conseil des femmes. Toujours dans le même but de récolter des fonds. Evidemment que nous sommes sensibles en tant qu’artistes, en tant que galeristes, et le public aussi est très sensible je pense.”

Mardi, le Président de la République Emmanuel Macron a annoncé un soutien financier à la cause des femmes victimes de violences. “Je vous annonce ce soir que ce projet si important pour votre collectivité recevra le soutien de l’Etat à hauteur de près de 700 000 euros (83 millions de Fcfp, NDLR). (…) Il n’y a aucune culture, aucune religion, il n’y a rien qui justifie de subir des violences. (…) Vous êtes les victimes, les victimes doivent parler, elles ne doivent pas avoir honte.”, a-t-il déclaré.

Pour découvrir cette exposition à Punaauia, l’inscription est obligatoire auprès de la galerie au 40 42 81 77. Pour des raisons de sécurité la présence d’enfants de -12ans n’est pas autorisée. 

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MMA : du lourd pour la 2e soirée Tahiti Xtrem arts fight

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Après Raihere Dudes, Henri Burns est le match maker de ce deuxième rendez-vous. Il a concocté 12 combats en ne retenant que les meilleurs et les mieux préparés proposés par leurs coachs. Des combattants de Huahine et Bora Bora seront de la partie. Seuls 2 vainqueurs du premier fight ont été repris. “On a de très beau combats, assez équilibrés. Et surtout on a des combats issus de différents arts martiaux. Du coup il y aura du spectacle pour cet événement et on aura remarqué que sur cette carte il y aura plus de lourds, forcément il y aura comme on dit en tahitien, du “tano rima” “

Pour Bernard Dirollo, l’organisateur, il est sûr que “le spectacle sera là. On compte sur tout le monde, sur les athlètes, les teams, le public bien sûr qui est déjà très nombreux parce qu’on a fait déjà beaucoup de ventes pour le 7 donc je pense que ça va être chaud.”

L’événement sera diffusé en Live Facebook sur la page de TNTV et rediffusé intégralement sur votre chaîne préférée.

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Visite d’Emmanuel Macron : une déception pour le Tavini Huiraatira

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“Enfin, il y a de nouveaux hommes politiques intelligents, honnêtes, qui arrivent sur la scène politique”, pensait pourtant initialement le Président du parti indépendantiste au sujet d’Emmanuel Macron.

Il fondait en effet beaucoup d’espoir sur la visite présidentielle, le Président Macron étant le premier Chef d’Etat français à avoir qualifié la colonisation de crime contre l’humanité. Mais Oscar Temaru n’en démord pas, cette tournée présidentielle avait pour but de réaffirmer la présence de l’Etat en Polynésie.

“C’est la déception. J’ai l’impression d’entendre le même discours d’il y a 60 ans, de De Gaulle, de Mitterrand. […] Et pour faire court, à la fin de son séjour, je me suis dit “Mon Dieu ! Il y a tout un monde à “désyndromiser””, clame Oscar Temaru.

Le nucléaire, l’économie ou encore la culture, parmi les grandes lignes du discours du Président de la République, le Tavini Huiraatira s’est surtout interrogé sur les réelles motivations de l’Etat concernant l’alliance Indo-Pacifique évoquée par Emmanuel Macron.

“Est-ce qu’à un moment donné, un Chef d’Etat français va pouvoir élever le débat ?”, s’interroge Moetai Brotherson, Député de la Polynésie française et membre du Tavini Huiraatira. “Va pouvoir s’extraire de cet espèce de discours qui s’inscrit dans un carcan écrit par des conseillers dans les couloirs de Matignon, de l’Elysée, et admettre qu’il peut y avoir une relation d’égal à égal entre la France et la Polynésie, Ma’ohi Nui ? Est-ce que cette stratégie Indo-Pacifique, elle est forcément obligée d’exister ? Elle ne peut exister que dans cette relation d’asservissement entre un colonisateur et un colonisé ?”.

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La stratégie Indo-Pacifique, c’est quoi ?

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“Pour Emmanuel Macron, le temps est venu […] de prendre conscience que le monde a changé et qu’il faut affronter les nouveaux défis. […] C’est surtout vrai dans la géostratégie mondiale qui se dessine. En fait, le Président était venu pour expliquer aux Polynésiens que dans l’affrontement de plus en plus évident entre la Chine et les pays démocratiques (voire plus ou moins démocratiques), l’Océanie serait un des lieux privilégiés de l’antagonisme. C’est pourquoi il a expliqué ce qu’était l’axe Indo-Pacifique qui constituait la réplique aux avancées chinoises intempestives en Océanie”.

“L’essentiel de la visite se résume en ceci : désormais la France estime qu’elle a un rôle capital à jouer dans la lutte contre la Chine dans les océans Indien et Pacifique. Ce rôle éminent lui est possible grâce aux terres qu’elle contrôle. Et celles-ci trouveront dans l’axe Indo-Pacifique la protection qui leur ferait défaut sans la proximité avec une grande Nation et une attention particulière à leurs problèmes spécifiques. Une stratégie gagnant/gagnant en quelque sorte…”

C’est ce qu’écrivait dans un bilan de la visite présidentielle Jean-Marc Regnault. Invité de notre plateau JT hier soir, il a donné plus de détails sur ce qu’est la stratégie Indo-Pacifique. Il a également dressé un bilan global de la visite d’Emmanuel Macron en Polynésie.

“La France a besoin de la Polynésie pour s’affirmer dans le Pacifique”

– Jean-Marc Regnault, historien

“Je crois qu’il faut bien comprendre que le monde est en train de changer et qu’il y a aujourd’hui des enjeux qui son extrêmement importants, et qu’on ne peut pas raisonner comme justement on raisonnait il y a 40 ans ou 50 ans. Et je pense souvent à cette phrase de l’Evangile : “malheur à celui qui est seul et qui tombe, il n’aura personne pour le relever”. Je crois que ce que le Président de la République a voulu dire, c’est qu’il propose en quelque sorte un pacte gagnant/gagnant. La France a besoin de la Polynésie pour s’affirmer dans le Pacifique mais – d’après lui, je traduis sa pensée -, la Polynésie n’a pas les moyens de résister la montée en puissance de la Chine. Il suffit de voir les pions tomber les un après les autres : les Salomon, Tuvalu, les Vanuatu, qui tombent sous la coupe de la Chine. C’est fort préjudiciable dans le domaine des libertés publiques. Qui pourra vraiment protéger ? Alors ce que laisse entendre Emmanuel Macron, c’est que la France a les moyens de protéger la Polynésie. Evidemment, c’est une stratégie gagnant-gagnant, avec les avantages et les inconvénients. Et effectivement, les militants politiques ont tout intérêt à être vigilants sur tous les points qui pourraient poser problème”.

Concernant le projet aquacole de Hao qui intéresse beaucoup les chinois, quel est votre avis ?

“Le projet aquacole de Hao, ça fait déjà un moment qu’il prend l’eau, car ça fait un moment qu’on se rend compte que les promesses ne sont pas tenues, il y a des arnaqueurs. Mais de toute façon, ça fait longtemps qu’il y a des gens qui profitent des avantages donnés par la défiscalisation ou des choses comme ça dans certains domaines. Et effectivement, il faut être très prudent avec les promesses fallacieuses”.

Oscar Temaru a beaucoup parlé lors de sa conférence de presse de stratégie de dissuasion. Est-ce que c’est un moyen de l’Etat de contrer la réinscription de la Polynésie sur la liste de l’ONU des pays à décoloniser ?

“Je pense que dans le discours d’Emmanuel Macron, il y a deux choses. Il y a cette pensée qu’il a exprimée plusieurs fois, que la colonisation c’est un crime contre l’humanité, et je pense que face aux problèmes d’un petit territoire comme la Polynésie, il pense que le partage des compétences par exemple peut être l’occasion pour le gouvernement français de dire que “comme on n’est pas compétent, débrouillez-vous”. François Mitterrand l’avait dit : “au niveau social, vous êtes autonome, donc débrouillez-vous”. Et là, lui, il passe au-dessus de tout ça. D’abord il dit que la Polynésie, c’est un peuple, ce qui est contraire à la Constitution. Il n’hésite pas sur un certain nombre de points à briser des tabu et à dire “bon bin voila, compétence ou pas compétence, vous avez besoin d’un centre de cancer, vous avez besoin d’aider les femmes qui sont en difficultés. Et bien moi je le fais”. On pourrait dire que c’est une façon d’acheter les Polynésiens, mais ils vont en tirer un certain nombre de bienfaits”.

Concernant le nucléaire, qu’est-ce qui vous a interpelé sur ce sujet ?

“Il est Chef de l’Etat et candidat à sa réélection, donc il ne peut pas dire que les militaires savaient”

– Jean-Marc Regnault, historien

“D’abord sa prudence sur ce domaine, parce qu’il faut bien voir les choses. Il est Chef de l’Etat et vraisemblablement candidat à sa réélection. Donc il ne peut pas dire actuellement que les militaires savaient, qu’ils auront dû faire attention. Alors qu’il sait très bien que dès le début, on savait qu’il y avait un danger. Ca ne veut pas dire que les militaires n’ont pas pris de précautions, mais on savait qu’il y avait des dangers. […] Il ne peut pas à la veille de son élection, il ne peut pas accuser les militaires parce qu’il aurait contre lui tous les nostalgiques du gaullisme. Mais dans l’interview qu’il a donné à Mike Leyral, il dit ouvrir les archives, et que, quand on aura ouvert les archives, on saura qui savait et à quel moment. Son discours a d’abord fermé une porte puis ensuite, il a ouvert la porte”.

Et sur la sincérité de l’ouverture de ces archives, peut-on avoir confiance ?

“Je pense quand même que oui parce que, de toute façon, il y a des archives qu’on ne pourra jamais avoir, en tout cas pas avant longtemps. Je connais bien le problème, j’ai travaillé dans les archives militaires, je sais bien qu’on ne peut pas tout lire et qu’on ne peut pas tout avoir. Mais ne serait-ce que dans ce que j’ai eu il y a une vingtaine d’années, on avait des éléments extraordinaires qui permettaient de savoir quand ça a été décidé, pourquoi ça a été décidé et avec quelles conséquences. On sait déjà beaucoup de choses. On en saura encore un peu plus et notamment, on en saura sans doute beaucoup plus pour tout ce qui touche aux problèmes sanitaires”.

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Un ex-gendarme condamné pour corruption

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Deux amis d’enfance aux chemins bien différents ont été jugés ce matin. L’un était gendarme et accroc aux jeux d’argent au moment des faits, l’autre est détenu provisoirement depuis juin 2020 pour trafic d’ice.

Depuis 2018, le militaire aurait renseigné à trois reprises Tuki Fatuma, l’ami en question, en échange de sommes d’argent. Une première fois lorsqu’une plainte pour violences conjugales est déposée à son encontre. Le gendarme a permis le classement sans suite du dossier.

Plus tard, une femme dépose plainte contre Tuki pour viol. L’ami gendarme lui confirme l’identité de la plaignante alors que l’enquête est toujours en cours. Puis en 2020, inquiété par une voiture suspecte, Tuki obtient l’identité de son propriétaire grâce à son acolyte.

Le juge a condamné l’ancien militaire à 18 mois de prison ferme. Tuki Fatuma écope de 3 ans de prison ferme avec mandat de dépôt.

“Au fait du dossier et aux faits qui sont reprochés à mon client et à sa personnalité, c’est quelqu’un qui n’avait pas évidemment de casier judiciaire, qui a une situation familiale, qui a des garanties donc, c’est je crois ce qui a déterminé le tribunal a ne pas lui décerner de mandat de dépôt”, indique Me Loris Peytavit, avocat du gendarme condamné. “Depuis quelques mois maintenant, il y a ce type d’affaires qui commence à sortir et je crois que le tribunal l’a dit. Le Président dans son délibéré a dit qu’il entendait faire une application stricte de la loi pénale”.

“C’est dans le droit fil d’une jurisprudence locale hyper répressive qui s’est affichée notamment dans le trafic d’ice. Mon client était détenu provisoirement pour trafic d’ice”, explique Me Edouard Varrod, avocat de Tuki Fatuma. “Evidemment, ça fait mauvais genre devant un tribunal qui a l’habitude d’être répressif en matière de trafic d’ice. Et en fait, il va être doublement sanctionné, puisqu’il va être sanctionné de 3 ans d’emprisonnement maintenant, et il va surement écopé d’une peine encore plus élevée probablement pour le trafic de stupéfiants, ce qui fait qu’à la fin, on va se retrouver avec une peine extrêmement lourde pour des faits qui ne sont pas si significatifs que ça”.

Les deux individus ont dix jours pour faire appel.

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Covid: situation critique à la Réunion et en Martinique, la métropole sous tension

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Peu vaccinée et accusant une incidence de 350 cas positifs pour 100.000 habitants, la Réunion renoue avec un confinement partiel en journée “dès ce week-end”, pour deux semaines, “renforcé d’un couvre-feu strict de 18H00 à 5H00”, une première depuis le confinement du printemps 2020, a annoncé jeudi le préfet de la Réunion Jacques Billant.

En Martinique, un confinement sera également mis en place à partir de ce vendredi 19H00 (vendredi 13H00 à Tahiti) pour une durée d’au moins trois semaines.

“Je pense que les autorités sont obligées de prendre des mesures drastiques… C’est dommage d’en arriver là, mais… C’est de notre faute”, a considéré un passant interrogé par l’AFP dans les rues de Fort-de-France, Roger, alors que seulement 15% de la population de l’île antillaise est vaccinée.

L’annonce des nouvelles restrictions a déçu nombre de touristes: “On nous demandait d’être vaccinés pour venir déjà sur l’île. Et là, de nouveau, nous sommes confinés à un rayon de 10 km”, a regretté Christelle, une métropolitaine en vacances et qui craint de “beaucoup moins profiter”

La situation s’est dégradée ces derniers jours dans nombre de territoires français d’outre-mer, qualifiée jeudi de “dramatique” par le Premier ministre, Jean Castex. Depuis mercredi, la Guadeloupe, Saint-Martin et Saint-Barthélémy sont venus rejoindre la Réunion et la Martinique, déjà en état d’urgence sanitaire depuis le 13 juillet.

Le nombre de cas positifs y est passé de 2 241 la semaine dernière à 3 537, selon la préfecture, et le taux d’incidence de 280 cas à 995 pour 100 000 habitants.

Trois premiers patients hospitalisés en raison du Covid-19 en Martinique, où les services hospitaliers sont saturés, doivent être transférés samedi vers Paris par un vol médicalisé.

Le ministère des Armées a d’ailleurs annoncé vendredi qu’il allait déployer une équipe d’une cinquantaine de militaires du Service de santé des Armées et du régiment médical de l’Armée de terre au CHU de Fort-de-France. 

“Equipés de matériel médical de pointe, ils permettront de faire fonctionner 5 lits de réanimation à partir du 3 août, complétés par 5 lits supplémentaires avant la fin de la semaine prochaine”, indiquent les autorités militaires.

Manifestation anti pass sanitaire samedi

En métropole, où le taux d’incidence flambe notamment dans les départements touristiques, les préfets de Savoie, du Morbihan et des Côtes-d’Armor ont annoncé vendredi le retour de l’obligation du port du masque, une mesure qui avait déjà été prise en Haute-Savoie, ainsi que dans des communes littorales de Loire-Atlantique, Vendée, Charente-Maritime, Gironde, des Landes ou des Pyrénées-Atlantiques.

Le nombre de personnes hospitalisées pour cause de Covid a continué de grimper vendredi: les établissements en France comptaient 7 363 patients (contre 6 802 sept jours auparavant), dont 1 072 dans les services de soins intensifs (contre 872 le vendredi précédent). 60 personnes sont mortes du Covid en 24 heures, portant le nombre total de décès à 111 855 depuis le début de l’épidémie. 

En parallèle, les contempteurs du pass sanitaire vont à nouveau se compter, samedi, lors de cortèges: plus de 150 000 manifestants sont attendus sur l’ensemble du territoire, dont plus de 10 000 à Paris, selon les autorités. 

Déjà appliqué dans les lieux culturels et de loisirs depuis le 21 juillet, l’extension du pass pour les cafés, foires, salons, restaurants et trains est prévue le 9 août. Entre temps, le Conseil constitutionnel rendra sa décision sur la loi le 5 août.

Avant même l’adoption de ces mesures, leur simple annonce par le président Emmanuel Macron le 12 juillet a donné un coup d’accélérateur à la campagne de vaccination : quatre millions de primo-injections ont été effectuées au cours des 15 derniers jours, contre 6 millions entre le 11 juin et le 12 juillet. 

Plus de 350 000 premières doses sont désormais injectées quotidiennement sur le territoire français, un chiffre en constante hausse depuis l’allocution présidentielle.

La France a dépassé mardi soir le seuil de 50% de sa population entièrement vaccinée, un niveau toutefois encore éloigné du seuil d’immunité collective évalué à environ 90% avec le nouveau variant Delta.

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