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Covid-19 : suivez l’allocution du Haut-commissaire et du Président du Pays (liveblog)
Flosse sur la visite de Macron : “il n’a fait qu’accentuer la division dans notre Pays”
Dans un communiqué, Gaston Flosse accuse Emmanuel Macron d’avoir écarté, lors de sa visite, les deux partis opposé au Tapura, assurons que le parti bleu et le parti orange représentent “à nous deux la majorité du peuple polynésien”.
“Au lieu de rassembler bien au contraire, il n’a fait qu’accentuer la division dans notre Pays. Il aime les bains de foule et il sait faire surtout devant la télé. Mais les Polynésiens qui souffrent de la crise, qui ont perdu leur salaire ne sont pas à Hiva Oa, ils sont à Titioro, Mamao, Puea, Quartier Estall, Tipaerui. Pourquoi n’avoir pas visité ces quartiers populaires pauvres de Papeete ? Il a creusé le gouffre entre Paraita ma d’en haut et Tihoni ma d’en bas”, s’indigne le Président du parti orange.
Autre point critiqué : le prêt de 30 milliards de Fcfp accordé par l’agence française de développement. Loin de s’en réjouir, Gaston Flosse se dit déçu de ne pas avoir entendu le Président de la République déclarer : “je transforme votre dette en subvention”, avant de rajouter “ce serait Chirac, il aurait effacé les 74 milliards de dette du Pays et des entreprises”.
Enfin, le vieux Lion reproche également le manque de soutien d’Emmanuel Macron concernant le projet aquacole de Hao. “Il ne connaît pas le dossier. Nous avons négocié avec l’investisseur durant trois jours et trois nuits. C’est un investissement global de 150 milliards [NDLR : de Fcfp] sur 10 ans, à raison de 15 milliards de Fcfp par an. Sur les chantiers de construction pas de chinois. Les éleveurs de poissons seront tous Paumotu, pas de Chinois. Ce seront 500 à 600 emplois directes créés pour les Paumotu. Les Chinois seront dans les bureaux comme cadres et nous avons obtenu que dans 10 ans, nos jeunes Polynésiens remplacerons 90% des cadres Chinois, après une année de formation à l’Université de Shanghai. La société aura son siège ici à Papeete ainsi que le compte en Banque. Je sais de quoi je parle”.
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Covid-19 : l’agenda des prochaines opérations de vaccination
- Punaauia
Mairie de Punaauia
Samedi 31 juillet, de 8h00 à 16h00
Vaccins Janssen (18 ans et plus) ou Pfizer (12 ans et plus)
- Papeete
Présidence de la Polynésie française
Samedi 7 août, de 8h00 à 16h00
Vaccins Janssen (18 ans et plus) ou Pfizer (12 ans et plus)
- Mamao
Institut de formation des professions de santé Mathilde Frébault
du lundi au vendredi, de 7h00 à 15h00
le samedi, de 7h00 à 12h00
Vaccins Janssen (18 ans et plus) ou Pfizer (12 ans et plus)
- Moorea
– Hôpital de Moorea
du lundi au vendredi, de 7h30 à 17h00
le dimanche, de 10h00 à 14h00
Vaccins Janssen (18 ans et plus) ou Pfizer (12 ans et plus)
– Centre commercial de Maharepa
le vendredi, de 8h00 à 12h00
Vaccins Janssen (18 ans et plus) ou Pfizer (12 ans et plus)

Pour rappel, les mineurs doivent être accompagnés et venir avec l’accord des deux parents. Téléchargez l’autorisation parentale pour vaccination d’un mineur ICI.
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Pharmacies et médecins de garde du 31 juillet au 2 août
Médecins de garde

Pharmacies de garde
Papeete :
Pharmacie Maeva
Samedi de 7h00 à 19h00
Dimanche de 7h00 à 12h00 et de 14h00 à 19h00
Tél. : 40.50.88.99
Faa’a :
Pharmacie Tautiare
Samedi : de 9h00 à 18h30
Dimanche : de 9h00 à 12h00
Tél. : 40.80.04.25
Punaauia :
Pharmacie Tamanu
Samedi : de 7h30 à 12h30 et de 15h00 à 18h00
Dimanche : de 8h00 à 11h00
Tél. : 40.58.45.17
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Koha, le nouveau chien détecteur de rats de Rimatara
Koha signifie “cadeau” en maori. Il est arrivé à Rimatara depuis la Nouvelle-Zélande. Un temps intimidé par son nouvel environnement et aussi perturbé par le voyage, l’animal prend rapidement ses marques. Le nouveau chien a pour mission de dénicher les rats noirs, véritables dangers pour le ‘Ura, l’oiseau endémique de l’île de Rimatara.
“Maintenant que le chien est arrivé aujourd’hui, nous sommes très soulagés. Ca allègera le travail des personnes de Rima ‘Ura qui sont constamment sur le terrain afin de préserver au maximum cette île de l’arrivée du rat noir”, explique Artigas Tehoa Hatitio, le maire de Rimatara.
Koha devra inspecter chaque bateau et conteneur qui peut abriter le rat noir, tel son prédécesseur Whisky. C’est grâce à la mobilisation de la population et de la municipalité que l’association Rima ‘Ura a pu acquérir ce débusqueur de rats. 2 millions de Fcfp auront été nécessaires pour acheminer ce chien sur l’île de Rimatara.

“Quand le bateau arrive, c’est par là surtout que le rat peut arriver. Le chien pour retrouver ce rat noir est essentiel. C’est vraiment un oiseau magnifique. Je pense que c’est notre devoir de protéger cet animal. Si nous ne sommes pas capables de protéger cet oiseau, nous ne sommes pas capables de nous protéger nous-mêmes”, pense Alexis, un touriste de passage à Rimatara.
Après la perte de Whisky, Koha a d’ores et déjà conquis le cœur de la population de l’île. La protection du ‘Ura ne sera pas son seul impératif, il s’attèlera également à éloigner les rats des exploitations agricoles.
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Santé : l’Etat promet un renforcement de la stratégie cancer
La lutte contre le cancer et les nouveaux cas de cancers, un enjeu de santé publique en Polynésie. Emmanuel Macron l’a annoncé, l’Etat apportera son soutien pour déployer une nouvelle stratégie d’oncologie autour du CHPF. La coopération avec le CHU de Bordeaux et Unicancer sera renforcée. Objectif : développer de la recherche, des essais cliniques mais aussi développer des traitements au fenua.
En Polynésie, 800 personnes sont suivies en 2021 pour un cancer, des chiffres en augmentation selon la présidente d’honneur de la ligue, Patricia Grand. Chez les femmes, on compte 120 nouveaux cas de cancer du sein par an. Pour les hommes, les cancers des poumons ou de la prostate sont les plus importants.
La création d’un pôle d’oncologie pour lutter contre les différents cancers rassure. Les moyens annoncés par le Président de la République visent à développer des diagnostics précoces et créer un meilleur accès aux protocoles thérapeutiques, que ce soit en hospitalisation ou à domicile.
“Certains patients n’auront plus à se déplacer, en tout cas je l’espère, à ne plus être éloignés de leur famille. Je sais aussi que de la recherche pourra être entreprise ici. Les médecins aiment bien pouvoir utiliser, lorsqu’il n’y a plus de possibilité avec les traitements habituels, de nouvelles techniques, de nouveaux produits. Et malheureusement, on est trop loin pour le faire”, explique Patricia Grand.
Le pôle cancer ne sera pas un bâtiment unique. L’idée est de déployer autour du CHPF une stratégie d’oncologie spécialité par spécialité afin de traiter au mieux les cas de cancers, dont ceux inscrits sur la liste des 23 maladies radio induites.
Patricia Grand se réjouit de bientôt “pouvoir soigner au mieux et dans des délais plus raisonnables tous les patients cancéreux. Tous les patients cancéreux ou atteints de maladies radio induites méritent d’être traités de la meilleure des manières possibles”.
Tant pour les médecins que les malades, l’objectif du renforcement de la stratégie cancer sera d’augmenter encore les chances de guérison.
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Palangrier échoué à Anuanurunga : l’armateur mis en demeure
Dans la nuit du vendredi 23 juillet, un palangrier chinois s’échouait sur l’atoll d’Anuanurunga, près de Nukutepipi.
Le soir même et toute la matinée du samedi, l’hélicoptère Dauphin a réalisé plusieurs allers-retours entre l’atoll de Nukutepipi et celui d’Anuanuranga afin de rapatrier les quinze marins naufragés, et de déposer l’équipe d’évaluation. Cette dernière a effectué une première expertise sur la situation de l’épave. Elle a posé un barrage absorbant pour limiter la pollution et réalisé les perquisitions nécessaires à l’enquête en présence du capitaine du navire.
Ce dernier, ainsi que le second qui était de quart au moment de l’échouement, ont depuis été placés sous contrôle judiciaire et seront jugés le 13 septembre prochain pour infraction aux règles de navigation et dommage à l’environnement. Quant à l’armateur, il a été mis en demeure de procéder à la dépollution et au retrait du navire.
Une deuxième mission d’évaluation sera déployée mercredi prochain afin de mener des expertises complémentaires sur la structure du navire et permettre sa sécurisation, en attendant l’intervention de l’armateur.
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Covid-19 : les nouvelles restrictions sanitaires
Lors d’une allocution conjointe, le Président du Pays, Edouard Fritch, et le Haut-Commissaire, Dominique Sorain, ont annoncé vendredi les nouvelles mesures sanitaires qui prennent effet immédiatement sur l’ensemble de la Polynésie française. Les nouvelles mesures sont valables jusqu’au 31 août.
Restrictions générales
- Les rassemblements sur la voie publique à sont limités à 20 personnes maximum ;
- Les événements accueillant plus de 500 personnes sont interdits ;
- Les événements festifs dans les établissements recevant du public (mariage, réception, baby shower, etc.) sont interdits ;
- Les concerts dans les cafés et restaurants sont interdits ;
- Les pirogues à bringue sont interdites ;
- Les événements de type bingos et combats de coqs sont interdits ;
- Les salons et expositions sont interdits, avec une tolérance ce week-end pour les activités commerciales.
Restauration
Les restaurants peuvent recevoir jusqu’à 6 personnes par table maximum, en respectant la distanciation d’au moins 1 mètre entre chaque table.
Evènements sportifs et établissements religieux
- Interdiction d’événements rassemblant du public tels que les bals, etc. ;
- Les événements sportifs ne pourront avoir lieu qu’à huit clos ;
- Les lieux de culte ne peuvent recevoir du public qu’à hauteur de la moitié de leur capacité, dans une limite d’accueil allant jusqu’à 500 personnes maximum ;
- Les rassemblements lors des veillées sont limités à 15 personnes maximum ;
- Il est demandé la suspension temporaire des chorales et l’annulation des rassemblements des confessions religieuses du 15 août.
Lire aussi : Covid-19 : l’agenda des prochaines opérations de vaccination
Selon l’évolution de la situation sanitaire, le Haut-Commissaire a indiqué l’éventuelle mise en place d’autres restrictions, avec le retour du couvre feu, l’arrivée du pass sanitaire au fenua dans la continuité du pass vaccinal ou encore la limitation des déplacements inter-îles, avec la nécessité de justifier d’une vaccination, d’une immunité ou d’un test PCR négatif.
Le Président Edouard Fritch a appelé les fonctionnaires à se faire vacciner dans l’urgence. A quelques jours de la rentrée scolaire, le Président a également demandé aux parents d’élèves de faire vacciner les mineurs de plus de 12 ans. Des centres de vaccination devraient d’ailleurs être ouverts dans les établissements scolaires.
Les autorités appellent la population à se faire vacciner afin d’éviter une saturation des capacités hospitalières du CHPF. A ce rythme, Edouard Fritch a indiqué craindre une saturation des services de réanimation d’ici le 5 août. En cas de remplissage à 100%, le Président a indiqué réfléchir revenir à un confinement de la population.
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Covid-19 : encore 1 décès, 40 hospitalisations en cours
Les cas de contamination continuent de grimper avec 173 nouveaux cas actifs depuis ces dernières 24 heures. Au total, 739 cas sont toujours actifs. 40 personnes sont en cours d’hospitalisation, dont 8 en réanimation. A ce rythme, le Président Edouard Fritch craint atteindre une saturation du service de réanimation du CHPF d’ici le 5 août. En cas de remplissage, il a indiqué réfléchir revenir à un confinement de la population.

Un nouveau décès est également à déplorer, portant à 149 le nombre de personnes victimes de la covid.
Du côté de la vaccination, 73 724 personnes sont complètement vaccinées, ce qui représente un tiers de la population vaccinable. Face à la flambée des cas de covid, les autorités annonçaient vendredi soir de nouvelles restrictions sanitaires.
Retrouvez la courbe de l’évolution de l’épidémie en Polynésie et les chiffres dans le Pacifique en cliquant ICI
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Mort de Jacob Desvarieux, leader du groupe Kassav’ et père du zouk
De santé fragile depuis une greffe rénale, le chanteur et guitariste guadeloupéen avait été hospitalisé le 12 juillet à Pointe-à-Pitre après avoir été contaminé par le coronavirus.
Les hommages se succèdent depuis l’annonce de sa mort. “Monstre sacré du zouk. Guitariste hors pair. Voix emblématique des Antilles. Jacob Desvarieux était tout cela à la fois”, a tweeté Emmanuel Macron. “Compositeur de talent, leader du groupe Kassav, il était l’un des pères de la musique afro-antillaise, qu’il a permis de faire rayonner dans le monde entier”, écrit la ministre de la Culture Roselyne Bachelot.
Monstre sacré du zouk. Guitariste hors pair. Voix emblématique des Antilles. Jacob Desvarieux était tout cela à la fois. Aujourd’hui, le meilleur hommage que nous puissions lui rendre est de continuer à faire vivre son immense talent. pic.twitter.com/CfKEs9LUjq
— Emmanuel Macron (@EmmanuelMacron) July 31, 2021
“Une immense voix des Antilles”, s’exclame le judoka guadeloupéen Teddy Riner sur son compte Twitter. L’ancienne ministre Christiane Taubira, originaire de Guyane, dit sa tristesse, se remémorant “sa voix, sa dégaine, son talent, sa joie, ce sourire, cette inclinaison de la tête et même sa salopette des débuts”.
“Les Antilles, l’Afrique et la musique viennent de perdre l’un de ses plus grands Ambassadeurs. Jacob, grâce à ton art, tu as rapproché les Antilles à l’Afrique. Dakar où tu as vécu te pleure. Adieu l’ami”, a abondé le chanteur sénégalais Youssou Ndour.
Le groupe Kassav’ ? “Au départ, c’était un laboratoire: nous cherchions à trouver une bande-son qui fasse la synthèse de toutes les traditions et sons antérieurs, mais qui soit exportable partout”, racontait le musicien au journal Libération en 2016.
Un cocktail qui donnera naissance à des tubes festifs et dansants chantés en créole, comme “Zouk la sé sèl médikaman nou ni” (1984, sur un album que Desvarieux cosigne avec un autre fondateur de Kassav’ mais qui ne sort pas sous le nom du groupe) ou “Syé bwa” (1987).
– Lointaines et métissées –
“A travers notre musique, nous interrogions nos origines. Qu’est-ce qu’on faisait là, nous qui étions noirs et parlions français ?”, expliquait-il à Libé Desvarieux, la voix douce et voilée et les cheveux blanchis par les années.
“Comme les Afro-Américains des Etats-Unis, nous cherchions des réponses pour reprendre le fil d’une histoire qui nous avait été confisquée”, ajoutait-il.
Kassav’ explore en même temps que la “world music”, les musiques du monde: au milieu des années 80, le public a soif de musiques lointaines et métissées.
“Notre musique se devait d’être “antillaise”, c’est-à-dire reconnue par les Antillais, contrairement à ce qu’il se passait alors avec la world music: il s’agissait d’une musique anglo-saxonne avec un chanteur du tiers-monde, chantant parfois dans sa langue”, nuançait toutefois Jacob Desvarieux.
Kassav’ (en référence à la cassave, une galette de manioc) est fondé en 1979 par des artistes guadeloupéens, Pierre-Edouard Decimus (du groupe Les Vikings de la Guadeloupe) et Freddy Marshall.
Ils recrutent d’autres musiciens, dont Desvarieux, né en 1955 à Paris et qui, comme guitariste, revendique des influences rock, de Chuck Berry à Jimi Hendrix.
La base du style du groupe est le gwo ka, musique guadeloupéenne marquée par les tambours. Il y ajoute d’autres ingrédients venus de toutes les Caraïbes – compas haïtien, biguine… – et un emballage moderne, avec de la basse, des cuivres et des claviers.
Encensé par Miles Davis
Le premier album de Kassav’, “Love and Ka dance”, sort en 1979. 1980 marque la première apparition dans le groupe de celle qui en deviendra l’emblème: la chanteuse martiniquaise Jocelyne Béroard.
Kassav’ atteint le pic de sa popularité à la fin des années 80. Il signe un contrat avec la multinationale du disque CBS, sort l’album “Vini Pou” en 1987 (disque de platine) et reçoit une Victoire de la musique en 1988.
Encensé par le jazzman américain Miles Davis, le groupe enchaîne les concerts dans le monde entier. Et parallèlement aux nombreux albums de Kassav’, ses membres sortent des disques solo.
Depuis, la mode du zouk est retombée, mais Kassav’ a continué d’attirer un public nombreux en concert.
Monument aux Antilles et star en métropole, le groupe est également très connu en Afrique. Le clip de “Syé Bwa” a d’ailleurs été tourné à Kinshasa (République démocratique du Congo, qui s’appelait encore Zaïre).
“L’Afrique s’est ouverte à nous avant même la France”, indiquait Jocelyne Béroard en 2019 au magazine Jeune Afrique.
“Ils ne comprenaient pas le créole, mais ils répétaient plus ou moins phonétiquement, ou ils créaient leurs propres versions”, souriait-elle. “+Zouk la sé sel médikaman nou ni+ (“Le zouk est le seul médicament que nous avons”, ndlr) est, par exemple, devenu +Zouk la, j’ai mangé un demi-kilo de riz+!”
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Championnats de France de bras de fer : or, argent et bronze pour le fenua
Au bras gauche, Tepa Teuru arrive 1er chez les moins de 100 kg et remporte la médaille d’or. Eriatara Ratia remporte la médaille de bronze chez les plus de 110 kg et Tauraatea Teua termine vice-champion de France en Open.
Au bras droit, Tepa Teuru remporte la médaille d’argent chez les moins de 100 kg, Tauraatea Teua termine 3ème chez les plus de 110 kg et Eiatara Ratia se classe 2ème en Open.
Au total, la sélection polynésienne rapporte six médailles au fenua.
Lire aussi : 3 Tahitiens en route pour le Championnat de France de bras de fer
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Téléphonie mobile : des forfaits sans engagements disponibles
C’est presque une tradition pour les opérateurs de téléphonie : trouver la nouvelle offre commerciale pour séduire les consommateurs d’appels classiques, de sms et surtout de data. L’opérateur Ora, qui propose déjà de l’internet sans ligne téléphonique, lance sa formule agressive : des forfaits sans engagement avec des volumes de data allant jusqu’à 60Go.
“Il était temps de le faire pour ne plus bloquer les clients sur des forfaits, et surtout pour permettre à ceux d’aujourd’hui qui n’avaient que des recharges avec très peu de crédits de prendre un forfait à moins de 1 000 Fcfp par mois avec 10Go, 1 heure d’appel et des SMS illimités sans engagement, c’est-à-dire qu’ils partent quand ils le veulent”, détaille Raymond Colombier, directeur commercial chez Ora.
Si le Polynésien privilégie la carte prépayée ou les abonnements, le sans engagement grignote des parts de marché. Il cible les usagers qui souhaitent avoir des offres plus à la carte.
Sur un marché de plus en plus dynamique depuis 2013, l’internet mobile a changé les modes de consommation. Du coté de l’opérateur historique Vini, on surveille et on maintient les acquis technologiques, avec une couverture réseau par exemple plus développée.
“La qualité est primordiale. Aujourd’hui, on a quand même un réseau qui est très large. Le client, il veut que ça marche où qu’il se trouve en Polynésie, et pas seulement à certains endroits de Polynésie”, indique Erika Tonnerre, directrice exécutive marketing et commerciale chez Vini.
Pas d’inquiétude non plus chez Vodafone qui propose aussi du sans engagement. Mais la venue sur le marché du petit poucet Ora imposera de revoir des formules d’entrée de gammes.
Car selon Florent Poli, directeur financier chez Vodafone, la stratégie, “c’est proposer toujours plus de contenus, ce que nous faisons déjà, avec notamment les appels à l’international au tarif d’un appel local, pour toutes nos offres. Sur un micromarché comme ça, je pense qu’il faut apporter régulièrement de l’innovation et il faut avoir une relation client qui soit irréprochable”.
Petit nouveau dans le monde de la téléphonie mobile, Ora est contraint pour l’heure à une couverture réseau limitée à Tahiti et Moorea, et ses offres ne sont pas compatibles avec tous les smartphones.
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Tu’aro fit, un challenge pour relancer les salles de sport
Du 15 juillet au 15 septembre, 15 coachs de 15 salles différentes proposent 15 vidéos de coaching gratuites via internet avec en prime 15% de réduction sur le premier abonnement mensuel si les participants les visionnent toutes.
Le 18 août prochain Mélissa Lepean, gérante d’une salle de sport partenaire du Tu’aro fit, va fêter les 3 ans de son établissement. Et comme tous ses confrères, la crise sanitaire l’a impacté. Avec une centaine d’adhérents, elle a enregistré une fréquentation en baisse allant jusqu’à moins de 50% par rapport aux années habituelles. Aujourd’hui, elle espère attirer du monde à travers cette opération.
“C’est vrai que ça remet un boost de confiance en nous, comme quoi nous sommes aptes à recevoir du public et aptes à participer au bien-être de la population. Et en parallèle à ça, nous proposons aussi des séances de découverte, gratuitement, ou l’achat d’un pass pour deux semaines, sans engagement”, explique Mélissa.
Guillaume Eugene, quant à lui, tient une plus grande salle sur la côte ouest de Tahiti. S’il accueillait plus de 200 adhérents, avec la crise sanitaire la fréquentation a diminué de 50%, voire même 80%. Habituellement, à 17h, la salle de musculation est pleine mais même aujourd’hui, les temps sont toujours difficiles. Loyers, patente et TVA, les salles de sport encaissent difficilement le coup.
“On attend du Tu’aro fit que ça nous fasse une grosse campagne de communication justement, que ça nous permette d’avoir du visuel et que les gens se rendent compte que le sport, c’est accessible pour tous. Surtout, que ça relance notre économie et notre chiffre d’affaires pour qu’on puisse survivre”, espère Guillaume.
D’une durée de 30min, les vidéos proposées par chaque salle sont un mix de renforcement musculaire, cardio ou encore stretch. Des DJ locaux ont créé une playlist reprenant les tubes du fenua, l’objectif étant de donner envie à tous de faire du sport.
Durant 6 mois les salles de sports sont restées fermées. Aucune aide du Pays ni de l’Etat ne leur a été octroyée. Une rencontre au CESEC a permit de proposer une loi de pays visant un remboursement partiel de la patente. Sans quoi, certains pourraient mettre la clé sous la porte…
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Covid-19 : ruée vers le vaccin après les annonces des autorités
Premier jour après l’annonce par le Haut-commissaire de la reprise des mesures restrictives. La population est venue en masse se faire vacciner. De longues files d’attente se sont formées à la mairie de Punaauia et à l’institut Mathilde Frébault à Pirae.
“A première vue, les personnes ont compris qu’il fallait se protéger du variant Delta. […] La vaccination nous protège, de façon à ce qu’on ne se retrouve pas en réanimation”, a rappelé le ministre de la santé, Jacques Raynal.
De nombreux jeunes se sont déplacés de leur propre gré pour recevoir leur vaccin anti-covid, soit pour des raisons sportives comme pour Sébastien, qui participe à une compétition de Boxe Thai, soit pour protéger sa famille pour Ellia, une jeune maman. Dans sa lancée, elle a convaincu ses parents de venir se faire vacciner avec elle. Quant à Maui, il est venu en toute confiance comme son Papa, Christophe.
“C’est bien parce que c’est ce que l’on recherche, sachant que plus de 70% des personnes âgées de plus de 70 ans sont vaccinées”, explique Jacques Raynal. “C’était une priorité au début de notre campagne de vaccination. C’est bien, c’est normal qu’il y ait maintenant beaucoup de jeunes”.
La jeunesse polynésienne prend de plus en plus d’initiatives aujourd’hui et face à la situation sanitaire que traverse le fenua, de quoi donner un peu d’espoir en l’avenir, alors que seul un tiers de la population locale est vaccinée contre la covid à ce jour.
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Clap de fin pour le Heiva i Mahaena
Pendant un mois, près de 200 jeunes se sont donnés rendez-vous sur le terrain situé derrière la mairie annexe mais aussi dans la rivière de Mahape, pour se rencontrer autour de différentes disciplines sportives et culturels.
Ce matin, c’était au tour des jeunes de Faretai et Faaiti de se rencontrer, les deux quartiers finalistes de ce Heiva inter-quartiers. Ils se sont affrontés lors de jeux, puis de matchs de football et volley-ball, encouragés par quelques habitants. Les artisans aussi ont pu vendre leurs produits.
“Les jeunes ont répondu présents. Toutes les soirées, tous les week-ends, les jeunes ont répondu présents. A la clôture de nos festivités, tout le monde est content et tout le monde va rentrer avec son lot et ses récompenses”, s’est félicité Abel Teihotu, le maire délégué de Mahaena.
Après une première édition réussie, le maire de la commune associée envisage de reconduire l’événement dès décembre, dans l’optique de faire participer les membres des confessions religieuses.
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Un ‘ahima’a pour clôturer le Synode
Depuis 7h00 du matin, la cuisine de la salle paroissiale de Faretai est animée. Une dizaine de fidèles découpent le poisson, le poulet, et les légumes, tandis que d’autres préparent le four tahitien : un trou en béton, rempli de bûches et de pierres volcaniques qui sera allumé d’ici quelques heures.
“Le menu qu’on est en train de faire, c’est du pua’a chou, du fafaru, du poisson cru au lait de coco, du poulet fafa. C’est un ‘ahima’a. On va le fermé ce soir et l’ouverture, c’est à partir de 7h30-8h00 demain”, explique Terauata Neuffer, diacre de l’Eglise Protestante de Mahaena.
Selon les cuisiniers, le ahima’a de la paroisse de Mahaena prévoit de nourrir 500 personnes. Cette année, l’Eglise protestante a demandé aux 13 paroisses du 1er arrondissement de préparer le repas de clôture du Synode. Une première pour ces fidèles.
La nourriture sortie de ce ahima’a ira compléter celle des autres paroisses réunies demain à Mahina. Près de 2 000 personnes sont attendues au banquet, un repas partagé qui viendra clore une semaine de réflexion des autorités de l’Eglise protestante Ma’ohi sur leurs orientations de l’an prochain.
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Une star de TikTok décède après une fusillade dans un cinéma californien
Anthony Barajas, 19 ans, et une de ses amies, Rylee Goodrich, assistaient lundi à une projection du film “American Nightmare 5: Sans Limites” dans un cinéma de Corona, ville située à environ 75km de Los Angeles, quand un homme a ouvert le feu.
Le film se déroule dans un futur dystopique où tous les crimes, y compris les meurtres, sont légalisés un jour par an.
Les deux amis, qui faisaient partie des quelques rares spectateurs venus ce soir-là, avaient été découverts par le personnel du cinéma à la fin de la séance.
Rylee Goodrich était décédée sur les lieux tandis qu’Anthony Barajas, gravement blessé, avait été transporté à l’hôpital.
Il a succombé à ses blessures samedi matin, a déclaré la police de Corona.
Anthony Barajas, connu en ligne sous le pseudo “itsanthonymichael”, avait près d’un million d’abonnés sur le réseau social TikTok, où il postait de courtes vidéos documentant sa vie quotidienne.
La police a arrêté un suspect âgé de 20 ans, Joseph Jimenez, mais a dit privilégier la piste d’une “attaque gratuite”.
“Une arme à feu et d’autres preuves le liant à la scène de crime ont été découvertes” au domicile du suspect, ont précisé les forces de l’ordre.
Des objets ont été volés pendant l’attaque, mais cela ne semble pas être le mobile, selon la police, qui a ajouté que Joseph Jimenez avait agi seul, et n’avait a priori pas de liens avec ses victimes.
Les Etats-Unis connaissent une recrudescence de la violence par armes à feu, qualifiée d'”épidémie” par le président Joe Biden.
Le pays a enregistré plus de 19.000 meurtres par arme à feu en 2020, une année marquée par une recrudescence des homicides dans toutes les villes américaines.
En 2012, un homme lourdement armé avait tué 12 personnes dans un cinéma d’Aurora, dans le Colorado, lors de la projection du film “The Dark Knight Rises”.
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La Nouvelle-Zélande présente des excuses aux habitants des îles du Pacifique
Au cours de cette décennie, des policiers et des agents des services d’immigration, souvent accompagnés de chiens, ont procédé à des “descentes” destinées à arrêter et expulser les personnes dont le visa de travail avait expiré.
Au cours de cette période, les personnes originaires des îles du Pacifique ont représenté un tiers des personnes dont le visa avait expiré mais 86% des poursuites, alors que les Britanniques et les Américains vivant en Nouvelle-Zélande représentaient un tiers des personnes en situation illégale mais seulement 5% des poursuites.
“Aujourd’hui, je présente au nom du gouvernement néo-zélandais des excuses officielles et sans réserve aux communautés du Pacifique qui ont été victimes de discriminations dans la manière dont étaient appliquées les lois en matière d’immigration des années 1970”, a déclaré Mme Ardern lors d’un rassemblement de dignitaires du Pacifique à Auckland.
Bien que les faits remontent à près d’un demi-siècle, Mme Ardern a reconnu que leur souvenir demeure très vif chez les personnes qui en ont été victimes et que cela continue de miner la confiance qu’elles peuvent avoir à l’encontre des autorités.
Après la Seconde Guerre mondiale, la Nouvelle-Zélande a encouragé la migration des habitants des îles du Pacifique, telles que Samoa, Tonga et Fidji, afin de faire face à une pénurie de main-d’oeuvre liée en raison de la croissance économique.
Mais dans les années 70, les migrants ont été accusés d’occuper les emplois des Néo-Zélandais.
Le ministre des peuples du Pacifique, William Sio, qui a émigré avec sa famille de Samoa en Nouvelle-Zélande en 1969, a qualifié ces descentes d’actes “racistes de la pire espèce”.
Mme Ardern a déclaré que la Nouvelle-Zélande s’est engagée à mettre fin au racisme, espérant que ces excuses “apaiseront” les communautés des îles du Pacifique.
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Covid-19 : fermeture prématurée des manèges
“C’est très dure ! Et là on nous ferme 2 semaines avant. […] Je pense qu’on aura rien”, déclare Rosy, restauratrice aux manèges de Faa’a.
10 cartons de steak et 30 cartons de frites, c’est le stock de deux semaines qu’elle avait prévu pour son stand à Vaitupa.
“C’est beaucoup d’injustice parce qu’on doit travailler pour payer. On doit travailler dur et donc on ferme. […] On va dire qu’avec deux semaines on peut quand même faire beaucoup de choses”, indique la restauratrice.
A 15 jours de la fermeture prévue, la perte est estimée en millions de francs pour les forains. Aucun bénéfice en ce début de mois n’entrera dans leur caisse.
“On s’attendait à des mesures mais telles quelles, non pas du tout”, explique Stéphane Philipponneau, président de l’association des forains de Faa’a. “On va essayer de demander des aides s’ils ont décidé de les mettre en place. Pour l’instant ce n’était pas à l’ordre du jour. Après on va leur demander aussi des aides sur la location du terrain parce que le terrain appartient au Pays. Donc on va leur demander des aides grâcieuses. Maintenant ce n’est pas gagné, on ne sait pas. Mais on va tout faire“.
Dès lundi, un courrier sera adressé au Président avec quelques propositions de solutions pour le mois de septembre, si la pandémie diminue, afin d’amortir les investissements faits par les forains.
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Raiatea : pas de crise pour l’industrie navale
Vaka 42D est le nouveau-né de la série : un catamaran de 42 pieds et de 7 mètres de large, propulsé par deux moteurs de 300 chevaux. C’est un bijou des mers de 8,5 tonnes, fabriqué de A à Z par une équipe locale. Fier de sa réalisation, Dominique Goche démontre une fois de plus que la Polynésie a la capacité de produire localement, même dans une conjoncture difficile.
“Il est issu totalement de nos ateliers. On est parti de nos vaka traditionnels que l’on produit, qu’on connaît bien maintenant, pour sortir un catamaran. Je tiens vraiment à garder l’ADN polynésienne dans mes constructions […] C’est un navire classé aujourd’hui, ça a été un beau défi de le livrer aujourd’hui”, explique Dominique Goche.
Homologuée pour transporter jusqu’à 52 passagers, le bolide aux motifs polynésiens offre une conduite irréprochable et peut monter jusqu’à 27 nœuds. La plateforme supérieure peut accueillir près d’une dizaine de personnes, l’embarcation dispose également d’un minibar et d’un WC. Ces sièges entièrement déplaçables permettent à son propriétaire d’adapter l’habitacle selon l’activité choisie.
“C’est un beau bateau, un beau produit. Ca complète notre flottille. Avant, on avait des petites unités de 12 ou 30 places, et maintenant on a de grosses unités de 50 places. On pourra répondre aux demandes de paquebots, aux anniversaires, aux mariages. Comme Huahine n’a pas de route, c’est un très bel outil pour voir Huahine par la mer”, se réjouit le propriétaire de la pirogue, Marc Garnier.
Coup de l’investissement : environ 40 millions de Fcfp. Vaka 42D semble avoir un avenir prometteur. Plusieurs commandes sont déjà en attente…
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